Reprenons le document objet de notre précédent en article :
http://www.ofdt.fr/BDD_len/Bd_stats/76_Doc.xhtml.
Examinons un élément que nous avions laissé à plus tard, c'est à dire la dernière phrase à proprement parler (sujet-verbe-complément) :
«Pour un conducteur avec une alcoolémie non nulle, le risque d’être responsable d’un accident mortel de la circulation est multiplié par 8,5.»
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2 choses à dire
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A) Une "alcoolémie non-nulle", il semblerait bien que ça n'existe pas !
Pour le prouver, nous invitons le lecteur à visionner une vidéo que nous sommes allés chercher chez l'adversaire, plus précisément chez Mme Chantal Perrichon, membre des "Réseaux Got", comme en atteste, au côté de Mme Hill, sa présence sur cette liste : http://www.securite-sanitaire.org/generalites/qui.htm.
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Il s'agit de l'interview de Mr Bernard Laumon, docteur en médecine et en statistiques, docteur de recherche en épidémiologie, spécialiste de la problématique des accidents de la route et qui répond aux questions de Mme Perrichon elle-même, dans les locaux de l'association qu'elle préside.
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Voir de la 8° à la 9° minute : http://www.youtube.com/watch?v=9P4mPlJtdmE.
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Bien que ce soit avec grand regret et nombreux bémols, notre vieille connaissance, le Dr Philippe Batel a lui même été obligé confirmer cette thèse de l'alcoolémie naturelle : http://www.leparisien.fr/societe/on-a-tous-de-l-alcool-dans-le-sang-24-04-2004-2004934108.php.
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B) En ce qui concerne le premier taux à risque reconnu, 0,5 g/l de sang, Mr Jougla ou ceux qui ont usurpé son nom, multiplient par 4 le chiffre de la Sécurité Routière : Click.
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Des chiffres, d'ailleurs, à partir desquels nous pourrions dire que la multiplication par 8,5 situe aux alentours de 0,7 g/l.
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Conclusion
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À partir de l'hypothèse la plus haute indiquée par le Dr Batel dans l'article précité, on peut donc en déduire que Mr Jougla ou ceux qui ont usurpé son nom ont une fâcheuse tendance à multiplier par 7 au miinimum les chiffres réels.
Voyons par conséquent ce que donne une division par 7 de leur estimation concernant la part des décès attribuable à l'alcool en 2009 : 49000 / 7 = 7000.
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Oui : peut-être encore un peu fort, mais pas loin d'être cohérent avec les données du CépiDc ou les chiffres de l'OMS.
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