lundi 20 novembre 2017

Danses sur tables !

Mme la Ministre de la Santé a-t-elle vraiment pour projet d'éradiquer l'«âme française» ?

Peut-être pas !
Contrairement à ce que pouvait le laisser penser notre pénultième article : "Y a d'l'abus zinzin".
En effet, nous avons appris vendredi dernier qu'une sévère nouba avait eu lieu 3 semaines auparavant à la buvette du Palais Bourbon.
Événement duquel elle aurait été à l'initiative et auquel elle aurait participé.
Écouter environ 3,5mn à partir de la 52ème minute : https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/quotidien-deuxieme-partie-17-novembre-2017.html.
Il y est question de vin, de «boxon», de «4 heures du matin», de «gens qui dansaient sur les tables», etc...
À tel point que le Président de l'Assemblée Nationale,  M. François de Rugy, s'en serait vigoureusement indigné !
Mais attention : en terme de participation, il se serait agi là essentiellement, outre Mme la Ministre, d'un aréopage de parlementaires.
Et par conséquent, si l'hypothèse radicalement prohibitionniste recule, ce n'est pas le cas de celle du choix œnoligarchique : "le vin réservé aux riches et aux puissants".
Cela par dispositions fiscales.
Ce qui aurait pour conséquence (heureuse ou malheureuse, ça dépend pour qui) de fortement limiter la reproduction sociale : voir notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".
Or, d'"agissement sur la fiscalité", Mme la Ministre des
Solidarités et de la Santé en parlait encore il y a 13 jours, c'est à dire 11 jours après les réjouissances évoquées plus haut (10ème paragraphe) :
http://www.liberation.fr/societe/2017/11/07/strategie-nationale-de-sante-agnes-buzyn-consulte-les-internautes_1608442.

Cela étant dit, attention !
En tant que citoyens représentés par les parlementaires, nous tenons à rappeler que nous désapprouvons totalement la consommation excessive ponctuelle de quelque sorte de boisson alcoolisée que ce soit.
Cela en raison des dommages que cette pratique peut générer, y compris sur le plan intellectuel. 
«Trop ou trop peu de vin interdit la vérité» (Blaise Pascal).
Et ajoutons qu'il est facile à chacun de constater que plus recule la consommation de vin régulière et modérée (de préférence au cours des repas) plus celle du "binge drinking" progresse.
La croissance impressionnante du nombre d'hospitalisations pour cause de comas éthyliques en atteste.
C'est donc le modèle présidentiel que nous préconisons,
Y compris à l'attention de Mme Buzyn... laquelle nous caressons toujours l'espoir de convaincre un jour.

Et si tel était le cas ?
Tuerions nous le veau gras, selon la célèbre parabole ?
Lui réserverions nous une place de choix, jusque même au détriment des œnoplites et œnoculturants de toujours ?
Non !
Notamment parce que, en action ou en réflexion, nous ne nous référons à aucune doctrine politique, philosophique ou religieuse.
Même si certaines s'accordent mieux que d'autres au combat que nous menons : exemple (fin de l'article : Nota Bene, 2).


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