mardi 25 mars 2014

Effet pervers ?

Question insolite

Dimanche dernier, à l'occasion du 1° tour des élections municipales, peu de Français se sont déplacés pour aller aux urnes, vraiment !
 Et d'élections en élections, ce phénomène semble prendre de plus en plus d'ampleur...
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L'occasion d'évoquer une hypothèse : et si l'abstinence de vin était la source de l'abstention ?
 Si l'action des "abstinencionistes" avait ouvert la voie à une moindre conscience du devoir de citoyen ?
Pourrait-on alors parler de "sodabstentionnisme" ?
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 Une boutade, bien sûr.
Mais quand même... quelques faits sont à considérer :
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1) Les files d'attentes dans les bureaux de vote étaient beaucoup plus longues au temps où l'illustre sémiologue Roland Barthes déclarait «Le vin est senti par la nation française comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromages et sa culture. C’est une boisson totem» [Mythologies, Seuil, coll. “Essais”, 1970]
Pourtant c'était une époque en laquelle Léo Ferré chantait «1ls ont voté et puis après ?».
 Et bien plus qu'aujourd'hui, on pouvait lire alors  «Élections, pièges à cons» sur certains murs de France.
On nous dira aussi que la kokakolonisation était déjà en route depuis 15 ans environ et c'est vrai.
 Mais elle n'avait pas encore atteint la maturité, la splendeur et la magnificence constatables à présent.
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2) Le faible taux de non-votants vers lequel tend la France est celui qui est habituel aux USA, berceau des principales marques de sodas.
Notamment du plus célèbre d'entre eux, celui qui se compose en grande partie d'acide phosphorique carbo-hydraté.
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3) Le vin est historiquement lié à ce que nous appellerons la "démocratie consciente".
On se souvient en effet que, selon Platon, lors des banquets au cours desquels Socrate, pratiquait la maïeutique, l'art d'accoucher les esprits, du vin était servi pour faciliter la mise au monde des idées, des concepts.
C'est ainsi notamment qu'a été théorisé le principe de République.
Profitons au passage de ce rappel pour souhaiter fraternellement un avenir de réconciliation à tous les habitants de la Crimée, contrée dont les rivages furent oeno-civilisés sensiblement à la même période que les nôtres.
 Et n'oublions pas le rôle de la Révolution Française qui permit de mettre le vin à la disposition de tous.
D'ailleurs, qui peut nier que la généralisation progressive de sa consommation fut concomitante à la conquête graduelle par les Français du suffrage universel.
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4) Nous nous sommes amusés à comparer les taux de participation au vote entre 2 communes :
a) Montblanc (34) qui est le siège de notre association de résistance à l’œnophobie..
    b) Villejuif (94) qui est la localité d'où partent aujourd'hui la majorité des attaques contre le vin, puisqu'un très grand nombre de ses ennemis, notamment Mme Hill, y travaillent.
Résultats :
    a) Montblanc : 79,63%,
    b) Villejuif : 48,36% !
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Boutade que tout cela disions-nous !
 Et d'ailleurs cet article est classé dans la catégorie "Humour".
Mais quand même...
 Nous aimerions bien savoir, entre autres choses, si dans les villes les bureaux de votes les plus fréquentés ne seraient pas ceux situés dans les quartiers qui comportent la plus forte densité de cavistes... par pure coïncidence, bien entendu !
 L'idéal, évidemment, serait qu'ait été réalisé un sondage auprès des votants pour connaître la proportion d'entre eux qui résistent à la propagande prohibitionniste.
Et que le résultat ait été comparé avec la moyenne nationale...
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Copinage
 Sur ce même thème "vin et abstention", un bel article de l'ami de l'ami Hervé Lalau est paru avant le scrutin :  http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2014/03/23/abstention-record-8141629.html.

mercredi 19 mars 2014

Particules fines

Démonstration

Beaucoup d'émoi, ces jours derniers autour du pic de pollution atteint dans toute une partie de notre pays et notamment à Paris.
 Remise en cause de l'avantage fiscal depuis longtemps octroyé au gazole comparativement à l'essence sans plomb.
L'occasion pour nous d'appeler une fois de plus à se reporter au Global Health Risk de l'OMS, et plus particulièrement au tableau de la page 11, qui porte sur les facteurs de risques de décès.
 Et encore plus particulièrement sur la partie qui se trouve en bas à droite de ce tableau, celle qui concerne le groupe de pays auquel appartient la France.
 On constatera que la pollution urbaine est un facteur de risque 1,5 fois plus élevé que l'usage de l'alcool... mais aussi 6 fois moins élevé que le total présenté par les facteurs de risques liés à la malbouffe (excès de sucre dans le sang, surpoids, obésité).
Lequel total est donc près de 10 fois plus élevé que le risque alcool.
 Mais beaucoup moins taxé !
Et nettement bien moins souvent évoqué par les responsables de la santé publique...
 Ces 2 dernières remarques valant également pour le gazole.
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Conclusion
On parle souvent du "lobby viticole" ou de celui des constructeurs français de voitures diesel...
 Et aussi des fabricants de pesticides, des OGM, etc...
Mais le plus puissant est sans nul doute le lobby des fournisseurs d'hydrates de carbone puisque les méfaits de leurs produits, bien supérieurs à ceux de tous les autres cumulés, ne sont pratiquement jamais montrés du doigt par les instances politiques de diverses obédiences.
 Et encore moins combattus, évidemment !
Et tout cela se fait dans la plus grande discrétion car la règle est que le lobby le plus efficace est celui dont on ne parle jamais.
 Ou presque jamais : voir notre article du 21/06/2012.
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Possibilité d'objection 1
On pourra éventuellement nous reprocher de n'avoir pas pris en compte l'hypertension artérielle dans les causes de décès attribuable à la malbouffe  alors que celle-ci représente un risque supérieur à l'hyperglycémie, au surpoids et à l'obésité réuni.
 En arguant que ce fléau est particulièrement dû à l’excès de sel d'une part et qu'une consommation modérée d'alcool en protège quelque peu : lire CECI.
Et il est vrai que la malbouffe joue beaucoup sur l'effet exhausteur de goût que constitue le couple "chlorure de sodium-hydrate de carbone".
 Nous ne l'avons pas fait par honnêteté car l'abus de sel, selon les individus, peut se retrouver aussi dans l'alimentation traditionnelle et qu'au delà des limites d'une consommation modérée, l'alcool ne protège plus mais peut aussi aggraver le problème.
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Possibilité d'objection 2
On pourrait aussi nous dire que la comparaison des substances dont nous parlons avec d'autres (pesticides, OGM, particules fines), n'est pas pertinente puisque dans le cas des premières, nul n'est obligé d'en absorber en excès.
 Cette objection est en partie recevable, mais en partie seulement, nous semble-t-il.
En effet, on peut considérer que l'autorisation illimitée, par l'intermédiaire de divers moyens publicitaires, de matraquer la lucidité des consommateurs sans qu'aucun véritable contre-feu ne soit mis en place, peut altérer l'instinct de survie de beaucoup d'entre eux (enfants, adolescents ou même adultes).
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Remarque
 Il faudrait faire preuve d'un incroyable manque d'ambition économique, lorsqu'on dispose de telles influences et de tels réseaux pour ne pas les mettre pleinement à profit.
Par exemple en faisant en sorte que le vin soit le plus diabolisé possible afin que certains sodas bien connus prennent définitivement sa place sur la table des français.
 Certains de ces sodas, et vraiment non des moindres, étant à base d'acide phosphorique carbo-hydraté additionné de quelques ingrédients pour le moins... suspects..
C'est bon pour la santé, ça ?
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jeudi 13 mars 2014

Resnais


Publié le 13 mars 2014 par admin
 «"Aimer, boire et chanter" ! À cause du mot  "boire", les prohibitionnistes vont ils demander l'interdiction du dernier film d'Alain Resnais ?».
 Tel est le message destiné à être "tweeté" par l'un de nos rédacteurs. Et cela au format adéquat.
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 Bon... bien sûr, notre "tweetmaster" l'a traduite en langage approprié;
Mais c'est ainsi qu'il faut procéder, n'est-ce pas ?
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Vous souhaitez nous suivre sur Twitter ?
Pas de problème, puisque nous vous l'avons très récemment proposé sur Facebook.
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Voici l'adresse : https://twitter.com/HONNEURDUVIN.

lundi 10 mars 2014

Aggravation sénatoriale

Nota bene avant lecture :
  a) Cet article s'inscrit dans la lignée de celui que nous avons publié le 28 février dernier.
  b) La phrase-clé est en caractères gras et surlignée.
  c) Il est bien évident que l'ensemble des sénateurs ne doivent pas se sentir concernés par la mise en cause que véhicule cet article.
 Et notamment pas, bien entendu, les sénateurs amis du vin auxquels, à cette occasion, nous renouvelons nos remerciements.
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1) AGGRAVATION
 Malheureusement, lorsque l'on cherche sur le site du Sénat, on apprend que le rapport d'information sur la fiscalité comportementale «rapport d'information n°399... fait au nom de la mission d'évaluation et de contrôle des comptes de la sécurité sociale et de la commission des affaires sociales... n'est pas disponible au format électronique».
 Mais nous avons quand même pu le parcourir grâce à une structure amie.
Et au cours de ce parcours, certaines affirmations nous ont particulièrement étonnés...
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Ainsi en est-il de la page 44.
 En effet, celle ci est occupée majoritairement par un tableau reprenant sans réserve les chiffres avancés dans l'étude de Mmes Hill & C° (Alcohol-attributable mortality in France in 2009), soit un total de 49048 décès imputables à l'alcool, et cela malgré les incongruités sur les quels ils sont fondés et nonobstant le fait que nous les ayons signalées aux sénateurs concernés en date du 12 juin 2013 : lire notre courrier.
 Mais la surprise ne vient vraiment pas de là !
Elle vient bien plutôt de la phrase qui se trouve au bas du tableau :
«Selon une étude datée de 2011 portant sur des données de 2008, il   convient d’ajouter à ces chiffres 1 400 décès imputables à une conduite sous   l’emprise de l’alcool.»
 Ainsi, ce rapport sénatorial permet à la littérature œnophobique de franchir allègrement le seuil psychologique des 50 000 décès imputables à l'alcool avec un gain de prés de 3% en un an !
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2) OBJECTIONS
  a) En effet et tout d'abord, il apparaît bien étonnant qu'il convienne «d’ajouter à ces chiffres 1 400 décès imputables à une conduite sous   l’emprise de l’alcool» au chiffres de Mmes Hill & C°" qui ont été publiées en 2013 et cela selon une'«étude datée de 2011» !  Étude citée en référence et que nous avons consultée : Laumon,Gadebegku, Martin et Groupe SAM (2011)"Stupéfiants et accidents mortels (projet SAM) : Analyse épidémiologique".
Et il apparaît clairement et sans surprise qu'aucune mention d'un quelconque chiffre de 49000 décès imputables à l'alcool n'y est indiqué : elle ne porte que sur les décès par accidents de la route.
 Pour mémoire, elle indique en conclusion (page 139) qu'en 2008 le nombre de décès par accidents de la route  attribuables à l'alcool s'élevait à 1380, chiffre dont on peut tout à fait accepter qu'il soit arrondi à 1400, ne chipotons pas sur ce point...
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  b) D'autre part, si l'on se penche avec attention sur ce même tableau, on se rend compte qu'il comporte en 5° position une rubrique "Causes externes", les 4 premières étant consacrées aux maladies.
 Pour Mmes Hill & C°, ces causes externes provoqueraient 8154 décès par an que l'on peut à la rigueur arrondir à 8200.
Quelles sont-elles ?
 Allons à la 14° page de ce document de présentation de l'étude de ces dames :
 http://www.gustaveroussy.fr/doc/cancer/pdf/prevention/mma2013.pdf.
On voit bien que 8200 correspond à la ligne "Accidents et suicide".
 Mais les accidents de la route sont-ils compris dans ces "8200" ?
Reprenons le dernier document examiné et retournons à la 6° page, dernière ligne : nous voyons que le total "Accidents et suicides" est de 37 400.
 Il est intéressant de constater que au passage que les codes CIM 10 recouvrant l'ensemble de ces causes vont de V 01 à Y 89.
 Souvenons nous que cette étude porte sur l'année 2009 et allons sur le site du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc de l'INSERM) pour voir quel était cette année là le nombre total de décès imputables à ces causes là : Click.
 Le total porté est de 37368, ce qui, après "arrondissement", correspond bien aux 37 400 avancés par Mmes Hill & C°.
Donc, les 8 200 font partie des 37 400 qui correspondent au "total codes CIM de V 01 à Y 89".
 Or, dans ce total, on trouve les accidents de transports (V 01 à V 99).
Est-ce que les accidents de transport comportent les accidents de la route ?
 La réponse spontanée est «oui», mais vérifions quand même :  http://www.icd10data.com/ICD10CM/Codes/V00-Y99.
On voit bien que tous les moyens de transports sont mentionné, y compris les voitures, les "2 roues" plus ou moins motorisés, les bus, les "pousse-pousse", les transports aquatiques, aériens, spatiaux, etc...
 Et, bien sûr, les déplacement "pedibus cum jambis" !
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 Donc, les accidents de la route font bien partie des accidents de transport, eux même faisant partie des accidents ou suicides, lesquels, par conséquent, font bien partie des "causes externes",  lesquelles sont comprises dans les 49 000 décès imputables à l'alcool selon Mmes Hill & C°.
 Donc, rajouter 1400 aux 49 000 n'est pas pertinent..
  CQFD.
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3) PRÉCISIONS
 a) Chacun aura compris que l'aggravation sénatoriale est à notre avis incontestablement inappropriée... mais nous sommes prêts à débattre ici même ou ailleurs avec ceux qui ne partageraient pas notre point de vue.
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 b) Au travers de cette démonstration, il est évident que nous avons d'une certaine manière été amenés à défendre l'intégrité de l'étude Alcohol-attributable mortality in France in 2009.
Il est bien évident (nombre de nos articles précédents peuvent en attester)  que cela ne saurait signifier en aucune manière que nous la cautionnions sur le fond.
 Cela va sans dire... mais encore mieux en le disant !
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 4) QUESTION
Et Mme Hill comment va-t-elle réagir ?
Va-t-elle se vexer ?
 À notre avis, pas du tout.
Il se pourrait même, toujours à notre avis, qu'elle justifie cette aggravation en soulignant qu'elle est tout à fait normale en vertu du principe qui a fait sa gloire.
 Et qu'elle ajoute in petto : «3% en un an c'est toujours bon à prendre car il est un principe constant quand on poursuit l'objectif d'hyper-fiscaliser le vin : des décès imputables à l'alcool, plus y en a mieux ça va».
Et la réalité des chiffres ?
 «Elle compte moins que le nombre de fois où ils sont validés en étant repris et diffusés.
En fait c'est ce nombre le chiffre vraiment important;, celui dont l'augmentation doit être incontestablement authentique».
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jeudi 6 mars 2014

Le sucre en hyperliens

Son potentiel addictif plus élevé que celui de la cocaïne.
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Les aliments gras et sucrés sont aussi addictifs que la cocaïne et la nicotine.
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Il pose plus de problèmes que l'alcool (voir conclusion).
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Il est particulièrement dangereux sous sa forme liquide (sodas, etc...) car il déjoue alors plus facilement les mécanismes de satiété.
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Il est en grande partie responsable de l'épidémie mondiale d'obésité et provoque aussi "foie gras" et problèmes cardio-vasculaires.
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Le diabète sucré provoque environ 2,4 fois plus de décès que les maladies du foie causées par l'alcool.
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Selon le Global Health Risks de l'OMS (2009), dans le groupe de pays auxquels appartient la France, les High Income Countries, l'hyperglycémie tue proportionnellement 4,4 fois plus que l'alcool (page 11)
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Le fonds mondial de recherche contre le cancer recommande d'éviter les boissons sucrées
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Il semblerait en effet que le sucre "nourrisse" les tumeurs
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Et qu'il contribuerait par ailleurs au développement de la maladie d'Alzheimer
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À l'inverse de l'alcool, sa consommation est en constante augmentation et concerne aussi les enfants.
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Le sucre le plus consommé n'est pas celui que l'on croit : il est encore plus dangereux (de 2mn 30sec à 3mn) !
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Pour en savoir plus, on peut chercher à partir de ces 3 mots : doux poison blanc.

Focus sur le fructose majoritairement employé dans les "soft drinks" en raison d'un effet addictif supérieur.

Boire régulièrement des boissons gazeuses sucrées ferait vieillir prématurément .
C'est ce qu'affirment des scientifiques américains dans une étude publiée dans l'American Journal Of Public Health.
Impact très négatif des boissons sucrées sur notre système hormonal.