lundi 24 décembre 2018

Savoir-vivre

Excellentes fêtes de fin d'année à tous !!!


Mais sans excès, s'il vous plaît : chaque drame lié à l'alcool rend plus difficile notre cause à défendre. 
                 Et le cas échéant... laissez le volant !

Nota Bene
Nous espérons que, cette année-ci, les ennemis du vin respecteront cette période en laquelle il est de coutume que les conflits, eux, ne soient plus alimentés. 
Et que nous n'aurons pas droit à la perfide déloyauté commise l'an dernier au travers du décret n° 2017-1866 du 29 décembre 2017, publié au Journal officiel le 31 décembre 2017.
Pour mémoire, lire la question écrite du sénateur de l'Hérault, M. Jean-Pierre Grand, quelques jours plus tard : https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180102812.html.
Mais rien n'est sûr et nous n'excluons pas un nouveau "coup tordu" en pleine "trêve des confiseurs" notamment parce que quelques indices nous incitent à la méfiance. 
Tel cet article consacré au propos d'un homme défini presque comme un nutritionniste de base, sans plus : https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/calorique-deletere-sur-la-sante-un-nutritionniste-veut-apposer-un-logo-sur-les-bouteilles-d-alcool-pour-mettre-en-garde-les-consommateurs_3111081.html#xtor=AL-67-[article].
Mais que pour notre part nous connaissons depuis bien longtemps et à bien d'autres titres.
Nous en parlions d'ailleurs récemment :  http://honneurduvin.blogspot.com/2018/12/principal.html.

Bon ! Tâchons quand même d'espérer qu'en 12 mois ils auront acquis un minimum de savoir-vivre.
Faute, hélas, d'avoir appris à goûter l'art de vivre à la francaise.


Mais joyeuses fêtes à eux aussi quand même : ce sera peut-être l'occasion ?

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vendredi 21 décembre 2018

Mieux vaut pas trop

Synthèse
Il y a une incontestable confusion dans les préconisations concernant les boissons éthanoliques.
Avec quelques aller-retour dans des laps de temps  courts.
Animés de l'esprit consensuel qui nous caractérise, nous allons tâcher  d'établir une position modérée. 
Et, loin de souscrire à telle ou telle démarche épisodiquement titubante, de tracer un chemin central et constant. 
De 2008 à 2012, l'INPES nous mettait en garde contre le "trop" : https://lareclame.fr/havasworldwideparis/realisations/campagne-de-prevention-de-la-consommation-excessive-dalcool-chez-les-jeunes.
Mais quelque temps auparavant (2006 ), à l'attention des médecins, cet institut relayait le message de nos " bons vieux amis" de l'ANPAA : «moins, c'est mieux». 
Lire la première phrase : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/732.pdf.
Et cette formule, en ce moment, a tendance à revenir. 
Légitimement, on peut se demander : «moins que quoi ?»
Aussi proposons-nous cette synthèse à visée consensuelle : «LE MIEUX, C'EST MOINS QUE TROP» !
Et, bien sûr, chaque personne qui a lu notre analyse "Maxima et optima" se souvient du dicton de sagesse ancestrale porté en conclusion : «Le trop comme le trop peu gâtent tous deux le jeu».


Concordance
Nos lecteurs se souviennent bien entendu de notre billet "Gilles et John".
Et par conséquent de l'hypothèse relative à la sponsorisation des événements en cours dans toute la France par une grande marque de pastaga.
Alors, cet article peut les intéresser : https://www.lepoint.fr/invites-du-point/laurent-neumann/neumann-gilets-jaunes-etes-vous-surs-de-vouloir-un-r-i-c-a-r-d-15-12-2018-2279432_2449.php.



Résistance
C'est dur de maintenir une culture multi-millénaire quand on est en butte au délire taxœnomaniaque !
Pour cela, il faut cultiver la conscience que «Le vin n'est pas qu'une simple industrie. C'est une passion, une vie, un art..."» : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-du-monde/o138357-des-chretiens-de-jordanie-revent-de-placer-leur-vin-sur-la-carte-mondiale.
Quand on regarde certaines contrées, on réalise que le combat pour le vin, ce n'est quand même pas nous qui le menons dans les pires conditions !
Même s'il y a mieux...
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lundi 17 décembre 2018

Lien social

Bien entendu, concernant le sujet que nous allons traiter, de tous les titres d'articles concernés, c'est celui-ci que nous préférons : https://www.vinetur.com/2018082248041/robin-dunbar-universidad-de-oxford-el-consumo-de-alcohol-podria-ser-clave-en-la-supervivencia-de-la-especie.html.
En voici la traduction : « Robin Dunbar (Université d'Oxford): "La consommation d'alcool pourrait être la clé de la survie de l'espèce"».
À savourer particulièrement, la conclusion du professeur en question : « Si vous voulez connaître le secret d'une vie longue et heureuse, l'argent n'est pas la bonne réponse. Éliminez le fast-food, la télévision et recherchez des personnes à rencontrer et à discuter avec une bouteille. Rien de tel qu'une nuit de convivialité autour d'un verre pour être rempli de santé, de bonheur et de bien-être.».
Et voici l'étude sur laquelle s'appuie ces propos : https://link.springer.com/article/10.1007/s40750-016-0058-4.
Ainsi que l'article signé par M. Dunbar dans le "Financial Times", article en lequel le vin est explicitement évoqué : https://www.ft.com/content/c5ce0834-9a64-11e8-9702-5946bae86e6d.
Il y est fait référence à une étude récente parue dans le "British Medical Journal" et intitulée «Alcohol consumption and risk of dementia: 23 year follow-up of Whitehall II cohort study» : https://www.bmj.com/content/362/bmj.k2927.
Celle ci, réalisée sur une cohorte de 9 000 sujets suivis pendant plusieurs décennies, démontrant que «ceux qui ne buvaient pas du tout couraient un risque de développer une démence 50% plus élevé que ceux qui buvaient avec modération, et le même risque s'appliquait à ceux qui buvaient beaucoup (plus de 40 unités par semaine)» !

On peut aussi savourer les commentaires du "Guardian" : https://www.theguardian.com/society/2018/sep/01/social-drinking-moderation-health-risks.
Nous en avons retenu ces propos du professeur de psychologie de l'évolution à l'Université d'Oxford et membre de la British Academy nommé ci-dessus : «ces dernières études suggèrent que l'impact de la consommation modérée d'alcool est étonnamment bénéfique».
Mais aussi ceux de l'historienne Angela McShane, nous indiquant qu'au XVIIème siecle en Angleterre «ne pas boire ne signifiait pas seulement que vous n'étiez pas amusant, mais que vous étiez dangereux ou séditieux»...

Nota Bene 
Dans ce dernier article. Robin Dunbar nous dit aussi que
«les études montrent clairement que la consommation d’alcool présente des avantages sur le plan social et sur le bien-être, en particulier dans des environnements sociaux détendus».
Or, chacun sait que le cerveau est un organe social et qu'il a besoin pour s'activer d'interagir avec ses semblables. 
C'est pourquoi, son entretien et son développement sont favorisés lorsqu'on conserve activement des liens sociaux tout au long de sa vie et que l'on en tisse de nouveaux comme le démontre cette étude: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4795939/.
Quant au bien-être, chacun sait qu'il constitue un élément fondamental de la santé psychique. 
=> Tout cela nous amène à inclure cette somme d'informations dans notre dossier "Œnoptimisateur cérébral" (nº 16).





mercredi 12 décembre 2018

Rire

3 données... et un nota bene



◆ «Dans les années 1950, un adulte pouvait rire de 10 à 15 minutes par jour, et aujourd’hui, 5 à 6 minutes en moyenne» : https://www.la-croix.com/Famille/Loisirs/VIDEO-Rire-cest-serieux-2018-11-27-1200985870.

◆ «La consommation en vin des français a été divisée par trois en 50 ans» :  http://www.oenologie.fr/consommation-du-vin.
◆ «Quand on rit, l’activité cérébrale s’intensifie...» : https://destinationsante.com/pourquoi-le-rire-est-il-bon-pour-la-sante.html.

Nota Bene
Cet article a été intégré dans notre dossier "Œnoptimisateur cérébral" (nº15).





lundi 10 décembre 2018

Ténèbres gotiques

François  Rabelais, un des premiers grands écrivains français, était grand armateur de ce qu'il appelait le «divin breuvage».
Il fait dire à l'un de ses personnages : «Seigneur Dieu, donnez-nous notre vin quotidien !»
Médecin lui-même, il admirait Hippocrate, auteur de cette admirable sentence : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure suivant la constitution individuelle».
Souhaitant le retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, grande période d'œnoculture et de glorification du vin, Rabelais qualifiait de «ténèbres gothiques» la période du Moyen Âge, beaucoup moins prolixe en la matière.


En ce qui nous concerne, nous parlons plutôt "ténèbres gotiques", cela en relation avec le plus célèbre parmi les inspirateurs de la loi Évin.
Un homme toujours leader au sein d'un groupe d'activistes que nous considérons comme parmi nos plus redoutables adversaires :http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui2017.html.

Si nous pouvions changer le passé, nous ferions en sorte que l'Antiquité gréco-romaine n'ait pas été anéantie par l'obscurantisme intolérant...
Aujourd'hui, il est encore temps de ranimer la flamme... si l'on ne veut pas attendre une nouvelle Renaissance.  

Il est bien tard, c'est vrai... mais tout n'est peut-être pas perdu ! 

vendredi 7 décembre 2018

Principal !

Ouh lâ ! Force est de le constater : ça fait "un brave moment" que nous n'avons pas parlé de l'étude chère à son "Investigateur Principal" !
Un I.P. fin connaisseur (et pour cause !) des "Hill's angels Gotiques" : http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui2017.html.
Ceux de nos lecteurs qui éprouvent le besoin de se
rafraîchir la mémoire concernant l'investigation en question peuvent se reporter à notre dossier "NUTRINET".
Ils en déduiront sans doute que certaines questions restes posées. 
Combien ça coûte ?
Quelle adhésion ?
Jusqu'à quand ?
Quel intérêt ?
Et quels intérêts ?
Etc, etc...

Alors, sachant de surcroît qu'arrive à terme dans quelques semaines la deuxième période de 5 ans éventuellement renouvelables une fois de plus -cela en période budgétairement difficile- il va falloir que nous nous y remettions, à essayer de répondre à ces questions. 

Notamment parce que NUTRINET fait actuellement, hélas, l'objet d'une indifférence imméritée !
Laquelle indifférence provient probablement d'une discrétion peut-être un peu excessive, du moins ces derniers temps...
M. l'Investigateur Principal, qu'on a connu beaucoup plus visible, a-t-il basculé dans une sorte d'excès de modestie ?


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lundi 3 décembre 2018

Gilles et John

Gilles : «Cher vieil ami, je dois t'avouer que je fais partie de la majorité de français qui voient plutôt d'un bon œil le mouvement qui se manifeste en ce moment en France.
J'en ai rencontré un certain nombre de protagonistes sur un rond-point non loin de mon village et la plupart étaient tout à fait sympathiques».

John : «Dear Gilles, je me sens tenu de te répondre que cela ne correspond pas du tout aux images de Paris que nous pouvons voir de ce côté-ci de la Manche !
Et puis je suis un peu surpris de ta position, toi que j'ai connu comme un très résolu défenseur du vin».

G. : «Quel rapport ?»

J. : «Eh bien je me suis souvenu de notre conversation suite à ton indignation à la lecture, sur le blog pour l'Honneur du Vin, de l'article du 6 septembre 2011 et je m'étonne que tu ne te poses pas une certaine question...»

G. : «Quelle question ?»

J. : «Eh bien toute cette couleur jaune que l'on voit un peu partout dans ton pays et beaucoup à la télévision...»

G. : «Et alors, John ?»

J. : «... il n'y aurait pas là dessous le sponsoring d'une grande marque de pastis, des fois ?»

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lundi 26 novembre 2018

Bon vieux paradoxe !

Le dernier rapport sur l’état de santé des Européens publié par la Commission Européenne montre que les français sont les européens les moins impactés par les principales causes de mortalité : https://ec.europa.eu/health/sites/health/files/state/docs/2018_healthatglance_rep_en.pdf (page 89).

Sachant que les habitants de la Région européenne de l'OMS sont ceux du monde qui jouissent de la plus longue espérance de vie : https://www.who.int/gho/mortality_burden_disease/life_tables/situation_trends_text/en/.
Or, parmi tous les peuples humains, celui qui consomme, per capita, le plus de stilbénoïdes (dont la "star" resvératrol), anthocyanines ou proanthocyanidines (composés flavonoïdes) -tous comportés par le "divin breuvage"- c'est le peuple français : http://apps.who.int/gho/data/node.main.A1026?lang=en&showonly=GISAH.

Nous reviendrons sur ce rapport car il fourmille de données très intéressantes.
En attendant, pour en savoir plus sur le French Paradox et l'historique de sa mise en évidence, c'est ici : 
http://www.vinetsociete.fr/magazine/article/french-paradox-une-specificite-francaise.
Sans oublier le constat précurseur, dès 1819 (bicentenaire l'an prochain !), du médecin irlandais Samuel Black : Click.

Ni la lumineuse phrase que se refusent à oublier, quand ils sont de bonne foi, toutes celles et tous ceux qui ont prononcé le serment d'Hippocrate :


Article lié :  https://www.contrepoints.org/2018/11/24/330875-les-francais-en-excellente-sante-malgre-leurs-habitudes-epicuriennes
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mercredi 21 novembre 2018

Un peu d'histoire...

Woodrow Wilson, originaire du sud des États-Unis d'Amérique, fut le président de ce pays pendant deux mandats consécutifs, de 1913 à 1921.

Que declarait-il, parlant de l'Histoire du peuple américain ?
Ceci : « Les hommes blancs ont développé un instinct
simple d'auto-préservation… jusqu'à ce qu'enfin ils fassent naître un grand Ku Klux Klan, un véritable empire du Sud pour protéger le Sud du pays ».
Référence : https://www.khanacademy.org/humanities/us-history/rise-to-world-power/us-in-wwi/a/the-presidency-of-woodrow-wilson.

C'est sous son premier mandat que fut réactivé ce "Klan" qui était né au XIXº siècle, dans la nuit du 24 au 25 décembre 1865.
Mais qui semblait avoir disparu après son interdiction officielle en 1877 : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ku_Klux_Klan.
Cette réactivation eut lieu à Stone Mountain le 25 novembre 1915 : http://atelier-histoire.ens-lyon.fr/AtelierHistoire/episodes/view/106.
À deux pas d'Atlanta. la ville où se situe le siège de la "Coca-Cola Company"...
Dont le fondateur, Asa Griggs Candler, fut maire d'Atlanta de1916 à 1919.

Il est intéressant, à ce point rendus de l'article, de rappeler la motivation prohibitionniste qui animait particulièrement cette nouvelle mouture du Ku Klux Klan : https://www.alcoholproblemsandsolutions.org/the-kkk-supported-prohibition/.

C'est sous le second mandat de Woodrow Wilson que la prohibition fut établie à l'échelle nationale par le 18e amendement de la Constitution des États-Unis, ratifié le 29 janvier 1919.
Prohibition entérinée ensuite par le Volstead Act du 28 octobre de la même année.
Lequel entra réellement en vigueur le 16 janvier 1920.  Et ne fut abrogé de fait qu'en 1933, après l'élection de
Franklin Delano Roosevelt par la ratification du 21e amendement de la Constitution : http://www.1-jour.fr/5-dec-1933-fin-de-la-prohibition-aux-etats-unis/.
Franklin Delano Roosevelt dont l'épouse fut condamnée à mort par le Ku Klux Klan : https://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20120710.OBS6695/eleanor-roosevelt-la-first-lady-journaliste.html !

C'est en 1919 aussi (bientôt 100 ans !) que la limonade brune à base d'acide phosphorique carbo-hydraté est arrivée en France. 
Et ce fut le début de la kokakolonisation... en partie aidée, malheureusement, par un fils indigne : https://www.lsa-conso.fr/le-drole-de-destin-de-coca-cola-en-france,229467.
Paix à son âme quand même !


Épilogue
Il est aujourd'hui en France un certain nombre de personnes dont les actes et allégations empliraient d'aise Woodrow Wilson... s'il pouvait encore en être témoin, naturellement !

Article associé : "Rien que des faits"

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vendredi 16 novembre 2018

Le sublime !

Une magnifique réponse, des propos qui tutoient le sublime sans que gentillesse et bonne humeur en soient absentes :   https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/2608638/jewish/Comment-le-vin-peut-il-tre-sacr.htm !
Une formidable contribution dans le cadre d'une thématique qui nous est chère : âme et vin.
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lundi 12 novembre 2018

14-18

Beaucoup de discours mais au final c'est sans qu'ait
été évoqué un élément essentiel de la victoire que se sont terminées hier les commémorations de la Grande Guerre.
 Cette omission était prévisible mais n'en reste pas moins choquante !
Arguments à l'appui, essayons d'éviter que cet oubli s'installe.

 Tout d'abord en comparant ce conflit à 2 autres, qui, eux aussi, opposèrent la France à l'Allemagne au cours des 150 dernières années. 
▪ D'abord le précédent (1870-1871), au cours duquel les troupes venues d'Outre-Rhin parvinrent aux portes de la capitale française :  https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Paris_(1870-1871).
▪ Ensuite le dernier, au cours duquel ils arrivèrent même jusqu'au Pays Basque. 
  Annexant au passage, pour des durées différentes, l'Alsace-Lorraine dans les 2 cas.
▪ Or, pendant la guerre de 14-18, le front fut nettement plus contenu : pas de débâcle.  
Et la France, in fine, de l'Atlantique au Rhin, redevint un hexagone.
Comment expliquer cette résistance beaucoup plus solide ?
Pour s'en faire une idée , lire cet article de la RVF intitulé «Dès le début de la Première Guerre Mondiale, le vin s’impose comme un produit stratégique» : https://www.larvf.com/,vin-premiere-guerre-mondiale-14-18-poilus-vignobles-francais-tranchees-centenaire-vins,4405321.asp.
Et en tirer les conclusions...

La nôtre est qu'un hommage s'imposait ne serait-ce que par quelques mots ou, à tout le moins, par une allusion explicite...
En souvenir aussi de tous ceux auxquels, en enfer, 
la «boisson patriotique» apporta endurance et réconfort !

Question
Grâce à la logistique, il n'y a pas eu de rupture d'approvisionnement. 
Que ce serait-il passé si tel avait été le cas ?



SUPPLÉMENT SANS COMMENTAIRES
  Bulletin de L'Alarme,
Société française d'action contre l'alcoolisme (octobre 1917) :  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558003h/f3.image.

Page 3 :
«Si nos soldats aiment le vin et en ont réellement besoin, ils ne tiennent point à la distribution de l'eau-de-vie, et celle-ci leur est souvent odieuse. Pourquoi donc ne remplacerait-on pas la cruelle « eau-de-mort », le « pousse-aucrime », comme ils l'appellent, par une ration supplémentaire de vin et même du meilleur ?»
  Page 4 :
«Mais hâtons-nous de mettre à l'abri le vin nécessaire pour l'alimentation de l'armée.»
  Page 7 :
«Le vin non falsifié qui prendra sa place assurera au génie français un développement prodigieux...»

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vendredi 9 novembre 2018

Blum

Est-ce après avoir lu notre article publié lundi dernier et pour se conformer à la version de l'Agence ?
Toujours est-il que lendemain, depuis Verdun, le Président de la République compara cette fois-ci notre époque à celle «des années 30» :  https://m.youtube.com/watch?v=ilggBgh8Lhw (6 mn 55 sec).
Une décennie, marquée il est vrai en sa toute fin (03/09/1939) par le début d'une terrible guerre qui allait entraîner notre pays dans d'épouvantables malheurs.
Mais les années 30 ne laissèrent pas que de mauvais souvenirs... notamment aux salariés qui accédèrent alors aux congés payés, à la limitation du temps de travail, etc...
C'était, de mai 1936 à avril 1937, les années Front Populaire. 
Années marquées particulièrement par la figure du Chef du Gouvernement, Léon Blum.
Lequel fut, de 1929 à 1940, député de la circonscription de Narbonne, centre éminent d'une éminente et historique région viticole. 
S'il avait pu assumer ce mandat, c'était grâce notamment à un personnage alors important dans la cité : Eugène Montel qui était le successeur, dans le syndicalisme viticole d'Ernest Ferroul, premier président de la Confédération Générale des Vignerons du Midi.

Pour notre part, il est au moins un point sur lequel nous aimerions bien que notre époque ressemble cette période. 
C'est qu'il soit encore possible au Ministère de l'Agriculture, comme en 1937, d'éditer l'affiche ci-dessous !



Pendant ce temps là...
La même année 1936 où le Front Populaire, en France, accédait au pouvoir, se produisait de l'autre côté du Rhin une tragique évolution : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler#Durcissement_de_la_politique_antisémite.
Et en même temps avaient lieu les Jeux Olympiques de Berlin avec, bien entendu, constitution  d’un  consortium  de  sponsors  officiels.
L'un d'entre eux est bien connu de nos lecteurs...

lundi 5 novembre 2018

Années 30 ?

Quel rapport avec le vin ?
Il est indirect. 
En fait, cet article s'inscrit dans le cadre de notre stratégie de "défense contre-attaquante".
Au moyen notamment de vérification quant à la supposée rigueur apportée par nos adversaires aux informations qu'ils délivrent.
Et à leur taux de crédibilité. 

Nous avons souvent ici fait état des innombrables «vagues scélérates» médiatiques, lesquelles -il faut le reconnaître- parviennent, petit à petit, à éroder, l'image du "divin breuvage" dans le pays dont il est «l'âme».
Avec pour effet, progressivement, de décivinliser celui-ci.

Or, nous aurions pu tout aussi bien parler de "vagues AFP" puisqu'en fait, il ne s'agissait que de phénomènes moutonniers suivant, sans la moindre vérification, une référence considérée comme infaillible, que ce soit par aveuglement inconditionnel... ou par paresse intellectuelle. 
Exemplehttps://mobile.twitter.com/afpfr/status/1032871626696577025?lang=fr.
Et (voir la signature en bas d'article) :
https://www.midilibre.fr/2018/08/24/meme-un-seul-verre-de-vin-ou-de-biere-par-jour-est-dangereux-pour-la-sante,4681640.php.
Cela, bien sûr, sans qu'à aucun maillon de la chaîne, personne ne se pose la question de l'éventuel conflit d'intérêt des financeurs commanditaires et diffuseurs (cf. notre article "Tiens, tiens...").
Prenons à présent, à titre de démonstration, un sujet qui ne concerne pas le produit que nous défendons et par rapport auquel nous sommes neutres par conséquent.
Il est basé sur un article du journal "Ouest France" :

https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/info-ouest-france-emmanuel-macron-le-moment-que-nous-vivons-ressemble-l-entre-deux-guerres-6045961.
Mais ce que nous pouvons particulièrement pointer du doigt, ce sont ces articles «par AFP» intitulé «Macron met en garde contre un retour aux années 1930».
Titre abondamment repris par tous les médias français (télés comprises).
Exemple : https://www.france24.com/fr/20181031-macron-met-garde-contre-retour-annees-1930.
Avec cette première phase : «Emmanuel Macron se dit "frappé", dans un entretien au quotidien Ouest-France publié mercredi, par la ressemblance entre la situation actuelle en Europe et celle des années 1930, et appelle à "être lucide" et à "résister".»

MAIS il est à noter que les authentiques propos du Président de la République sont les suivants : «Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l'Europe de l'après Première Guerre mondiale à la crise de 1929».

OR, EN 1929, LES ANNÉES 30 N'AVAIENT PAS ENCORE COMMENCÉ !!!
Par définition, n'est-ce pas ?

À noter :
   1) il existe un média européen d'expression anglophone qui, en partant des données de l'AFP (voir source de la photo) a rétabli une version logique : https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-warns-europe-against-return-to-1920s-populism/.
   2) par contre en France, des dizaines de commentateurs, éditorialistes, politologues, etc... sont tombés dans le piège et ont pris la parole soit pour attaquer soit pour
défendre Emmanuel Macron mais toujours concernant une comparaison... qu'il n'a jamais faite !
Refus plus ou moins conscient de remettre en cause si peu que ce soit la sacro-sainte agence ? 
Quelques exceptions toutefois à cette inconditionnalité quasi-générale : certains journalistes "vieille école", à l'esprit formé avant la cocacolonisation c'est à dire à l'époque où les effets de l'"œnoptimisateur cérébral"
étaient pleinement mis à profit, ont eu à cœur, sur les
ondes, de rétablir la vérité des dates (Olivier Mazerolles, François d'Orcival...).
   3) il est bon aussi de comparer avec la version de la très sérieuse agence REUTERS :  https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1N64MW-OFRTP.

Amusant
Le même média est capable de nous donner les 2 versions :
AFP : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/macron-met-en-garde-contre-un-retour-aux-annees-1930-88b9f2024e3b96867e900836f938f926.
REUTERS
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/macron-dramatise-les-enjeux-europeens-329e858f8df4979d3d90de350f2a6ed3.
  Et l'incontournable "journal de référence" corrige l'AFP dans le corps de l'article (1ère phrase)... mais conserve quand même le titre : https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/11/01/emmanuel-macron-met-en-garde-contre-un-retour-a-l-europe-des-annees-1930_5377406_5008430.html.

Considération annexe... mais inquiète cependant
Cela étant dit, le fait que le Président de la République qui a naguère pratiqué les milieux d'affaires et le monde
de la finance compare notre période aux années 20 (et non pas 30) n'est guère plus rassurante.
Car ces "années folles" se conclurent par «la plus grave crise économique internationale du XXº siècle» :  https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/la_crise_de_1929/187370.

A contrario
Il faut quand même ne pas oublier qu'en cette période -1/4 de siècle avant le début de la cocacolonisation- l'optimisme était de mise et les "temps de rire", selon les études, au minimum 3 fois plus élevés qu'aujourd'hui.  
Et aussi que le "Flynn Effect" était encore positif...
En ces domaines, le rapport pourrait bien être plus direct avec le "divin breuvage"... dont la consommation était alors nettement plus généralisée !

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lundi 29 octobre 2018

Chaîne déchaînée

En même temps judicieusement programmé et
particulièrement déplacé ce documentaire présenté par Mme Nora Hammadi et diffusé hier soir sur la chaîne Arte dans le cadre de l'émission "Vox Pop" : https://www.arte.tv/fr/videos/078527-031-A/vox-pop/.
Un documentaire comportant des propos proprement hallucinants.
Très notamment une mise en dialogue oppositionnel.
«Faut-il interdire l'alcool ?
◇"Oui, pas le choix... peste éthylique...", répondent les professionnels de santé. 
◇"Non... Vous croyez vraiment qu'on va se priver d'un tel marché pour quelques préoccupations sanitaires ?..", répondent les lobbies...»
En ce qui nous concerne, nous réclamons que les "lobbies" qui se sont exprimés ainsi soient nommément désignés !
Et puis aussi qu'une consultation soit organisée auprès de l'ensemble des professionnels de santé et non seulement la petite quasi-douzaine d'ayatollesques "Gotiques" et "Hill's angels" agglomérés !

Si nous disons que la diffusion de ce documentaire a été
judicieusement programmée que nous tenons compte du contexte : le sur-lendemain du jour où l'Assemblée Nationale a terminé l'examen en séance publique, du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2019 (1ère lecture).
De quoi, a posteriori, culpabiliser les parlementaires et appuyer l'appel de l'ANPAA aux sénateurs : https://www.anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/996-plfss-2019-prevention-risques-lies-alcool-occasion-presque-manquee-assemblee-nationale ?
Avec notamment ce "rappel" : «le levier de la fiscalité est l’un des 3 leviers (avec la publicité et la disponibilité des produits) reconnus comme efficaces, etc, etc...»

Qu'il nous soit permis de faire remarquer que le support était particulièrement mal choisi. 
En effet, Arte est depuis sa naissance une chaîne franco-allemande : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arte#Un_projet_de_chaîne_culturelle_franco-allemande_(1986-1990).
Il serait donc logique que, les vins n'étant pas outre-Rhin soumis à droits d'accises, contrairement au sort qui leur est réservé en France (seul pays producteur dans ce cas) et affectés d'un taux de TVA inférieur, l'émission "Vox Pop" se préoccupe prioritairement de l'Allemagne. 
Mais voilà : il ne peut rien en être car le vin, dans ce pays, étant beaucoup moins emblématique du patrimoine culturel que chez nous, cette pathologie qu'est l'autorizhophobie portant sur le "divin breuvage" est bien moins active. 
Raison pour laquelle il n'est généralement pas aussi mal traité dans les médias.
Ni soumis à entraves de toutes natures.

Considération annexe en 3 points
Extrait des quelques lignes de présentation du documentaire en question :
«Les Européens sont les plus grands consommateurs d’alcool au monde, avec 12 à 13 litres d’alcool pur par an (environ trois verres par jour). Entre cancers, maladies cardio-vasculaires et accidents de la route, 13 % des décès lui sont imputables...» 
● D'abord ces chiffres sont faux puisque, selon la lecture par le journal "Les Échos" du dernier rapport de l'OMS, la consommation peut être estimée à «8,6 litres par personne et par an en 2014 en Europe, contre 6,4 litres dans le monde» : https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302243720724-lesperance-de-vie-en-europe-sous-la-menace-de-lobesite-2204434.php.
● Ensuite, l'article des "Échos" attire surtout l'attention sur un fait résumé en son titre : «L'espérance de vie en Europe sous la menace de l'obésité».
La vraie question de l'interdiction ne devrait-elle donc pas plutôt porter sur les boissons "malbouffisantes" ?
● Le rapport de l'OMS auquel il est fait référence a été publié le 12 septembre dernier.
Il s'agit du trisannuel "bulletin de santé des Européens" : http://www.euro.who.int/fr/publications/abstracts/european-health-report-2018.-more-than-numbers-evidence-for-all-2018.
Entre autre données, il fait état d'un sondage
international portant sur la «life satisfaction», la "satisfaction de la vie". 
Sondage dont nous reparlerons. 
Mais nous pouvons dire d'ores et déjà que, selon l'OMS qui en fait siennes les conclusions, l'Europe, dans ce domaine aussi, obtient le meilleur score. 
Coïncidence entre ces 2 premières places ?

Relativisation du dommage
Heureusement -en parlant de satisfaction- très rares sont les personnes qui regardent l'émission "Vox Pop".
Hormis celles s'apparentant à la catégorie dont nous parlions en entame de notre article précédent.
Audience : 1,9%.
Comme "Le big bêtisier" :  http://www.toutelatele.com/audiences-access-prime-time-samedi-28-octobre-2017-50-mn-inside-leader-fragile-noplp-et-chasseurs-d-appart-progressent-94935 ...

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mardi 23 octobre 2018

Vagues

C'est en raison d'une délétère aversion envers leurs propres tréfonds, qu'ils entendent punir la mère-patrie de les avoir engendrés tels qu'ils sont. 
Et lui imposer la "mort dans l'âme".
Ou à tout le moins l'"âme en peine".
Mais quelle n'est pas leur fureur de constater sa capacité de résistance !
Ils n'avaient pas réalisé à quel point elle avait "l'âme chevillée au corps".
Et c'est donc presqu'en vain (juste quelques bleus) que, à cadence régulière, ils organisent médiatiquement de scélérates vagues... à lames !




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mercredi 17 octobre 2018

Occitanie maritime

11, 30, 34, 66 : particularité des départements maritimes de la région Occitanie, il existe dans le monde viticole une tradition bien ancrée d'"action" en cas de mécontentement.

"Midi Libre" est le quotidien le plus distribué dans cette ancienne région Languedoc-Roussillon... que nous connaissons bien puisque le siège de notre association est situé non loin de Béziers, c'est à dire en son centre (hors 48, non maritime).

Dimanche dernier, le chef d'agence du "Midi Libre" à Béziers, en version "papier" a cru bon  de surfer sur la dernière "vague scélérate" à la mode (voir notre revue de presse, particulièrement les 11 et 12 derniers)
Conclusion du billet : «L’alcool –et le vin en fait partie– ne doit pas être un  produit  low-cost.  Bien au  contraire.  Augmenter significativement  son prix (via  des  taxes,  pour  que l’État  s’y  retrouve)  permettrait  de  réduire  les dangers.  Comme  c’est  le cas pour la cigarette. Alors allons-y.»
Cela en faisant référence aux addictologues qui «ont interpellé la ministre des  Solidarités  et  de  la Santé, Agnès Buzyn, via une lettre ouverte, pour l’alerter sur les risques de la consommation d’alcool».
Et suite à la publication de cet article : https://www.midilibre.fr/2018/10/11/alcool-des-addictologues-reclament-plus-de-taxes,4728367.php.

Amis vignerons du Sud, il est impératif de rester calmes !
Le piège est grossier : toute réaction "énergique" qui pourrait paraître justifiée ne servirait en fait qu'à réalimenter une offensive à présent en fin de course. 
Et nous ne parlons pas seulement des interventions violentes. 
Un appel au boycott du titre en question ou des entreprises qui ont choisi d'y faire de la publicité serait également illégal au titre de cet article : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000026268210&cidTexte=LEGITEXT000006070719 (2º).
Et tout aussi "réalimentant".

Nous dirons bientôt quel était l'objectif de circonstance et expliquerons le processus qui a été mis en œuvre depuis le début de cette campagne.
Nous pensons ainsi désamorcer la menace... mais à ce jour il nous manque la confirmation d'un élément. 
Confirmation que nous espérons pour très bientôt.

En attendant, amis sudistes, s'il vous plaît...

Nota Bene
Vouloir que le vin soit un produit "high cost" nous semble répondre à la 2éme motivation : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/10/motivations.html.
Même si en l'occurrence la proposition porte plutôt sur la taxation que sur le prix minimum.

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