mardi 4 juin 2019

Réconciliation ?

Il n'est pas impossible qu'autour d'une position qu'on pourrait, en simplifiant, qualifier d'intermédiaire, nous
soyons à l'aube d'une réconciliation historique entre 2 courants thérapeutiques.
Celui dont la base est essentiellement biologique et celui qui intègre une part importante de données psychologiques, lesquelles sont par nature intangibles. 
En tout cas la voie est désormais un peu plus qu'entrouverte... si l'on veut bien ne pas oublier que la "psyché" a son siège dans le cerveau, organe physique et tangible, lui. 


1) Prostate
Voir cette toute récente étude : https://www.nature.com/articles/s41586-019-1219-y.
Que nous dit-elle ?
Qu'il est au moins une forme de cancer pour lequel, de manière observable (éventuellement même mesurable),  le cerveau favorise le développement de la tumeur et cela par l'émission de certaines cellules nerveuses.
Ce qui est susceptible de ne pas être sans conséquences dramatiquement aggravantes puisque « des cellules cancéreuses peuvent se propager de la prostate jusqu’à d’autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.» : https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/prostate/if-cancer-spreads/?region=on.
Pour ceux qui souhaite en savoir plus sans avoir à acheter l'étude, lire cet article assez complet : https://www.franceinter.fr/societe/le-role-determinant-joue-par-le-cerveau-dans-le-developpement-du-cancer-de-la-prostate.

2) Cœur
Des études de plus en plus nombreuses font état d'un lien attestable entre santé du cœur et santé du cerveau. 
Exemple ("full text" gratuit) : https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2697697.

3) Alimentation
Nos lecteurs connaissent bien, et depuis des années, les bienfaits de ce que pour notre part nous appelons l'«alimentation gréco-latine».
Cela au travers d'autres dénominations telles que «diète méditerranéenne» ou «régime crétois».
Le rôle anti-oxydant des polyphénols apportés notamment par une consommation régulière et modérée de vin et d'huile d'olive intégrés aux repas a été maintes fois souligné.

4) Un alcool à l'effet bénéfique incontesté par qui que ce soit 
Voir impérativement notre synthèse : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/synthese-concernant-lalcool-benefique.html.

5) Questions
Et si c'était le cerveau qui "décide" que se produisent ou non des dysfonctionnements dans le corps ?
Et si une alimentation variée -et comportant notamment une part d'hydroxytyrosol- était, aussi bien que pour le reste du corps, souhaitable pour le cerveau ?
En tenant compte, évidemment, que rares sont les molécules aptes à franchir la barrière hémato-encéphalique.
Cette bonne nutrition, en conférant au cerveau un meilleur bien-être global, ne pourrait-elle lui éviter de prendre parfois des "décisions" regrettables pour l'organisme ?
Et, dans le même contexte, ne peut-on pas aussi penser à une meilleure synergie, à un meilleur "dialogue", quand toutes les organes sont "irrigués" par la même substance bénéfique ?
Un autre chemin pour le "French Paradox" ?

6) Mais attention !
Ce ne sont que des questions...


Petit supplément concernant cette fois-ci l'éthanol, autre membre de la "famille alcool", et non plus directement le cerveau mais son "contenu"
La consommation modérée engendre un risque de dépression moins élevé que la consommation excessive... mais aussi que la non-consommation !
Référence : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/acps.13034.


Nota Bene
Dès sa parution, cet article sera intégré à notre dossier "Œnoptimisateur Cérébral".


Annexe (Figures)
1) De 1980 à 2005, le nombre d'abstèmes a doublé. 
Depuis il régresse. 

2) De 1980 à 2005, le nombre d'incidences de cancer de la prostate a été multiplié par 5.
Depuis il régresse. 

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