Logique

Bien sûr, pour plus de détails on peut directement cliquer sur ce lien : http://gco.iarc.fr/resources/paf-france_fr.php.
D'ailleurs, dans les jours qui viennent, nous ne nous en priverons pas. 
Mais commençons par la synthèse de type AFP développée dans cet article : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/tabac-alcool-mauvaise-alimentation-en-france-40-des-cancers-sont-evitables_125273.
Article extrait de notre "Revue de presse" (voir 25/06).
Nous avons relevé  : « L'alcool provoque 8% des nouveaux cas de cancer évitables (soit 28.000), des cancers de différentes parties de l'appareil digestif, mais aussi du sein.»
Et : « L'alimentation déséquilibrée et l'obésité sont chacunes responsables de 5,4% des nouveaux cas de cancer (18.800 et 18.600 respectivement).»

Le sur-poids et l'obésité n'auraient rien à voir avec l'alimentation déséquilibrée ?
Parce que dans le cas contraire, l'alimentation déséquilibrée serait responsable au total de 10,8% des occurrences de cancer.
Soit nettement plus que les boissons éthanoliques.
Logique ou pas ?
De quoi bouleverser la «hiérarchie» dont parle Mme Buzyn dans cette interview : http://www.politiquemedia.com/videos-34572.html (10mn 04sec).

Il est à considérer que le chiffre de 28000 occurrences de cancers évitables évoqués ici a été notamment obtenu en "ajustant" les données d'«une  enquête  représentative nationale  pour  les  données  de  consommation  d'alcool  déclarées»... dont les références ne nous sont pas fournies : http://gco.iarc.fr/includes/PAF/PAF_FR_ch05_alcool.pdf (page 59) !
À considérer aussi (page 63 du même document) que «les résultats de la  présente étude contribueront à informer  les  décideurs pour  la mise en œuvre  de 

politiques  et  de  programmes  coût-efficaces,  tels  que 

l'augmentation  des  prix et  des  niveaux  de  taxation  (voir  références  13–15),  afin  de  réduire  la  consommation d'alcool  et le  nombre  de cancers attribuables  à  cette  consommation»...
Et que «Santé publique France souligne la prépondérance du vin dans la consommation d'alcool du pays (59% du volume), loin devant les alcools forts (21%) et la bière (19%)».
Tout en déplorant que «trop de personnes enquêtées se représentent que boire des sodas ou consommer des hamburgers serait aussi mauvais pour la santé que boire de l'alcool» : https://www.clicanoo.re/AFP/Article/2018/06/25/Tabac-alcool-malbouffe-obesite-40-des-cancers-sont-evitables_536945.
Cette structure ferait-elle partie (voir ci-dessus) de celles qui pensent qu'il n'y a aucun rapport entre malbouffe et surcharge pondérale ?
À considérer enfin que ce travail a été «financé et réalisé avec le soutien de l’Institut national du cancer» : http://www.e-cancer.fr/Actualites-et-evenements/Actualites/Le-CIRC-publie-de-nouvelles-donnees-sur-les-cas-de-cancers-attribuables-au-mode-de-vie-et-a-l-environnement-en-France.
Subvention n°2015-002, c'est-à-dire décision prise en 2015, donc lorsque Mme Agnès Buzyn exerçait la présidence de l'Institut en question. 
Ça c'est du circuit court !

Bon... Un peu déprimant rout ça...
Remontons nous le moral : https://www.minutenews.fr/actualite/sante/le-vin-permettrait-de-lutter-contre-la-depression-375904.html !

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