mercredi 28 mars 2018

Par les temps qui courent...

Amusante cette différence entre les discours du Premier
Ministre et de la Ministre concernée lors de de leur présentation conjointe, avant-hier, des mesures en matiere de politique de prévention prises dans le cadre du Conseil Interministériel de la Santé : http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/comite-interministeriel-de-la-sante-presentation-des-25-mesures-phares-de-la !
Cela concernant l'affectation des amendes qui sont perçues pour consommation de cannabis.
Tous les deux parlent de prévention mais M. Édouard Philippe  de «drogue» (11mn45s) alors que Mme Agnès Buzyn parle de «substances psychoactives» en général (19mn40s).
Pourquoi pas ?
Nous ne sommes pas défavorables au principe mais il
nous semble que cette différence dans les termes recouvre un message. 
Comme s'il fallait que les œnophobistes entendent : «ne vous en faites pas, vous aurez votre part du gâteau» !
Ce qui, d'ailleurs, n'a pas reussi à les calmer : voir notre "Revue de presse" depuis lundi 26.
Pas de cerise sur ce gâteau ?
L'occasion pour nous de réclamer une fois de plus que les financements de la constellation d'associations auxquelles nous sommes régulièrement confrontés fassent l'objet d'un examen approfondi... notamment en ce qui concerne certaines rémunérations !

Excuses
L'actualité nous donne tragiquement l'occasion de présenter nos excuses à nos lecteurs pour l'utilisation d'un pseudonyme (Timœnos) par notre porte-parole.
En effet, ce n'est pas lui faire injure que de dire qu'il n'est pas un héros et qu'il n'éprouve aucune appétence au sacrifice... puisqu'il l'admet lui-même !
Or, il apparaît clairement aujourd'hui que même en zone emblématiquement viticole, certains "haïsseurs-du-vin" peuvent s'avérer très dangereux.
Une partie extrêmement minoritaire, bien sûr... mais il suffit d'un seul, n'est-ce pas ?

Franchise
En conscience, nous ne pouvons faire autrement que de d'indiquer avec franchise à ceux qui souhaiteraient rejoindre notre combat, que par les temps qui courent, tant sur le plan que nous venons d'évoquer que sur ceux du traitement médiatique ou de la gratification financière... eh bien, c'est nettement plus confortable dans le camp d'en face ! `

lundi 26 mars 2018

Témoignages

Préambule
Est reproduite en fin d'article la lettre que nous avions écrite à nos débuts (10 mai 2009), après une "vague scélérate" médiatique bien pire que celle que nous venons de vivre, au directeur d'un journal d'inspiration analogue à celui dont nous allons parler. 
Mais auparavant, à titre d'illustration d'une partie de la lettre en question (1ére page), nous invitons les lecteurs à visionner cette émission diffusée hier matin et concernant le premier (chronologiquement) des monothéismes abrahamiques, celui du "vin pour tous" :

https://www.france.tv/france-2/la-source-de-vie/444343-repas-de-fete-pessah-fete-de-la-liberte.html.
Ils verront une transmission pédagogique exemplaire d'un patrimoine culturel... menacé de «dénormalisation».
Et entendront comment les 4 coupes de vin peuvent être symboles d'ascendantes « libérations» et aussi d'«authenticité».

Témoin
Assez amusant le titre de ce billet signé par M. Philippe Batel 8 jours avant son passage -très énervé !- dans l'émission "L'info du vrai" :
https://www.mycanal.fr/docus-infos/l-info-du-vrai-du-13-03-vin-le-verre-de-trop/p/1485640.
Un billet que l'hebdomadaire "Témoignage Chrétien" a accepté de publier le 5 mars dernier : "Vanité du vin".
Ainsi le vin serait... vain !
En fait, on a vraiment l'impression que M. Batel est allé chercher ses références dans l'Ecclésiaste (traduction latine du Qohelet de la Torah).
Et cherché à faire de l'esprit... sans aucune vanité, bien entendu !
Effectivement, on y trouve les célèbres citations «Vanitas vanitatum et omnia vanitas» ainsi que «Bonum vinum lætificat cor hominis»... mais non voisines l'une de l'autre !
 "Témoignage Chrétien" ne s'est peut-être pas rendu compte que, par cette synthèse abusive, par cet amalgame orienté, on pourrait malicieusement en arriver à s'interroger sur la valeur de la transsubstantiation... 
  En tout cas, on ne pourra pas dire qu'à l'occasion des "Noces de Cana" l'eau a été transformée en vain... puisque les convives s'en sont réjouis !

Mais ce "premier miracle" n'est-il pas à aussi à «dénormaliser» ?

Pour revenir à l'Ecclésiaste, rappelons quand même à nos lecteurs qu'il est dit aussi (9:7) : « Vade ergo, et comede in lætitia panem tuum, et bibe cum gaudio vinum tuum...».
C'est à dire : « Va, mange ton pain avec joie, et bois gaiement ton vin»... 
Un passage sans doute aussi «à dénormaliser», non ?

Notons au passage que, dans le corps de l'article, les propos de M. Batel sont une fois de plus sans surprise : assertions definitives sur la base de sources non citées, reprise du "principe de Hill", considérations habituelles concernant la fiscalité
appliquée au vin, "oubli" des problèmes liés à la
consommation de sodas malbouffisants et de leur taux de TVA injustifié, etc...
Décidément, il y a un certain nombre de personnes qui auront toujours beaucoup de mal à nous surprendre !


À présent, voici la lettre du 10 mai 2009 à Mr le directeur du quotidien "La Croix" que nous avons annoncée en préambule :

vendredi 23 mars 2018

Sélection

Quand l'"âme française" est traînée dans la boue, c'est avec une réelle irritation,  bien évidemment,  que la plupart de nos lecteurs le constatent
Depuis le 7 février dernier, nous vivons une telle séquence quasi-quotidiennement. 
En même temps, il est fort probable qu'une grande partie d'entre eux, plus ou moins régulièrement, achète journaux, magazines ou revues de diverses nature.
Dans ce contexte, lors de l'achat, le refus de la diabolisation du "divin breuvage" peut éventuellement se traduire en sélectionnant autant que possible ceux de ces médias qui ne la pratiquent pas.
Et qui se refusent à relayer les arguments diabolisateurs.

Le pire étant quand amalgames et stigmatisation s'expriment au travers des titres des articles.
Même si le contenu de ces articles s'avère in fine beaucoup plus objectif que ce que lesdits titres pouvaient laisser supposer. 
Car pour diverses raisons bien évidentes, notamment par leur plus grande visibilité et par l'effet "première impression", les titres impactent d'avantage les esprits. 
Et d'avantage d'esprits.

Pour repérer ces supports infamants, une technique efficace peut être utilisée : "googliser" concomitamment les mots «vin» et «alcool».
Ou «lobby» et «viticole».


Information
Depuis le 7 février, nous avons ouvert une revue de presse, on y trouve le bon et le moins bon.
Nous la tenons régulièrement à jour :  http://honneurduvin.blogspot.fr/2018/03/revue-de-presse.html.
Et nous continuerons !

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lundi 19 mars 2018

Qu'est-ce que l'alcool ?


Au début du mois dernier, Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé déclarait que «scientifiquement, le vin est un alcool comme un autre» : https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/le-vin-un-alcool-comme-les-autres_2631864.html.
Ce qui signifie qu'elle considère que «scientifiquement, le vin est un alcool».
Mais scientifiquement, le terme alcool ne désigne-t-il pas au sens strict une grande famille de molécules de chimie organique : CnH2n+1OH (avec l'hydroxyle -OH) ?
Famille se caractérisant par le suffixe en "-ol" commun à
l'ensemble de ses membres.
Et dont fait partie, nul ne le nie, l'éthanol [CH3CH2OH], second constituant du vin en proportion (12,5% environ).
Le premier constituant (et de loin !) étant quand même l'eau végétale apportée par la sève de la vigne.

Mais comme chacun sait, cette famille des alcools est très nombreuse et comporte aussi bien d'autres membres... scientifiquement recensés !
Par exemple le dodécanol [C12H25OH]...
Plus connu sous le nom d'"alcool laurique", il est présent dans la noix de coco : https://www.universalis.fr/encyclopedie/alcools/#i_25887.
Est-ce que cela autorise à déclarer que  "scientifiquement la noix de coco est un alcool" ?

Nous aurions pu poser la même question en citant le Xylitol « sorte d’alcool de sucre» qui fait partie d’une catégorie connue sous le nom de polyols (ou polyalcools)
 http://www.cancer-et-metabolisme.fr/ledulcorant-xylitol-est-il-vraiment-un-substitut-du-sucre-sur/.
Il est naturellement présent dans les fraises et les framboises...
Et que dire, «scientifiquement», des œufs qui comportent du cholécalciférol ?
Et plus généralement de ces alcools polycycliques complexes présents dans les organismes animaux, végétaux et les champignons, alcools polycycliques qui scientifiquement sont des stérols ?
Etc, etc...

Sans oublier le glycérol, en pourcentage de volume
troisième élément constitutif du vin.
Mais peut-être est-ce à lui que pensait Mme Buzyn en prononçant la phrase citée plus haut ?
À moins que ce soit aux sucres résiduels (fructose et saccharose) «possèdant plusieurs fonctions alcool» :  http://www.cnrtl.fr/definition/sucre (voir B.-CHIMIE 1.)
Finalement, à y être, n'eût-il pas mieux valu qu'elle déclare : «scientifiquement, le vin est plusieurs alcools comme d'autres» ?
Scientifiquement tout aussi aussi abusif, sans doute... mais un peu plus cohérent quand même !

Moralité (selon nous)
Lorsqu'on pretend parler «scientifiquement», mieux
vaut employer les mots dans leur véritable acception scientifique... sous peine de voir ses propos discrédités.
 Et bien beau si le discrédit n'est pas contagieux !

Notre suggestion 
La prochaine fois, dire plutôt : «Prohibitionnistiquement, etc... etc...»


Article lié :  "Buzyness".


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lundi 12 mars 2018

Et si le vin n'était à présent qu'un prétexte ?

Bien sûr, d'autres médias ont pris part au débat, mais d'une façon plutôt décontractée et équilibrée.
Exemples radiophonique : http://www.rtl.fr/emission/on-refait-le-monde/on-refait-le-monde-du-05-mars-2018-7792512159 (à partir de la 25ème mn).
Mais généralement, sur le "sévice public", ça ne rigole pas du tout !
Exemples :

              https://m.youtube.com/watch?v=9cZ5W4s81YE
Spécialement à partir de
Lire aussi nos article "Buzyness" et "Leitmotiv".
Ainsi que la "dernière minute " de : "2 découvertes.,, à decouvrir !".

Et enfin (pour le moment) : avant-hier
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vin-un-alcool-comme-les-autres_2650354.html
(Agnès Buzyn, Michel Reynaud, Amina Benyamina), et hier https://www.france.tv/france-5/c-politique/saison-9/430495-karim-rissouli-recoit-erik-orsenna.html (à partir de 58mn 20sec et pendant 9mn).
C'est vraiment du pilonnage !

Bien sûr, éternellement, nous sommes confrontés à
ceux qui, plus ou moins sincèrement ou plus ou moins coca-sponsorisés, entendent rendre l'humanité abstème.
Quitte à ce qu'elle ne soit plus elle-même : https://www.relay.com/national-geographic/comment-l-alcool-a-fait-l-homme-numero-209-voyage-territoires-555833-38.html.


Il y a aussi les anti-utraquistes, héritiers de l'église catholique du Concile de Trente à Vatican II (plus de 400
ans !), lesquels entendent, notamment à travers de certaines dispositions fiscales, réserver le vin aux élites.
Cela à effet de reproduction sociale (voir notre dossier "Œnoptimisateur cérébral").

Mais en l'occurrence, il nous semble que ceux qui entendent imposer l'amalgame "vin=alcool" ont un autre  but.
Amalgame abusif comme nous l'avons démontré dans notre article "Buzyness".
C'est en fait l'homme Macron qui pourrait être visé.
Et cela depuis que le Chef de l'État a publiquement assumé boire du vin à la fréquence d' «au moins un verre le midi et un le soir».
Soit depuis un an et selon ce que nous avons defini comme modèle présidentiel.

Propos qu'il a tout récemment réitérés : http://www.rtl.fr/actu/politique/je-bois-du-vin-midi-et-soir-macron-exclut-tout-durcissement-de-la-loi-evin-7792401192.

 Ad hominem.
Il s'agit pour ceux qui ont un compte à régler avec lui
(cf.annexe ci-dessous) d'infliger une défaite au Chef de l'Êtat. 
Défaite hautement symbolique puisque touchant à sa personnalité et à sa conviction profondes. 
L'idéal étant de parvenir à le nêphaliser par contrainte mediatique : quelle humiliation ce serait ! 
Et quel challenge pour eux !
De quoi aller jusqu'à laisser entendre qu'il est un drogué puisque, même modérément, il consomme du vin lequel est assimilé à l'alcool et ce dernier à la drogue.
Cela contre toute évidence étymologique. 
Peut-être même un jour iront-ils plus loin après avoir exhumé la vieille formule : «la drogue c'est de la m...» !
http://www.culturepub.fr/videos/anti-drogue-la-drogue-c-est-de/ (1986).

Formule qu'éventuellement utiliseront aussi, dans une logique encore plus radicale, ceux qui ont bien remarqué qu'Emmanuel Macron avait defini le vin comme «l'âme française».
Pour ceux-là, c'est une aubaine : voir notre article "Mai 68".
D'autant qu'ils n'ignorent rien de l'aspect "atout économique"...

D'un autre côté, il y en a un qui doit être content, c'est son pénultième prédécesseur qui a toujours eu du mal à s'attirer les grâces des commentateurs et surtout de ceux du service public : au moins à l'égard du rapport au vin, ils lui concèderont un certain avantage sur l'actuel locataire de l'Élysée !



ANNEXE
Considérations préalables à la rédaction de cet article
1) Emmanuel Macron, lors du premier tour de la dernière élection présidentielle, était arrivé en tête parmi l'ensemble des candidats mâles avait obtenu un score assez moyen : 24,01 %.
Moyen mais pas catastrophique.
Comparable en tout cas à celui de François Mitterand en 1981, soit 25,85 %... mais en deuxième position !
Quant à Jacques Chirac, ni en 1995 ni en 2002 il n'avait réussi à atteindre les 20%.
Ce qui n'avait pas empêché l'un comme l'autre d'effectuer un second mandat...
Mais en même temps, 24,01 %, cela signifie que plus de 3 électeurs sur 4 auraient préféré un autre candidat.
Parmi ces 3/4, on peut penser que la plupart forment une catégorie qui a pris acte du scrutin et s'accommode tant bien que mal de la personnalité de l'actuel Président de la République.
Mais il est inévitable qu'une autre partie lui gardent une profondeur rancœur.
Ce ressentiment restera le plus souvent passif mais dans certains cas peut amener une partie des personnes qui l'éprouvent à agir.
Et à discréditer l'image du chef de l'État.

2) Du ressentiment, il en existe aussi sans nul doute chez un grand nombre de journalistes vis à vis desquels le Président de la République a manifesté l'intention de conserver une «saine distance», notamment à l'occasion de ses premiers voeux à la presse, le 3 janvier dernier.

       https://m.youtube.com/watch?v=9tRWPMsI4es
«La proximité à laquelle nous avions pu parfois nous habituer, n’était, je pense, bonne ni pour le pouvoir politique, ni pour l’exercice du métier de journaliste, parce qu’elle a consisté parfois à donner plus de place à des propos d’antichambre qu’aux propos tenus de manière officielle.»

3) Concernant le service public, c'est la plupart du temps avant le début de l'actuel quinquennat qu'ont été nommés les actuels interviewers, animateurs, commentateurs, éditorialistes, etc...

Nota bene
Ces considerations comportent certaines réflexions en relation avec les évolutions politiques récentes ou actuelles.
Alors, la question peut se poser selon la phraséologie soixante-huitarde : "d'où parle" l'auteur de ces lignes ?
Réponse : de la catégorie surlignée en bleu clair ci-dessus.

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jeudi 8 mars 2018

2 découvertes... à découvrir !

1) Le vin rouge peut inhiber les poxvirus lesquels, malgré l'éradication de la variole il y a 37 ans, continuent à causer de graves problèmes de santé :
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmicb.2017.02196/full.


2) «Je n'ai aucune explication à cela, mais je crois fermement que la consommation modérée d'alcool améliore la longévité», a déclaré Claudia Kawas au cours du week-end dernier dans le cadre de la conférence annuelle de l'"American Association for the Advancement of Science"  (Austin, Texas).
La recherche, menée par cette neurologue de l'Université de Californie, a suivi 1700 nonagénaires inscrits dans l'"étude 90+" qui a commencé en 2003 pour explorer les impacts des habitudes quotidiennes sur la longévité.
Les chercheurs ont découvert que les sujets qui buvaient environ deux verres de vin par jour étaient moins susceptibles de connaître une mort prématurée (-18%).
Un effet encore plus fort encore que la pratique de l'exercice physique !
http://time.com/5166514/moderate-drinking-live-longer-study/



2 études qui n'ont pas encore été occultées par le "Journal of Studies on alcohol and drugs" au moyen de ses méthodes, disons... pour le moins particulières !
Cf. notre article du 7 avril 2016 : http://honneurduvin.blogspot.fr/2016/04/les-13-survivantes.html.


Dernière minute
On nous signale : prolongation du matraquage «Le vin est un alcool».
Bruce Toussaint, Jean-Michel Apathie et Aurore Bergé sur la "ligne Buzyn".
À écouter en replay sur : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-aphatie/... dès que ce sea en ligne !

Articles liés
http://honneurduvin.blogspot.fr/2018/02/buzyness.html
http://honneurduvin.blogspot.fr/2018/03/leitmotiv_5.html

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lundi 5 mars 2018

Leitmotiv

«Un mensonge répété dix fois reste un mensonge. Répété dix-mille fois, il devient une vérité» : on attribue souvent cette formule au néphaliste le plus tristement célèbre de l'histoire.
Mais il semble bien qu'en fait elle soit due à son sinistre "ministre à l'Éducation du peuple et à la Propagande" : Click.
Lequel déclarait aussi : «Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple y croit».

Signalons par ailleurs que le mot "leitmotiv" est un emprunt à la langue allemande, formé des mots «leiten» (diriger) et «motiv» (motif, thème).

https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-28-fevrier-2018
Mercredi dernier dans l'émission "Le téléphone sonne" sur France Inter ce n'est pas moins de 20 fois, c'est à dire à une fréquence moyenne inférieure à une fois toutes les 2 minutes, qu'on a pu entendre la phrase ou le membre de phrase «le vin c'est de l'alcool» !
Ou l'équivalent en termes légèrement différents. 
Par exemple : «le vin fait partie de l'alcool». (18ème mn) 
Ce qui est l'inverse de la vérité : c'est l'alcool qui fait partie du vin puisque le vin en comporte.
D'ailleurs en part significativement minoritaire : environ 1 septième.
Nous avons largement montré dans notre article "Buzyness" à quel point cet amalgame est en l'occurrence malveillant.

D'ailleurs, l'émission elle-même, évidemment,  s'intitulait : «Le vin est-il un alcool comme un autre ?»
Sous-entendu : «comme un autre» ou pas, il est acquis que le vin soit un alcool, ça ne se discute plus.
Reste plus qu'à enfoncer le clou : 20 coups de marteau !
Et puis, de temps en temps, on nous assénait aussi que l'alcool est une drogue. 
Bref, le vin serait une drogue !
D'ailleurs, l'un des "témoins" le dira carrément au téléphone... (2mn 40sec)

Nous le voyons bien, l'offensive sémantique bat son plein !
Et les défenseurs du vin ne doivent rien lâcher car le but est parfaitement compréhensible : en finir avec l'idée positive que se font majoritairement les français du vin, donner à ce mot une connotation ultra-négative, générer une sorte de phobie subconsciente... avant de déclencher, arguments pseudo-scientifiques à l'appui -et comme d'habitude dans le style blitzkrieg-  la
prochaine offensive à but fiscal. 
Avec retour sur investissement escompté puisque le but ultime (voir notre article "Bullshit") reste toujours le même au fil des ans,

D'ailleurs, l'un des invités était M. Reynaud que nous connaissons bien et dont nous avons souvent parlé ici (exemple : notre article "Fromages"). 
Lequel n'a pu se retenir d'aborder ledit sujet fiscal : écouter à 32mn 40sec.
   
                                                                             (À suivre)


P. S. (Petit Supplément... pour se remonter le moral)
Propos d'un addictologue désintéressé : http://www.lepoint.fr/vin/lettre-ouverte-a-madame-agnes-buzin-ministre-de-la-sante-26-02-2018-2198029_581.php#xtor=CS2-239.

vendredi 2 mars 2018

Mai 68

Nous approchons à grands pas du cinquantième anniversaire de Mai 68.
Autour de cet événement, une sorte de tentative de synthèse intellectuelle, certains s'en souviendront, fut assez en vogue : le freudo-marxisme

L'occasion pour nous de nous souvenir de 2 expressions rendues célèbres l'une par Karl Marx et l'autre par Sigmund Freud :
1) K. M : «donner une claque à sa grand-mère»,

2) S. F. : «tuer le père».
Quelque part, c'est une sorte de synthèse freudo-marxiste qu'opèrent donc aux francaises et français qui d'une part affirment que « qui touche au vin, touche à la
France» et d'autre part participent à la stigmatisation de «l'âme française».
Surtout si ils ou elles le font... sur France Inter !
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-28-fevrier-2018

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