mercredi 30 mars 2016

Attention : changement de lieu !

La conférence exceptionnelle « VIN et SANTE  » prévue le 17 Avril 2016 à 11 heures se déroulera  au Domaine de L’Argentière à MONTBLANC (voir coordonnées ci-dessous) et non à l'Abbaye de Valmagne comme indiqué précédemment.

Ce qui, en revanche, ne change pas :

Elle sera présentée  par le Docteur GIRAL  Bernard, languedocien d’origine, médecin spécialiste en nutrition et grand passionné de vin.

Elle est organisée par les associations KIWANIS d’Arles et Béziers, lesquelles ont  pour vocation de servir les enfants du monde et de les aider sur les plans humain et socio-éducatif.
L'idée de cette conférence est de rapprocher le milieu médical et le milieu agricole, tous  deux ayant un rôle capital à jouer sur l'état sanitaire de nos concitoyens.
Le but est de réhabiliter ce breuvage tant décrié dans nos médias !
Savoir pourquoi le vin est bon pour la santé, c’est apprendre à mieux expliquer ses  bienfaits autour de nous.
Venez nombreux partager ce moment instructif et divertissant dans un cadre champêtre !
Pour vous inscrire, il vous suffira de nous le signifier par mail à l’adresse suivante :  salson.aline@hotmail.fr.

Le lieu indiqué se trouve  Route de Valros à MONTBLANC dans l'Hérault  (34). Coordonnées GPS : 43.4067058 N, 3.3793527 E
Voir sur Google maps.

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Freud

C'est toujours une chance de faire de bonnes rencontres, de celles notamment qui vous permettent de progresser en vous aidant à vous poser de bonnes et nouvelles questions.

Dernièrement, c'est ce qui nous est arrivé et c'est ainsi qu'un sympathisant nous soumit une intéressante suggestion:
«Pourquoi n'essayez vous pas plus souvent de mieux cerner la psychologie de vos adversaires ?
De vous demander quelles sont leurs profondes motivations ? Leurs blocages intimes ? Ont-ils un passif ? Sont-ils adeptes de certaines religions prohibitionnistes telles que certaines branches de l'islam (pas toutes) ou du christianisme (Mormons, Adventistes du 7º jour...)?
Sont-ils secrètement attachés à défendre la mémoire d'Hitler (qui ne consommait pas d'alcool) contre celle de Churchill (qui en consommait beaucoup) ?»

Bon, d'accord, il faut faire la part de l'humour et de la provocation, mais la question est pertinente et il est intéressant d'essayer d'y répondre.

Georges Duhamel, un illustre académicien qui fut interdit de publication pendant l'occupation en raison de ses positions courageuses écrivit un jour : «Le vin est l'emblème d'une civilisation».
Sigmund Freud, un homme que les nazis n'aimaient pas vraiment, intitula un de ses ouvrages : "Malaise dans la civilisation".
Il est fort probable que certains de nos adversaires sont mal à l'aise et éprouvent un vrai mal-être dans la civilisation du vin : c'est pathologique.

Mais à notre avis, pour la plupart, il s'agit surtout d'une question de gros sous.
Et de réalimentation d'un système extrêmement rentable.
En effet, plus la collectivité leur donne de moyens, plus ces moyens sont utilisés à la convaincre de leur en donner encore plus.
Cela par études, rapports et campagne de presse organisée.
Nous appellerons cela une " croissance en spirale ".
Un processus pervers que nous nous attacherons plus encore à désamorcer ici.
Notamment en dénonçant amalgames, stigmatisations, connivences collaborationnismes... et calculs farfelus.

Petit plus sur Freud et le vin
La correspondance du fondateur de la psychanalyse nous apprend qu'il considérait le vin comme «un bon ami».
Ça manque un peu de dithyrambe à notre goût... mais c'est déjà pas mal quand même.
Aujourd'hui, combien de psychanalystes agréés par le Ministère de la Santé oseraient en dire la moitié ?
Du moins en France

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mardi 22 mars 2016

Jonquille

Ni aux ennemis du vin, ni à leurs alliés, ni aux mercenaires qu'ils emploient nous ne sommes disposés à apporter notre aide en rien et si peu que ce soit.

Amis du "divin breuvage ", si vous désirez soutenir la recherche contre le cancer, ce à quoi nous ne pouvons que vous encourager, c'est à l'Institut Curie qu'il serait cohérent à nos yeux d'adresser vos dons.
«Vous auriez pu nous y inviter quelques jours plus tôt», nous direz-vous !
Effectivement, une semaine d'animations organisée par ledit institut sous le signe de la jonquille s'est achevée avant-hier.

Mais pour notre défense nous pouvons dire :
1) qu'il n'est évidemment pas trop tard pour donner : CLICK.
2) qu'il nous a fallu quelques jours pour bien vérifier que dans le cas que nous indiquons il n'y avait toujours pas eu de récupération.
Et aussi qu'à l'institut Curie on ne préconisait pas encore aux malades du cancer de consommer tous les jours en quantité un produit que certains déclarent cancérigène :
http://www.dangersalimentaires.com/2011/04/coca-cola-une-boisson-dangereuse-et-cancerigene/.
Ce qui arrive quand même à se produire dans certains lieux où se concoctent des stratégies adverses à la cause que nous défendons : voir notre article précédent.

D'autre part, voici un bon reportage sur les journées Méditerranéennes "Vin et Nutrition" (colloque organisé à Hyères sous les auspices de la Chaire UNESCO culture et traditions du vin) : http://invinocultura.com/fr/articles/les-actualites/124/les-journees-mediterraneennes-vin-et-nutrition-a-hyeres.html.

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mardi 15 mars 2016

Rappels et recommandation

«Buvez au moins 2 litres par jour, constitués d’eaux minérales, de Coca Cola®, de potages, de jus de fruits.»

Il faut noter que la marque commerciale "Coca Cola®" est la seule mentionnée dans cette brochure éditée par l'institut Gustave Roussy à l'intention des patients auxquels un cancer a été diagnostiqué (voir p.11): https://www.gustaveroussy.fr/sites
/default/files/chimiotherapie-2014_0.pdf.

Par la suite il sera deux fois question de "cola" (pages 13 et 19).

Rappel 1
Le Fonds Mondial de Recherche sur le Cancer préconise d'éviter les "soft drinks" qui sont cités 46 fois dans son rapport décennal : http://www.dcscience.net/WCRF-Marmot-Report.pdf.
Voir aussi fin de notre article précédent (à partir de "Questions").

Rappel 2
Dans une étude datant de mars 2013, Mme Hill, de l'institut Gustave Roussy, nous dit que la proportion "nombre de décès attribuable à l'alcool/nombre total de décès" donne des chiffres 15,66 fois plus élevés en France qu'au Danemark en ce qui concerne les femmes (4,7 pour 0,3).
Et quatre fois plus en ce qui concerne les hommes (13 pour 1). Et que le nombre total de décès attribuables à l'alcool est de 49 051 pour la France.
Voir notre fiche "Le principe de Hill" récemment remise à jour, notamment la dernière partie «Autres bizarreries».
Forte de cette étude, quelques jours plus tard, devant une commission sénatoriale, Mme Hill proposera d'augmenter les taxes sur le vin. Voir en fin de page: http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130401/mecss.html#par95.

Rappel 3
Depuis la deuxième moitié des années 1950, divers sodas (en particulier une certaine "limonade brune" à base d'acide phosphorique carbo-hydraté) tendent à prendre la place du "divin breuvage " sur la table des français, notamment grâce à un important différentiel fiscal, en particulier concernant la TVA...

Recommandation (sans lien avec ce qui précède) Voici un événement prometteur :  CLICK.
Le lieu indiqué se trouve Route de Montagnac à Villeveyrac dans l'Hérault (34).

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jeudi 10 mars 2016

Dossier K

I) Le rapport assassin
Nos lecteurs fidèles connaissent de longue date le "Principe de Hill", principe selon lequel moins il est consommé de vin en France,  plus la France compte de décès imputables à l'alcool (+11,25% décès pour - 23% consommation) :
http://honneurduvin.blogspot.fr/2013/04/principe-de-hill.html.
Mais il y a beaucoup plus fort ! C'est le principe de Kopp. Dans un domaine différent (le coût social et non la mortalité) il pulvérise carrément les chiffres dont nous venons de parler !
En 2005, est publiée une étude co-signée par MM. Kopp et Fenoglio: http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxpkm4.pdf.
En page 55, le coût social (afférent à l'année 2003) estimé est égal à 37 030,90 millions d'euros. Mais on peut voir aussi qu"il est fait référence à une étude antérieure co-signée par les mêmes auteurs datant de 2000 et portant sur l'année 1995.
Laquelle n'aboutissait qu'à un résultat de 17 595,80 millions d'euros !Cette étude précédente la voici:  http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cout2000.pdf.
Donc, le coût social lié à l'alcool aurait déjà plus que doublé de 1995 à 2003 alors que la consommation est déjà en diminution sensible (presque - 2% par an) !
Pour justifier de l'augmentation considérable de ces chiffres, on nous explique qu'il s'agit d'une «Modification du système de calcul».
Et encore, estimons nous heureux car Mme Hill, elle, n'a jamais daigné nous donner la moindre explication.
Jamais 2 sans 3 : en septembre dernier, nouvelle "modification de calcul" et on passe à 118 057 millions d'€ !
Notons au passage que cette étude est signée par le seul M. Kopp et c'est la raison pour laquelle nous parlons de "principe de Kopp" et non pas de "Kopp & Fenoglio". 570% d'augmentation en 15 ans ! Pendant que la consommation de vin diminuait de presque 25% : http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-quantites-consommees-par-habitant/ ! 
Alors çà, C'EST DU LOURD !!!
Beaucoup,  beaucoup plus lourd, comme nous le verrons ultérieurement, que l'estimation internationale sur le même sujet relative au groupe de pays auquel appartient la France...
Mais émettons immédiatement une observation concernant cette question : c'est quand même curieux que les modifications de modes de calcul donnent toujours et systématiquement des réévaluations a maxima !
Évidemment dans le sens de l'aggravation et jamais en sens inverse...

II) La source... interprétée
On peut lire dès la page 2 du "rapport Kopp" : «les paramètres de calculs suivent les recommandations du Rapport Quinet (2013)...»
Rapport Quinet qui porte également sur l'année 2010 : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/CAS_2013_final_CGSP_Evaluation_socioeconomique_170920131.pdf.
Mais que le "rapport Kopp" interprète en fait parfois assez librement.
C'est le moins qu'on puisse dire.

Exemple
Le rapport Quinet estime la valeur statistique de la vie (VVS) à 3 millions d'euros et la valeur de l'année de vie (VAV) à 115 000 € : voir entre autres 2.1.1. page numérotée 42.
Ces valeurs ne sont nulle part, dans le rapport Quinet, données comme modulables en fonction de tel ou tel facteur.
Eh bien dans le "rapport Kopp", pas d'hésitation !
«Le coût des années de vies perdues du fait des pathologies engendrées par l’alcoolest de près de 66 milliards d’euros et la valeur moyenne de la vie perdue par décès de 1,35 millions d’euros à un âge moyen de 63 ans
Tandis que «le coût des années de vies perdues du fait des pathologies engendrées par le tabac est  de  près  de  65  milliards  d’euros  et  la  valeur  moyenne  de  la  vie  perdue  par décès de 0,8 millions d’euros à un âge moyen de 71 ans.» (p.40 du "rapport Kopp ")
Donc, au terme de ce calcul aux modalités inexpliquées, en 8 ans la vie humaine perdrait près de 60% de sa valeur !
Cela étant dit malgré que «le rapport  Quinet  refuse de  différencier  la valeur de  la  vie humaine  en  fonction  de l’âge. En effet, selon les auteurs du rapport, les études sont peu conclusives pour établir  des modalités de différenciation.  Plus  généralement, une  telle  différenciation n’apparaît pas opportune du point de vue éthique. La référence à une valeur tutélaire unique exprimant la volonté collective de garantir que l’effort engagé en matière de santé est le même quel que soit le secteur et quel que soit l’individu concerné  :  sauver  une  vie  statistique,  ou  réduire  le  risque  de  décès  doit  mobiliser la  même  somme  d’argent  quelle  que soit  la  personne  en  jeu  (Quinet, 2013).  L’effort qui doit être consenti pour sauver une vie doit être rapporté à une grandeur unique (VVS de 3 millions d’euros) quel que soit l’âge de la personne dont la vie est sauvée. Ainsi, le rapport coût-bénéfice d’une stratégie thérapeutique n’est pas affecté par l’âge du sujet.»
(À cheval sur pages 15 et 16 du "rapport Kopp")
Voir aussi la page 106 du rapport Quinet où il est déclaré que si une différenciation pouvait être établie ce devrait être plutôt en fonction du revenu que de l'âge,  la VVS étant calculée sur la base du consentement à payer pour une réduction du risque de décès.
Sans oublier d'ajouter, concernant ladite différenciation : «de toute façon, cette  dernière n’apparaît pas opportune du point de  vue éthique
Réconfortante, cette idée que certains rapports ne négligent pas la dimension éthique !
Mais restons dans la version "cynique", comme si nous ne l'avions pas lue, cette page 106 du rapport Quinet.
Sachant que 71-63 = 8 (et qu'en comptant les années bissextiles, 8 ans = 2 922 jours) il faudrait que nous nous mettions dans la tête que la valeur de notre vie perd en moyenne 188 € par jour !
1,35 millions € - 0, 8 millions € = 550 000 € / 2 922 jours = 118 € (à peu près).
Pas loin de 3 600 € par mois !
Et donc qu'à partir de 82 ans elle ne vaudrait plus rien.
Ce qui, soit dit en passant, pourrait constituer un bon argument de défense pour les assassins d'octogénaires traînés devant les tribunaux : avis aux avocats !
Mais ce qui constitue aussi une source d'argumentation pour les taxolâtres ennemis du vin.
En effet, cela permet d'affirmer en conclusion que «le "coût social" de l’alcool et celui du tabac sont presque identiques. Chacun est presque égal à 120 milliards d’euros...» (page 64 du rapport Kopp).
Rapprochement, bien sûr prêt à être repris lors d'une grande "campagne d'information", tous médias confondus... sans même reprendre le mot "presque".
Cela étant dit, les lecteurs savent que nous aimons bien travailler à partir des chiffres de nos adversaires et le fait que M. Kopp indique 63 ans comme étant l'âge moyen des décès pour cause d'alcool n'est pas forcément négatif..                                                                          
III) La circonstance
Il est important, à ce stade du débat, d'examiner dans quelle circonstance sont apparus les chiffres hallucinants dont nous venons de parler. 
Il faut savoir qu'ils figuraient déjà dans une note de synthèse publiée fort opportunément le 10 septembre 2015. 
Synthèse dont les résultats, selon un scénario que nous ne connaissons que trop bien, étaient repris et claironnés dès le lendemain et pendant le week-end qui suivit dans un très grand nombre de journaux.
Exemple, cet article :  http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/09/11/les-chiffres-chocs-du-cout-social-de-l-alcool-et-du-tabac_4753027_1651302.html
Marisol Touraine, en 2007.On peut y lire, concernant les dits chiffres : «À trois jours du début de l’examen du projet de loi de santé au Sénat, ils tombent à point nommé pour la ministre de la santé, Marisol Touraine, qui s’apprête à faire face à de nouveaux assauts parlementaires contre la loi Evin...».
Et, comme par hasard, ce week-end était celui qui précédait immédiatement le lundi 14 septembre, c'est à dire le jour inaugurant la semaine au cours de laquelle la commission des affaires sociales allait se pencher sur le nouveau projet de loi de santé. À l'occasion duquel des élus de droite et de gauche avaient réintroduit l'amendement visant à clarifier la loi Évin voté par les élus quelques mois plus tôt mais "retoqué" en par le Conseil Constitutionnel pour raison de forme.
IV Le but récurrent
Concernant toujours l'immortel ouvrage de M. Kopp, il convient d'indiquer que sa fonction fiscale apparaît nettement quand on réalise le nombre de fois où le mot "taxe" est utilisé. 
6 fois dans la seule page 10 !
Ce qui semble bien confirmer que l'utilisation de ce rapport dans le cadre d'une campagne de presse en septembre dernier pour tenter de "tordre le choix" des élus du peuple avait en réalité fait l'objet d'un détournement de finalité. 
Il n'est pas interdit de penser que l'objectif initial n'était pas l'opposition à l'amendement clarifiant la loi Évin, mais bien la sur-fiscalisation du "divin breuvage". 
Selon un schéma récurrent que nous ne connaissons que trop bien, et cela depuis un conséquent nombre d'années.

V) Le bémol
Exceptionnellement, envisageons comme valables les chiffres produits par nos adversaires
Reprenons la dernière production de M. Kopp :  http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxpkvc.pdf.
Voici ce qu'on trouve en bas de la page 25 :«La part des décès attribuable à l’alcool est la plus importante parmi les 15-34 ans (22  %)  ; elle décroît parmi les 35-64 ans (18  %) pour tomber à 7  % chez les personnes âgées de 65  ans et plus.»
Traduisons en graphique :
Et maintenant, voyons la part des consommateurs réguliers de vin par tranche d'âge :

Pas tout à fait inversement proportionnel... mais pas loin !
Intéressant pour la cause du vin, n'est-ce pas ?

VI) La proposition
Donc, selon les conclusions de M. Kopp, le rapport "coût social de l'alcool / nombre de décès liés à l'alcool" était plus de 8 fois plus élevé en 2010 que ce qu'il déclarait 15 ans auparavant concernant l'année 1995 (http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cout2000.pdf).

Soit 120 milliards d'€ au total :   http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/09/11/les-chiffres-chocs-du-cout-social-de-l-alcool-et-du-tabac_4753027_1651302.html.
Bon ! Voyons ce que cela donnerait à l'unité. Le vin représente 7/12 de la consommation totale d'alcool pur : http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-quantites-consommees-par-habitant/.
Par conséquent, le coût social du vin représenterait 70 milliards d'euros.
Du moins pour ceux qui font profession de ne pas voir de différence entre boissons alcoolisées,  mais prenons le parti de rester dans leur logique et d'utiliser leurs chiffres.
La consommation de vin en France est de 28 millions d'hectolitres :  http://www.planetoscope.com/Le-Vin/872-consommation-mondiale-de-vin.html. Donc (70 000 / 28), le coût social d'un hectolitre de vin serait de 2 500 € : 25 € le litre ! Compte tenu du prix moyen de la bouteille on arriverait à une valeur à l'unité quasiment octuple de celle qui est proposée au consommateur sur les rayons des différents commerces.
Dès lors, en demeurant dans la logique de l’absurde, une solution peut être envisagée.
Une solution économique qui concilierait à la fois les objectifs prohibitionnistes et les intérêts de la filière viticole : envoyer des équipes tous les matins acheter tous les flacons disponibles en rayons.
Parmi ces équipes pourraient être reconvertis toutes celles et tous ceux qui passent leur temps dans des bureaux à trouver les moyens les plus efficaces à seule fin de  diaboliser le "divin breuvage" et dont la fonction deviendrait dès lors superflue.
On pourrait aussi rémunérer très confortablement les producteurs pour qu'ils ne produisent plus, pourquoi pas ?
Mais attention : ces contreparties ne concerneraient que les produits destinés au marché intérieur !
A-t-on jamais entendu les prohibitionnistes payés sur fonds publics regretter les "exportations de coût sociaux" ?
C'est important, les exportations, pour le niveau d'équilibre de la balance commerciale !
On pourrait aussi s'adresser directement aux 3,8 millions de "consommateurs à problèmes" (selon M. Kopp) : avec plus de 2,5 millions d'euros mensuellement pour chacun d'entre eux, il y a vraiment de quoi faire !
Mais attention !
Il faut prévoir un autre budget : une fois le problème réglé, il faudra chercher à améliorer encore la situation...
N'oublions pas en effet la courbe en J.

Personne ne la conteste.
Alors il faudra inciter chacun à se rapprocher le plus possible de l'optimum,  soit 1/2 verre par jour.
Et notamment les abstèmes !
Beaucoup, beaucoup de gens se préoccupent de la consommation excessive et nous en faisons partie.
Mais sommes nous les seuls à nous préoccuper aussi de ceux qui ne consomment pas assez ?
Ils forment pourtant, ne l'oublions pas, largement la majeure partie de l'humanité !
Nota Bene : tableau évoqué en début d'article 

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mardi 8 mars 2016

Pourquoi pas ?

Donc, aujourd'hui, M. Kopp dans son ouvrage (http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxpkv9.pdf) nous dit que le rapport "coût social de l'alcool / nombre de décès liés à l'alcool" était plus de 8 fois plus élevé en 2010 que ce qu'il déclarait 15 ans auparavant concernant l'année 1995 (http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cout2000.pdf).

Soit 120 milliards d'€ au total : http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/09/11/les-chiffres-chocs-du-cout-social-de-l-alcool-et-du-tabac_4753027_1651302.html.

Bon ! Voyons ce que cela donnerait à l'unité. Le vin représente 7/12 de la consommation totale d'alcool pur : http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-quantites-consommees-par-habitant/.
Par conséquent, le coût social du vin représenterait 70 milliards d'euros.
Du moins pour ceux qui font profession de ne pas voir de différence entre boissons alcoolisées,  mais prenons le parti de rester dans leur logique et d'utiliser leurs chiffres.

La consommation de vin en France est de 28 millions d'hectolitres :  http://www.planetoscope.com/Le-Vin/872-consommation-mondiale-de-vin.html. Donc (70 000 / 28), le coût social d'un hectolitre de vin serait de 2 500 € : 25 € le litre ! Compte tenu du prix moyen de la bouteille on arriverait à une valeur à l'unité quasiment octuple de celle qui est proposée au consommateur sur les rayons des différents commerces.

Dès lors, en demeurant dans la logique de l’absurde, une solution peut être envisagée.
Une solution économique qui concilierait à la fois les objectifs prohibitionnistes et les intérêts de la filière viticole : envoyer des équipes tous les matins acheter tous les flacons disponibles en rayons.
Parmi ces équipes pourraient être reconvertis toutes celles et tous ceux qui passent leur temps dans des bureaux à trouver les moyens les plus efficaces à seule fin de  diaboliser le "divin breuvage" et dont la fonction deviendrait dès lors superflue.

On pourrait aussi rémunérer très confortablement les producteurs pour qu'ils ne produisent plus, pourquoi pas ?
Mais attention : ces contreparties ne concerneraient que les produits destinés au marché intérieur !
A-t-on jamais entendu les prohibitionnistes payés sur fonds publics regretter les "exportations de coût sociaux" ?
C'est important, les exportations, pour le niveau d'équilibre de la balance commerciale !

On pourrait aussi s'adresser directement aux 3,8 millions de "consommateurs à problèmes" (selon M. Kopp) : avec plus de 2,5 millions d'euros mensuellement pour chacun d'entre eux, il y a vraiment de quoi faire !

Mais attention !
Il faut prévoir un autre budget : une fois le problème réglé, il faudra chercher à améliorer encore la situation...
N'oublions pas en effet la courbe en J.
Personne ne la conteste.
Alors il faudra inciter chacun à se rapprocher le plus possible de l'optimum,  soit 1/2 verre par jour.
Et notamment les abstèmes !

Beaucoup,  beaucoup de gens se préoccupent de la consommation excessive et nous en faisons partie.
Mais sommes nous les seuls à nous préoccuper aussi de ceux qui ne consomment pas assez ?
Ils forment pourtant, ne l'oublions pas, largement la majeure partie de l'humanité !

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mercredi 2 mars 2016

Préparation 2017

Dès la création de notre association, début 2009, nous avons combattu l'imposture par le rétablissement de la vérité.
Cela en opposant une incontestable traduction du rapport décennal du Fonds Mondial de Recherche sur le Cancer (WCRF) à l'"interprétation" œnophobiste qui en était faite en France.
Relire "L'affaire de la brochure".

Mais on peut désormais se poser la question de savoir si nos adversaires, conscients de notre façon d'agir, n'ont pas entrepris de contourner la difficulté en remontant à la source.
Souvenons nous quels étaient les membres du panel d'experts du WCRF en 2007 (pages 4 et 5) : http://www.wcrf.org/sites/default/files/english.pdf.
Ils étaient 21 dont (excellente chose !) pas un seul français.
De plus, il comprenait le Dr. Philip James (7° position), un farouche adversaire de la consommation de sodas dont nous avons souvent évoqué le nom ici.

Voyons à présent quels sont les membres du panel aujourd'hui : http://www.wcrf.org/int/research-we-fund/continuous-update-project-cup/cup-expert-panel.
Ils ne sont plus que 12, le Dr. James n'y figure plus et, en revanche (grâce à l'action d'une puissante marque de soda nord-américaine ?) une française s'est intégrée au cœur du dispositif, Mme Isabelle Romieu.
Celle-ci est membre du réseau NACRe, avec responsabilité de groupe : http://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Membres-NACRe/Equipe-NACRe-37-Groupe-Epidemiologie-Nutritionnelle-NEP-Section-Nutrition-et-Metabolisme.
Le réseau NACRe, rappelons-le, fut en 2009, au travers de sa coordinatrice, Mme Paule-Latino Martel, la cheville ouvrière de la violente attaque que nous appelons " l'affaire de la brochure" (voir lien plus haut). Et M Hercberg en est toujours un membre éminent.
Rappel concernant les 2 derniers personnages cités et une certaine Mme Bellisle qui aime bien les sodas... l'un d'entre eux surtout :  http://honneurduvin.blogspot.com/2015/01/rien-que-des-faits.html.

Pour revenir à Mme Romieu, on peut utilement consulter un certain nombre de documents dont elle est responsable.
Celui-ci, par exemple : http://www.iarc.fr/fr/publications/pdfs-online/breport/breport1011/13SectionOfNutritionAndMetabolism.pdf (voir chapitre "Alcool et cancer", page 111).
Question : le prochain rapport du World Cancer Research Fund, dont la publication devrait intervenir en 2017, continuera-t-il, comme par le passé, à implicitement considérer les boissons sucrées comme plus dangereuses que les boissons alcoolisées ?
Boissons sucrées : éviter (to avoid).
Boissons alcoolisés : limiter.
La preuve ?
Voir le tableau page 373 du rapport :   http://www.dcscience.net/WCRF-Marmot-Report.pdf.

Et voici la traduction certifiée des lignes 3 à 15 de la page 374 :
«La commission conclut qu’il y a suffisamment de preuves pour dire que les causes d’un grand nombre de cancers, y compris des cancers communs, sont dus à l’excès de gras corporel ou à l’inactivité physique. Pour cette raison, les trois premiers groupes d’objectifs et recommandations ont été mis au point pour servir de point de départ pour la politique, les programmes et les choix dont le but est de maintenir un poids corporel sain et de continuer à pratiquer une activité physique tout au long de la vie. Les cinq recommandations générales restantes n’ont pas de priorité particulière, elles sont traitées au fur et à mesure selon les sujets  des chapitres de la deuxième partie. Après les huit premières recommandations, il y en a deux plus particulières, une sur l’alimentation au sein de nourrissons et l’autre sur les survivants de cancers, et qui visent un groupe spécifique de personnes.»
On notera au passage que les trois premières recommandations (dont celle qui concerne les boisson sucrées) sont considérées comme étant prioritaires contrairement à celles qui suivent (dont celle qui concerne les boissons alcoolisées).
Mais ça c'était en 2007 !
Et c'était (de notre point de vue, bien sûr) en progression au regard du rapport 1997 que nous possédons version "papier".
Mais qu'en sera-t-il en 2017, compte tenu des évolutions que nous venons de révéler ?

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