lundi 4 juin 2018

Franco-contamination

Eh ben ! Ils ont pris leur temps cette fois-ci, au World Cancer Research Fund !
Pratiquement un semestre de retard, puisque jusqu'ici leur rapport décennal était livré dans les derniers mois des années se terminant en 7.
Enfin, bon... depuis une dizaine de jours, il est disponible.
En voici le résumé : https://www.wcrf.org/sites/default/files/Summary-third-expert-report.pdf.
Comme prévu, concernant la cause qui nous mobilise, il est en recul -du moins facialement- par rapport au précédent : http://www.dcscience.net/WCRF-Marmot-Report.pdf.
Lequel était, par contre, en progression par rapport à celui de 1997 (exemplaire "papier" en notre possession).
Pourquoi "comme prévu" ?
Se reporter à notre billet du 02/03/2016 : "Préparation 2017".
http://honneurduvin.blogspot.com/2016/03/preparation-2017.html.
Il faut noter qu'à l'époque de la rédaction de notre article ci-dessus cité, le lien qu'il comporte mentionnait Mme Isabelle Romieu en tant qu'"observer".
À présent, et probablement suite à sa publication, c'est "former observer" (ancienne observatrice) que l'on peut lire.
D'ailleurs, sur le rapport du WCRF très récemment paru et ci-dessus référencé, on peut lire en page 90 que Mme Romieu ne fut "observer" que de 2013 à... 2016.
Coïncidence ?
Mais cela n'a pas, loin de là, amélioré la situation et nous n'avons pas gagné au change !
En effet, ce n'est à présent pas moins de 13 fois que l'on peut trouver le mot "France" dans les "acknowledgements" : https://www.wcrf.org/int/continuous-update-project/about-cup/continuous-update-project-acknowledgements#Additional !
«France, where wine is damned» !
Nous avons tout particulièrement noté la présence d'une autre dame française dans la liste des personnes indiquées comme ayant participé à l'élaboration de ce rapport et aussi -et surtout- d'une troisième.

Maintenant, il faut être honnête : l'évolution négative imputable à cette franco-contamination est réelle concernant les "alcoholics drinks" mais -en soi- sans gravité excessive.
Par contre, pour les boissons sucrées, le gain est impressionnant : elles passent de la 3ème à la 6ème place -ce qui est significatif en terme de priorité- et de «à éviter» à «à limiter» !
Finalement, c'est peut-être "francoca-contamination" que nous aurions dû écrire...
Ce qui nous rappelle notre article "Rien que des faits" écrit en 2009 et mis à jour en 2015.

Mais cela étant dit, nous serons bientôt amenés à reparler de ce rapport.
En effet, une récente étude publiée dans la revue "Lancet" nous a enseigné que désormais il était parfois bon de ne pas se contenter des résumés de certains documents mais aussi d'aller voir de plus prés les sources indiquées comme références : lire notre article "Vendredi 13"... 


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