lundi 10 septembre 2018

Inimaginable


En Suisse on ose ! 
C'est implicite, d'accord, mais on ose suggérer le lien qu'il pourrait y avoir entre "binge drinking" pendant la grossesse et «troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF)».

Car voir par une fondation reconnue d'utilité publique vouée à la lutte contre les addictions attribuer le même niveau ou presque (2%) au nombre de femmes enceintes s'exposant une fois par semaine ou plus souvent à une consommation ponctuelle à risque (quatre verres d’alcool ou plus) et au nombres de nouveaux nés victimes d'alcoolisation fœtale, cela au risque que soit établi un parallèle non-prohibitionniste... en France, c'est quasiment inimaginable !
En Confédération Helvétique c'est possible : http://www.addictionsuisse.ch/qui-sommes-nous/mission/.
Tout comme il est possible d'indiquer dans un site s'adressant aux professionnels de la périnatalité que «selon certains résultats de la recherche, une petite quantité d’alcool (moins d’un verre par semaine) ne semble pas être corrélée avec une augmentation du risque de troubles liés à une alcoolisation fœtale» : https://www.fosumos.ch/fosumos/index.php/fr/alcool/grossesse.
Inconcevable dans le pays sans nuances, celui où le mot "modération" donne des boutons marqhygiènistes malbouffisants.
Sûr que eux ne sont pas des modérés du prohibitionnisme : ce sont des absolutistes du zéro !

En effet, dans notre pays, depuis la loi Évin, l'objectif c'est d'amalgamer verres de vin et paquets de cigarettes.
Avec enlaidissement des emballages et bien sûr -but ultime- explosion de la fiscalité. 
À ce sujet et dans ce contexte, on appréciera la conclusion de notre vieille "copine" : «augmenter les taxes» : http://www.europe1.fr/societe/alcool-et-grossesse-le-coup-de-gueule-dune-epidemiologiste-contre-les-pouvoirs-publics-3747440 !

Ce qui nous rajeunit d'un peu plus de 5 ans : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/04/nous-y-voila.html.
Rappel : la dame en question (membre de la "mouvance Gotique", il convient de le rappeler) est épidémiologiste
et biostatisticienne à l'Institut de cancérologie Gustave Roussy.
Rien à voir avec la périnatalité, mais "tout fait ventre", n'est-ce pas ?
Bon, pour être tout à fait honnête, il faut dire qu'entre-temps elle avait quand même pris soin de s'insérer un tant soit peu dans le dispositif :  https://www.researchgate.net/publication/322906146_Warning_about_drinking_during_pregnancy_Lessons_from_the_French_experience.

Néanmoins, une question se pose : face aux pratiques récurrentes de nos adversaires, faisons-nous le bon choix en persistant à vouloir rester... tout à fait honnêtes ?


Articles liés : 
● http://honneurduvin.blogspot.com/2016/03/rappels-et-recommandation.html
● https://www.anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/969-les-10-mesures-efficaces-pour-proteger-des-risques-de-l-alcool (voir plus particulièrement la proposition nº7)

Nota Bene 
Cet article a été inclus dans notre dossier "Picto".
`

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire