jeudi 23 avril 2015

Satisfactions (2)

Reprenons la liste des motifs de satisfaction qui ont été les nôtres à la lecture du compte-rendu de la session tenue à l'Assemblée Nationale, le 1º avril dernier.



2) Mme Marisol Touraine et l'article 4 bis.
(Nota Bene : cet article est issu de l'amendement AS1207 -Robiliard- adopté en commission des affaires sociales le )

.Rappelons que  Mme la ministre avait donné un avis défavorable en commission à cet amendement visant à réduire un tant soit peu les attaques outrancières que l'ANPAA particulièrement exerce à l'égard de toute communication autour du vin notamment.
Elle a donc, en toute logique, introduit un amendement de suppression et l'article est tombé, ce qui est bien regrettable.
Mais 2 points sont à souligner :

.
..a) considérant l'amendement "Robiliard", elle a bien voulu reconnaître qu'il était «le fruit d'un travail extrêmement approfondi» et qu'il répondait à un «besoin de clarification du droit en vigueur».
Ce qui répond aux odieuses attaques dont ce texte a fait l'objet, notamment sur le plan médiatique : voir notre article "Carrément scandaleux!".
Attaques qui ont bien dû faire plaisir aux signataires de cette lettre ouverte au Président de la République : CLICK (PDF).
.
..b) elle s'est dite ensuite «ouverte aux propositions» qui permettraient de «réfléchir aux éventuelles difficultés d’interprétation juridique que poserait la loi Evin».
Cela dans un cadre qui reste à définir.
On peut, bien entendu,  faire confiance aux "marquis de ministère" et autres oenophobes infiltrés pour employer une énergie considérable à "pourrir le dossier".
Mais, même si rien n'est encore acquis, force est de constater qu'une perspective de retour à la raison est désormais discernable.
En tout état de cause, que Mme Touraine le sache, si nous étions amenés à constater qu'à l'inverse de la plupart de ses prédécesseurs, elle parvenait à s'émanciper de la technostructure infiltrée qui la cerne, nous saurions le dire !

Point d'actualité :


La presse s'en est largement fait l'écho récemment, «après une décennie de baisse, la consommation de cannabis chez les adolescents de 17 ans est repartie nettement à la hausse» : http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/21/le-cannabis-en-forte-hausse-chez-les-ados_4619794_3224.html .
.Ce qui est vraiment préoccupant puisque «parmi les jeunes ayant fumé du "shit" dans l’année 25,7 % des garçons et 17,3 % des filles présentent un risque élevé d’usage dit problématique ou de dépendance. Soit 8 % de l’ensemble des adolescents de 17 ans, contre 5,3 % en 2011. On sait notamment que le cannabis induit des troubles de l’apprentissage et de la mémoire et qu’il peut précipiter la survenue de troubles psychiatriques.»

.Ne se sentent-ils pas un peu responsables ces soi-disant alcoologues patentés qui, depuis quelques années, en parallèle de leurs propos oenophobes, préconisent, arguments relativisant à l'appui, des mesures potentiellement déculpabilisantes à l'égard de cette substance ?
.Exemples :
- en 2011, l'ANPAA du Dr Rigaud demandait que «soit étudiée une légalisation contrôlée du cannabis» : http://www.anpaa.asso.fr/images/stories/201202telechargements/position_ca_anpaa_loi_70.pdf
- en 2013, le Pr Reynaud de la Fédération Française d'Alcoologie, à l'occasion de la remise de son rapport à la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies, préconisait «une meilleure cohérence de la législation entre drogues licites et illicites est préconisée, la tendance à se focaliser sur la pénalisation du cannabis cachant notamment la sous-évaluation des dommages de l’alcool chez les jeunes» : http://www.federationaddiction.fr/le-pr-michel-reynaud-rend-son-rapport-a-la-mildt/.

C'est-y pas de la bonne banalisation,  ça madame,  bien d'chez nous ?

                                                              (À suivre)

Article précédent dans la série : /satisfaction-1/.
Article lié : /cannabis-1/.

vendredi 17 avril 2015

ALERTE À BRUXELLES

Nous ne sommes pas encore tout à fait sorti de la bagarre qui nous a fort occupé depuis depuis plus de deux semaines au plan national et c'est à présent de l'Union Européenne que provient un nouveau danger pour un élément historiquement constitutif de l'Europe et de sa spécificité collective !
Voir notre mini-fiche "L'Europe".
En effet, très récemment, la présidence lettone a mis à l’ordre du jour du conseil informel santé une discussion sur la stratégie alcool de l’UE.: CLICK (PDF).
Les lecteurs anglophones pourront voir aussi dans ce document que le débat est introduit "à charge" : CLICK (PDF).
Tout se passe vraiment comme si, les œnophobes patentés, constatant la détermination et le "savoir-faire" de l'œno-résistance française, lassés d'échouer à Paris dans la mise en œuvre de leurs funestes projets, avaient décidé de "faire le tour par Bruxelles".
On peut essentiellement mettre en évidence 2 dangers principaux indiqués dans le document produit plus haut :
;;  1) restrictions à l'accès et à la communication allant au delà même des dispositions découlant de la loi Êvin sur-interprètée telles que nous les connaissons en France.
;; 2) "minimum unity pricing", variante écossaise de la taxation au degré qui multiplierait par environ 6,5 fois le prix minimal du vin sur la base de l'option votée par le parlement d'Edimbourg !
Ce qui compliquerait considérablement l'accès à la salutaire consommation régulière et modérée pour les les classes populaires et les milieux défavorisés.
Et, parmi les boissons alcoolisées, procurerait un avantage relatif certain aux spiritueux.
Le Scotch whisky, par exemple...

ALERTE À BRUXELLES !

Nous ne sommes pas encore tout à fait sorti de la bagarre qui nous a fort occupé depuis depuis plus de deux semaines au plan national et c'est à présent de l'Union Européenne que provient un nouveau danger pour un élément historiquement constitutif de l'Europe et de sa spécificité collective !

Voir notre mini-fiche "L'Europe".

En effet, très récemment, la présidence lettone a mis à l’ordre du jour du conseil informel santé une discussion sur la stratégie alcool de l’UE.
Semble-t-il à la demande des États membres : CLICK (PDF).

Les lecteurs anglophones pourront voir aussi dans ce document que le débat est introduit "à charge" : CLICK (PDF).

Tout se passe vraiment comme si, les œnophobes patentés, constatant la détermination et le "savoir-faire" de l'œno-résistance française, lassés d'échouer à Paris dans la mise en œuvre de leurs funestes projets, avaient décidé de "faire le tour par Bruxelles".

On peut essentiellement mettre en évidence 2 dangers principaux indiqués dans le document produit plus haut :
;;  1) restrictions à l'accès et à la communication allant au delà même des dispositions découlant de la loi Êvin sur-interprètée telles que nous les connaissons en France.
;; 2) "minimum unity pricing", variante écossaise de la taxation au degré qui multiplierait par environ 6,5 fois le prix minimal du vin sur la base de l'option votée par le parlement d'Edimbourg !
Ce qui compliquerait considérablement l'accès à la salutaire consommation régulière et modérée pour les les classes populaires et les milieux défavorisés.

Et, parmi les boissons alcoolisées, procurerait un avantage relatif certain aux spiritueux.
Le Scotch whisky, par exemple...

Un breuvage dont les français sont déjà les premiers consommateurs mondiaux : http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/08/1577880-la-france-en-tete-de-la-consommation-mondiale-de-whisky-ecossais.html.
Et dont la marque leader en France appartient au groupe Pernod-Ricard... groupe dont le directeur général déclarait naguère agir résolument pour obtenir une subséquente augmentation de la fiscalité appliquée au vin : relire le début de notre article "Au Sénat, intervention anisée".

Autre document sur ce sujet, les représentants des états membres ou associés au sein du CNAPA, le Committee on National Alcohol Policy and Action : CLICK (PDF).

jeudi 16 avril 2015

L'Europe

Communément,  l'Europe est qualifiée en tant que continent.
Au sens géographique du terme c'est faux : c'est juste l'une des extrémités du continent eurasiatique.
Ou du super-continent afro-asiatique.
Mais c'est un espace géographique d'exception culturelle et... alimentaire.
En effet, globalement,  depuis l'antiquité, aucune doctrine idéologique ne s'est opposée à ce que la majorité de ses populations consomme régulièrement des boissons alcoolisées.
C'est donc, immémorialement, un sanctuaire non-néphaliste.
Et c'est d'ailleurs toujours, selon un récent rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé,  la partie de notre planète où les habitants continuent à s'adonner à cette pratique plus que dans n'importe quelle autre : http://www.euro.who.int/fr/publications/abstracts/status-report-on-alcohol-and-health-in-35-european-countries-2013.
Conséquemment c'est là où l'on constate la plus longue espérance de vie, toujours selon l'OMS.
76 ans contre 70 pour la moyenne mondiale (laquelle comprend les données européennes) :
http://www.santemagazine.fr/actualite-oms-l-esperance-de-vie-gagne-cinq-ans-en-europe-49489.html;
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/05/16/20540-lesperance-vie-dans-monde-atteint-70-ans.
6 ans, presque 10% !
Plus d'un treizième mois par an !
Avec une très grande différence entre l'Europe des spiritueux et celle du vin... en faveur de celle ci, bien entendu !
.C'est aussi, comme par hasard, la région du monde où le nombre de brevets déposés par million de personnes est le plus élevé, ce dont nous pensons connaître la raison.
Voir notre fiche "Psychoactivité positive"
Cette pratique alimentaire est donc par beaucoup considérée comme constitutive de l'identité européenne.
Exemple sur le site ACADEMIA : Click.

Nota Bene
Cet article est un élément de notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".

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L’Europe

Communément,  l'Europe est qualifiée en tant que continent.
Au sens géographique du terme c'est faux : c'est juste l'une des extrémités du continent eurasiatique.
Ou du super-continent afro-asiatique.
Mais c'est un lieu d'exception culturelle et... alimentaire.

.
En effet, globalement,  depuis l'antiquité, aucune doctrine idéologique ne s'est opposée à ce que la majorité de ses populations consomme régulièrement des boissons alcoolisées.

C'est d'ailleurs toujours,  selon un récent rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé,  la partie de notre planète où les habitants continuent à s'adonner à cette pratique plus que dans n'importe quelle autre :
http://www.euro.who.int/fr/publications/abstracts/status-report-on-alcohol-and-health-in-35-european-countries-2013.
Conséquemment c'est là où l'on constate la plus longue espérance de vie, toujours selon l'OMS.

76 ans contre 70 pour la moyenne mondiale (laquelle comprend les données européennes) :
http://www.santemagazine.fr/actualite-oms-l-esperance-de-vie-gagne-cinq-ans-en-europe-49489.html;
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/05/16/20540-lesperance-vie-dans-monde-atteint-70-ans.
6 ans, presque 10% !
Plus d'un treizième mois par an !



Avec une très grande différence entre l'Europe des spiritueux et celle du vin... en faveur de celle ci, bien entendu !

.C'est aussi la région du monde où le nombre de brevets déposés par million de personnes est le plus élevé, ce dont nous pensons connaître la raison.

Voir notre fiche "Psychoactivité positive"
Cette pratique alimentaire est donc par beaucoup considérée comme constitutive de l'identité européenne.
Exemple :
http://www.academia.edu/10409441/LEurope_unie_dans_lalcool_.

mercredi 8 avril 2015

Satisfactions (1)

Dans notre  dernier billet, concernant la loi de santé publique et pour ce qui relève de nos préoccupations habituelles,  nous avons parlé de statu quo ante.



Nous maintenons cette position,  bien sûr,  mais il convient de la nuancer. Car si, du point de vue technique, rien n'a changé, quelques motifs de satisfaction sont apparus néanmoins.

1) La mobilisation des députés, y compris de certains provenant de régions non viticoles. Ce qui montre bien :

  a) que le vin reste bien la «boisson totem» de notre pays et de notre culture.

  b) que les dits parlementaires avaient bien identifié le danger représenté par "l'amendement Véran", lequel donnait explicitement les pleins pouvoirs aux prohibitionnistes de ministère qui voudraient bien en faire un produit tabou (voir notre article "Coup bas").

Précisons que si cette mobilisation trouva son aboutissement très tard le 1º avril dernier, elle s'exerça bien antérieurement. Au moins, concernant ledit amendement,  depuis le lendemain même de son adoption en commission des affaires sociales,  c'est à dire une semaine auparavant.

En réalité, ce travail peut tout à fait se comparer à un pressing offensif né d'un mouvement de contre-attaque et qui finit par atteindre son but.

Mais avant que soit marqué ce but, il y eut la passe décisive, véritable "point d'orgue" de la progression, et celle-ci se p ce même 01/04 en début d'après-midi.

En témoignent ces deux phrases :
«Je salue la prise de position du Gouvernement, prise suite aux négociations que nous avons eu mercredi 1er avril dernier à 14h30 à l’Assemblée Nationale avec la Ministre, Marisol Touraine. Cet échange a permis de supprimer la disposition dite  "Véran" , intégrée dans le projet de loi de santé présenté par la Ministre Marisol Touraine.»
Phrases que l'on trouve au début de ce document communiqué par M. Patrick Vignal, député de la 9º circonscription de l'Hérault : CLICK (PDF).
Un communiqué qui se termine en remerciements exprimés à l'égard de M. Florent Boudié,  député de la Gironde, pour l'amendement qu'il a déposé, accompagné de 64 cosignataires : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/586.asp.

Car même si, comme il nous est indiqué, Mme Marisol Touraine était «personnellement attachée à ce que l’on en revienne à son projet initial» et si un amendement de suppression du gouvernement a été déposé, il est néanmoins permis de penser que ce dernier aurait eu du mal à voir le jour sans l'action de ces parlementaires.

Et de ceux qui ont déposé des amendements similaires et que nous remercions tout aussi chaleureusement.

Des initiatives tout aussi méritoires et productives dont voici la liste :

Cinieri et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/2.asp Suguenot et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/49.asp
Perrut : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/190.asp Menuel : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/192.asp
Door et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/211.asp Reiss : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/252.asp
Robinet : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/707.asp Martin et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/785.asp
Lurton : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/808.asp Fabre : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/1157.asp
Denaja et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/1707.asp Allain et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/1784.asp
Krabal et al. : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2673/AN/2295.asp
En tout, 307 représentants du peuple : 53% du total.

Quand même !

Et il convient d'ajouter que cela ne signifie nullement que les 47% restant doivent être considérés comme inféodés aux "marquis de ministère". En fait, nous n'avons pas vu grand-monde voler au secours de l'alinéa 11.

Et quand nous disons «pas grand-monde»...

jeudi 2 avril 2015

Statu quo

La presse l'a déjà annoncé : en matière de communication concernant le vin, après la séance plénière tenue hier soir à l'Assemblée Nationale,  nous en resterons donc au statu quo ante.

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Victoire ?
Semi-victoire ?
Semi-défaite ?
Nous aurions tendance, pour notre part et compte tenu des réels risques encourus, à faire état d'une satisfaction nettement mieux que moyenne mais non totale.
Indice : environ 14/20.
Grand merci aux députés qui se sont mobilisés !

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Dans les prochains jours, nous analyserons en détail les conséquences possibles de cette loi et ferons part à nos lecteurs de nos conclusions.
Pour l'heure,  nous les invitons à consulter
1) le compte rendu des débats (voir surtout article 4)  http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150197.asp.
2) le résultat du vote concernant la suppression de l'alinéa 11, celui qui nous inquiétait particulièrement et contre lequel nous nous sommes mobilisés : http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/1091.
(Avec détail des présents et position nominative.)
3) le communiqué de Vin et Société faisant état du principal "bémol" que l'on peut exprimer a l’égard de ce statu quo :   http://www.vinetsociete.fr/presse/communiques/loi-de-sante-publique-premiere-lecture-a-l-assemblee-nationale-les-parlementaires-font-l-impasse-sur-la-clarification-de-la-loi-evin
4) un très bon article dans la presse spécialisée :  http://www.larvf.com/,vin-assemblee-nationale-loi-evin-supprimer-amendement-publicite-alcool-marisol-touraine-vins,4429705.asp
5) un article très clair dans la presse nationale :   http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/04/02/loi-sante-les-deputes-renoncent-a-modifier-l-equilibre-de-la-loi-evin_4607776_1651302.html.

.

À noter que dans ce dernier il nous est indiqué que Mme Marisol Touraine n'était pas demandeuse de l'alinéa anti-vin.
Si c'est vrai, cela annonce-t-il un retour un rééquilibrage des pouvoirs en faveur des politiques et au détriment des "marquis de ministère" ?
Et, donc, d'une perte d'influence des malbouffisants ?
Une autre mesure prise hier semble l'indiquer : http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/04/02/les-fontaines-soda-ou-boissons-volonte-dans-les-fast-food-c-est-deja-bientot-fini-696607.html.
Allons nous vers des "lendemains qui chantent" ?
Et tout cela s'avère, pourrons nous le fêter avec Mme Touraine autour d'un... vin d'honneur ?

mercredi 1 avril 2015

Carrément scandaleux !

Comme on sait bien tenter d'influencer les parlementaires afin qu'ils ne s'avisent pas de   contrarier les manoeuvres des annonceurs malbouffisants !

Écouter ICI (de 12mn 30sec à 15mn) les propos d'une chroniqueuse considérée généralement comme crédible au sujet d'un amendement déposé dernier en commission des affaires sociales.

Le tout devant photos de verres et bouteilles de vin.

Puis lire l'amendement en question : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2302/CION-SOC/AS1207.asp.
Franchement, peut-on dire qu'il y a concordance ?

Désolante aussi la remarque de Mme Natacha Polony qui reprend implicitement les arguments entendus à l'époque de la loi Êvin selon lesquels le ministère de la Santé ne veut que le bien de la filière viticole au détriment des alcools forts.
On voit bien maintenant,  au bout d'un quart de siècle, comment ont évolué les types de consommation,  notamment celles des jeunes.
Et comment cette tendance s'accentue : http://www.topsante.com/medecine/addictions/alcoolisme/vivre-avec/alcool-l-ivresse-de-plus-en-plus-frequente-chez-les-jeunes-247241.

On comprend bien aussi pourquoi l'évaluation des effets de cette loi qui avait été promise n'a toujours pas été réalisée.
Ce qui explique que la proposition très dangereuse de M. Véran (voir nos 2 billets précédents) ait été incluse dans le projet de loi par amendement et non pas dès l'origine.

Nota Bene :
Nous conseillons à Mme Polony, sur ce type de sujets, de consulter son époux,  M. Périco Légasse, rédacteur en chef de la rubrique vin et gastronomie de l'hebdomadaire Marianne... et grand pourfendeur de la malbouffe comme nous.
Cela pourrait lui permettre d'éviter de se faire piéger à l'avenir...