lundi 12 novembre 2018

14-18

Beaucoup de discours mais au final c'est sans qu'ait
été évoqué un élément essentiel de la victoire que se sont terminées hier les commémorations de la Grande Guerre.
 Cette omission était prévisible mais n'en reste pas moins choquante !
Arguments à l'appui, essayons d'éviter que cet oubli s'installe.

 Tout d'abord en comparant ce conflit à 2 autres, qui, eux aussi, opposèrent la France à l'Allemagne au cours des 150 dernières années. 
▪ D'abord le précédent (1870-1871), au cours duquel les troupes venues d'Outre-Rhin parvinrent aux portes de la capitale française :  https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Paris_(1870-1871).
▪ Ensuite le dernier, au cours duquel ils arrivèrent même jusqu'au Pays Basque. 
  Annexant au passage, pour des durées différentes, l'Alsace-Lorraine dans les 2 cas.
▪ Or, pendant la guerre de 14-18, le front fut nettement plus contenu : pas de débâcle.  
Et la France, in fine, de l'Atlantique au Rhin, redevint un hexagone.
Comment expliquer cette résistance beaucoup plus solide ?
Pour s'en faire une idée , lire cet article de la RVF intitulé «Dès le début de la Première Guerre Mondiale, le vin s’impose comme un produit stratégique» : https://www.larvf.com/,vin-premiere-guerre-mondiale-14-18-poilus-vignobles-francais-tranchees-centenaire-vins,4405321.asp.
Et en tirer les conclusions...

La nôtre est qu'un hommage s'imposait ne serait-ce que par quelques mots ou, à tout le moins, par une allusion explicite...
En souvenir aussi de tous ceux auxquels, en enfer, 
la «boisson patriotique» apporta endurance et réconfort !

Question
Grâce à la logistique, il n'y a pas eu de rupture d'approvisionnement. 
Que ce serait-il passé si tel avait été le cas ?



SUPPLÉMENT SANS COMMENTAIRES
  Bulletin de L'Alarme,
Société française d'action contre l'alcoolisme (octobre 1917) :  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558003h/f3.image.

Page 3 :
«Si nos soldats aiment le vin et en ont réellement besoin, ils ne tiennent point à la distribution de l'eau-de-vie, et celle-ci leur est souvent odieuse. Pourquoi donc ne remplacerait-on pas la cruelle « eau-de-mort », le « pousse-aucrime », comme ils l'appellent, par une ration supplémentaire de vin et même du meilleur ?»
  Page 4 :
«Mais hâtons-nous de mettre à l'abri le vin nécessaire pour l'alimentation de l'armée.»
  Page 7 :
«Le vin non falsifié qui prendra sa place assurera au génie français un développement prodigieux...»

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