mercredi 27 janvier 2016

Du lourd ! (1)

Après une année 2015 assez mouvementée, la ligne de front devrait se stabiliser pour quelques mois (cf. notre article "Bissextile").

En attendant d'en savoir plus sur la stratégie que concoctent nos adversaires en préparation de la prochaine "vague scélérate" examinons de plus prés les données qu'ils ont utilisées au cours de l'année écoulée et dans le cadre du différent qui nous a opposés à eux.

Pour commencer, examinons celles fournies par le bon professeur Kopp.

Nos lecteurs fidèles connaissent de longue date le "Principe de Hill", principe selon lequel moins il est consommé de vin en France,  plus la France compte de décès imputables à l'alcool (+11,25% décès pour - 23% consommation) : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/principe-de-hill/.

Mais il y a beaucoup plus fort ! C'est le principe de Kopp. Dans un domaine différent (le coût social et non la mortalité) il pulvérise carrément les chiffres dont nous venons de parler !

En 2005, est publiée une étude co-signée par MM. Kopp et Fenoglio: http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxpkm4.pdf.

En page 55, le coût social (afférent à l'année 2003) estimé est égal à 37 030,90 millions d'euros. Mais on peut voir aussi qu"il est fait référence à une étude antérieure co-signée par les mêmes auteurs datant de 2000 et portant sur l'année 1995.
Laquelle n'aboutissait qu'à un résultat de 17 595,80 millions d'euros !
Cette étude précédente la voici:  http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cout2000.pdf
Donc, le coût social lié à l'alcool aurait déjà plus que doublé de 1995 à 2003 alors que la consommation est déjà en diminution sensible (presque - 2% par an) !

Pour justifier de l'augmentation considérable de ces chiffres, on nous explique qu'il s'agit d'une «Modification du système de calcul».
Et encore, estimons nous heureux car Mme Hill, elle, n'a jamais daigné nous donner la moindre explication.

Jamais 2 sans 3 : en septembre dernier, nouvelle "modification de calcul" et on passe à 118 057 millions d'€ !
Voir page 6 : http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxpkv9.pdf.
Notons au passage que cette étude est signée par le seul M. Kopp et c'est la raison pour laquelle nous parlons de "principe de Kopp" et non pas de "Kopp & Fenoglio".

570% d'augmentation en 15 ans ! Pendant que la consommation de vin diminuait de presque 25% : http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-quantites-consommees-par-habitant/ !

Alors çà, C'EST DU LOURD !!!
Beaucoup,  beaucoup plus lourd, comme nous le verrons ultérieurement, que l'estimation internationale sur le même sujet relative au groupe de pays auquel appartient la France...



On en connait une qui doit être super jalouse... Mais rien n'est encore perdu pour elle : jamais 2 sans 3 dans ce domaine aussi.
Bientôt, selon les mêmes proportions, 302 000 décès imputables à l'alcool ?
C'est à dire plus d'un sur deux ?
Attention quand même, dans l'élan, à ne pas finir englober tout ou partie des malheureux abstèmes !

lundi 18 janvier 2016

De l’audace !

Que nous dit cette étude suédoise réalisée  entre 1997 et 2009 auprès de plus de 20 000 hommes de 45 à 79 ans ? : http://content.onlinejacc.org/article.aspx?articleID=1909605 ?

Que le simple fait de respecter les 5 comportements suivants permettrait de réduire de 79 % le risque d'infarctus : 1) Une alimentation saine, riche en fruits, légumes, noix, céréales complètes, graines et poissons  2) une consommation d’alcool  modeste (1 à 3 verres par jour) 3) pas de tabac 4) une activité physique régulière (au moins 40 minutes de marche ou de vélo par jour et 1 heure d’exercice par semaine) 5) un tour de taille inférieur à 95 cm.

Rappelons à cette occasion que, selon l'Organisation Mondiale de la Santé :  «les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause» : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs317/fr/.

Et, concernant le 2º point, qu'en matière de protection sur le plan cardiovasculaire, le vin l'emporte de loin sur les autres boissons alcoolisées et cela grâce à sa richesse en tanins : http://sante-guerir.notrefamille.com/sante-a-z/le-vin-rouge-conforte-dans-ses-benefices-cardiovasculaires-o58014.html.

Attention ! Ces recommandations ne sont valables que relativement aux risques cardiaques. Concernant la mortalité "toutes causes", l'objectif 2 est nettement inférieur à celui indiqué plus haut.

Mais il est quand même supérieur à 0 ! Disons... à mi-chemin.

Terminons ce billet en précisant qu'en ce qui nous concerne, nous ne  mettons absolument pas sur un même plan l'abstinence et l'abus par rapport aux repères communément admis. En terme de santé et de longévité, l'abus c'est de la perte. L'abstinence c'est du manque à gagner.

Faut-il, comme le font malheureusement trop souvent certaines équipes sportives "jouer petit bras" et par crainte de perdre s'abstenir de gagner ?

De l'audace, bon sang !

mercredi 13 janvier 2016

Gonflé !

Il manque pas d'air, le sieur Évin !
Peur de sortir d'être oublié ?
Si c'est le cas, nous pouvons l'assurer qu'au moins dans la mémoire des défenseurs du vin, il continue à occuper une place tout à fait particulière !

Ou alors, peut-être s'agit-il d'un "coup de pied de l'âne" de celui qui, depuis août dernier, n'est plus désormais qu'ancien directeur général de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France.
Et dont une certaine idée en forme de parachute n'a toujours pas été retenue à ce jour : http://www.lopinion.fr/4-septembre-2013/marisol-touraine-ne-veut-pas-claude-evin-3628.

En tout état de cause, le voici à présent vitupérant contre la loi de Santé Publique : http://www.rfi.fr/france/20160110-france-combat-contre-alcool-est-train-etre-perdu-claude-evin-loi-sante-marisol-toura.
Et cela avec des arguments usés jusqu'à la corde et qui ont démontré depuis longtemps leur non-opérationnalité.
Surtout si on se souvient que la loi qui porte son nom fête cette année son quart de siècle.

Quelques exemples ?
1) les «viticulteurs qui dans cette affaire sont instrumentalisés».
Vieille rengaine : "ces pauvres vignerons un peu benêts n'ont pas encore compris que ma loi elle est bien pour eux et les protège de la bière et des alcools forts".
Notre réponse : observer, concernant les produits concernés, les évolutions comparées des consommations depuis 25 ans.
2) «Les grands vainqueurs de ce recul sanitaire seront les publicitaires qui lorgnent ce marché gigantesque et les vendeurs de bières et d’alcools forts, qui vont s’engouffrer dans la brèche».
25 ans que cette prédiction nous est ressassée : une prédiction qui décrit en fait une réalité constatable depuis... 25 ans.
3) La possibilité pour le vin de communiquer «sur Internet a été autorisée en 2009 », regrette également M. Évin.
Une position qui n'était pas la sienne en... octobre 2008 : http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE49Q06J20081027.
4) Il s'insurge aussi contre le fait qu'on ne trouve dans cette loi de Santé «aucune action contre le "binge drinking" (beuveries), en augmentation constante chez les jeunes».
Ce que nous regrettons aussi, tout en ne pouvant éviter de remarquer, cette omission ne résulte pas d'un quelconque amendement, qu'il s'agit là directement d'une pierre dans le jardin du ministère de la Santé.

Lequel ministère, en la matière, semble beaucoup plus occupé à financer des études aboutissant toutes à des propositions de sur-taxation du vin.
Pour le plus grand bonheur des grandes marques d'alcool organisées en un puissant et influent lobby qui ne cache pas ce même objectif et cela depuis des années, comme nous l'avons souvent démontré ici.
Un lobby qui ne doit pas être trop désolé de l'omission évoquée plus haut...
Mais il faudrait quand même aussi que l'ancien ministre de la Santé ne rechigne pas a faire son mea culpa en reconnaissant que cette déplorable pratique d'origine anglo-saxonne qu'est le "binge drinking" se développe d'autant plus que celle de la consommation régulière et modérée de vin est de moins en moins transmise.
Un quart de siècle, c'est à peu près l'espace d'une génération...

Bon ! En ce qui concerne la cause que,nous défendons, il s'agit d'une petite escarmouche sans forte gravité.
Mais c'est l'occasion de répéter qu'après 25 ans, il serait grand temps que soit enfin réalisé un bilan honnête et sérieux !
Il y a moins de 10 mois, un député de la majorité rappelait en l'hémicycle de l'Assemblée nationale «que cette loi n’a jamais fait l’objet d’une évaluation. Il serait temps de la mener.»
Lire la seconde intervention de M. Jacques Krabal, à peu près au quart de la page : https://www.nosdeputes.fr/14/seance/4800#inter_6fbbfbe23365fb467008543ddcbb12e8.

Gonflé !

Il manque pas d'air, le sieur Évin !
Peur de sortir d'être oublié ?
Si c'est le cas, nous pouvons l'assurer qu'au moins dans la mémoire des défenseurs du vin, il continue à occuper une place tout à fait particulière !

Ou alors, peut-être s'agit-il d'un "coup de pied de l'âne" de celui qui, depuis août dernier, n'est plus désormais qu'ancien directeur général de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France.
Et dont une certaine idée en forme de parachute n'a toujours pas été retenue à ce jour : http://www.lopinion.fr/4-septembre-2013/marisol-touraine-ne-veut-pas-claude-evin-3628.

En tout état de cause, le voici à présent vitupérant contre la loi de Santé Publique : http://www.rfi.fr/france/20160110-france-combat-contre-alcool-est-train-etre-perdu-claude-evin-loi-sante-marisol-toura.
Et cela avec des arguments usés jusqu'à la corde et qui ont démontré depuis longtemps leur non-opérationnalité.
Surtout si on se souvient que la loi qui porte son nom fête cette année son quart de siècle.

Quelques exemples ?
1) les «viticulteurs qui dans cette affaire sont instrumentalisés».
Vieille rengaine : "ces pauvres vignerons un peu benêts n'ont pas encore compris que ma loi elle est bien pour eux et les protège de la bière et des alcools forts".
Notre réponse : observer, concernant les produits concernés, les évolutions comparées des consommations depuis 25 ans.
2) «Les grands vainqueurs de ce recul sanitaire seront les publicitaires qui lorgnent ce marché gigantesque et les vendeurs de bières et d’alcools forts, qui vont s’engouffrer dans la brèche».
25 ans que cette prédiction nous est ressassée : une prédiction qui décrit en fait une réalité constatable depuis... 25 ans.
3) La possibilité pour le vin de communiquer «sur Internet a été autorisée en 2009 », regrette également M. Évin.
Une position qui n'était pas la sienne en... octobre 2008 : http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE49Q06J20081027.
4) Il s'insurge aussi contre le fait qu'on ne trouve dans cette loi de Santé «aucune action contre le "binge drinking" (beuveries), en augmentation constante chez les jeunes».
Ce que nous regrettons aussi, tout en ne pouvant éviter de remarquer, cette omission ne résulte pas d'un quelconque amendement, qu'il s'agit là directement d'une pierre dans le jardin du ministère de la Santé.

Lequel ministère, en la matière, semble beaucoup plus occupé à financer des études aboutissant toutes à des propositions de sur-taxation du vin.
Pour le plus grand bonheur des grandes marques d'alcool organisées en un puissant et influent lobby qui ne cache pas ce même objectif et cela depuis des années, comme nous l'avons souvent démontré ici.
Un lobby qui ne doit pas être trop désolé de l'omission évoquée plus haut...
Mais il faudrait quand même aussi que l'ancien ministre de la Santé ne rechigne pas a faire son mea culpa en reconnaissant que cette déplorable pratique d'origine anglo-saxonne qu'est le "binge drinking" se développe d'autant plus que celle de la consommation régulière et modérée de vin est de moins en moins transmise.
Un quart de siècle, c'est à peu près l'espace d'une génération...

Bon ! En ce qui concerne la cause que,nous défendons, il s'agit d'une petite escarmouche sans forte gravité.
Mais c'est l'occasion de répéter qu'après 25 ans, il serait grand temps que soit enfin réalisé un bilan honnête et sérieux !
Il y a moins de 10 mois, un député de la majorité rappelait en l'hémicycle de l'Assemblée nationale «que cette loi n’a jamais fait l’objet d’une évaluation. Il serait temps de la mener.»
Lire la seconde intervention de M. Jacques Krabal, à peu près au quart de la page : https://www.nosdeputes.fr/14/seance/4800#inter_6fbbfbe23365fb467008543ddcbb12e8.

mardi 5 janvier 2016

Bissextile

Très bonne année à tous les défenseurs du vin ! Qu'elle leur soit en tous points agréable,  bénéfique et profitable. Ainsi qu'à ceux qui leur sont chers et à la cause qui leur tient à cœur.

Sur ce dernier point, 2016 ne devrait pas être trop difficile. En effet, l'histoire récente nous indique que les années bissextiles ne sont pas des années d'agressions fortes contre le "divin breuvage". Mais attention ! N'oublions pas qu'elles se sont assez régulièrement révélées a posteriori avoir été des périodes de sombres manœuvres. Au cours desquelles se sont préparées de graves offensives.

Ainsi, force est de constater que les années post-bissextiles, elles, ont bien souvent été des années pénibles. Et de combat en ce qui nous concerne.

Derniers exemples : 2009 et 2013. 2009 : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/2009-l-affaire-de-la-brochure/. 2013 : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/hier-lundi/.

À noter que si 2017 devait voir de telles bassesses être réitérées, ce devrait plutôt être en fin d'année pour cause d'élections présidentielles et législatives précis au cours du premier semestre. Et chacun sait que ce type de période n'est pas propice aux polémiques... Surtout quand il s'agit de prendre à rebrousse-poil l'opinion populaire légitimement fort favorable à l'égard de "la boisson-totem de la nation française".

Il convient donc qu'au cours de ce nouvel an, et au cours des 6 mois suivants nous redoublions de vigilance en particulier concernant les opérations d'infiltrations en cours que met actuellement en œuvre la secte œnophobiste dans différentes instances Notamment internationales : nous serons bientôt un peu plus clairs et précis à ce sujet, solides arguments à l'appui.

Et puis il faudra mettre à profit ce relatif répit pour s'acharner encore et encore à rétablir la vérité dans les propos de ceux à qui il est particulièrement donné d'être entendus par l'opinion publique. Notamment concernant certains chiffres. Ceux qu'assène une certaine Mme Hill,  par exemple...

Encore pas mal de travail, donc, mais le "pain sur la planche" ne nous fait pas peur. "Con pan y vino se anda camino" dit un vieux dicton espagnol : "avec du pain et du vin, on fait du chemin".

En avant pour 2016 !