lundi 27 février 2017

Arguments confirmés

Nos lecteurs le savent, nous recommandons vigoureusement à tous les défenseurs du vin la lecture de l'ouvrage intitulé «Vin, nutrition méditerranéenne et santé» paru le 19 janvier dernier :  flyer ici 
Ils trouveront la majeure partie de notre contribution à cet ouvrage collectif réalisé sous la direction de Norbert Latruffe ici : Défendre le vin
  
Et constaterons que, pour nous, la consommation de jus de fruits fermentés (au premier rang desquels le vin) a joué un rôle fondamental dans l'évolution de l'humanité, avant même qu'elle se définisse en tant que telle.
Et par la suite, de manière continue dans l'histoire des arts, des lettres, des sciences et de la pensée.

Il est intéressant de noter que, quelques jours plus tard, paraissait le numéro "Février 2017" de la revue "National Geographic" avec, comme beau titre : « Comment l'alcool a fait l'homme ».
Confirmant à cette occasion nombre de nos arguments. 

On nous dira que le mensuel en question parlait en fait, de la page 28 à la page 51 ("L'alcool est-il le secret de notre civilisation ?"), de C2H6O en général. 
Mais notons bien que l'Encyclopædia Universælis donne la définition suivante du terme "esprit-de-vin" : «en chimie, alcool éthylique».
http://www.universalis.fr/dictionnaire/esprit-de-vin/

Or, pour nous, corps et esprit doivent faire l'objet de la même attention, des mêmes soins.
D'ailleurs, nous aimons et recommandons tout particulièrement les vins qui ont aussi..."du corps" !
Quant à la question de l'âme, n'étant malheureusement pas poètes, c'est au poète que nous la laissons :  http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/l_ame_du_vin.html...

jeudi 23 février 2017

Ça vient ?

Chereau sur la rvf
Nous sommes toujours très attentifs aux initiatives de nos adversaires. 
Ce qui est particulièrement facile lorsqu'elles se produisent de manière récurrente. 
Si nous nous y intéressons, c'est parce que, pour les amis du vin, elles peuvent constituer de précieux outils d'aide à la décision. 
A contrario, en quelque sorte. 
Et dans bien des domaines.

Au cours du premier semestre de l'année 2017, des élections majeures vont avoir lieu en France. 
 
Les présidentielles pour commencer.
Comme à chaque fois depuis 1988, l'organisation "Sécurité Sanitaire" reprend sa «démarche de questionnement des candidats à l'élection présidentielle» :
http://www.securite-sanitaire.org/.
Rappelons que notre très vieille connaissance, le docteur Got, est « le responsable administratif du nom de domaine de ce site et donc de son contenu» : http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui2017.html.


illustration
Personne n'a oublié que cet "historique" aujourd'hui octogénaire peut à bon droit être considéré comme la cheville ouvrière de la sinistre loi Évin.
Grâce à l'aide, notamment, d'un certain Jérôme Cahuzac : http://www.berthomeau.com/article-18021256.html.
 Mais voilà, cela commence déjà à faire pas mal de temps que l'on nous dit « nos questions sont en voie d'achèvement et nous les soumettrons aux candidats au début du mois de février » : http://www.securite-sanitaire.org/questions2017/intro2017.html.


Faut-il que nous nous y mettions ?

À noter par ailleurs
Le dixième prix René RENOU est lancé : http://www.elusduvin.org/news_images/Reglement%20%20%20Prix%20ANEV%202017-pdf_390.pdf !

mercredi 15 février 2017

100 jours

François Hollande est entré dans les 100 derniers jours de son quinquennat.
On peut commencer à établir une sorte de bilan.

Proches chacun de sensibilités parfois très éloignées les unes des autres et ne serait-ce que par souci de cohésion interne, nous nous interdisons d'aborder les domaines extérieurs à la mission que nous nous sommes confiée : la défense du vin.

Et de ce point de vue, disons le tout net : ce mandat présidentiel et loin d'être le pire que nous ayons connu !
Et même dans certains cas, un peu au delà de nos espérances. 
Pas fréquent !

C'est après le terme de son mandat - puisqu'il a annoncé ne pas souhaiter en solliciter un second - que nous développerons ce point de vue.
Mais pour l'heure, nous demandons au chef de l'État de ne pas nous décevoir et de faire en sorte qu'échoue tout projet visant à attenter encore un peu plus à l'esthétique des bouteilles de vin.  
Quel dommage ce serait que de tout gâcher si près du terme !

Cette demande va lui être transmise mais à ceux de nos lecteurs qui, par quelque circuit que ce soit, sont en mesure de l'appuyer, nous préconisons de ne pas se gêner pour le faire.
 

Bien sûr, après les prochaines élections présidentielles, il y aura les législatives. 
Bien sûr, un nouveau gouvernement, un(e) nouveau(elle) ministre de la santé. 
Évidemment, les marquygiénistes de couloir s'emploieront dès le premier jour à le (la) "tordre".

 
Et selon toute probabilité, si l'on se réfère à la plupart des exemples antérieurs, ils y parviendront.
Et les défenseurs du vin auront à nouveau à se mobiliser. 
Et l'Élysée aura son mot à dire. 
Éternel recommencement depuis plus de 60 ans !
Depuis que le cocacolonialisme et ses cocacollaborateurs tentent d'en finir avec la civinlisation !

Mais à ce moment là, c'est une histoire qui concernera une autre personnalité et sera de sa responsabilité...

mardi 7 février 2017

Menue satisfaction


Parfois, quelques menues satisfactions renforcent le courage de ceux qui livrent un juste combat.


Le combat pour le vin passe forcément par la lutte contre la malbouffe... et réciproquement !
Nos lecteurs le savent bien puisque nous sommes ceux qui ont à cœur de rappeler constamment cette évidence.
À montrer aussi la stratégie constante de la cocacolabospère.
À projeter la lumière sur les sinistres "back office".
Refusant de considérer comme prophétiques les propos que tenait le grand Louis Jouvet il y a bientôt 3/4 de siècle :

«Faits aux vins de Bourgogne ou de Bordeaux, nos estomacs devront désormais s'accoutumer au Coca-Cola. Cela revient, en somme, à abdiquer sa qualité de Français.»

Non, pas d'abdication !

Bien sûr, il y aurait parfois de quoi baisser les bras face à l'ampleur des moyens mis en œuvre par le camp d'en face, mais ce ne sera pas le cas pour nous.
D'autant que, de temps à autre, les malbouffisants subissent certains revers et que cela nous redonne du courage...


Exemple concernant une marque très connue.
En mai 2013 nous préconisions que, par simple considération éthique et pour éviter toute présomption de conflit d'intérêt, le Parlement impose à la Caisse des Dépôts et Consignation, par l'intermédiaire de sa filiale Qualium Investissement, de céder la chaîne Quick, à qui que ce soit et dans les plus courts délais.

Et que, dans l'attente, il fasse en sorte que l'opération "soda en illimité" soit suspendue : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/malbouffisation-institutionnelle/


Et nous n'avons cessé de renouveler cette demande au travers de moyens plus discrets.
Jusqu'à ce que finalement, il y a un peu plus d'un an, en décembre 2015, l'État sorte enfin de cette situation de conflit d'intérêt : http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/12/17/le-rachat-de-quick-conclu-par-burger-king-france_4834303_1656994.html. (1)

Et tout récemment, après une sorte de "délai de décence" d'un an, a été publié l'« Arrêté du 18 janvier 2017 relatif à l'interdiction de la mise à disposition de boissons à volonté, gratuites ou pour un prix forfaitaire, avec ajout de sucres ou d'édulcorants de synthèse ».




Bon, la firme d'Atlanta, star de la junk food liquide ne sera pas affectée par la mesure puisqu'elle a perdu le marché il y a déjà quelque temps : http://www.journaldeleconomie.fr/Restauration-rapide-Quick-abandonne-le-Coca-Cola-pour-s-abreuver-de-Pepsi_a631.html
Peu importe : c'est contre toutes les diabésitogènes boissons sucrées de synthèse que nous nous battons.

Et puis de toutes façons, nous lui maintiendrons la prééminence symbolique due à son rang.
N'oubliant pas ces propos de l'hebdomadaire Témoignage Chrétien en 1952 : « Il faut appeler un chat un chat et tenir le Coca Cola pour ce qu’il est : l’avant-garde d’une entreprise de colonisation contre laquelle nous nous sentons le devoir de lutter ici ».
Déjà Roger Escarpit, le célèbre éditorialiste du journal "Le Monde", parlait 3 ans auparavant de cocacolonisation : CLICK (46)...

Notre mot d'ordre pourrait s'exprimer ainsi : IL FAUT FAIRE MENTIR LOUIS JOUVET !

Note de bas de page
  1. On en apprend de belles dans cet article : https://www.challenges.fr/entreprise/grande-conso/dans-les-coulisses-du-rachat-de-quick-par-burger-king_45818 ! Et notamment que l'enseigne Quick avait été achetée par la Caisse des Dépôts et Consignations en 2006 pour la modique somme de 800 millions d'€ et revendue 600 millions en 2015. 200 millions de perte !
    Peut-être que si nous avions été écoutés en 2013, les dégâts auraient été limités...
    Positivons quand même : quand le conflit d'intérêt est contre-productif, c'est l'ensemble du contexte dans lequel il a été mis en place qui est dévalorisé... et cela tous points de vue !


vendredi 3 février 2017

Arguments (3)

Confirmation

1) La tendance à la désœnoculturation que connaît notre pays peut en grande partie expliquer la croissance du nombre d'alcoolisations fœtales, c'est ce que nous avons démontré dans notre article précédent. 
 
2) Nous avons aussi montré dans notre article "Cavistes" que de toutes les (ex-)régions, celle qui fut le Nord-Pas de Calais est celle où la culture du vin est la moins développée : http://honneurduvin.blogspot.fr/2016/09/cavistes.html

3) Et, comme par hasard, c'est également l'(ex-)région la plus particulièrement touchée par ce triste phénomène : http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/alcool-et-grossesse-au-programme-d-envoye-special-ce-jeudi-820077.html.

Autre chose
 
Concernant le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale, on retrouve dans ce communiqué les chiffres donnés par l'Académie de Médecine, c'est à dire 1% des naissances (0,1% pour les formes graves de SAF complet) : http://www.academie-medecine.fr/alcoolisation-foetale-de-nouveaux-outils-efficaces-au-service-des-meres-et-des-enfants-en-danger/.
 
Et dans cet "état des lieux", le nombre de consommatrices à risque est évalué à 20 % des femmes (que ce soit de façon occasionnelle ou régulière) dont 3,4% à risque chronique ou de dépendance : http://www.alcool-info-service.fr/alcool/consommation-alcool-france/alcool-francais#.WE3IPF7jLbV.
 
Sauf à être d'une particulière mauvaise foi, on peut très raisonnablement supposer une relation entre les 1% et 3,4% mentionnés. 
Et que ces 3,4% ont peu de chance de se laisser dissuader par un logo, quelle que soit la taille de celui-ci.
 
Pas plus que les fumeurs (et fumeuses) invétéré(e)s ne sont impressionné(e)s par l'habillage hideux imposé désormais aux paquets de cigarettes. 
Le type d'habillage que la secte fachygiéniste souhaite progressivement imposer aux bouteilles de vin.
Car l'enjeu, c'est celui-là, ne l'oublions pas !
                                       

                                          (Fin provisoire de la série)