lundi 17 décembre 2018

Lien social

Bien entendu, concernant le sujet que nous allons traiter, de tous les titres d'articles concernés, c'est celui-ci que nous préférons : https://www.vinetur.com/2018082248041/robin-dunbar-universidad-de-oxford-el-consumo-de-alcohol-podria-ser-clave-en-la-supervivencia-de-la-especie.html.
En voici la traduction : « Robin Dunbar (Université d'Oxford): "La consommation d'alcool pourrait être la clé de la survie de l'espèce"».
À savourer particulièrement, la conclusion du professeur en question : « Si vous voulez connaître le secret d'une vie longue et heureuse, l'argent n'est pas la bonne réponse. Éliminez le fast-food, la télévision et recherchez des personnes à rencontrer et à discuter avec une bouteille. Rien de tel qu'une nuit de convivialité autour d'un verre pour être rempli de santé, de bonheur et de bien-être.».
Et voici l'étude sur laquelle s'appuie ces propos : https://link.springer.com/article/10.1007/s40750-016-0058-4.
Ainsi que l'article signé par M. Dunbar dans le "Financial Times", article en lequel le vin est explicitement évoqué : https://www.ft.com/content/c5ce0834-9a64-11e8-9702-5946bae86e6d.
Il y est fait référence à une étude récente parue dans le "British Medical Journal" et intitulée «Alcohol consumption and risk of dementia: 23 year follow-up of Whitehall II cohort study» : https://www.bmj.com/content/362/bmj.k2927.
Celle ci, réalisée sur une cohorte de 9 000 sujets suivis pendant plusieurs décennies, démontrant que «ceux qui ne buvaient pas du tout couraient un risque de développer une démence 50% plus élevé que ceux qui buvaient avec modération, et le même risque s'appliquait à ceux qui buvaient beaucoup (plus de 40 unités par semaine)» !

On peut aussi savourer les commentaires du "Guardian" : https://www.theguardian.com/society/2018/sep/01/social-drinking-moderation-health-risks.
Nous en avons retenu ces propos du professeur de psychologie de l'évolution à l'Université d'Oxford et membre de la British Academy nommé ci-dessus : «ces dernières études suggèrent que l'impact de la consommation modérée d'alcool est étonnamment bénéfique».
Mais aussi ceux de l'historienne Angela McShane, nous indiquant qu'au XVIIème siecle en Angleterre «ne pas boire ne signifiait pas seulement que vous n'étiez pas amusant, mais que vous étiez dangereux ou séditieux»...

Nota Bene 
Dans ce dernier article. Robin Dunbar nous dit aussi que
«les études montrent clairement que la consommation d’alcool présente des avantages sur le plan social et sur le bien-être, en particulier dans des environnements sociaux détendus».
Or, chacun sait que le cerveau est un organe social et qu'il a besoin pour s'activer d'interagir avec ses semblables. 
C'est pourquoi, son entretien et son développement sont favorisés lorsqu'on conserve activement des liens sociaux tout au long de sa vie et que l'on en tisse de nouveaux comme le démontre cette étude: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4795939/.
Quant au bien-être, chacun sait qu'il constitue un élément fondamental de la santé psychique. 
=> Tout cela nous amène à inclure cette somme d'informations dans notre dossier "Œnoptimisateur cérébral" (nº 16).





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