lundi 28 janvier 2013

Sportive !

Pour la première fois depuis presque 2 ans, une annonce d'article mentionnant l'alcool ou les boissons alcoolisées paraissait le 10 janvier dernier dans la rubrique actualité (page d'accueil, colonne de gauche) sur la partie "réseau NACRe" du site de l'Institut National de la Recherche Agronomique : http://www.inra.fr/nacre.
  La présentation donne l'impression qu'un information nouvelle est digne d'être portée à l'attention du public, pourtant il s'agit d'une monographie datant de 2010 : http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol100E/mono100E-11.pdf.
Rappelons que la coordinatrice du réseau NACRe est Mme Paule Latino-Martel, figure centrale de l'agression de février 2009 (relire "l'affaire de la brochure").
  Nous avons récemment "rafraîchi" un article qui lui avait en partie été consacré en 2009 : LIRE.
 Il nous paraît symbolique que cette publication n'ait suivi que de quelques jours celle que nous avions intitulée «Fin de la trêve : retour au front» !
 Les couteaux des sicaires semblent en cours d'aiguisement, les armes dialectiques de fourbissement, les mercenaires de recrutement, peut-être même les premiers acomptes sont-ils en phase de paiement : l'année 2013 pourrait bien s'avérer pour le moins... SPORTIVE !
 Il semblerait que le prochain Plan Cancer (le 3°, 2014-2018), soit «axé sur la lutte contre les inégalités face à la maladie, mais sans préciser son financement», si l'on en croit cet article.
 La tentation risque d'être grande d'utiliser à cette fin une méthode à la fois rentable et peu coûteuse. La voici :
- augmentation extrêmement significative de la fiscalité sur le vin
→ diminution linéaire de la consommation affectant proportionnellement d'avantage les catégories sociales les plus aisées (voir notre article du 21/01/2013).
→ évolution accélérée depuis le système "bienbouffe" (vecteur liquide: vin) vers le système "malbouffe" (vecteur liquide : soda), surtout dans les catégories sociales ou les secteurs géographiques actuellement les moins concernées.
→ augmentation des taux de surpoids et d'obésité dans ces mêmes périmètres.
→ augmentation de l'incidence des cancers dans les catégories sociales ou les secteurs géographiques jusque là relativement préservés.
→ atténuation des inégalités face au cancer.
→ Objectif atteint !
 C'est le principe de «l'égalitarisation par généralisation»...
Bien sûr, il ne faudra pas oublier de démontrer en parallèle que l'augmentation globale est due à de multiples facteurs inévitables(1), à la fatalité en quelque sorte, mais du moins nul ne pourra nier que si  le phénomène s'intensifie, c'est de de manière nettement plus uniforme et ce sera le succès assuré !
 Et ce succès permettra évidemment de demander un maintien de budget, voire de réclamer une augmentation : objectif à atteindre.

 Pendant ce temps (heureusement), hors de France (évidemment), les études concernant le mécanisme par lequel le surpoids et l'obésité génèrent les cancers sont chaque jour plus abouties.
En voici une toute récente qui nous a été signalée par une de nos références privilégiée, compétence au parcours universitaire exemplaire(2) :
Cytokines, obesity, and cancer: new insights on mechanisms linking obesity to cancer risk and progression (abstract).

Avec ce commentaire à notre intention :
 «Il s'agit de l'élévation de la production de cytokines par le tissu adipeux qui crée une réaction inflammatoire chronique favorisant la cancérogénèse.
 Vous avez donc totalement raison de souligner les effets pervers de la malbouffe, la conclusion de cet article est d'ailleurs sans appel: "l'épidémie actuelle d'obésité laisse présager une élévation significative de l'incidence de la maladie cancéreuse, de sa morbidité et de sa mortalité dans les années à venir".»
 Cela étant dit, ayant choisi de révéler ce type d'études en général soigneusement cachées à l'ensemble des français, il va falloir que les administrateurs de notre association s'arment pour faire face à une avalanche de critiques meurtrières sur le thème : «Vous portez atteinte au principe d'égalité devant le cancer en entravant la réduction d'une catégorie avantagée, celle formée par les privilégiés qui ont la chance d'être informés» !
 Bien sûr, nous pourrions répondre : «Mais alors diffusez les vous même ces informations, et au plus grand nombre. Ainsi vous pourrez contribuer à établir l'égalité "par le haut" !»
 Nous ne le ferons pas car nous connaissons par avance la piteuse réponse :
 «Les vrais boss, ils veulent pas...»
  1- Quand on est capable de soutenir que si le volume annuel de vin consommé et le nombre annuel de cancers apparus évoluent en sens inverse c'est parce que le vin provoque le cancer, on peut tout expliquer.
  2- Le lecteur comprendra que nous ne citions pas, notamment lorsqu'ils occupent d'éminentes fonctions, tous ceux qui participent à la résistance envers l'impérialisme malbouffisant : le système répressif mis en place par la cocacollabosphère peut se révéler d'une redoutable efficacité à leur égard !

lundi 21 janvier 2013

Quelqu’un induit le Président Hollande en erreur !

Du moins selon cet article du Monde concernant le lancement d'un 3° Plan Cancer.

En effet, comment vouloir réduire les inégalités face au cancer et ne pas faire de la malbouffe ( notamment sous sa forme liquide), a minima la seconde « cible de ce plan» derrière le tabac ?
 Et encore... cela en restant dans un type statique d'analyse, c'est à dire sans tenir compte des dynamiques de consommation.
Et aussi en se cantonnant au risque cancer, car si l'on cumulait toutes les maladies elle devrait, cette alimentation délétère, être de loin la première cible, étant de loin la première cause de mortalité évitable : LIRE.

 Nous prions nos fidèles lecteurs de nous faire l'amitié de suivre le raisonnement.

a) Le surpoids et l'obésité sont (hors tabac) les premiers facteurs de cancer
  On sait depuis assez longtemps qu'il y a un lien étroit entre obésité et incidence du cancer : la lecture de cet article de 2006 le démontre (lire la dernière phrase du premier paragraphe) mais cela aussi commençait à apparaître clairement dans le rapport du World Cancer  Research Fund  en... 1997 ! ( Document en notre possession)
 En 2007, le même WCRF indiquait en toute première recommandation qu'en matière de prévention nutritionnelle et en ce qui concerne le cancer, il fallait éviter le surpoids et l'obésité : lire cette traduction par la Ligue Nationale Contre le Cancer.
 Comment faire ? Commencer par éviter les boissons sucrées et "la fast-food" ( 3° recommandation).
 La recherche ayant progressé depuis, nous l'indiquions la semaine dernière, la piste d'un lien moléculaire entre obésité, diabètes et cancer se précise de plus en plus : abstract;
 Et c'est au travers de la propension des boissons sucrées à générer sur-poids et obésité que le Pr Philp James, membre du  panel d'experts ( 7° nom) du WCRF, déclarait récemment face à la caméra de l'émission « Cash Investigation» que «chaque canette de soda augmente le risque de cancer de 60%» !
 Et une canette ne fait souvent qu'en précéder une autre, tant les boissons sucrées ont le pouvoir de déjouer le mécanismes de satiété : LIRE.
                                                                                                                                                                                         
b) Le surpoids et l'obésité concernent la population de manière très inégalitaire
Prenons les résultats de l'enquête nationale ObEpi-Roche 2012 sur l'obésité et le surpoids, la meilleure référence en ce domaine : http://www.roche.fr/portal/roche-fr/obepi_2012_.
Allons à la rubrique : « Évolution de la prévalence de l'obésité en fonction du sexe, âge et revenus », à peu près au milieu du document. On constate lors que pour les personnes disposant d'un revenu :
- inférieur à 1200 €/mois la prévalence de l'obésité concerne 24,1% de la population
- compris entre 1201 et 2300 €/mois ce taux ne représente plus que de 17,9%
- compris entre 2301 et 3800 €/mois, il n'est plus que de 14,1%
- supérieur à 3800 €/mois : 5,9% !

 Plus de 4 fois plus dans les catégories sociales les plus défavorisées comparées aux plus aisées !
Et alors que pour celles-là ce taux a pratiquement doublé en 15 ans, pour celles-ci il n'a augmenté "que" d'environ 40%.
 Naturellement, au sein de chaque catégorie sociale, chaque tranche d'âge est concernée et en particulier les enfants, les plus ciblés par la communication de la junk food.
 Si on reprend les chiffres de l'enquête citée, un simple calcul démontre qu'en ce qui concerne la population adulte totale la prévalence de l'obésité a augmenté de 36% sur les 10 dernières années alors que, selon les propos d'une diététicienne particulièrement concernée elle a doublé chez les enfants dans la même période.
c) En synthétisant ces données (a et b), il est évident que l'inégalité sociale devant le risque de cancer s'explique aisément

d) Cette inégalité risque fort de s'accroître encore si on continue à s'en prendre au vin
 Certaines études tendent à montrer qu'à l'instar des boissons sucrées, les boissons alcoolisées serait également cancérigènes... mais tout de même un peu moins tout de même puisque les premières sont, par le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer, recommandées comme "à éviter" alors que les secondes sont "à limiter".
 Ceci n'aurait rien de vraiment étonnant puisqu'après tout la molécule d'alcool n'est autre chose qu'une demi-molécule de sucre allégée en dioxyde de carbone qui s'échappe au cours de la fermentation, avec aussi dégagement de calories :
                 C6H12O6 → 2 C2H5OH + 2 CO2 + 25,4 calories sous forme d'ATP.
Est-ce également pour cette raison que les 2 molécules sont reconnues présenter des propriétés inverses l'une de l'autre en matière de protection cardio-vasculaire ?
 Le vin est une boisson alcoolisée, mais il ne serait pas pertinent de pousser trop loin l'amalgame.
Et de perpétuer une stigmatisation rémanente depuis les années 1950 (début de la cocacolonisation : un hasard ?).
 En effet, il est important de noter que le vin (comme le cidre ou le poiré) est un jus de fruit fermenté et qu'à ce titre il comporte un grand nombre de polyphénols bénéfiques ce qui en fait une boisson alcoolisée quelque peu "à part".
 De la même manière que les jus de fruits sont des boissons sucrées "à part", ce qui explique sans doute pourquoi selon le
WCRF ce sont les seules boissons sucrées qui ne sont pas "à éviter" mais simplement "à limiter" comme les boissons alcoolisées (voir dernière phrase en fin de 3° recommandation, avant l'encadré, page 7 de la version UNICEF).
 Cet "effet fruit" a été mis en évidence par l'études CANCERALCOOL  de Mme le Dr Dominique Lanzmann : lire son interview.

 D'autre part, il ne faut pas oublier que le vin se consomme généralement au cours des repas, ce qui correspond à merveille à la préconisation du WCRF : "If drinking, do so only with meals".
 Voir lignes Alcoholic drinks", à peu près au milieu du tableau page 357 du rapport intégral.

 Enfin, il est utile de faire la comparaison entre les degré inégalitaires selon les catégories sociales d'exposition à l'obésité et au cancer et leurs différents taux hebdomadaires de consommation de vin selon le second tableau de la 3° page de ce rapport CREDOC.
( Nota Bene: le titre est désagréable mais ne nous surprend pas venant du CREDOC : voir notre article du 11/09/12).
 Un peu plus haut nous évoquions la piste de raisons directes expliquant ce genre de nouveau "paradox" : ce sont les gens qui consomment le plus de vin (tout en respectant individuellement les règles de modération) qui sont le moins exposés au cancer de la même manière que les courbes qui concernent  l'évolution du nombre d'incidences de cancers et celle de la consommation de vin sont inversement proportionnelles.
  Mais les raisons indirectes sont peut-être au moins tout aussi déterminantes.
On se souvient de l'étude de Copenhague  qui démontrait le lien entre consommation modérée de vin et alimentation de type souhaitable, presque comme s'il s'agissait d'un système homogène.
 Et après tout, pourquoi pas ?
Après tout, de l'autre côté, du côté délétère, la malbouffe forme également un tout, avec sa partie solide et sa partie liquide...
  Osons un néologisme : avec le vin, c'est la "bienbouffe" !

 Bien sûr on va nous dire : « Mais que craignez vous ? Le vin n'est pas cité dans l'article du Monde qui a éveillé votre intérêt, seulement l'alcool.»
 Nous l'avons déjà dit, "chat échaudé craint l'eau froide" et nous souvenons de l'attaque de février 2009 : RAPPEL.
Et puis, d'ores et déjà, parler à nouveau d'alcool en 'oubliant" les boissons sucrées nous paraît typiquement... INCa-lifiable !
Notre proposition
 Le principe en est simple : soumettre les différents produits à fiscalité comportementale en fonction de leur dangerosité avérée.
 Il paraît tout de même impensable de constater que ceux qui constituent en réalité la première cause de mortalité évitable (voir plus haut) bénéficier du taux le plus réduit de TVA en tant que produits de première nécessité !!!
 Un paradoxe que Mme Marisol Touraine devrait avoir à l'esprit alors que son ministère prépare le prochain projet de Loi de Santé Publique...

Question
 Le titre de votre article est «Quelqu'un induit le Président Hollande en erreur».
Qui cela peut-il bien être à votre avis ?
 Réponse
 Pas difficile : les membres de la galaxie cocacollaborationniste au service de l'industrie malbouffisante, bien sûr !
Il est à noter qu'ils ne sont généralement pas, pour leur part, membres des catégories sociales les plus exposées, qu'ils savent bien, eux, ce que leurs enfants ne doivent, de préférence, ni boire ni manger... et que certains d'entre eux possèdent de magnifiques caves à vin, excellemment approvisionnées et dont ils ont plaisir à se féliciter devant leurs amis !
 En cas de réussite de la prochaine tentative d'ultra-fiscalisation du vin, il ne seront pas personnellement touché en terme d'équilibre avantages-inconvénients par cette hausse catastrophique de prix, car ils ont déjà en réserve des propositions quant à l'utilisation des sommes ainsi perçues.
 Qui a dit qu'on ne pouvait pas gagner sur tous les tableaux ?
Considération suppléméntaire
 Peut-être aussi est-il entré en compte la nécessité de ne pas nuire aux intérêts d'une grande entreprise malbouffisante appartenant indirectement à l'État : rappel Quick.

mercredi 16 janvier 2013

2009 : l’affaire de la brochure

Le contexte
 Au début de l'année 2009, le Parlement s'apprêtait à débattre de la loi Hôpitaux Patients Santé Territoires qui comprenait un volet portant sur une mise à jour de la loi Evin, laquelle, datant de 1991, ne prenait pas en compte un nouveau vecteur de communication : Internet.
 Les œnophobistes étaient déjà vent debout contre cette actualisation tandis que les défenseurs du vin se
battaient pour que les vignerons obtiennent le droit de
présenter leur domaines et leurs produits par l'entremise de ce nouveau média.
 Parallèlement, le 14 Février, était discrètement finalisé un rapport qui allait être remis au Président de la République 15 jours plus tard (01/03/2009) : "Recommandations pour le Plan Cancer 2009-2013" : http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Grunfeld_-_recommandations_pour_la_plan_cancer_2009_2013_-mars_2009.pdf.
 Il comprenait à l'égard du vin des préconisations fiscales d'une extrême gravité : lire tout particulièrement les 2 dernières mesures de la page 50.

L'attaque 
 Le 17 Février une conférence "grand public" était organisée autour de 3 personnes : Mr Didier Houssin (Direction Générale de la Santé), Mr Dominique Marraninchi (Institut National du Cancer) et Mme Paule Martel (réseau INRA-NACRe).
 Le but était de présenter une brochure PNNS (Plan National Nutrition Santé, "patron" : Serge Hercberg).
  On put entendre à cette occasion des phrases terribles.
En particulier celle-ci : «toute consommation quotidienne de vin est déconseillée» :
lire le "copier-coller" de la dépêche AFP.
 Sur la brochure elle même était porté : «... toute consommation d'alcool, et notamment de vin, est déconseillée».
Lire au centre de la page 43 :  https://www6.inra.fr/nacre/content/download/3441/36585/version/3/file/brochure-pnns-nutrition-et-prevention-des-cancers.pdf.
 S'ensuivit immédiatement une épouvantable campagne médiatique, avec des articles aux titres souvent ravageurs.
Une véritable "vague scélérate" !
Voici, parmi d'autres, un exemple particulièrement éloquent :  http://next.liberation.fr/vous/2009/02/17/ah-ce-petit-verre-de-vin-quotidien-qui-favorise-le-cancer_310746.
Controverses, émoi, occupation des esprits, défiance à l'égard du vin...
 Et le 27 Février, les recommandations pour le plan cancer étaient remises au Président de la République !

La contre offensive
  C'est dans ces circonstances que naquit notre association.
Outre un certain nombre d'actions de type juridique, elle engagea immédiatement une opération de vérification des sources invoquées par les auteurs de la brochure.
 Et notamment de la principale d'entre elles, le rapport du World Cancer Research Fund 2007.
       Et là... surprise !
Nous nous rendons compte de très importantes différences entre l'original et le "sous-titrage", des différences induisant même parfois quasiment des distorsions de sens que nous nous hâtons de rendre publiques et de mettre en évidence.
La preuve ?
Voir tableau page 373 du rapport : http://www.dcscience.net/WCRF-Marmot-Report.pdf.
Et voici la traduction certifiée des lignes 3 à 15 de la page 374 :
«La commission conclut qu’il y a suffisamment de preuves pour dire que les causes d’un grand nombre de cancers, y compris des cancers communs, sont dus à l’excès de gras corporel ou à l’inactivité physique. Pour cette raison, les trois premiers groupes d’objectifs et recommandations ont été mis au point pour servir de point de départ pour la politique, les programmes et les choix dont le but est de maintenir un poids corporel sain et de continuer à pratiquer une activité physique tout au long de la vie. Les cinq recommandations générales restantes n’ont pas de priorité particulière, elles sont traitées au fur et à mesure selon les sujets  des chapitres de la deuxième partie. Après les huit premières recommandations, il y en a deux plus particulières, une sur l’alimentation au sein de nourrissons et l’autre sur les survivants de cancers, et qui visent un groupe spécifique de personnes.»
On notera donc au passage que les trois premières recommandations (dont celle qui concerne les boisson sucrées) sont considérées comme étant prioritaires contrairement à celles qui suivent (dont celle qui concerne les boissons alcoolisées).
Mais ça c'était en 2007 !
Et c'était (de notre point de vue, bien sûr) en progression au regard du rapport 1997 que nous possédons version "papier".
Ainsi donc la brochure déconseillait toute consommation d'alcool alors que ce que le rapport avait préconisé était seulement de limiter la consommation d'alcool (6° recommandation).
 Par contre la brochure ne disait pas un mot sur les boissons sucrées alors que le rapport recommandait tout particulièrement de les éviter (3° recommandation).
 Et l'ordre des recommandation était clairement indiqué comme significatif.
 Nota Bene
 Nous invitions le lecteur à vérifier nos affirmations au moyen de la traduction officielle du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer à l'intention des populations francophones :  https://www.wcrf.org/sites/default/files/french.pdf.

Par la suite
Parallèlement au travail dont nous venons de parler, nous demandons que nous soient indiqués quels avaient été, antérieurement à la rédaction de la brochure, les parcours universitaires et professionnels des 4 rédactrices de celle-ci : Mmes Raphaëlle Ancellin, Émilie Barrandon, Nathalie Druesne-Pecollo et surtout Paule Latino-Martel.
 Pas moyen de les obtenir ! Nous irons jusqu'à saisir la Commission d'Accès aux Documents Administratifs : rien à faire !
A ce jour, nous n'avons pas encore réussi à percer ce secret.

Nous avons aussi, dès cette époque ouvert notre blog et ferons dès lors part du résultat de nos investigations ouvertement en faisant en sorte que de tout cela "qui de droit" soit informé, notamment au moyen du réseau d'"influents" que nous avons pu organiser grâce aux multiples bonnes volontés qui se sont spontanément portées à l'appui de notre action.
   Mais nous continuons de travailler sur le fond et cela avec d'autres organisations de défense, telle que celle de nos amis des "4 vérités sur le vin".
Nous rencontrons notamment une personnalité particulièrement éminente en matière d'épidémiologie dans le domaine du cancer qui nous explique de quelle manière les chiffres du rapport d'origine ont été "interprétés".
Une très bonne analyse paraîtra par la suite sur le blog des "4 vérités".

L'évolution du dossier en 2009
 La polémique enfle. Des questions se posent. De plus en plus de scientifiques protestent.
Début juin, nous apprêtant à faire constater par huissier, dans le cadre de la procédure juridique engagée, la présence de la brochure de l'INCa ne s'y trouve plus et a été remplacée par une autre, plus ancienne et moins nocive.
Et finalement, Mme Roselyne Bachelot, à l'époque Ministre de la Santé, décide de consulter à ce sujet le Haut Conseil de Santé Publique. Résultat : un désaveu !

Lire à ce sujet l'article du 28/07/09 signé Jean Clavel :  http://1907larevoltevigneronne.midiblogs.com/archive/2009/07/31/haut-conseil-de-sante-publique-et-les-anti-vin.html.
Nous apprendrons par la suite que la plupart des milliers de brochures imprimées -qui devaient être gracieusement envoyées aux médecins généralistes- avait été envoyées au pilon !
 Plus tard, le ministère de l'Agriculture nous fait discrètement savoir par l'entremise d'un responsable important de la filière viticole que le projet de sur-taxation du vin dès 2010 avait été abandonné... ce qui démontre bien que projet il y avait !
 Entre-temps, le vin a obtenu droit de cité (très encadré) sur internet.

Par la suite
 À partir de ce moment, même s'il est encore souvent parlé d'alcool et pratiquement jamais des méfaits des sodas, du moins dans les sphères officielles, le vin ne sera plus tout particulièrement.
 De cela, il y a foultitude d'exemples mais le plus significatif est à entendre de la bouche même de la papesse incontestable de l'oenophobie, Paule Latino-Martel : écouter.
Mais nous continuons à veiller car le projet d'ultra-fiscalisation reste présent dans beaucoup d'esprits... ainsi que certains autres !

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lundi 14 janvier 2013

Sang

De ci de là et pas à pas, malgré tous les efforts des défenseurs du vin, le prohibitionnisme ordinaire continue à progresser.
Voici une bien navrante nouvelle : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1517/You/article/detail/1561203/2013/01/11/Pas-de-vin-apres-un-don-du-sang-Certains-ne-viendront-plus.dhtml.
 Elle confirme, malheureusement, l'information que nous avait donné un de nos sympathisants par ailleurs membre de la communauté scientifique : lire ou relire la fin de notre article du 11/12/12.
 Nous avions alors agi autant que nous le pouvions et par des canaux que nous ne pouvons dévoiler, mais il était probablement trop tard.
 Peu importe aux œnophobes(1) que la suppression d'une pratique traditionnelle risque de démobiliser certains donneurs ou bénévoles : ils ont la nuque raide, restent toujours droits dans leurs bottes et prêts à manier la schlague verbale.
 Les conséquences de leurs intangibles certitudes leurs sont indifférentes.
Or en matière de don de sang, la situation a tendance à devenir alarmante en notre pays :
 http://www.liberation.fr/societe/01012371389-la-france-manque-de-sang.
Pourtant, ne savent-ils pas qu'un vieux dicton populaire, un de ceux dont la pertinence a subi avec succès l'épreuve des siècles, dit que «bon vin fait sang».
 Bon sang !
 Question : qu'offrira-t-on désormais aux généreux donneurs de sang pour accompagner leur collation ?
Quand même pas des sodas sucrés, extrêmement addictifs(2) et générateurs de cette intoxication du sang qu'est hyperglycémie ?
 Réponse : SI !
 Conclusion (prouvable) : prohibitionnisme œnophobe et cocacolonisation se développent concomitamment et au même rythme.
De même, bien sûr, que nombre d'autres menus désagréments tels qu'obésité, diabètes, cancers, infarctus ou dépressions...
 En ce qui concerne le nombre de comas éthyliques, c'est un peu différent : même concomitance mais rythme beaucoup plus soutenu notamment chez les adolescents. LIRE.
  Notre opinion : la progression fondamentale, celle de l'influence du Junk Food & Binge Drinking Lobbystic n'est pas près d'être enrayée. Le cas qui nous occupe aujourd'hui montre que, directement ou indirectement, elle pénètre jusqu'aux endroits les plus inattendus.
 La conséquence première de cette progression depuis environ 6 décennies est la substitution de la culture de l'engloutissement à celle de la dégustation... c'est à dire celle que le vin symbolise tout particulièrement.
 Faut-il chercher ailleurs les raisons de la stigmatisation récurrente de ce produit traditionnel et cela depuis la théorie de Ledermann ? [voir notre série d'articles sur cette incroyable théorie dont la publication a suivi de près l'"étonnante" autorisation de mise en marché du plus célèbre des sodas-colas et cela malgré la non-communication de la composition de ses produits : (1), (2), (3) et (4)]
 Notre position : la situation peut sembler décourageante, mais nous n'entendons pas renoncer à la lutte.
Et nous sommes persuadés que l'avenir nous donnera raison.
 En effet, si certaines vérités sont soigneusement dissimulées dans notre pays, elles éclatent au grand jour dans les rapports internationaux. Ainsi :
- le Global Health Risks de l'OMS (page 11) indique que dans les High Income Countries, le groupe de pays auxquels appartient la France, l'hyperglycémie (High blood glucose) provoque environ 6 fois plus de décès que la consommation d'alcool !
- de plus en plus d'études montrent le lien entre boissons sucrées et obésité. Lire cet article.
- et entre l'obésité, le diabète et le cancer, la piste d'un lien moléculaire se précise de plus en plus. Lire cet "abstract".
- Le rapport 2007 du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer rapport 2007 préconise dans sa 3° recommandation d'éviter les boissons sucrées et seulement de limiter les boissons alcoolisées dans sa 6° recommandation.
  Et l'ordre des recommandations n'est pas neutre.(3)
- on sait depuis bien longtemps qu'une consommation modérée de vin préserve de différentes cardiopathies mais c'est beaucoup plus récemment qu'il a été mis en évidence que l'infarctus guette les buveurs de sodas.
- et on peut relire notre article du 14/04/2012 en ce qui concerne la dépression.
  À l'ONU aussi on s'alarme du danger et l'on préconise des mesures radicales auxquelles nous souscrivons : lire le 3° paragraphe (d) de la page 24 du rapport de Mr Olivier de Shutter.
 Les "splendides isolements" ne sont pas éternels et l'omerta française ne pourra toujours durer.
Déjà certains spécialistes courageux et incorruptibles osent montrer que la malbouffe est la première cause de mortalité évitable, loin devant la seconde qui est le tabac : LIRE.
 En fait, notre combat consiste, autant que faire se peut et en surmontant l'obstruction des cocacollabos institutionnels, à tenter de hâter la venue du jour où les rideaux tomberont.
 Et cela en pensant surtout à la cible privilégiée des malbouffisants, une partie de la population particulièrement vulnérable : LES ENFANTS !
 1- Par extension, nous entendons par œnophobe toute personne qui s'emploie à l'éradication de la consommation non seulement de vin mais aussi de tout autre JFF (jus de fruit fermenté : cidre, poiré, etc...).
 2- Une étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition démontre que les boissons sucrées déjouent en grande partie les mécanismes de satiété.
 Elles sont de ce fait beaucoup plus dangereuses en terme d'apport de calories que les produits sucrés solides.
 3- Le Pr Philip James, membre du panel d'experts du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer, déclarait récemment, face à la caméra de l'émission "Cash Investigation" que «chaque canette de soda augmente le risque de cancer de 60%» !

lundi 7 janvier 2013

Fin de la Trêve : retour au front

Dissimuler qu'on est incapable de faire respecter les règles existantes en durcissant celles-ci jusqu'à l'absurde est une vieille recette pour faire croire aux citoyens, et cela à coût quasi-nul, que l'on s'attache à résoudre les problèmes.
 C'est en partant de ce principe qu'est évoquée actuellement l'instauration du "zéro gramme d'alcool au volant" par Mr Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la Sécurité Routière.
 .
 D'après nos informations, recueillies auprès d'une personne en l'occurrence particulièrement apte à en fournir, le sujet aurait été très récemment ajouté au programme des discussions du Conseil National de la Sécurité Routière alors qu'il n'en avait pas été question lors de l'établissement primitif dudit programme;
 Bien entendu, des négociations auront lieu et la position de repli est déjà annoncée : réserver la mesure aux conducteurs les plus jeunes, 18 à 24 ans.(1)
 Mais il est tout à fait possible qu'il s'agisse du coup "du pied dans la porte" et du "doigt dans l'engrenage" !
 Nombreux sont les arguments pour démontrer l'inanité d'une telle mesure  et, jusqu'à ce jour et depuis longtemps, les personnes de bonne foi en charge de la sécurité routière ont convenu de leur pertinence.
 Pour se remémorer les plus évidents de ces arguments, on peut se reporter à notre article du 5 Mars 2010.
Nous attirerons juste, pour compléter, l'attention sur les problèmes particuliers aux professionnels du vin : dégustations (même en crachant), difficultés pour les œnologues itinérants, mise à mal de l’œnotourisme, etc...
 .
 Cela dit, «un train peut en cacher un autre», et le coup pourrait être en fait celui du "cheval de Troie" !
Tentons un scénario.
 Le projet de "zéro alcool au volant" se précise. Forte médiatisation.
Protestations de défenseurs du vin. Fortement amplifiée par les médias.
Alimentation du cycle provocation-protestation : de plus en plus de bruit.
 Et puis... brusquement... concession : la tempête se calme, le projet est retiré.
Traduction médiatique : «le "lobby viticole" l'a encore emporté : une fois de plus il a fait plier le pouvoir et un cadeau lui a été octroyé» !
Mais... «timeo danaos et dona ferentes» .
   Pendant les débats, en toute opacité favorisée par le vacarme provoqué par ce leurre, le projet de loi de santé publique a été élaboré.
 Au moment opportun, il est rendu public.
 Et dans le cadre de l'harmonisation fiscale entre boissons alcoolisées, une perspective que Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé, s'est récemment engagée à explorer (voir partie centrale de notre article du 11/12/12 ), elle comporte une augmentation pénalisante de la fiscalité appliquée au vin.
 Le tout accompagné de ce commentaire face aux premières réactions :
 «Le lobby viticole vient tout récemment d'emporter une victoire sur la sécurité routière, il doit comprendre qu'on ne peut pas toujours gagner et sur tous les tableaux. Cette fois-ci, pas de marche arrière» !
 Projet-leurre, fausse reculade, véritable pénalisation fiscale : admirable (éventuelle) manipulation !
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Un peu "parano" notre scénario ? (2)
 Peut-être, mais n'en retrouve-t-on pas la trame dans cette interview accordée au Point par Mme Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, notamment dans le dernier paragraphe ? (3)
 Il est important de rappeler que Mme Perrichon était membre du groupe "sécurité sanitaire" pour la dernière élection présidentielle (vérifier), une association dont le site est placé sous la responsabilité du Dr Claude Got, l'âme de la loi Evin (voir en haut à droite de la page d'accueil).
 Au fait, qu'en pense-t-il, le Dr Got, du taux d'alcoolémie zéro pour les jeunes ?
Eh bien, il est contre : écouter son propos sur RMC.
 Certains pourront s'étonner de cette position pratiquement inverse à celle qu'il exprimait voici une dizaine d'année (voir dernier paragraphe de cet article).
 Ce serait oublier un peu vite qu'il est un redoutable tacticien : lire cet extrait du dossier n°39 du Canard "L'Archipel du Goulot" d'avril 1991 sur le blog de Jacques Berthomeau.
 Et comme par hasard, que demandaient entre autres revendications Mr Got, Mme Perrichon et leurs amis de l'association Sécurité Sanitaire aux candidats à la dernière élection présidentielle ?
  La taxation de toute boisson alcoolisée au gramme d'alcool pur : LIRE.
Une vieille revendication de la Fédération Française des Spiritueux : lire le dernier paragraphe.
Mais aussi une revendication qui comblerait d'aise également, si elle était prise en compte, les partenaires des alcooliers au sein du Junk Food and Binge Drinking Lobbystic System, c'est-à dire les malbouffisants diabésigènes et leurs cocacollabos macdovéliques !
 D'autre part, constatant que les défenseurs du vin ne poussent pas pour le moment suffisamment fort les hauts cris nécessaires à une pleine visibilité de l'opération, il faut noter le fait qu'un médecin très médiatique a pris l'initiative d'évoquer leurs réaction putatives... ce qui, au regard du bon déroulement de l'éventuelle manœuvre, compense un peu ce silence prudent. LIRE.
 Au sujet de ce médecin, il serait injuste de dire qu'il manifeste en règle générale une sévérité démesurément  excessive à l'égard de l'équipe actuellement en charge du Ministère de la Santé comme en atteste le dernier paragraphe de cet article.
 Et injustes, nous nous efforçons de ne pas l'être.
Enfin un dernier détail nous semble significatif.
 Mr Péchenard s'est exprimé dans le Journal du Dimanche le 22 Décembre dernier, un samedi (article mis à jour le... 24/12 !).
Nous avons conçu notre "hypothèse parano" en lisant l'interview de Mme Perrichon citée plus haut, soit le 23 mais quelque chose nous chiffonnait quand même pas mal : comment était-il possible qu'une telle éventuelle manipulation puisse être mise en place avec la complicité, même passive, de Mr Jean- Luc Névache, prédécesseur de Mr Péchenard au poste de délégué interministériel  à la sécurité routière, devenu en Mai dernier directeur de cabinet de Mme Marisol Touraine ?
 Un homme que nous tenons en haute estime :  voir notre article du 22/05/12.
Devrions nous nous résoudre à être déçus ?
 Non !
Nous n'aurons pas à vivre cette désillusion car un sympathisant actif d'Honneur du Vin, fin observateur de la vie politique, nous a livré une information éclairante : Mr Névache a été "remercié" deux jours avant la déclaration de son successeur, soit le 20 Décembre.  LIRE.

Notes de bas de page
 1- À noter que le ministre des Transports, Mr Frédéric Cuvillier, s'est dit, quelques jours après la déclaration de Mr Péchenard, favorable à cette version de la mesure. LIRE.
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 2- Cela dit, «chat échaudé craint l'eau froide» et nous ne sommes pas des chatons de l'année !
Rappelons que notre association est née en 2009 est que nous n'avons pas oublié les différentes phases de l'infâme manipulation de cette année là :
- la conférence de presse,
- la reprise médiatique généralisée avec titres assassins (exemple : Libération),
- la découverte des motivations (notre article du 27/05/09).
Et puis, «mieux vaut prévenir que guérir», même si la prévention relève du "principe de précaution"... lequel, après tout, est inscrit dans la constitution !
 .
 3- Mme Perrichon, comme la plupart des français, ignore probablement que la malbouffe est la première cause de mortalité évitable : 3 fois plus que le tabac, 12 fois plus que la consommation excessive d'alcool, 50 fois plus que les accidents de la route... et qu'elle reste affectée d'une TVA quatre fois moindre que le vin ou les voitures.
 A sa décharge, il s'agit d'un secret très bien gardé, l'Etat faisant lui même partie, par intermédiaire de son bras armé en matière économique, des principaux malbouffisants (relire notre article du 09/07/12).
 A sa décharge aussi, la compétence au travers de laquelle elle s'exprime s'exerce essentiellement dans le domaine de la sécurité routière.
  Mais alors pourquoi ne parle-t-elle pas de taxer les conversations par téléphones cellulaires (relire notre article du 09/05/11) ?
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Nota Bene : il ne faut pas croire que des deux vilenies évoquées ci-dessus (le coup du "doigt dans l'engrenage" et celui du "cheval de Troie"), l'une exclue forcément l'autre.
 On peut très bien avoir à subir les mesures fiscales cette année et être à nouveau confrontés au "zéro alcool au volant" d'ici
un an ou deux.
On pourrait alors parler du "coup du cheval-de-trois-doigts-dans-l'engrenage".
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mercredi 2 janvier 2013

Trêve (2)

De très nombreuses études scientifiques internationales ont été publiées en 2012 concernant la consommation régulière et modérée de vin et la quasi-totalité étaient favorables. Comme d'habitude serait-on tenté de dire.
 De plus- et peut-être y sommes nous un peu pour quelque chose- aucune, parmi les instances cocacollaboratrices officiellement chargées en France de prévention nutritionnelle, ne s'est risquée, comme ce fut naguère le cas, à faire dire à l'une ou à plusieurs d'entre elles le contraire ou presque de ce qu'elle(s) disai(en)t.
  2012 : un cru sympa !
 Ces études, évidemment, abordaient le sujet du rôle bénéfique du vin dans l'alimentation sous des angles totalement divers et nous n'en ferons pas ici la liste exhaustive.
 Citons toutefois l'une de celle qui nous a plus particulièrement intéressé : "Influence of of red wine polyphénols and ethanol on the gut microbiota ecology and biochemicals biomarkers" , publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition.

  En voici un écho extrait d'un article composant d'un excellent dossier  consacré par l'incontournable revue Nutrinews au «risque nutritionnel en France» (voir milieu de la page 7) :
«Une étude révèle que la consommation modérée de vin rouge a des effets particuliers sur la flore intestinale (le "microbiote").
Les polyphénols du vin – des antioxydants - pourraient inhiber la croissance de certaines bactéries nuisibles à la santé. Et au contraire stimuler (un effet dit « prébiotique ») la croissance de probiotiques bénéfiques, comme par exemple les bifidobactéries, impliquées dans la diminution des taux de cholestérol et des marqueurs de l’inflammation.»
 Et l'article de poursuivre :
«Faudrait-il inclure un peu de vin rouge dans l’alimentation de tous les jours ? Certains médecins l’évoquent, en se basant sur les données de l’étude des infirmières américaines (Nurses’s Health Study), après un suivi de 30 ans.
 A un âge moyen, la consommation régulière et modérée d’alcool (1 à 2 verres par jour maximum) semble donner plus de chances aux femmes de vieillir en bonne santé. C’est-à-dire d’avoir un plus faible risque de maladie chronique grave (cardiovasculaire,  cancer, diabète…) au-delà de 70 ans…».

 Rappelons tout de même que Nutrinews est la revue mensuelle du Centre de Recherches et d'Etudes Nutritionnelles, le CERIN, base de connaissance nutritionnelle très importante des professionnel de santé.
 Et indépendant, lui, de la galaxie malbouffisante... nous y reviendrons.
 Par contre, nous ne pouvons honnêtement clore ce propos sans faire état du double bémol qui termine l'article sus-évoqué :
«le risque de cancer du sein augmente avec la consommation d’alcool. Quant à la consommation excessive (au-delà de 3 verres/jour), elle ne met pas à l’abri, elle, de toute la cohorte des pathologies graves liées à l’âge. Au contraire !»
 En ce qui concerne le seuil au delà duquel une consommation doit être considérée comme excessive et donc déconseillée, nous en sommes, chacun le sait, d'accord.
 En ce qui concerne le cancer du sein, c'est un sujet que nous avons maintes fois évoqué.
Nous lui avons même consacré un article daté du 04/06/2011 et avons peu de choses à ajouter si ce n'est de recommander la lecture d'une autre étude qui a marqué le tout début de... 2012.

EXCELLENTE ANNÉE 2013 À TOUS, À CHACUNE ET À CHACUN !