mardi 30 avril 2019

Enceintes

Les enfants à naître sont eux aussi exposés aux méfaits de la pollution et c'est particulièrement navrant. 
Malformations congénitales avec notamment, dès la naissance, risques élevés de malformations faciales et cardiaques, cela, en Californie, on le sait depuis 2002 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11772780.
Mais concernant notre pays, il y a moins d'un an, une idée plus précise des conséquences apparaissait dans une autre étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29680191.
Portant sur les naissances intervenues en 2012 en France métropolitaine, elle parle d'«insuffisance pondérale à la naissance» et de «déficience intellectuelle».
Concrètement, attribuable à cette cause, le faible poids de naissance (FPN) concernait cette année là 8300 enfants dont «1880 présenteront un quotient intellectuel (QI) inférieur à la moyenne de la population en général».
À comparer avec, toujours pour 2012, le total des «troubles causés par l’alcoolisation fœtale  (TCAF): inclut les SAF (Q860: Syndrome d’alcoolisme fœtal avec dysmorphie) et les autres TCAF (aTCAF, P043 : Fœtus et nouveau‑né affectés par l’alcoolisme de la mère», cela pour «France entière hors Mayotte» : 401 !
Cas les plus graves (SAF) : 46...
Tableau 1, page 3 : http://invs.santepubliquefrance.fr/content/download/149528/544221/version/1/file/synthese_alcoolisation_f%C5%93tale.pdf.



Question : aucun fléau n'est à négliger et tous sont à combattre, mais franchement, ne pourrait-on pas attendre un minimum de proportionnalité en terme d'implication, de mobilisation... et de médiatisation ?
(Exemple de vague médiatique aujourd'hui dans notre "Revue de presse").


Autres données récentes
◆ Des zones noires dans les placentas : https://erscongress.org/about-ers-2018/media-centre/press-releases/143-press-releases/612-soot-pollution-placenta.html.
«Nous savons depuis longtemps que la pollution atmosphérique affecte le développement du fœtus et peut continuer à affecter les bébés après la naissance et tout au long de leur vie.».
◆ «L'exposition à la pollution atmosphérique au cours de la vie fœtale a été associée à un développement neurologique déficient chez l'enfant» : https://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223(18)30064-7/fulltext.

Suggestion 
À l'attention du Ministère de la Santé qui connait, bien sûr, l'avis de l'ANSES concernant l'efficacité des masques "antipollution (https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2015SA0218Ra.pdf) : réclamer l'apposition aux entrées des 630* communes de France entière où l'air est chargé en particules fines de panneaux incitant les femmes enceintes à s'abstenir d'y pénétrer. 
En urgence. 
En grande urgence.
Et en rattrapant très vite le retard pris par rapport à certaine autre problématique proportionnellement... bien moins urgente !
*Référence concernant le nombre de communes : http://sante.lefigaro.fr/article/pollution-de-l-air-palmares-des-villes-francaises-les-plus-polluees/.

Article lié
http://honneurduvin.blogspot.com/2019/04/particules-et-pastaga.html
En utilisant les méthodes de calcul que comporte cet article, on peut tenter de déterminer la dose journalière de pollution en "équivalence pastis" ingurgitée par 75% des fœtus... 

Nota Bene
Cet article a été intégré dans notre dossier "Picto".

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samedi 27 avril 2019

Nous sommes le 27...

                                    ... et le 27 excellent pour le moral !
En 1933, en France, on le savait déjà... et on le disait encore :

mercredi 24 avril 2019

Particules et pastaga

La France attaquée en justice par la Commission européenne pour manquement à ses obligations en matière de pollution de l’air.
Procédure en cours devant la CJUE depuis bientôt un an : http://www.atmo-grandest.eu/actualite/la-france-devant-la-cour-de-justice-de-lue-pour-non-respect-des-normes-de-qualite-de-lair.
Cela pour un total de 48 000 décès/an dans notre pays. 
Enfin... c'étaient les chiffres en mai 2018 !
Mais voilà : on en apprend tous les jours un peu plus sur les particules ultra-fines ou (nanoparticules) :  https://fr.euronews.com/2019/02/04/pollution-de-l-air-des-particules-extremement-petites-mais-grandement-nocives.
Et puis, en mars dernier, une étude très documentée, prenant en compte une plage d'effets plus étendue «à l'aide de nouvelles fonctions de risque» et se référant à des documents portant sur 2015, les a hissés pour la France à hauteur de 105 pour 100 000 habitants.
Voir bas du tableau 1 : https://academic.oup.com/eurheartj/advance-article/doi/10.1093/eurheartj/ehz135/5372326.
Soit 1050 par millions. 
Population France 2015 : 66,42 millions.
66,42 × 1050 = pratiquement 70 000 décès/an.
Des comparaisons ont été effectuées entre les mortalité dues à la pollution et au tabac :  https://www.letemps.ch/sciences/pollution-lair-tue-plus-cigarette.
Et le même type de comparaison a été effectué entre cigarettes et bouteilles de vin : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/04/tabac.html.
Utilisons le même type de procédé en dépassant la question du cancer et en considérant l'ensemble des causes de mortalité.  
70 000 décès/an cela représente 1,7 fois l'"alcool".
Du moins en partant des chiffres de la dernière étude maximaliste co-signée par Mme Hill [1].
La consommation de boissons éthanoliques était en 2015 équivalente à 2,6 verres standard par jour pour les personnes âgées de 15 ans et plus. 
Considérons qu'alors, comme c'est le cas cette année, «les personnes âgées de moins de 15 ans représentaient environ 18 % de la population française totale» : https://fr.statista.com/statistiques/472349/repartition-population-groupe-dage-france/.
En conséquence, le nombre de verres consommés par jour ramené à la population totale est de 2,1 environ (2,6 × 82%).
2,1 × 1,7 ≈ 3,6 verres standard.
Soit 36 g d'"alcool" pur.
Environ 45cl (masse volumique éthanol : 789 kg/m³)
3 cuillères à soupe.
C'est, en équivalence, l'effet moyen de la pollution sur chaque français, enfants compris !
Le problème semble particulièrement aigu à Marseille : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/carte-des-milliers-d-enfants-respirent-un-air-tres-pollue-dans-les-ecoles-de-marseille-selon-1553719999.
Alors traduisons en pastis de Marseille (45%).
Environ 5 verres après adjonction de 5 volumes d'eau pour 1 volume de liqueur (2cl).
Et de 2 glaçons. 
Soit 14 cl au total. 
Ce qui veut dire donc que la pollution equivaut  à 5 verres de pastis classiquement composés par jour. 
700cl au total : plus encore que le volume de lait qu'il est recommandé de ne pas dépasser pour les bébés de moins d'un mois : https://www.allobebe.fr/calendrier-besoins-en-lait.html.
Et encore, il convient de ne pas oublier qu'il ne s'agit là que d'une moyenne puisque selon le rapport de l'UNICEF citant l'OMS, le phénomène ne concerne "que" 3 enfants sur 4 : https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/qualite-de-l-air-trois-enfants-sur-quatre-respirent-un-air-toxique-en-france-selon-l-unicef_3264191.html [2].
Ce qui fait que pour les bambins concernés, il faut multiplier la dose par 4/3.
6,66 verres de pastis "classique" par jour : pas loin d'un litre !
Réparti quand même en petites doses tout au long de la journée, soyons honnêtes...
Il faudrait en plus tenir compte du fait que cette quantité est probablement sous-évaluée du fait que le système respiratoire des enfants, est plus profondément immergé dans le "smog" en raison de leur plus petite taille : https://www.ouest-france.fr/environnement/pathologies-respiratoires-les-enfants-plus-exposes-que-les-adultes-la-pollution-de-l-air-6284303.
Et aussi parce qu'ils respirent plus vite que les adultes et aspirent plus d'air relativement à leur masse corporelle ce qui augmente les quantités de polluants, potentiellement inhalés.
N'y a-t-il pas là autant de raisons, éventuellement, d'appliquer des coefficients multiplicateurs supplémentaires ?
6,66 × 1,5 × 1,5 ≈ 15 ?
En tout état de cause, aux parents soucieux de limiter les dégâts, recommandons de porter leurs enfants dans les bras le plus longtemps possible dans les zones concernées.

Et dire que certains reviennent dans cesse sur lla période où était servi un verre d'abondance [3] dans des cantines scolaires, à l'époque généralement peu polluées aux particules fines !
Les mêmes pour lesquels l'urgence est à présent de dérégulariser la consommation modérée de vin. : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/04/calculs-et-conseil.html.
Laquelle est plus généralement le fait des seniors.
Lesquels, selon ce document exploitant les données fournies par l'INSEE, vivent plus souvent que la moyenne en zone rurale : http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-2700.pdf.

Surprenantes, les priorités affichées par un certain nombre de personnes se déclarant professionnels de santé, non ?


Notes
[1] http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/5-6/pdf/2019_5-6_2.pdf.
Bien entendu, prendre cette étude en réréférence ne vaut pas pour nous caution.
Mais nous avons fait le choix de faire nos calculs sur la base des rapports les plus sévères à aujourd'hui. 
[2] Rapport de l'UNICEF : https://www.unicef.fr/sites/default/files/atoms/files/unicef_pollutionair_web.pdf.
[3] Au sens de la définition du mot abondance ici en 2ème position :  https://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/abondance/.



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lundi 22 avril 2019

Emblématiques

Il arrive quelles soient dotées de moyens extrêmement conséquents .
Lesquels proviennent parfois de fonds publics en part tout à fait significative.
Nous parlons là des très nombreuses structures qui s'opposent à la consommation de vin telle que nous la préconisons : un verre au cours de chaque repas en moyenne. 
En leur sein, certaines personnes exercent d'importantes responsabilités et cela depuis des années.
Les noms des plus emblématiques de ces personnes, sont souvent cité dans les médias. 
Il serait intéressant que soit connu ce qu'individuellement, en terme de contreparties, d'indemnités, d'avantages divers... le "revenant bon" de cet engagement. 
Pour eux et/ou leurs proches...

De nos jours, il n'est pas simple de trouver un emploi !

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vendredi 19 avril 2019

jeudi 18 avril 2019

Loin de nous !

Pas question d'inciter à la consommation de tabac : loin de nous cette idée !
Mais en même temps, dans l'exercice de la mission que nous nous sommes confiée, nous sommes confrontés nous même à tellement de falsifications que nous voulons remettre les chiffres en perspective à la lumière des données les plus récemment remises à jour.
Un document produit par Mme Hill et datant de 2010 nous dit que, concernant le tabac, «les ventes n’ont pas bougé depuis janvier 2004».
Avant-dernière phrase : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Mortalite_attribuable_au_tabac_en_France.pdf.
Ce qui était, à peu de chose près, exact à l'époque :  https://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/tabac-evolution-des-ventes/.
Mais le même tableau nous indique qu'en 2017 les ventes ont baissé d'environ 16%. 
54,5 contre 65 milliers de tonnes. 
En utilisant les méthodes de Mme Hill elle même, on peut donc réévaluer le nombre de décès attribuables au tabac.
73 000 en 2004.
54,5/65 ≈ 0,84 × 73 000  61 400.
Environ 61 400, donc, pour l'année 2017.
Mettons 62 000 en estimant que le volume des achats trans-frontaliers ont encore augmenté. 

☆Pour mémoire et selon la même méthode : 64 000 environ en 2015.

Amusant : nouvelle illustration du "Principe de Hill"
Le tableau de l'OFDT indiqué ci-dessus en référence nous donne une baisse de mise en vente entre 2003 et 2017, la baisse est donc d'environ 31%.
Les chiffres de 2003 sont les derniers dont disposait Mmes Hill avant de co-produire ce travail :  https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/tabac_les_vrais_chiffres_2004.pdf.
Elle indiquait alors que «le tabac tue chaque année 66 000 personnes en France».
En 2015, nous en sommes à 78 000 pour 2010 : https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/evolution_mortalite_tabac_france_2015.pptx (slide 27).
18% de hausse pour 31% de baisse : on peut toujours faire mieux, d'accord... mais c'est déjà pas mal, non ?
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lundi 8 avril 2019

Phtalates

«L’alimentation est la première source d’exposition aux phtalates, qui migrent de l’emballage au contenu.» 
Les phtalates sont «cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques».
«En France, 99,6 % des femmes enceintes – et leurs fœtus – sont contaminés par les phtalates, impliqués dans toutes les maladies chroniques (asthme et obésité, notamment) liées à l’exposition durant la grossesse.»
Source : https://www.environnement-magazine.fr/pollutions/article/2019/03/13/123377/trois-questions-andre-cicolella-fondateur-reseau-environnement-sante.
Questions : le pictogramme de mise en garde aux femmes enceintes va-t-il figurer sur les emballages plastiques ?
Y compris les bouteilles ?
Par exemple celles qui contiennent une grande marque de sodas ?
Même si celle-ci dispose de colossaux moyens d'influence : https://www.larvf.com/alcool-l-etude-du-lancet-influencee-par-coca-cola,4604862.asp...
99,6% c'est beucoup plus que 0,5 pour 1000, non ?
Cf. avant-dernier paragraphe de ce billet : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/09/multiplications-par-2-20-200.html.
Et concernant «70 % des petits pots pour bébé» ?
N'est-ce pas plus urgent que d'agrandir une partie de ceux qui existent déjà ?

Nota Bene
Cet article a été intégré dans notre dossier "Picto".

Autre chose
Quelques nouvelles d'une vieille connaissance : https://www.theguardian.com/science/2019/mar/26/an-innocent-drink-could-alcosynth-provide-all-the-joy-of-booze-without-the-dangers.
Et pour mémoire, relativement à ce monsieur : http://honneurduvin.blogspot.com/2013/04/david-nutt.html.

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vendredi 5 avril 2019

Tabac

Depuis le début de la semaine, nous subissons une nouvelle vague médiatique s'appuyant sur une récente
étude britannique : voir notre "Revue de presse".
Cette étude la voici : https://bmcpublichealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12889-019-6576-9.
Elle nous dit en gros que, concernant le cancer, un verre de boisson éthanolique présente le même risque que fumer une cigarette. 
En "moyenne unisexe" car plus précisément il nous est dit qu'une bouteille de vin par semaine équivaut à 4 à 5 cigarettes pour les hommes et 10 pour les femmes... 
Insistons : en ce qui concerne le seul risque cancer.
Et en "oubliant" cette phrase d'entame du chapitre "Discussion" : «Nous devons d’abord bien préciser que cette étude ne dit pas que boire de l’alcool avec modération équivaut en aucune façon à fumer.»
Et voici ce qu'en France cela peut donner comme titre : «Boire 75 cl de vin par semaine est aussi dangereux que fumer 10 cigarettes» : http://www.francesoir.fr/lifestyle-bien-etre/boire-75-cl-de-vin-par-semaine-est-aussi-dangereux-que-fumer-10-cigarettes.
Voir aussi cette phrase contenue dans le corps de l'article : «À noter qu'un individu qui ne serait pas fumeur, mais qui consommerait une bouteille de vin par semaine, voit son risque de développer un cancer aussi augmenter de 1,4%.»
Or, que dit l'étude ?
Ceci : « Chez les hommes non-fumeurs, l'augmentation du risque absolu de cancer lié à la consommation d'une bouteille de vin par semaine était de 1,0%. Pour les femmes non-fumeurs, il était environ 50% plus élevé, avec une augmentation du risque absolu de cancer de 1,4%».

Il est intéressant de noter aussi que l'augmentation du risque n'est pas linéaire puisque «Boire trois bouteilles de vin par semaine, une consommation représentative chez les buveurs dangereux, entraîne la même augmentation du risque absolu de cancer que fumer environ huit cigarettes par semaine pour les hommes et 23 par semaine pour les femmes (environ un paquet)» 
C'est juste avant «Sensitivity analysis».
Donc, un peu plus de 2 cigarettes en "moyenne unisexe".
1 pour une, 3 pour 2...
Remarquons au passage qu'en Grande-Bretagne le niveau de «trois bouteilles de vin par semaine», c'est à dire environ 3 verres par jour (ou plus de 4 verres en s'infligeant hebdomadairement 2 jours "sans") est celui qui représente «a representative consumption in hazardous drinkers».

Et puis, n'oublions pas que cette étude ne concerne que le risque cancer. 
Et que, selon Mmes Hil & Cº elles mêmes, la consommation de ce qu'elles nomment «alcool» sans plus de précision, constitue, toutes causes de mortalité confondues, «un effet protecteur Royaume-Uni» («−28 ou −08%») : https://academic.oup.com/eurpub/article/23/4/588/431734.



Encore un peu plus fort ?
«Selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le vin serait aussi mauvais pour la santé que le tabac. Les chiffres sont même inquiétants !»
C'est le sous-titre de ce potin : https://www.potins.net/lifestyle/sante-boire-une-bouteille-de-vin-est-tout-aussi-dangereux-que-de-fumer-332478.html.

Pas nouveau
En fait, les tentatives d'assimilation au tabac, il y a longtemps que les défenseurs du vin y sont confrontés : depuis la loi Évin !

Remonte-moral
Ceci : http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/dossier_vin_de_finitif_.pdf.
Sympa !

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lundi 1 avril 2019

Calculs et conseil

«Il faisait des centenaires à ne plus savoir qu'en faire.» (Jean Ferrat "La montagne")
                                                    https://m.youtube.com/watch?v=ElnZm3AZJTc
Oui mais voilà : pour ceux qui sont en charge des caisses de retraite : des centenaires, il n'en faudrait quand même pas trop !
Ni même des nonagénaires...
Car cela pourrait bien aggraver le problème de déséquilibre financier.
Un problème si prégnant que récemment Mme Agnès Buzyn, en charge du Ministère des Solidarité et de la Santé, s'est un peu "emmêlé les pinceaux" à ce sujet : https://www.latribune.fr/economie/france/la-volte-face-d-agnes-buzin-sur-l-age-de-depart-a-la-retraite-811248.html.

Or, force est de constater que les français dont l'âge a d'ores et déjà dépassé l'espérance de vie qui leur était offerte en perspective l'année de leur naissance (c'est à dire celle du Front Populaire), sont ceux qui ont, au cours de leur vie, le plus pratiqué la consommation régulière et modérée de vin.
Et continuent bien souvent. 
Leur exemple est encore suivi par plus d'1/3 de l'ensemble des seniors. 
Et presque 1/4 des pré-seniors (50 à 65 ans).
Du coup, certains de ceux qui sont bien souvent financés plus ou moins directement par le ministère évoqué ci-dessus semblent à nos yeux vouloir particulièrement s'en prendre à ce véritable effet Mithridate que constitue la régularité. 
Et cela depuis quelques années déjà.

Depuis quand ?
Prenons ces «lignes directrices» du PNNS datant de 2008 : https://www.economie.gouv.fr/files/directions_services/dgccrf/consommation/information_consommateurs/nutrition/lignes_directrices_nutition_sante.pdf (page 6).
«Boissons alcoolisées  : ne pas dépasser, par jour, 2 verres de vin (de 10 cl) pour les femmes et 3 pour les hommes.»
Aucune interruption réclamée de la quotidienneté. 
Mais en fin d'année 2008 il est apparu que le gain d'espérance de vie de 20 à 65 ans était en train de croître notablement. 
Réf.  : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/03/quen-sera-t-il.html.
Et en plus la baisse de consommation commençait à ralentir.

Il fallait donc agir !

Début 2009, l'"affaire de la brochure" : «toute consommation quotidienne de vin est déconseillée» ( http://honneurduvin.blogspot.com/2009/02/conference-de-presse-du-170209-depeche.html).
À partir de ce moment là, il va nous être recommandé d'observer un jour d'abstinence hebdomadaire dans un grand nombre de publications, souvent en mettant cette recommandation "sur le dos" de l'OMS.
Par exemple dans ce document datant du 19 mai 2010 (2ème page) : http://sante.public.lu/fr/espace-professionnel/exposes/conference-nationale-sante/5eme-conference-nationale-sante/07-Jean-Marc-Cloos.pdf.
Document qui donne comme référence cet autre : [Usage nocif de substances psychoactives: Identification des usages àrisque.La Documentation Française: Ministère de l’Emploi et de la Solidarité].
Lequel (signé par une vieille connaissance) ne comporte nullement la notion d'abstinence hebdomadaire.
Vérifier dès la page 32 : https://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/024000138.pdf.
Cela étant dit et de manière générale, même après 2009, celles des différentes publications qui sont destinées au corps médical (et non au vulgus pecum) ne mentionnerons pas cette préconisation. 
Exemple datant de 2014 (page 11) : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/591_Alcool_medecin_2014.pdf.

Mais voilà : fin 2015, "on" se rend compte que le nombre de consommateurs réguliers n'a décru que de 1%.

Et même presque pas décru si l'on tient compte du fait que les chiffres sont exprimés en pourcentage et que la population nationale a augmenté d'environ 2,4% de 2010 à 2015.
Peut être les prémisses d'une inversion de tendance due en partie à la résistance œnophile ?
Et en plus, la proportion des consommateurs occasionnels augmente !
Comment s'empêcher de penser que certains d'entre eux, l'âge venant, régularisont leur consommation ?
À l'instar de ce professeur que nous avons pourtant eu à combattre en 2009 : «avant mes 50 ans, je n'achetais pas de vin, sauf quand on invitait des amis. Mais j'ai changé : je bois maintenant deux-trois verres de vin rouge chaque jour. Je suis convaincu que c'est bénéfique pour moi (homme, senior): moins d'accidents cardiaques et surtout moindre vieillissement cérébral.»
Réf. : http://fcorpet.free.fr/Denis/Vin-Cancer.html.

Il n'est donc pas interdit d'imaginer qu'en début d'année 2016 le choix fut fait de déréguler encore plus la consommation de "divin breuvage".
En même temps que (par amalgame paritairement correct mais scientifiquement absurde) de féminiser le maximum masculin.
« 1) ne pas consommer plus de 10 verres standards par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour 
2) avoir des jours dans la semaine sans consommation.»
C'était le "coup du mandat"...

Remarque 
Dans notre article précédent nous demandions pourquoi n'étaient pas préconisés des "jours sans" pour les sodas.
Finalement, rien d'illogique : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/boire-un-soda-sucre-tous-les-jours-ferait-vieillir-plus-vite_17736.

Notre conseil
Seniors et pré-seniors qui n'êtes pas pressés de mettre un pied dans la tombe, évitez la direction Ducimetière !



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