Nous avons identifié 3 groupes de motivations chez nos adversaires.
Ordre alphabétique
1) L'autorhizophobie
Il s'agit d'un transfert plus ou moins conscient de la "haine de soi-même".
Elle se traduit chez la personne concernée par un rejet et une détestation des racines culturelles de l'environnement historique, géographique et parfois cutuel dans lequel elle s'est constituée.
Le qualificatif d'"âme française" attribué au vin par l'actuel Président de la République ne fait que renforcer leur détermination.
Ceux-là ne parlent que pour la forme de mesures intermédiaires, fiscalité ou autres.
En réalité, il «aimeraient bien interdire» : cf. notre article "Y a d'l'abus... zinzin !".
2) L'élitisme («Le vin pour les riches et les puissants»)
Cette motivation concerne non pas ceux qui veulent abolir la consommation du "divin breuvage" mais la réserver à leurs pairs, leur caste, leur descendance...
À seule fin de perpétuer la reproduction sociale.
Ceux-là sont bien conscients du rôle d'"optimisateur cérébral" que, depuis des millénaires, le "divin breuvage" a joué au profit de l'humanité.
Voir notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".
La proposition qui convient probablement le mieux à ces œnoligarques est celle du prix minimum (minimum unity pricing), sachant que les nectars dont ils ont coutume de faire usage se situent déjà au dessus de ce seuil.
Et que le differentiel atterira probablement dans la poche de personnes qu'ils ont toutes chances d'avoir à fréquenter...
3) L'intéressement
Il convient ici de distinguer 2 sous-catégories.
a) le "cocacollaborationisme"
Il concerne notamment les vendeurs d'espaces publicitaires (médias, etc...).
Mais pas seulement...
b) le fléchage escompté
Un train de vie demande toujours à être maintenu, voire a être amélioré.
Les temps sont durs et procurer à ses proches des postes bien rémunérés sans être trop éprouvants n'est pas chose aisée.
Ces données n'ont pas échappé aux innombrables responsables de la myriade de structures... que l'on ne peut qualifier à proprement parler de prohibitionnistes.
En effet, il n'y a pas grand chose à collecter sur un produit illégal, si ce n'est à la rigueur par contraventionalisation... mais ça ne peut pas aller chercher bien loin !
Ceux-là privilégient une augmentation globale de la fiscalité appliquée au vin.
Ils passent beaucoup de temps à essayer de déterminer quelle pourrait être le seuil de rendement optimal... sachant que «trop d'impôt tue l'impôt» !
Et aussi à tâcher de trouver par anticipation un accord sur le partage du butin escompté...
Et ça, ce n'est pas le plus facile !
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