Oui mais voilà : pour ceux qui sont en charge des caisses de retraite : des centenaires, il n'en faudrait quand même pas trop !
Ni même des nonagénaires...
Car cela pourrait bien aggraver le problème de déséquilibre financier.
Un problème si prégnant que récemment Mme Agnès Buzyn, en charge du Ministère des Solidarité et de la Santé, s'est un peu "emmêlé les pinceaux" à ce sujet : https://www.latribune.fr/economie/france/la-volte-face-d-agnes-buzin-sur-l-age-de-depart-a-la-retraite-811248.html.
Or, force est de constater que les français dont l'âge a d'ores et déjà dépassé l'espérance de vie qui leur était offerte en perspective l'année de leur naissance (c'est à dire celle du Front Populaire), sont ceux qui ont, au cours de leur vie, le plus pratiqué la consommation régulière et modérée de vin.
Et continuent bien souvent.
Leur exemple est encore suivi par plus d'1/3 de l'ensemble des seniors.
Et presque 1/4 des pré-seniors (50 à 65 ans).
Du coup, certains de ceux qui sont bien souvent financés plus ou moins directement par le ministère évoqué ci-dessus semblent à nos yeux vouloir particulièrement s'en prendre à ce véritable effet Mithridate que constitue la régularité.
Et cela depuis quelques années déjà.
Depuis quand ?
Prenons ces «lignes directrices» du PNNS datant de 2008 : https://www.economie.gouv.fr/files/directions_services/dgccrf/consommation/information_consommateurs/nutrition/lignes_directrices_nutition_sante.pdf (page 6).
«Boissons alcoolisées : ne pas dépasser, par jour, 2 verres de vin (de 10 cl) pour les femmes et 3 pour les hommes.»
Aucune interruption réclamée de la quotidienneté.
Mais en fin d'année 2008 il est apparu que le gain d'espérance de vie de 20 à 65 ans était en train de croître notablement.
Réf. : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/03/quen-sera-t-il.html.
Et en plus la baisse de consommation commençait à ralentir.
Il fallait donc agir !
Début 2009, l'"affaire de la brochure" : «toute consommation quotidienne de vin est déconseillée» ( http://honneurduvin.blogspot.com/2009/02/conference-de-presse-du-170209-depeche.html).
À partir de ce moment là, il va nous être recommandé d'observer un jour d'abstinence hebdomadaire dans un grand nombre de publications, souvent en mettant cette recommandation "sur le dos" de l'OMS.
Par exemple dans ce document datant du 19 mai 2010 (2ème page) : http://sante.public.lu/fr/espace-professionnel/exposes/conference-nationale-sante/5eme-conference-nationale-sante/07-Jean-Marc-Cloos.pdf.
Document qui donne comme référence cet autre : [Usage nocif de substances psychoactives: Identification des usages àrisque.La Documentation Française: Ministère de l’Emploi et de la Solidarité].
Lequel (signé par une vieille connaissance) ne comporte nullement la notion d'abstinence hebdomadaire.
Vérifier dès la page 32 : https://www.ladocumentationfrancaise.fr/docfra/rapport_telechargement/var/storage/rapports-publics/024000138.pdf.
Cela étant dit et de manière générale, même après 2009, celles des différentes publications qui sont destinées au corps médical (et non au vulgus pecum) ne mentionnerons pas cette préconisation.
Exemple datant de 2014 (page 11) : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/591_Alcool_medecin_2014.pdf.
Mais voilà : fin 2015, "on" se rend compte que le nombre de consommateurs réguliers n'a décru que de 1%.
Et même presque pas décru si l'on tient compte du fait que les chiffres sont exprimés en pourcentage et que la population nationale a augmenté d'environ 2,4% de 2010 à 2015.
Peut être les prémisses d'une inversion de tendance due en partie à la résistance œnophile ?
Et en plus, la proportion des consommateurs occasionnels augmente !
Comment s'empêcher de penser que certains d'entre eux, l'âge venant, régularisont leur consommation ?
À l'instar de ce professeur que nous avons pourtant eu à combattre en 2009 : «avant mes 50 ans, je n'achetais pas de vin, sauf quand on invitait des amis. Mais j'ai changé : je bois maintenant deux-trois verres de vin rouge chaque jour. Je suis convaincu que c'est bénéfique pour moi (homme, senior): moins d'accidents cardiaques et surtout moindre vieillissement cérébral.»
Réf. : http://fcorpet.free.fr/Denis/Vin-Cancer.html.
Il n'est donc pas interdit d'imaginer qu'en début d'année 2016 le choix fut fait de déréguler encore plus la consommation de "divin breuvage".
En même temps que (par amalgame paritairement correct mais scientifiquement absurde) de féminiser le maximum masculin.
« 1) ne pas consommer plus de 10 verres standards par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour
2) avoir des jours dans la semaine sans consommation.»
C'était le "coup du mandat"...
Remarque
Dans notre article précédent nous demandions pourquoi n'étaient pas préconisés des "jours sans" pour les sodas.
Finalement, rien d'illogique : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/boire-un-soda-sucre-tous-les-jours-ferait-vieillir-plus-vite_17736.
Notre conseil
Seniors et pré-seniors qui n'êtes pas pressés de mettre un pied dans la tombe, évitez la direction Ducimetière !
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