(Suite de l'article du 19/03/2013)
Confrontés à la situation que nous évoquions dans le chapitre précédent, Mr Jougla et son équipe, pourvoyeurs de données de l’Office Français des Drogues et Toxicomanies, se trouvent à notre avis face à 3 solutions que l’on peut visualiser sur le tableau suivant :
1) maintenir les données qu’ils ont précédemment fournies et prétendre, pour rejoindre les affirmations de Mme Hill et de ses copines, que de 2007 à 2009, pour des raisons inexplicables (effet « nocebo« de la conférence de presse du 17/02/09 ?), le nombre de décès attribuables à l’alcool a fait un bond historique de de 63% (Hypothèse 1). Certains penseront que c’est l’hypothèse à privilégier (Voir « Rappel » en bas de page).
2) reconnaître qu’ils se sont trompés depuis plus de 12 ans, que leur données étaient fausses et qu’en fait cette mortalité n’a cessé de croître de manière linéaire et quasiment inversement proportionnelle à la consommation d’alcool (Hypothèse 2).
3) maintenir que leurs données étaient exactes, prolonger la courbe de décroissance selon sa physionomie et « atterrir » aux alentours de 24 000 décès, ce qui aurait l’avantage de passer au dessous du total fixé à 25 000 en 2004 par l’OMS pour l’ensemble de l’Europe de l’Ouest, France comprise (voir notre fiche « 45 000 ? »).
Il existe aussi une 4° possibilité et c’est malheureusement, à notre point de vue, la plus probable.
(À suivre)
Rappel : certaines augmentations de chiffres semblables, émanant de l’OFDT, ont déjà été produites dans le passé, peut-être à titre de « galop d’essai ». Elles sont proportionnellement plus faibles (environ 12%) mais concernent en valeur absolue beaucoup plus d’individus (environ 10 fois plus). Voir notre fiche : «Chiffres augmentant : l’exemple par l’OFDT».
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