lundi 21 août 2017

Impact

Ce que les anglo-saxons nomment "Impact Factor", nous
sommes évidemment tout à fait persuadés que la plupart de nos lecteurs le savent bien.
Mais au cas où... voici de la lecture : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Facteur_d%27impact.
Concernant les revues scientifiques, c'est -dans les faits- un critère essentiel en matière de  crédibilité.
Ce qu'en France les médias commercialisant des espaces publicitaires "oublient" volontiers.
2 exemples en attestent.

1) En mars 2016 sortait une étude dans une revue au titre particulièrement évocateur, le "Journal of Studies on Alcohol and Drugs" :  http://www.jsad.com/doi/abs/10.15288/jsad.2016.77.185.
Résultat en gros : après avoir éliminé 2575 études qui ne leur convenaient pas sur les quelques 2662 consacrés au sujet, les auteurs déclarent qu'aucune consommation d'alcool, même faible ou modérée, ne diminue le risque de mortalité.
Notons bien que le vin n'est pas spécifiquement nommé.
À présent regardons les photos ou vidéos illustrant ces quelques articles parmi bien d'autres :

http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/971/reader/reader.html#!preferred/1/package/971/pub/972/page/8
http://www.bfmtv.com/sante/l-effet-benefique-du-petit-verre-d-alcool-serait-il-un-mythe-962978.html
http://www.europe1.fr/sante/un-verre-dalcool-par-jour-nest-finalement-pas-bon-pour-la-sante-2707375
5 (nous reviendrons sur ce dernier).
En réalité, beaucoup de mousse -et nous y reviendrons également- autour d'un article parue dans une revue dont raffole l'ANPAA mais dont l'"Impact Factor" (2,5) est très moyen : http://www.scijournal.org/impact-factor-of-J-STUD-ALCOHOL-DRUGS.shtml.


2) On trouve facilement mieux !
Plus du double, par exemple, pour "Diabetologia" :
http://www.scijournal.org/impact-factor-of-DIABETOLOGIA.shtml.
Or, cette revue vient de publier une étude démontrant que la consommation régulière - et plus encore quotidienne- de vin diminuait très considérablement le risque le risque de diabète, un des plus cocatastrophique fléau de notre époque : https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00125-017-4359-3.
La bière fait le même effet, mais dans une bien moindre mesure.
Et les spiritueux, pas du tout !
L'étude in extenso : http://www.diabetologia-journal.org/files/Holst.pdf.
Mais là... beaucoup moins de mousse !

Si l'on veut bénéficier de cette information -dont nous reparlerons aussi- il faut "descendre" en Occitanie : http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/28/2619622-boire-alcool-trois-quatre-fois-semaine-pourrait-reduire-risque-diabete.html.
Un fond d'esprit cathare ?
Sinon, il y a le Québec : http://www.journaldequebec.com/2017/07/28/etude-boire-de-lalcool-plusieurs-fois-par-semaine-aiderait-a-contrer-le-diabete... 

Ou alors être anglophone !
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vendredi 18 août 2017

Brut et lourd !

Processus merveilleux et naturel, la fermentation dont nous parlions dans notre
billet précédent, mérite d'être décrite.
Tout d'abord il y a la molécule de sucre, un hydrate de carbone.
Sous l'effet des levures, petites merveilles mises au point par Mère Nature et disposées harmonieusement sur l'enveloppe des fruits, elle va se scinder en 2 parties, qui s'allègeront chacune d'une molécule de dioxyde de carbone (CO2) lesquelles retourneront dans les vignes et seront recyclées, ce qui contribuera à constituer la récolte suivante.
Donc, finalement, la molécule d'alcool n'est autre chose qu'une demi-molécule de sucre allégée en dioxyde de carbone qui s'échappe au cours de la fermentation, avec aussi dégagement de calories :
C6H12O6 → 2 C2H5OH + 2 CO2 + 25,4 calories sous forme d'ATP.
Et ces 2 molécules d'alcool, conséquemment, sont nettement, plus légères que la molécule de sucre initiale.
Densité de l'éthanol = 0,79g/cm3
Densité du fructose = 1, 69g/cm3
Le sucre peut donc être considéré comme un alcool brut et lourd !
Et la lourdeur de sa nocivité, à dose abusive égale, est proportionnelle au différentiel de densité, les autorités sanitaires internationales, les unes après les autres commencent à en attester.
À dose abusive égale, ce qui est loin d'être généralement le cas car il est établi que le mécanisme de satiété est beaucoup plus facilement déjoué par les boissons sucrées que par les boissons alcoolisées (Cf. notre dossier "Le sucre en hyperliens", 4° hyperlien).
Il est clair aussi qu'il y a différentiel entre les 2 risques concernant la mise en garde des enfants. ..


Nous parlions des autorités sanitaires internationales... mais chacun sait qu'en France on est loin du compte !
Y compris dans la plupart des médias, bien sûr, cela s'expliquant par le différentiel légal en matière de droit à acheter des espaces publicitaires.
Et ce sont d'ailleurs, significativement, ceux qui en ont le moins à vendre, de ces espaces, qui attirent le plus l'attention que les dangers du «doux mensonge»...

Exemples :
À la télé ce soir - Sucre, le doux mensonge sur Arte : https://m.youtube.com/watch?v=h9RV5pIWX4s (1 août 2017).
https://www.dailymotion.com/video/x1z5x1t_etat-de-sante-demain-tous-obeses_news
Cash Investigation – Sucre, ce poison qui passe inaperçu. : hhttp://laoujetemmenerai.free.fr/?p=38559.

?

mercredi 9 août 2017

Galilée

Défendre le vin, c'est lutter contre les obscurantistes. 
Combat comparable à celui qu'en son temps mena Galilée lorsqu'il soutenait que la terre tournait autour du soleil et non l'inverse. 
Que disait-il du vin ?

Étonnante intuition ! 
En effet, le principal élément constituant le soleil, cet illuminateur du monde, est l'hydrogène et le vin, cet «illuminateur de l'intelligence», contient nettement plus d'atomes d'hydrogène que l'eau.
Ce qui explique qu'à volume égal, il soit plus léger qu'H₂O
... à l'inverse du moût
La fermentation constitue donc en quelque sorte un passage de l'ombre à la lumière !

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jeudi 3 août 2017

Bien plus cocasionnellement !

La perfection n'est pas de ce monde.
Il n'est par conséquent pas possible d'être totalement funeste !
Il ne pouvait donc qu'exister un petit quelque chose a sauver dans les les lugubres "repères Ducimetière".
Nous avons donc cherché... et nous avons trouvé !
Et en plus, c'est répété 4 fois : pages 13, 123, 143 et 143...
http://www.santepubliquefrance.fr/content/download/2143/18554/version/3/file/avis_alcool_040517.pdf
De quoi s'agit-il ?

Du fait qu'en cas de consommation de boisson alcoolisée, le faire «lentement, en mangeant...».
Ce qui, incontestablement, favorise le "divin breuvage" dans la plupart des cas.
Et rejoint la méta-analyse du World Cancer Research Fund sur ce point :
«If
 drinking, do so only with meals».
Voir page 357 (à peu prés au milieu du tableau 10-1, 2° partie) : http://www.wcrf.org/sites/default/files/Second-Expert-Report.pdf.

Soyons honnêtes, les "seuils Ducimetière" sont, pour la moitié de la population (les dames), moins restrictifs que ceux du WCRF.
2 verres par jour maximum dans le premier cas, un seul dans le second.
Sauf que...
Dames ou messieurs, pas d'atteinte constatable à la quotidienneté dans le WCRF, tandis que chez Ducimetière :
«avoir  des  jours  dans la semaine  sans  consommation».


Par contre, concernant "la consommation exceptionnelle dans certaines occasions", le WCRF n'en parle pas, ne la souhaite très probablement pas.

Mais pour Ducimetière, sur ce plan, même le "2.3.4.0" en référence à l'OMS (voir nos 2 articles précédents) ne va pas assez loin !
Page 115 :
«  "2-3  verres  par  jour"  :  des  chiffres  trop  importants,  voire  incitatifs,  qui  légitime  une consommation  journalière.
A contrario,  "4  verres  en  une  seule  occasion"  :  un  nombre  trop  faible,  totalement  irréaliste à suivre,  en  comparaison de  la consommation  d’un  certain nombre  (notamment  les  jeunes).
»


Résumons
1) le plus de jours possibles dans la semaine livrés au type de boissons qui depuis bientôt 2/3 de siècle et bien plus cocasionnellement, tend à prendre la place de l'"âme française" sur la table des français...
2) toujours plus de diabète,  d'obésité, d'accidents cardio-vasculaires, de cancers, etc...
3) et aussi toujours plus de comas éthyliques en fin de semaine, de dépenses liées au taux d'hospitalisations pour
cause d'alcoolisation excessives. etc...
 Théorie de Ledermann pas morte : s'attaquer prioritairement à la consommation régulière et modérée... pour la plus grande joie des fabricants de sodas !


Finalement, ce "rapport Ducimetière", qu'apporte-t-il de vraiment nouveau par rapport à ses prédécesseurs du même acabit ?
En tout cas, rien en matière de préconisation fiscale : toujours la même motivation fondamentale... avec toujours à peu près la même indigeste "sauce d'accompagnement" !


Fierté

C'est en surmontant notre modestie légendaire que nous nous permettons de nous réjouir : merci à M. Ducimetière et à toute l'équipe de l'"AVIS  D’EXPERTS RELATIF À L’ÉVOLUTION DU DISCOURS PUBLIC EN MATIÈRE DE CONSOMMATION D’ALCOOL EN FRANCE" pour l'hommage rendu à notre association en page 35 (numérotée 34 sur le document).
Et à l'action qu'elle a jadis menée, laquelle devait entraîner l'expression par le Haut Conseil de Santé Publique d'un avis qui fait toujours référence !

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