Pour exécuter la tâche qui lui a été confiée, Mme Catherine Hill est à présent d'un grande prudence.
Petit rappel de culture générale :
En langage familier, il arrive qu'on parle de "prudence de sioux", du nom d'une célèbre tribu indienne dd'Amérique du Nord dont Sittig Bull fut un des chefs les plus célèbre.
Il arrive aussi qu'on parle de "ruse de sioux", cette seconde expression étant probablement due au fait que «le mot "sioux" provient de l'expression "nahdossiou" qui, en langue Ojibway, signifie "serpent tricheur"...». Du moins selon ce site : Click.
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La prudence de Mme Hill l'amène depuis quelque temps à ne pas être très précise concernant le rôle que joue le tabac dans la mortalité due au cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieures excepté en ce qui concerne le cancer du poumon.
Voir pages 21 à 25 : http://www.igr.fr/doc/cancer/pdf/prevention/dutab2012.pdf.
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Il faut toutefois remarquer que cette circonspection est assez récente.
En effet, en 2009, Mme Hill, accompagnée de Mme Doyon et de Mr Moussanif, publiait une étude sur «l'évolution de la mortalité par cancer en France de 1950 à 2006».
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Deux tableaux en ont été utilisés par L'Institut National du Cancer, lesquels tableaux s'intitulent respectivement :
1) "Fraction attribuable et mortalité des cancers dues au tabagisme en France pour l'année 2006"
et
2) "Fractions attribuables et nombre de décés par cancer dus à la consommation d'alcool en France en 2006, par sexe".
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Nous allons tout de suite constater une première originalité : par exemple (et ce n'est qu'un exemple [1]), en ce qui concerne les hommes, 76% des cancers du larynx sont dus au tabac et 57% à l'alcool, soit un total de 133% : ça fait un peu beaucoup !
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D'autant plus que d'autres facteurs de risque sont à prendre en considération tels, entre autres, que les prédispositions génétiques, certains environnements professionnels, les traitements par rayon ionisants ou les infections virales (papillomavirus notamment).
Sans oublier la pollution urbaine qui, selon l'OMS, tue presque 2 fois plus que l'alcool dans les pays à haut niveau de vie (Global Health Risks, p. 11). [2 et 3]
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Maintenant munis du document ci-dessus numéroté 2, reprenons l'étude «Mortalité attribuable à l'alcool en France», étude datée de cette année et portant sur 2009 : http://www.invs.sante.fr/content/download/64387/251811/version/8/file/BEH_16_17_18_2013.pdf, pages 163 à 168.
Et après examen du "Tableau 1", livrons nous à une petite comparaison.
D'après Mme Hill et ses différents co-rédacteurs, on peut constater qu'entre 2006 et 2009 le taux de mortalité attribuable à l'alcool par cancer du larynx est passé de 57% à 60% et le nombre de décès de 726 à 745, soit une augmentation d'environ 1,03%, c'est à dire à 0,34% par an.
Pendant que la consommation de vin diminuait de 0,22%/an.
http://www.franceagrimer.fr/content/download/15848/119025/file/sta-vin-2011-cahierstat-c00-10-n4.pdf
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Le principe de Hill se trouve donc confirmé et on voit les dégâts que provoque désormais la baisse de consommation du vin !
Des mesures apte à relancer celle-ci semblent devoir donc être prises en urgence : pourquoi pas par le biais d'un allègement fiscal ? [4]
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Si un peu plus haut nous avons employé le mot "désormais", c'est qu'il n'en a pas toujours été ainsi.
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(À suivre)
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