mercredi 17 octobre 2018

Occitanie maritime

11, 30, 34, 66 : particularité des départements maritimes de la région Occitanie, il existe dans le monde viticole une tradition bien ancrée d'"action" en cas de mécontentement.

"Midi Libre" est le quotidien le plus distribué dans cette ancienne région Languedoc-Roussillon... que nous connaissons bien puisque le siège de notre association est situé non loin de Béziers, c'est à dire en son centre (hors 48, non maritime).

Dimanche dernier, le chef d'agence du "Midi Libre" à Béziers, en version "papier" a cru bon  de surfer sur la dernière "vague scélérate" à la mode (voir notre revue de presse, particulièrement les 11 et 12 derniers)
Conclusion du billet : «L’alcool –et le vin en fait partie– ne doit pas être un  produit  low-cost.  Bien au  contraire.  Augmenter significativement  son prix (via  des  taxes,  pour  que l’État  s’y  retrouve)  permettrait  de  réduire  les dangers.  Comme  c’est  le cas pour la cigarette. Alors allons-y.»
Cela en faisant référence aux addictologues qui «ont interpellé la ministre des  Solidarités  et  de  la Santé, Agnès Buzyn, via une lettre ouverte, pour l’alerter sur les risques de la consommation d’alcool».
Et suite à la publication de cet article : https://www.midilibre.fr/2018/10/11/alcool-des-addictologues-reclament-plus-de-taxes,4728367.php.

Amis vignerons du Sud, il est impératif de rester calmes !
Le piège est grossier : toute réaction "énergique" qui pourrait paraître justifiée ne servirait en fait qu'à réalimenter une offensive à présent en fin de course. 
Et nous ne parlons pas seulement des interventions violentes. 
Un appel au boycott du titre en question ou des entreprises qui ont choisi d'y faire de la publicité serait également illégal au titre de cet article : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000026268210&cidTexte=LEGITEXT000006070719 (2º).
Et tout aussi "réalimentant".

Nous dirons bientôt quel était l'objectif de circonstance et expliquerons le processus qui a été mis en œuvre depuis le début de cette campagne.
Nous pensons ainsi désamorcer la menace... mais à ce jour il nous manque la confirmation d'un élément. 
Confirmation que nous espérons pour très bientôt.

En attendant, amis sudistes, s'il vous plaît...

Nota Bene
Vouloir que le vin soit un produit "high cost" nous semble répondre à la 2éme motivation : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/10/motivations.html.
Même si en l'occurrence la proposition porte plutôt sur la taxation que sur le prix minimum.

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