samedi 31 août 2013

Nelson (5)

Reprenons encore l'étude de Mr Nelson et al : http://extremelongevity.net/wp-content/uploads/alc-ca.pdf.
Ce sera la dernière fois... dans le cadre de cette série.

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 Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de se remémorer qu'une grande partie des cancers considérés comme étant attribuables à l'alcool sont ceux des voies aéro-digestives supérieures (VADS) et qu'en fait ces derniers sont essentiellement dus à l'éthylo-tabagisme : voir notre fiche à ce sujet.
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 Or, ces cancers attribuables à l'alcool, les auteurs de l'étude, tout en reconnaissant qu'ils vont au delà des chiffres communément admis, en chiffrent le total à 19 500 pour l'année 2009, soit 3,5% du nombre total de décès par cancer.
Chapitre «Discussion», 2° §, page e3, 3° colonne.
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 Une succession de simples "règles de 3" montre donc que les personnes ayant consommé entre 2 et 4 verres standard par jour et qui représentent 15,8 % de ses 3,5% (tableau page e5, moyenne BRFSS-NAS) c'est à dire environ 0,5% du total décès par cancer, soit 3 081 personnes.
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 Et si on prends le nombre total de décès intervenus aux USA en l'an 2009 (2 437 163 : Click), on peut constater que le nombre total de décès attribuable à l'alcool pour les personnes qui avaient consommé entre 2 et 4 verres standard par jour a représenté environ une proportion impressionnante  de 0,1% du total ! Un pour mille ! 
 Et le total, tous niveaux de consommation confondus, n'arrive pas à  1% (19 500 / 2 437 163 = 0,8) !
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 Vraiment : de quoi provoquer une panique générale !
Et espérer motiver une augmentation des taxes pour accroître encore la part occupée par les sodas et autres
boissons sucrées, sachant que le seul diabète sucré tue aux USA, selon les chiffres que nous avons déjà
utilisé, 3,5 fois plus que les cancers attribués à l'alcool.
 Sans parler des problèmes d'obésité, etc...
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 C'est comme ça que ça se passe dans le pays où naquit la cocacolinisation... et c'est une méthode qui
s'exporte !
 Nous connaissons même un pays où, à coups d'étrange coefficient multiplicateur élevé au carré, on l'a
 bigrement perfectionnée !
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                                                      FIN
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Nota Bene 1 : comme nous le disions dans la note de bas de page du premier article de cette série, celui du 19/07/2013, nous ne pouvons diffuser la page de Science & Vie comportant l'entre-filet qui a motivé notre mise au clair, et cela pour motifs juridiques.
 Nous en sommes désolés et ne pouvons que proposer aux lecteurs de ce blog qui ne nous feraient pas confiance quant à la transcription des propos de la revue en question d'en acquérir pour vérification l'exemplaire concerné.
 Se trouvant être un numéro spécial, celui du centenaire, celui-ci devrait encore être facilement disponible.
Voici un lien utile à cet effet : http://www.laboutiquescienceetvie.com/edition-speciale-100-ans.html.
L'article, rappelons-le, se trouve en page 150.
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Nota Bene 2 :  si, pour toute raison, fantaisie prenait aux décideurs de Science & Vie de nous attaquer en justice suite à la parution de cette série, nous les invitons à nous écrire à l'adresse suivante : honneurduvin@gmail.com.
Nous nous ferons alors un devoir de leur communiquer toutes informations nécessaires : siège social, coordonnées du responsable de la publication, etc...
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Nota Bene 3 : mais s'ils choisissaient d'évoquer plutôt certains travaux qui parlent vraiment d'augmentation de risque, nous pouvons leur en suggérer quelques uns.
 Et en priorité concernant les risques qui menacent les enfants...
 Par contre, bien sûr, ce choix leur imposera de faire abstraction de la mésaventure qu'a récemment connu France Télévision, suite à un documentaire engagé dans cette voie : http://www.lexpress.fr/actualite/medias/coca-cola-supprime-ses-pubs-sur-les-antennes-de-france-televisions_1215040.html.
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lundi 26 août 2013

Intermède d’actualité

En préambule à cet article, nous jugeons utile de rappeler que notre association comprend des membres de toutes sensibilités et que nous nous refusons à prendre collectivement position dans tous débats politiques.
 Notamment, en l'occurrence, dans celui qui peut opposer souverainistes et pro-européens.
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 Mais nous ne pouvons faire abstraction du fait que notre attention a été attirée ce week-end par l'entretien que Mr Olli Rehn, commissaire de l'UE aux affaires économiques, a accordé au JDD : http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Le-commissaire-europeen-Olli-Rehn-Les-hausses-d-impots-en-France-ont-atteint-un-seuil-fatidique-625533.
 Et en particulier par une phrase.
Celle-ci : «Lever de nouvelles taxes aurait pour effet de casser la croissance et de peser sur l'emploi».

Elle nous semble incomplète : à notre avis, Mr Rehn aurait dû .ajouter qu'à terme le bénéfice fiscal n'est pas forcément assuré.
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Prenons en effet l'exemple de la bière, violemment sur-taxée l'année dernière.
 Résultat ?
Une très forte chute de la consommation et donc des recettes :
http://www.usinenouvelle.com/article/la-consommation-de-biere-chute-sous-l-effet-des-taxes.N199305.
 Et si l'on tient compte des difficultés que cela entraîne pour les entreprises, pour leurs fournisseurs et sous-traitants éventuels, des coûts sociaux engendrés par perte d'emploi, etc... peut-on réellement dire que l'opération a été financièrement positive ?
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 Ce qui vaut pour la bière, bien sûr, vaudrait bien d'avantage pour le vin à tous points de vues.
Plus quelques aspects spécifiques comme, par exemple, la dégradation irrémédiables de certains paysages par abandon de culture.
 On nous rétorquera que la consommation, depuis la bière, c'est sans doute déplacée vers d'autres boissons qui sont aussi fiscalisées telles que les sodas.
 Sauf que ce transfert n'a probablement été que partiel et que la compensation n'est que relative puisque les boissons sucrées sont assujetties à une TVA bien moindre.
 Cela, d'ailleurs, d'une manière complètement incompréhensible car nous avons maintes fois démontré ici, études internationales à l'appui, que la dangerosité des boissons sucrées était bien supérieure à celle des boissons alcoolisées... ne serait-ce que parce que toute la population est concernée, y compris les enfants.
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 De fait, il est aisé de constater qu'au fur et à mesure où les sodas se substituent au vin sur la table des français, et cela depuis des décennies, le déficit de la Sécurité Sociale s'aggrave.
 «Rien à voir», nous dira-t-on sans doute avant de nous inviter à circuler.
Qui ne veut voir ne voit rien, ça c'est sûr !
 Tout comme il est certain que les champs de vision sont rétrécis par le port d'œillères... sponsorisées ?
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 Enfin, rappelons qu'en matière d'alcool, lorsque les contraintes (fiscales ou autres) apportées à la consommation dépassent une certaine limite, l'histoire de la prohibition aux USA nous le démontre, une alternative à l'achat a tendance à se mettre en place, outre les achats trans-frontaliers, c'est la fabrication "maison" :
http://www.fairesagnole.eu/homedistiller_fr/wash-sugar.htm.
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 Et là, anéantissement des recettes fiscales + dangerosité incontrôlable = BRAVO !

jeudi 22 août 2013

Rey, Boniol, Jougla (2)

2- Mise en garde importante
Prenons à présent le texte intégral : http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr/inserm/html/pdf/AAF%20Rey%20addiction.pdf.
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Page 1, sous le nom des auteurs, parmi d'autres organismes, il est fait mention de l'International Agency for Research on Cancer, une dénomination à laquelle renvoie un petit 2 qui figure après le nom de Mr Matthieu Boniol, ce dernier exerçant ses talents au sein de ladite agence : Click.
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ATTENTION : LES INITIALES PEUVENT PRÊTER À CONFUSION !!!
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Surtout ne pas confondre l'IARC avec l'AICR (American Institute for Cancer Research).
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 La première a son siège à Lyon, en France, "the country where wine is damned", selon un article resté célèbre du Decanter : Click.
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 Le second a son siège  à Washington-DC (USA) et n'intervertit, lui, pas l'ordre des priorités.
Ainsi, en matière de prévention du cancer, il recommande (3° position) d'éviter les boissons sucrées (genre sodas-colas) : http://preventcancer.aicr.org/site/PageServer?pagename=recommendations_03_sugary_drinks.
Une recommandation beaucoup moins nuancée que celle relative aux boissons alcoolisées (6° position) :
 http://preventcancer.aicr.org/site/PageServer?pagename=recommendations_06_alcohol.
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 On nous dira que ces recommandations visent tout particulièrement la patrie d'Abraham Lincoln. emblématique président qui avait coutume de dire que «... les problèmes liés à l'alcool ne sont pas dus à l'usage d'une mauvaise chose mais bien à l'abus d'une bonne chose».
 Sauf qu'elles ne font que retranscrire celles du Fond Mondial de Recherche contre le Cancer. lesquelles sont à vocation universelle.
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 Alors, hexagonal cocacollaborationisme aidant, à l'aide d'un bizarre coefficient issu d'étranges calculs, on nous expliquera qu'à niveau de consommation équivalent, la part des décès attribuables à l'alcool en France est beaucoup plus élevée que chez ses voisins.
 Entre 6 et 10 fois plus.
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 Depuis plusieurs mois, la réfutation de cette thèse biscornue mais néanmoins en cours d'officialisation nous a fourni quelque occupation.
 Et ce n'est pas fini !
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Mais il est temps d'entrer dans le détail...
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                                                               (À suivre)

mercredi 21 août 2013

Rey, Boniol, Jougla (1)

1 - Entrée en matière
 Nous allons à présent nous attaquer à l'analyse de l'étude «Estimating the number of alcohol-attributable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006».
 Traduction par professionnel expert auprès des tribunaux :
«Estimation du nombre de décès attribuables à l'alcool : problèmes méthodologiques et illustration avec les données françaises pour 2006».
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   Cette étude publiée en 2010, et signée par MM Grégoire Rey, Matthieu Boniol et Éric Jougla, marque une étape historiquement importante dans l'histoire de l’œnophobie car elle consacre le principe de la multiplication des décès selon le calcul :
"vente d'alcool déclarée à l'administration fiscale
divisée (/) par consommation d'alcool déclarée par les personnes sondées
multipliée (x) par nombre de décès imputables à l'alcool selon les données communiquées par les médecins
= nombre à vocation officielle des décès attribuables à l'alcool".
 En voici l'"abstract", c'est à dire le résumé (nous parlerons plus tard du texte intégral) :
     http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20331552.
.Traduction de ce résumé par Société Française de Santé Publique : Click..
 À sa lecture, on remarquera le ton extrêmement précautionneux du propos utilisé dans un document exposé de fait à la critique des milieux scientifiques internationaux, lesquels se trouvent être à l'abri des pressions taxœnomanes, leurs budgets de recherche ne dépendant pas du ministère français de la santé.
 On notera aussi à quel point ces précautions contrastent avec la manière radicalement péremptoire utilisée par l'Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (et cela sous la direction de Mr Jougla, co-auteur de l'étude !) pour reprendre les chiffres les plus alarmants.
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 Notamment un chiffre non porté dans l'abstract et qu'on ne trouve qu'au fin fond du tableau 3 du document originel : 33 356 décès tous âges confondus.
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  Cela, bien sûr... avant re-multiplication "Hilliesque" cautionnée de fait par le même Mr Jougla : voir notre article "Ignominieux".
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De ce "profil bas à la face du monde", nous serons amenés à reparler...
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                                                                                                  (À suivre)

lundi 12 août 2013

FMI, Moscovici

Lundi dernier, le Fonds Monétaire International (FMI) a publié son rapport annuel sur l'économie française.
Un rapport avec lequel Mr Pierre Moscovici, ministre de l'Économie comme chacun sait, déclara le lendemain même être en «grande convergence de vues» selon une dépêche AFP reprise dans cet article du Nouvel Observateur :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130806.AFP1555/moscovici-releve-une-grande-convergence-de-vues-avec-le-fmi.html.
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 Or que dit le FMI s'agissant de la stabilisation des déficits dans notre pays ?
Essentiellement, toujours selon l'article ci-dessus mentionné, que la France devait «poursuivre son effort en s'appuyant davantage sur une diminution des dépenses publiques, et moins sur des augmentations fiscales».
 Mr Moscovici réagit notamment en déclarant que cela allait permettre «la mise en œuvre de réformes ambitieuses en faveur de l’emploi et de la compétitivité».
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 Fort bien, mais il faudrait peut-être voir d'abord à ne pas casser ce qui marche à peu prés !
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Rappelons à cette occasion que la filière vin génère 558 000 emplois directs et indirects en France et que les exportations rapportent annuellement au pays 7,6 milliards d'euros (chiffres Vin & Société).
 Soulignons que toute pénalisation fiscale supplémentaire pèserait sur le budget des entreprises et les empêcherait d'investir afin de conquérir de nouvelles parts de marché, voire même de simplement garder leur rang face à une demande internationale en développement.
 Ajoutons que si notre pays reste la première destination touristique mondiale avec 88  millions de visiteurs annuels, c'est en grande partie à l’œnotourisme qu'il le doit.
 En effet, selon un rapport de l'Association Française d’Ingénierie Touristique, «40 % des visiteurs étrangers viennent en France aussi pour le vin et la gastronomie. 29 % ne viennent que pour le vin et la gastronomie» :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Œnotourisme#France.
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 Cette richesse n'est-elle pas menacée quand en France même des pseudo-chercheurs sont payés pour la dénigrer ?
N'oublions pas quel fut l'effet désastreux de la stigmatisante campagne précédente : voir notre fiche "2009 atypique".
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Comment expliquer à nos amis étrangers que le produit qui leur est proposé est réputé chez nous être le plus dangereux qui soit ?
 Nous n’exagérons rien, récemment ces propos ont été tenus très officiellement, nous y reviendrons.
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 Par contre, si Mr Moscovivi, au titre de sa grande convergence de vue avec le FMI, refuse toute hyper-fiscalisation du vin et privilégie, pour réduire les déficits, la diminution des dépenses publiques, nous avons des propositions à lui soumettre.
 Elles concernent les sommes allouées à la myriade de structures qui, avec une constance remarquable, consacrent une énergie phénoménale au dénigrement ci-dessus évoqué.
 Et notamment les moins sérieuses.
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Comment reconnaître les moins sérieuses ?
 C'est simple : il suffit de repérer celles qui reprennent le chiffre de 49 000 décès attribuables à l'alcool en France, et valident ainsi une étude complètement farfelue parue récemment... et elle même indirectement financée.
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 Pourquoi peut-on dire que l'étude en question est farfelue ?
Relire notre lettre à Mr Yves Daudigny, sénateur, président de la Mission d’Évaluation des Comptes de la Sécurité Sociale (MECSS) : Click.
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 Si  toutefois MM Moscovici et Cazenave (ministre du Budget) souhaitaient augmenter également les recettes fiscales, alors nous leur proposerions volontiers d'appliquer aux sodas (produits industriels) le même taux de TVA que celui qui est appliqué au vin (produit agricole).
 Et cela... à tout le moins !
Nous avons en effet ici même souvent démontré, études internationales à l'appui, que la consommation de boissons sucrées est plus dangereuse que celle de boissons alcoolisées.
 Que les boissons sucrées déjouent les mécanismes physiologiques de satiété.
 Que le sucre est plus addictif encore que la cocaïne.
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 Et chacun sait que les enfants sont beaucoup plus exposés à ce risque qu'à celui de l'alcool., d'autant plus que les entraves en matière de communication ne sont absolument pas de même niveau.
 De fait, nul ne peut nier que l'on rencontre bien plus souvent des enfants obèses ou en surpoids que d'enfants alcooliques.
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Un chiffre pour terminer : en 2010, selon le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC), le diabète sucré a tué environ 3,7 fois plus que l'abus d'alcool !
 Et cette proportion s'accroît d'année en année, au fur et à mesure que les sodas remplacent le vin sur la table des français...
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 On peut "corriger" les chiffres de base, bien sûr, selon le coefficient Jougla-Hill (quantité commercialisées/quantités estimées consommées), et multiplier plusieurs fois.
 Mais si on a l'honnêteté d'appliquer cette méthode aux 2 substances de la même manière, on se rend compte qu'alors ces 3,7 sont encore à multiplier par au moins 1,25 selon nos calculs...

mercredi 7 août 2013

Des nouvelles de Chine…

L'information a d'abord été donnée par l'AFP, ce qui, comme chacun le sait, signifie Agence France Presse.
Mais, voilà, on la trouve seulement en version anglaise :
http://www.afp.com/en/news/topstories/china-island-centenarians-claim-secret-long-life !

Elle est pourtant intéressante puisqu'on apprend que les
habitants du canton de Chengmai, sur l'île de Hainan, au sud de la Chine, comptent parmi eux un nombre exceptionnel de centenaires ce qu'ils attribuent à leur consommation régulière et modérée d'alcool !
 Bien sûr, les taxœnomanes franciliens, l'œnophobe mouvance "Gotique", la bande des multiplicateurs de décès (49 000... pour le moment), vont hausser les épaules et se dire entre eux :
 «Qu'ils sont bêtes ces chinois : leur longévité n'est pas due à l'alcool mais à d'autres facteurs que nous connaissons très bien mais que nous ne dirons pas !
 D'ailleurs, ce que nous pouvons déclarer solennellement,, c'est que s'ils ne buvaient pas d'alcool, ils pourraient devenir bi-centenaires... et encore : au bas mot !»

Mais sans doute auront-ils ensuite ajouté :
 «Cela étant dit, il vaudrait mieux pour notre projet d'hyper-fiscalisation du vin que cette dépêche ne soit pas traduite et que les médias français n'en donne aucun écho.
 Faisons, à cet effet, passer le message aux puissants annonceurs malbouffisants.»

Et, de fait, dans notre pays, seule la très précieuse Revue duVin de France a eu le mérite d'accomplir son devoir d'information :  http://www.larvf.com/,vins-revue-vin-france-chine-sante,2001116,4314556.asp.
«Pas trop grave, auront pensé les susdits, ce n'est que la Revue du Vin de France : il suffira d'énoncer ce titre en appuyant sur le mot vin avec un coup d’œil entendu et un sourire sarcastique pour relativiser l'info.
 L'important, c'est que la presse généraliste, elle, n'en parle pas.»

Et le système a fonctionné !
Dans toute la France !
Toute ?
Non !
Bien que disposant d'un parlement, d'un hymne et d'un drapeau spécifiques, la Polynésie Française reste, comme son nom l'indique, partie intégrante du territoire français.

 Et voici ce qu'on trouve dans Tahiti Infos : http://www.tahiti-infos.com/Les-secrets-de-longevite-des-centenaires-de-Chengmai_a79000.html.
Que s'est il passé ?
Oubli dans les consignes ?
Trou dans le dispositif ?
 Nous préférons croire à l'indépendance d'esprit des polynésiens et voir dans ce fait un acte de résistance à l’œnophobie et au cocacolonialisme : BRAVO LES TAHITIENS !
Et bravo aussi aux francophones de tous les pays !
Par exemple au Liban : http://www.lorientlejour.com/article/824113/les-secrets-de-longevite-des-habitants-de-chengmai.html.

Rappels concernant le lien entre longévité et consommation régulière et modérée de vin :
- ce document que nous avons déjà eu l'occasion de citer et qui traite du cas particulier du Sud-Ouest : http://fmaquaire.free.fr/viefacile/longevite1.html.
- notre article sur "l'île aux centenaires".

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samedi 3 août 2013

Jean-Michel Lemétayer

C'est avec une vive émotion que nous avons appris la semaine dernière le décès de Jean-Michel Lemétayer, ancien président de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles.

. La cause du vin a perdu un authentique défenseur du vin, capable d'une très grande finesse et d'un véritable amour lorsqu'il parlait de la noblesse de ce produit, un des plus beaux fleurons de l'agriculture française.
 Capable aussi d'agir lorsqu'il le fallait : en 2005 son intervention fut parmi les plus déterminantes pour permettre la mise en place du Conseil de Modération et Prévention, une instance de dialogue et de réflexion, un champ fertile de compréhension mutuelle laissé, hélas, en friche aujourd'hui.
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 Nous ne l'oublierons pas.