lundi 24 juin 2019

Le problème c'est le nombre d'abstèmes !

Plus il y a de non-consommateurs de vin (ou abstèmes), plus le nombre de décès liés au vin est élevé. 
C'est en tout cas ce que l'on peut observer. 
Considérons ce tableau :


Et maintenant, mettons en face les proportions de non consommateurs et le nombre de décès pour cause d'«abus d’alcool (y compris psychose alcoolique)» selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de Décès (CépiDc) : http://cepidc-data.inserm.fr/cgi/broker.exe.
Soit :
1990 : 33% d'abstèmes pour 2814  décès,
1995 : 31% pour 2414,    
2000 : 33% pour 2903,   
2005 : 38% pour 3007,   
2010 : 38% pour 2906,  
2015 : 33% pour 2490.
                                       Significatif, non ?

Question
Nous avons eu l'occasion de constater que les nombres de décès liés à l'"alcool" allégués dans les différentes études auxquelles a participé Mme Hill reprenaient les chiffres du CépiDc en les affectant de coefficients variables mais toujours proches de 17.
Mais peut-être qu'en fait la methode utilisée consistait e à multiplier les chiffres représentant la proportion d'abstèmes aux années considérées par des coefficients proches de 1,3 ?


Notre avis
La proportion de consommateurs occasionnels ou réguliers traduit la capacité moyenne des citoyens à résister à l'effet nocebo des messages alarmistes émis par les chasseurs avides de subventions, contributions, partenariats, sponsoring, etc...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire