jeudi 30 mai 2019

Synthèse concernant l'alcool bénéfique

Comme nos lecteurs le savent bien depuis qu'ont été
révélés les bienfaits de l'alimentation méditerranéenne, le vin contient nombre de flavonoïdes et polyphénols plus qu'intéressants pour le corps : delphinidine, resvératrol, etc...
Mais aussi, et peut-être surtout, l'hydroxytyrosol qui semble bien être le seul capable de franchir la fameuse hémato-encéphalique.
Rappel : Paul Claudel disait que le vin est «le libérateur de l'esprit et l’illuminateur de l’intelligence».
Répondons par anticipation à une remarque : «mais il y a déjà le glucose pour alimenter le cerveau».
Certes, mais nous parlons là d'un apport supplémentaire à la simple alimentation. 



Cela étant dit, il ne faut surtout pas négliger l'effet protecteur direct du principal métabolite de l'hydroxytyrosol, lequel porte le nom d'ALCOOL HOMOVANILLIQUE (ou 3-O-méthyl-hydroxytyrool).
Il est connu pour exercer un effet puissant que les maladies cardio-vasculaires et la mortalité totale. 
Référence : https://academic.oup.com/ajcn/article/105/6/1297/4668661.
L'hydroxytyrosol est contenu dans le vin est l'huile d'olive. 

Il est intéressant de comparer, à latitudes et fuseaux
horaires proches, le gain d'espérance de vie obtenu à 65 ans par rapport à l'espérance de vie à la naissance
Cela dans des zones où, pour des raisons historiques, il est consommé régulièrement et en association avec les repas
   a) du vin et peu ou pas d'huile d'olive,
   b) de l'huile d'olive et peu ou pas de vin
   c) du vin et de l'huile d'olive.
On se rend facilement compte -notamment exemple français à l'appui- que la 3ème option est la plus souhaitable.

lundi 27 mai 2019

Votes

Département comptant le plus de cavistes par habitant : Côte d'Or (21 ≈ 1/2800)
Préfecture : Dijon (environ 1/11000)
Département en comptant le moins : Seine-Saint-Denis (93 ≈ 1/55000), dont la préfecture, Bobigny, est la seule de France à n'en compter aucun : 0 !
Or, de manière constante, nous pensons logique de considérer le nombre de cavistes par habitants comme indicateur des taux locaux d'œnoculture : http://honneurduvin.blogspot.com/2016/09/cavistes.html.

Scrutin d'hier : participations
Moyenne nationale : 50,4%
Dijon : 52,96% (Côte d'Or : 54,12%
Bobigny : 29,58% (Seine-Saint-Denis : 39,40%)
   N.B : Nous ne disposons pas d'une moyenne nationale des préfectures, mais tout laisse à penser qu'elle est nettement inférieure à la moyenne nationale globale... tout comme le nombre de cavistes par habitants dans les 2 cas considérés ci-dessus.
   Anecdote emblématique
Vendredi dernier, dans une commune de Loire-Atlantique, un caviste prenait une initiative originale : https://actu.fr/pays-de-la-loire/montagne_44101/a-montagne-verre-vin-offert-on-vote_24000530.html.


Se souvenir toujours que le suffrage universel ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
Cela sachant qu'à nos yeux conscience citoyenne et œnoculture sont liées.
Car nous n'oublions pas que selon Cicéron, "La République" de Platon est le premier livre de philosophie politique, la source du concept qui sera repris dans notre pays plus de 2000 ans plus tard. 
Or, Platon, dans ses œuvres, ne fait en fait que rapporter les propos de Socrate, lesquels étaient tenus au cours de symposia [pluriel de symposium du grec ancien συμπόσιον, symposion (« banquet, festin »), déverbal de συμπίνω, sympino (« boire ensemble »)].
Si l'idéal républicain est né, c'est donc aussi parce que le vin est «le libérateur de l'esprit, l'illuminateur de l'intelligence» (voir ci-dessous).
Par conséquent, leurs destins sont liés.
Du coup, le taux de participation communiqué hier soir peut inciter les défenseurs du divin breuvage à un certain optimisme en attendant l'an prochain. 
Pourquoi ?
Voir notre article précédent : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/abstinentionnisme-dans-quel-sens.html.




ujourd'huiACTUALITÉ POST-ÉLECTORAL
Ce matin à 5h 
Pas sûr que tout le monde se réjouisse autant que nous !
https//sante.lefigaro.fr/article/alcool-les-lobbys-cesseront-ils-de-polluer-le-debat-public/
Certains ont peut-être fait la même analyse que la nôtre... et tentent éventuellement d'exploiter le plus rapidement possible ce qu'ils pensent être un moment de fragilité !
Des "certains" que nous ne connaissons que trop bien et depuis trop longtemps : des "stars" du lobbhygiènisme taxœnomane.


vendredi 24 mai 2019

Abstinentionnisme : dans quel sens ?

Qu'en sera-t-il de la participation au scrutin qui se déroulera après-demain ?
Analysons les données parallèles aux chiffres afférents au précédent, celui organisé en 2014 dans le même cadre (élections européennes).  
Le tableau ci-dessus nous rappelle qu'en 2014, après une longue periode de baisse, le taux de participation passait de 41,6% (2009) à 42,4%.
L'année suivante, l'enquête France Agrimer nous apprenait que la baisse du nombre de consommateurs réguliers de vin était en train de se tasser.
Et surtout que le nombre d'abstèmes avait considérablement diminué au cours de la période quinquennale s'achevant : en moyenne - 1% par an !
La réponse à la question posée en entame du présent billet sera donc susceptible de nous inciter à l'optimisme... ou pas !

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lundi 20 mai 2019

Titulaire ?

S'il est une personne prenant connaissance de ces quelques lignes qui se trouve être titulaire d'un "compte Mon
Figaro", il lui est possible de réagir à cet article paru hier : http://sante.lefigaro.fr/article/pollution-de-l-air-que-sait-on-de-ses-effets-sur-la-sante/.
Cela à seule fin que l'état des connaissances de son auteure puisse bénéficier d'une "mise à jour".
Pour être plus précis, cette réflexion concerne la phrase suivante : «Particules fines, monoxyde de carbone, ozone, dioxyde d’azote et de soufre sont responsables de 48 000 décès par an en France, faisant de la pollution la troisième cause de mortalité derrière le tabac et l’alcool.»
L'hyperlien renvoyant à un communiqué de presse émanant de Santé Publique France et daté du 21 juin 2016.

Et maintenant, en voici un autre, de communiqué de presse émanant de Santé Publique France, beaucoup plus récent celui-ci (19 | 02 | 2019) : https://www.santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/Alcool-et-sante-Sante-publique-France-s-engage-dans-une-strategie-de-reduction-des-risques.
On peut y lire cette phrase : «Les nouvelles estimations confirment par ailleurs l’impact toujours très élevé de l’alcool sur la mortalité, puisque 41 000 décès lui sont attribuables».
Or, 48/41 ≈ 117%, n'est-ce pas ?

Il est vrai qu'un peu plus bas dans ce même second communiqué, SPF ajoute « l’alcool reste aujourd’hui la deuxième cause de mortalité»... mais en ajoutant immédiatement le mot «évitable» !
Ah bon ?
Parce que la pollution de l'air n'est pas évitable ?
C'est cela la position de cet «établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé» ?
Mais alors dans ce cas, pourquoi son communiqué premier cité (21 | 06 | 2019) parle-t-il dans sa dernière partie de «mesures possibles» ?
Ni cohérent ni bien rigoureux !

Mais en vérité quelle rigueur peut-on attendre de tout texte en lequel le mot "alcool" est employé à la place d'"éthanol" ?
Ajoutant ainsi «au malheur du monde»...

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vendredi 17 mai 2019

"Oubli"

L'actualité nous fournit l'occasion de mettre en évidence un exemple de "rattrapage" en médias.  
Cela en rapport avec le sujet traité dans ce blog la semaine dernière : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/et-ca-devoie-et-ca-devoie.html.
L'étude menée en Chine dont il est question dans ce précédent article a donné lieu à information dès le début du mois d'avril. 
Exemple : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28776-Meme-moderee-consommation-d-alcool-protege-l-AVC.
Mais à ce moment là, le thème n'avait pas été mis à profit pour "flinguer" le French Paradox... et le "divin breuvage".

Il est donc imaginable que, dans les milieux œnophobiques, décision a été prise "sur le métier de remettre l'ouvrage".
D'autant plus qu'entre temps des réponses intéressantes étaient parues dans la presse francophone. 
Au Québec, par exemple : https://lactualite.com/actualites/leffet-protecteur-dune-consommation-moderee-dalcool-est-remis-en-question/.
Ou en Suisse aussi : https://www.bilan.ch/opinions/jean-charles-estoppey/dangers-de-lalcool-encore-une-etude-inapplicable-a-la-suisse.
En France, berceau de la francophonie, ce ne fut pas le cas... ce qui n'est hélas pas surprenant !

Toujours est-il qu'un mois plus tard, un monsieur publiait une tribune dans "The conversation" dont le titre
French paradox» : une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet protecteur], annonce un développement qui, cette fois-ci, comporte à de nombreuses reprises le mot "vin" : https://theconversation.com/french-paradox-une-consommation-moderee-dalcool-na-pas-deffet-protecteur-114853.
De manière amusante, ce titre sera repris 4 jours plus tard par un autre média en ajoutant un gros "NON" en lettres capitales. : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/french-paradox-non-une-consommation-moderee-d-alcool-n-a-pas-d-effet-protecteur-816339.html.
Et puis bien d'autres reprendront les propos du monsieur en question.
Nos lecteurs pourront en retrouver certains dans notre revue de presse (signalés par ceci : ). 

Simple "oubli" dans ces reprises, personne n'a pensé à signaler que l'auteur de la tribune originelle avait, pour le moins que l'on puisse dire, quelque chose à voir avec l'ANPAA : http://sos-addictions.org/l-association/comite-scientifique/dr-philippe-arvers (voir fin de la rubrique " Investissement associatif").
Et de l'ANPAA en général, les défenseurs de l'«âme française» ne peuvent raisonnablement attendre un discours très différent de celui tenu là...

NOTA BENE
Nous avons la faiblesse de penser que, dans notre billet précédemment cité, celui de vendredi dernier, réponses ont été apportées aux divers points développés par le monsieur dont il est question ici.
Mais celui-ci fait exception : «Autre argument souvent
entendu : le vin n’a pas les mêmes effets que les autres alcools. À ce sujet, il faut signaler que, si de nombreuses études se sont intéressées à l’incidence éventuelle du type de boisson (vin, bière, etc.) sur la mortalité cardio-vasculaire, rien de probant n’est sorti de ces travaux. Aucune étude n’a été en mesure de démontrer de différence entre les conséquences de la consommation de vin et de bière par exemple.»
Il est facile de répondre. 
Pour ne pas trop alourdir ce billet, nous le ferons donc ultérieurement.  
Mais en attendant, remarquons au passage que l'homme est de ceux qui ne craint pas d'«ajouter au malheur du monde».
Référence : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/03/pluriel-et-camus.html.

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lundi 13 mai 2019

Amertume américaine

Voici un bel exemple de "réorientation" d'une information après traversée de l'Atlantique.

Début mai dernier, une équipe de scientifiques en
génétique américains de la Northwestern University (Illinois) publié une étude scores le nom de "A genome-wide association study of bitter and sweet beverage consumption".
En voici l'"abstract" : https://academic.oup.com/hmg/advance-article-abstract/doi/10.1093/hmg/ddz061/5424254#134327539.
Et voici un article du NorthwesternNow en donnant commentaire : https://news.northwestern.edu/stories/2019/05/why-you-love-coffee-and-beer/.
On voit bien que l'objet de la recherche portant sur la raison pour laquelle un grand nombre de personnes éprouvaient du plaisir à consommer des boissons amères ou sucrées, ces 2 saveurs concernant «la plupart des boissons» exceptée l'eau potable. 
Le goût pour l'amertume pouvant être considéré comme «contre-intuitif» ou non-naturel, puisque les enfants ne l'éprouvent absolument pas. 
C'est à ce titre que le café et la bière sont particulièrement cités. 
Même si dans le groupe des boissons au goût amer ont été également inclus thé, jus de pamplemousse, vin rouge et liqueur*.

Bref, ce que l'étude a montré, c'est que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.
De CES boissons, notons-le au passage...

Et  maintenant, voyons ce qu'en dit l'AFP de Washington : https://www.france24.com/en/20190502-people-love-coffee-beer-buzz-not-taste-study.
Un commentaire additionnel indique que l'ensemble des résultats obtenus dans cette étude pourraient éventuellement aider les chercheurs à trouver des moyens d'intervenir lorsque les types de consommation deviennent nuisibles à la santé.
Et puis, juste avant de finir, quelques chiffres sur le nombre de maladies et de décès qui seraient liés à l'alcool. 
On peut envoyer à Paris.

Et dès le lendemain, en France, le relais est pris.
Et le vin est associé à la bière et au café dans le titre... et laissé seul sur la photo, juste sous le mot "ivresse" (qui ne figure pas dans l'étude) : https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/cafe-biere-et-vin-ce-n-est-pas-leur-gout-mais-l-effet-sur-votre-cerveau-qui-vous-attire_3427065.html
Par contre, là, si dans le titre on retourne à la seule bière, le mot "ivresse" est tout de suite plus visible :  https://www.lest-eclair.fr/id63313/article/2019-05-07/la-science-parle-les-gens-aiment-la-biere-pour-livresse-pas-pour-le-gout.
Au premier verre ?
A la première goutte ?

Et le "pompon" pour cet article suisse : https://www.arcinfo.ch/articles/lifestyle/sante/sante-les-genes-ont-parle-on-aime-le-vin-pour-l-ivresse-pas-pour-le-gout-838028...
Plus de bière,  plus de café : l'amertume c'est le vin !
Or, pour nous et selon un avis compétent, lorsqu'un vin rouge est amer, c'est qu'il a un défaut.
Ce qui est quand même assez rare. 
D'ailleurs, dans l'avant-dernier article mentionné, à partir du moment où les caractères sont plus fins et de moins grande taille, il est question de «vin corsé» et de «goût particulier».
Et concernant les liqueurs, nombreuses sont celles dont la saveur s'apparente plutôt au sucré qu'à l'amer, n'est-ce pas ?


Le tour est joué, reste plus qu'à attendre, sous la signature de l'une quelconque de nos vieilles connaissances, la prochaine "étude" sur le thème : «il faut sur-taxer le vin... comme ils disent dans l'Illinois» ?

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vendredi 10 mai 2019

Et ça dévoie, et ça dévoie !

Décidément, ça n'arrête pas en ce moment !
Pas plus tard qu'avant-hier, le thème était la remise en cause du French Paradox à la lumière d'une toute récente étude menée en Chine et parue dans The Lancet.
Donnons un exemple parmi d'autres :  http://www.slate.fr/story/176733/alcool-french-paradox-consommation-moderee-effet-protecteur
(voir photo, 2ème phrase et dernier paragraphe).


Or, le French Paradox (S. Renaud, de Lorgeril, Wine, alcohol, platelets, and the French paradox for coronary heart disease, The Lancet, vol. 339, 1992) mettait en évidence le rôle joué par la consommation de vin rouge dans la protection contre les maladies cardiovasculaires.
Cela, soit dit en passant, si cette consommation s'effectuait à la manière française de consommer le vin, c’est à dire à table, régulièrement, et en quantité modérée. 
Modération et régularité : les principes auxquels nous sommes indéfectiblement attachés !
Sans oublier notre préconisation constante : la dissolution dans le bol alimentaire (poids d'éthanol pur  1 % du poids total).

Bien ! Revenons maintenant à l'"étude chinoise". 
La voici : https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2818%2931772-0 (PDF).
Première phrase du dernier paragraphe de la colonne de gauche, page 1841 : «Since participants reported drinking mainly spirits, the effects of other drinks (eg, red wine) could not be assessed
Traduction : « Étant donné que les participants ont déclaré boire principalement des spiritueux, les effets d’autres boissons (par exemple, le vin rouge) n’ont pas pu être évalués.»
                                                          Est-il besoin d'en dire plus ?
Juste une précision peut-être : la boisson éthanolique la plus consommée par les Chinois est le baiju...

Nota Bene
L'article ci-dessus cité à titre d'exemple comporte également une référence à une "démonstration" provenant d'«une équipe de l'Université de Victoria, au Canada».
Cette "méta-analyse", était parue en mars 2016.
Nous en avions parlé le mois suivant : http://honneurduvin.blogspot.com/2016/04/les-13-survivantes.html.

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lundi 6 mai 2019

La peau de l'âme

Vraie preuve de non-crédibilité : c'est ainsi qu'à notre avis peut être considéré l'argument central de l'attaque menée en début de semaine dernière contre le "divin breuvage".
Voir notre "revue de presse" du 28 au 30/04.
Une attaque menée sous l'égide de l'Académie de Médecine par un homme que nous connaissons bien et
depuis longtemps. 
Voir noir article précédent : Click.
But (sans surprise) : sur-fiscaliser.
En ciblant particulièrement le vin, bien évidemment : https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/la-consommation-d-alcool-ne-baisse-plus-en-france-une-deroute-pour-la-sante-publique_3421949.html (fin d'article).
Comme à l'habitude, quelques mesures coercitives ont été ajoutées, pour "épaissir la sauce".
Argument massue : « Pour  la  première  fois  depuis  la  seconde  guerre  mondiale,  la  consommation  d’alcool  ne  baisse  plus en  France.».
"Preuve" : «la  consommation  française  d’alcool  est  la  même  en  2017  qu’en  2013».
Référence,  le communiqué "source" : http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2019/04/CP-Lutte-contre-lalcool-VGGD29049h.pdf.
Or, cet argument est biaisé à la base !
Car l'année 2013 n'a été qu'un "accident de courbe" comme on peut le voir ci-dessous :

Il est d'ailleurs tout à fait apparent que ce type de distorsions éphémères, il y en a bien souvent. 
Dans un sens comme dans l'autre, d'ailleurs, et il n'y a là rien de particulièrement inhabituel. 
Par contre, il est vrai que depuis le "plateau" 1990-1992, on assiste a un ralentissement de la baisse. 
Effet paradoxal de la loi Évin (10/01/1991) et de l'esprit frondeur de quelques "irréductibles gaulois" ?
On peut voir aussi sur la courbe de l'OFDT que la baisse de consommation de vin, ne s'est pas ralentie entre 2013 et 2017.
Contrairement aux tendances concernant les autres boissons éthanoliques.
Tendances relevant elles, effectivement, de la stabilité. 
Ou même d'une légère croissance dans le cas de la bière dont la seule consommation a été concernée par l'"accident 2013". 
Or, par le fait qu'elle ne soit pas celle qui se trouve explicitement au centre de la cible fiscale (voir ci-dessus), il apparaît clairement que le but de la manœuvre ne concerne pas tellement cette boisson. 
Non : l'objectif principal, "comme de bien entendu" et comme nous avons souvent eu l'occasion de le démontrer ici, c'est d'avoir la peau de «l'âme française».


QUESTION
Pousser de hauts cris en parlant de «déroute pour la santé publique» dès que la baisse de consommation "patine" un tant soit peu signifie à l'évidence que l'"atterrissage" visé est au point zéro. 
Comment dès lors contester la qualification de prohibitionnisme ?

NOTA BENE
1) Dans son premier paragraphe, indiquant l'équivalence 2013-2017, le communiqué de l'Académie de Médecine fait référence au Bulletin  Épidémiologique  Hebdomadaire daté du 19/02/2019.
Le voici : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/5-6/pdf/2019_5-6.pdf.
Effectivement, on trouve dès le premier paragraphe de l'éditorial (page 88) ce membre de phrase concernant la consommation d’alcool en France en 2017 : «la quantité d’alcool pur consommée par habitant de plus de 15 ans est équivalente à celle de 2013».
Le présent billet nous permet donc de répondre aussi à cet autre document... qui nous avait un peu échappé à l'époque, force nous est de le reconnaître humblement. 
MAIS nous voudrions ajouter 2 remarques :
◆1) l'auteur de l'éditorial en question qui se trouve être directeur général de Santé Publique France, côtoyé le porte-parole aux propos parfois irritants de l'Académie de Médecine auprès des médias, du moins dans cette affaire
Côtoiement qui s'est produit de 2012 à 2015.
Très significativement au sein du "Club Gotique" : http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui2017.html.
Il n'est pas interdit aujourd'hui d'imaginer que leurs liens ne se sont pas trop distendus et qu'il leur arrive encore, parfois, de communiquer...
◆2) il y a tout de même une différence entre le numéro du BEH et le communiqué de presse de l'Académie de Médecine.
C'est que le second est sorti après la synthèse de France Agrimer portant sur les ventes et achats de vins tranquilles en 2018 (avril 2019) : https://www.franceagrimer.fr/Bibliotheque/INFORMATIONS-ECONOMIQUES/VIN-ET-CIDRICULTURE/VIN/CHIFFRES-ET-BILANS/2019/Achats-et-ventes-de-vin-tranquille-en-France-Bilan-2018.
Lequel indique, hélas, une baisse historique en terme d'achats des ménages (pacte numérotée 60).
L'Académie de Médecine aurait pu en prendre acte pour actualiser son propos dans un sens plus tempéré, non ?

Considération supplémentaire
Dans le communiqué de l'Académie de Médecine, on peut voir que cette vénérable insttution, en principe formée de scientifiques, est de celle qui ne craint pas de «mal nommer les choses» et, par conséquent, d'«ajouter au malheur du monde».
Référence : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/03/pluriel-et-camus.html.


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vendredi 3 mai 2019

Du bois... dont on fait les sabres

Parmi ceux qui s'attaquent infatigablement à la cause que nous défendons, celle de «l'âme française», il est en est que nous commençons à connaître depuis "un brave bail" !
Depuis la loi Évin : presque 30 ans, c'est dire...
L'actualité nous conduit aujourd'hui à évoquer celui dont le nom est cité ici en tête du fameux "quintet" : https://m.actu-environnement.com/actualites/medecin_amiante_evin_candidat_environnement_2486.html.
À cette occasion, bien des épisodes nous reviennent en mémoire. 
Par exemple celui de la bataille du droit à communiquer sur le net : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20090530.RUE0681/l-appel-des-medecins-contre-la-pub-pour-l-alcool-sur-le-net.html.
Et puis nous n'oublions pas la défunte APA, dont il fut le président : https://anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/156-lalliance-prevention-alcool.
Etc...
L'année dernière encore : http://www.doctissimo.fr/sante/news/Face-aux-dangers-de-l-alcool-des-medecins-plaident-pour-un-prix-plancher (3ème sur la liste en fin d'article).
Le tout, bien évidemment, avec intégration constante dans la "mouvance gotique" : http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui2017.html.

Nous en reparlerons très prochainement : il a fait reparler de lui très récemment. 
Cela en mettant en avant sa qualité de membre de l'Académie de Médecine.

Rappel de la position exprimée par cette dite Académie en 1996 concernant la problématique de l'amiante : https://www.liberation.fr/sciences/1997/10/28/amiante-le-rapport-qui-fache_217907 (voir notamment après "L'autre rapport").





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