vendredi 17 mai 2019

"Oubli"

L'actualité nous fournit l'occasion de mettre en évidence un exemple de "rattrapage" en médias.  
Cela en rapport avec le sujet traité dans ce blog la semaine dernière : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/et-ca-devoie-et-ca-devoie.html.
L'étude menée en Chine dont il est question dans ce précédent article a donné lieu à information dès le début du mois d'avril. 
Exemple : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28776-Meme-moderee-consommation-d-alcool-protege-l-AVC.
Mais à ce moment là, le thème n'avait pas été mis à profit pour "flinguer" le French Paradox... et le "divin breuvage".

Il est donc imaginable que, dans les milieux œnophobiques, décision a été prise "sur le métier de remettre l'ouvrage".
D'autant plus qu'entre temps des réponses intéressantes étaient parues dans la presse francophone. 
Au Québec, par exemple : https://lactualite.com/actualites/leffet-protecteur-dune-consommation-moderee-dalcool-est-remis-en-question/.
Ou en Suisse aussi : https://www.bilan.ch/opinions/jean-charles-estoppey/dangers-de-lalcool-encore-une-etude-inapplicable-a-la-suisse.
En France, berceau de la francophonie, ce ne fut pas le cas... ce qui n'est hélas pas surprenant !

Toujours est-il qu'un mois plus tard, un monsieur publiait une tribune dans "The conversation" dont le titre
French paradox» : une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet protecteur], annonce un développement qui, cette fois-ci, comporte à de nombreuses reprises le mot "vin" : https://theconversation.com/french-paradox-une-consommation-moderee-dalcool-na-pas-deffet-protecteur-114853.
De manière amusante, ce titre sera repris 4 jours plus tard par un autre média en ajoutant un gros "NON" en lettres capitales. : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/french-paradox-non-une-consommation-moderee-d-alcool-n-a-pas-d-effet-protecteur-816339.html.
Et puis bien d'autres reprendront les propos du monsieur en question.
Nos lecteurs pourront en retrouver certains dans notre revue de presse (signalés par ceci : ). 

Simple "oubli" dans ces reprises, personne n'a pensé à signaler que l'auteur de la tribune originelle avait, pour le moins que l'on puisse dire, quelque chose à voir avec l'ANPAA : http://sos-addictions.org/l-association/comite-scientifique/dr-philippe-arvers (voir fin de la rubrique " Investissement associatif").
Et de l'ANPAA en général, les défenseurs de l'«âme française» ne peuvent raisonnablement attendre un discours très différent de celui tenu là...

NOTA BENE
Nous avons la faiblesse de penser que, dans notre billet précédemment cité, celui de vendredi dernier, réponses ont été apportées aux divers points développés par le monsieur dont il est question ici.
Mais celui-ci fait exception : «Autre argument souvent
entendu : le vin n’a pas les mêmes effets que les autres alcools. À ce sujet, il faut signaler que, si de nombreuses études se sont intéressées à l’incidence éventuelle du type de boisson (vin, bière, etc.) sur la mortalité cardio-vasculaire, rien de probant n’est sorti de ces travaux. Aucune étude n’a été en mesure de démontrer de différence entre les conséquences de la consommation de vin et de bière par exemple.»
Il est facile de répondre. 
Pour ne pas trop alourdir ce billet, nous le ferons donc ultérieurement.  
Mais en attendant, remarquons au passage que l'homme est de ceux qui ne craint pas d'«ajouter au malheur du monde».
Référence : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/03/pluriel-et-camus.html.

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