lundi 29 février 2016

Snipers

Comme nous l'avions indiqué dans notre article "bissextile", le vin devrait se trouver à l'abri d'une nouvelle attaque de type "vague scélérate" au moins jusqu'à la fin de l'année 2017.
En revanche, si le combat frontal ne semble pas devoir être d'actualité pendant cette période, il ne saurait être question de nous reposer sur nos lauriers.
Car, n'en doutons pas un instant, il ne s'agit que d'un fragile cessez-le-feu dans le cours de la guerre qu'il y a 60 ans la "limonade brune" a déclaré au "divin breuvage".
Soyons donc bien persuadés que nos adversaires sont déjà en train d'aiguiser leurs dagues.
De commanditer contre le vin des études et rapports toujours plus à charge et programmés pour être publiés au moment choisi, grand fracas médiatique à l'appui.
Et aussi d'infiltrer, de pénétrer, d'occuper les endroits stratégiques.
 Là aussi discrètement jusqu'aux "jours J"... ceux où ces "snipers dormants" se mettront à flinguer frénétiquement depuis leurs postes.
Frénétiquement mais de manière synchronisée.
En haut lieu : à la Direction Générale des Snipers.
À nous donc de rester vigilants, d'investiguer, de découvrir... et de porter la lumière sur les lieux où cela se passe.

Nous avons souvent ici parlé de Mme Agnès Buzyn,  présidente de l'INCa, dont la doctrine, en ce qui concerne le sujet qui nous intéresse, tient en quelques mots prononcés sur France Info quelques mois après sa nomination : «Je demande à tout le monde d'arrêter de boire».
À 1mn 15sec : http://www.franceinfo.fr/player/resource/227807-494191.
En la matière, rarement fut osé un radicalisme aussi pur et sans tache !
Eh bien il y a de fortes chances que la candidature de Mme Buzyn à la présidence de la Haute Autorité de Santé soit retenue.
"Soit" ou "ait été" ?
On ne sait pas trop où en est l'affaire depuis cet article du 3 février dernier qui l'annonçait comme devant être conclue une semaine plus tard : http://www.lopinion.fr/edition/economie/agnes-buzyn-a-defaut-parite-haute-autorite-sante-aura-moins-femme-a-96043.
Depuis, plus de nouvelles.
On ne trouve même pas à ce jour son nom dans la composition du "Collège", l'organe de gouvernance de la HAS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_434776/fr/composition-du-college-de-la-haute-autorite-de-sante.
Bien entendu, nous allons continuer à suivre au jour le jour ce dossier de très près tout en nous demandant si, au dernier moment, pour quelque obscure raison, il n'a pas finalement été décidé de recourir au "plan B".
C'est à dire à l'une de nos vieilles connaissances selon cet article : http://www.liberation.fr/france/2015/12/04/bientot-une-femme-a-la-tete-de-la-haute-autorite-de-sante_1418043.
Agnès Buzyn ou Claude Évin ?
Cruel dilemme,  n'est-ce pas, amis lecteurs ?

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