mardi 24 décembre 2013

Réjouissances !

À partir d'aujourd'hui midi, et comme ce fut le cas précédemment, nous nous déclarons en trêve de fin d'année.

Par conséquent, pendant 8 jours, nous nous refuserons à publier tout article fondé sur ce qui fait notre spécificité : la contre-offensive polémique par analyse dé-constructive des arguments de l'adversaire.
 Du moins quand leur caractère fallacieux nous semble avéré.
 Quitte à attendre un peu avant de répondre aux provocations de dernière heure comme ce fut le cas l'an dernier : voir notre article "Fin de la trêve : retour au front".
 Nous souhaitons donc à tous, bien entendu, que les réjouissances à venir leur soient extrêmement agréables mais aussi que nul, en cette occasion comme en d'autres, ne soit tenté de se laisser aller à l'abus de consommation et aux dangers qui en découlent.
 Même s'il donne des boutons aux fanatiques de tous bords, le maître mot, en cette période aussi, doit rester modération... sauf pour la joie, bien sûr, que nous vous souhaitons immodérée !
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   À chacun, à sa famille et à ses amis :
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   Excellentes fêtes de Noël et de nouvel an !!!

lundi 23 décembre 2013

Double langage ? (2)

Suite de notre article du 04/12/2013

Le fait considéré
 Prenons à présent une réponse intéressante de Mme Agnès Buzyn à la question que tout le monde attendait, celle qui concerne les 49000 décès "Hilliesques".
Question posée par l'animateur, Gérard Desportes :
Pour vérifier, on procédera comme précédemment, en cliquant sur ce lien :
http://www.youtube.com/watch?v=YiYuLR2T6aQ#t=5, mais cette fois-ci en allant à 22mn 30sec et en écoutant. jusqu'à 23mn 35sec.

Question posée en substance par l'animateur, Gérard Desportes à Mme Buzyn :
«Ce chiffre de 49000 décès qui fait polémique... est-ce que pour vous c'est un chiffre qui correspond à une réalité clinique française» ?
Réponse de la dame :
«Alors les 40000 décès qui sont avancés par une épidémiologiste qui s'appelle Mme Hill, regroupent évidemment les décès liés au tabac, les décès liés aux accidents, les décès liés à la démence alcoolique, les décès liés aux cirrhoses du foie.

 En tant qu'experte du cancer, je ne peux avancer que le chiffre de 15000 décès, c'est à dire à peu près 1/3, qui sont liés à l'alcool et ça ce sont des chiffres issus des études de l'OMS. Donc 9%, 9,5% des décès liés au cancer en France sont dus à l'alcool et c'est 15000 décès. Çà ce sont des chiffres avérés.»

Commentaire
 Notons tout d'abord que Mme Buzyn semble prendre ses distances avec Catherine Hill.
Plus tard, d'ailleurs, en réponse à une question de Jacques Dupont, elle nous dira «je ne la connais pas, donc je n'ai pas d'opinion» (même source que précédemment, 1h 33mn 25s ). À noter que le «pas d'opinion», répondant à la question de Gérard Desportes, se référait non pas à la personnalité mais bien aux travaux de Mme Hiil. Nous y reviendrons plus bas
Il y a aussi, bien sûr, la mention du chiffre de 40000 au lieu de 49000, mais sans doute n'est ce qu'une erreur.
Une erreur, quand même qui pourrait être significative si on considérait que le subsconscient de cette dame la lui a imposée et qu'elle même, en son for intérieur, frémit devant la démesure de l'évaluation.
Ensuite, il y a l'indication des décès liés au tabac et là aussi peut-être Mme Buzyn a été amenée inconsciemment laisser échapper une référence involontaire au sujet que toutes les personnes soucieuses d'accabler l'alcool de tous les maux liés au cancer évitent en général soigneusement : l'éthylo-tabagisme.
Un sujet que Jacques Dupont, dans la question qu'il lui avait posée, avait abordé (encore la même source, 1h 33mn 10sec).
Et un sujet que nous avons largement exposé dans notre fiche "Éthylo-tabagisme et cancer des VADS".

Discussion sur un point particulier
 Mme Buzyn insiste beaucoup sur la source OMS (Organisation Mondiale de la Santé) des chiffres «avérés» qu'elle assène.
Allons donc sur le site de l'Institut National du Cancer et intéressons nous plus particulièrement à ce document :
 http://www.e-cancer.fr/prevention/alcool/espace-professionnels-de-sante.
 Effectivement,on trouve en 1° phrase : «Selon l'OMS, l'alcool est responsable de 9,5% des décès par cancer en France, soit environ 15 000 morts chaque année».
Mais force est aussi de constater que «les études OMS» évoquées par Mme Buzyn ne sont nulle part portées en référence.
 Par contre, si on descend un tout petit peu, jusqu'au 2° chapitre («Une augmentation du risque dose-dépendante»), on lit ceci : « Une étude publiée en 2013 note que la consommation de 13g d'alcool par jour, soit un peu plus d'un verre, est responsable de 1 100 décès. Elle indique également que, sur plus de 49.000 décès attribuables à l'alcool recensés en 2009 en France, 15 200 (9,5%) étaient dus à un cancer» (2° et 3° phrases).

 La source ne proviendrait-elle donc pas plutôt de l'inoubliable étude de Mmes Hill & C°, datée de 2013 et portant sur 2009 ?
Un travail qui a «bénéficié d’un financement de l’Institut National du cancer», voir 2° phrase sous le titre : http://www.e-cancer.fr/rss-prevention/7396.
 Or qui paye, commande !
Et qui veut accroître ses financements s'en donne les moyens... fût-ce au prix d'un investissement raisonnable.

Le lecteur aura noté au passage, à travers le dernier document produit, que l'Institut National du Cancer, présidé par Mme Buzyn, entérine effectivement les 49000 morts de Mme Hill.
 Alors il peut-être vrai que Mme Buzyn de connaît pas physiquement Mme Hill, mais franchement... est-ce que ça changerait quelque chose ?
 On peut toujours signer les contrats de partenariat par personne interposée, n'est-ce pas ?

 D'ailleurs, même à distance, il est fascinant de voir à quel point elles évoluent si bien ensemble !
Et l'osmose est de plus en plus réactive !
 Par exemple, lorsqu'en 2009 Mme Hill, estimait que pour l'année 2006 «la consommation d’alcool était responsable de plus de 9 000 décès par cancers», ce n'est qu'en 2011 que l'INCa reprenait ce chiffre dans une de ses "Fiches repères" (§ 1-2, page 2) [PDF].
  Donc, selon les chiffres «avérés», il semble avéré qu'entre 2006 et 2009, baisse de la consommation d'alcool aidant (et surtout de vin), le nombre de décès par cancer imputables à l'alcool ait augmenté de près de 67% !
 Un bond historique !
Cela serait-ce dû à l'effet nocebo de l'attaque de février 2009 (voir notre fiche "L'affaire de la brochure") ?
 Ou à celui de certains financements ?
C'est en tout cas une nouvelle et éclatante démonstration du "Principe de Hill", selon laquelle plus la consommation de vWCin diminue, plus le nombre de décès par cancer augmente !
 Et au nom duquel, probablement pour lutter contre la surpopulation, Mme Hill demande l'hyper-taxation de "divin breuvage" : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/04/24/les-anti-vins-francais-ne-desarment-pas.html.
Force est de reconnaître que, n'étant pas médecin, c'est son droit de le faire puisqu'elle n'est pas liée par le serment d'Hippocrate...

Dernière précision
 Bien sûr, si Mme Buzyn souhaitait nous faire part du document OMS auquel elle se réfère, nous nous ferons un plaisir de l'examiner avec le plus grand soin !
 Pour le moment, les rapports de cette organisation, y compris ceux de son "bureau Europe", nous ont plutôt apporté des éléments qui, nous semble-t-il, confortent plutôt nos positions, même si parfois, au premier abord, ils semblent particulièrement alarmants.
 Par exemple celui-ci, qui nous apprend que «La population des 53 pays de la Région européenne de l’OMS est celle dont l’âge moyen est le plus élevé au monde. D’ailleurs, 9 des 10 pays affichant l’espérance de vie la plus longue se trouvent en Europe.» (1°§) : http://www.euro.who.int/fr/health-topics/Life-stages/healthy-ageing/data-and-statistics/10-facts-on-healthy.

lundi 16 décembre 2013

Prudence « recto-verso »

Nous avons reçu récemment par téléphone une information assez désagréable à entendre mais que nous n'avons pu vérifier, raison pour laquelle nous n'en révélerons pas la teneur exhaustive.

 Cependant, nous nous devons d'en tenir compte, nous semble-t-il, car elle émane d'une source qui, jusqu'à présent, a toujours été d'une grande fiabilité.
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 C'est pourquoi, en l'occurrence, nous avons choisi la voie de la "prudence recto-verso".
C'est à dire que nous n'avons voulu :
a) ni prendre le risque de sembler vouloir faire un procès d'intention et insulter l'avenir,
b) ni nous exposer à perdre la confiance de nos fidèles lecteurs, qui pourraient être amenés plus tard  à nous adresser certains reproches dans le genre : «Vous saviez et vous nous avez induit en erreur, vous êtes donc complices de cette capitulation, &c...»
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 Par conséquent, dans l'immédiat, nous nous sommes limités à modifier le texte de notre article précédent au moyen d'une seule et courte phrase ajoutée.
 Après «Mais bien sûr, aucun de ces successeurs n'envisage de laisser, au terme de son mandat, une situation en régression par rapport à celle qui prévalait lors de sa prise de fonction.» (à peu près à la moité du texte), nous avons ajouté : «Du moins nous l'espérons»...
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Petit bonus : un commentaire que nous avons trouvé amusant  a été posté sur notre article du 4 dernier : http://www.honneurduvin.com/double-langage/#comments.

jeudi 12 décembre 2013

Un peu d’histoire…

 Lassés par de énièmes attaques perfides et outrancières contre le vin, le 8 décembre 2004, 7000 viticulteurs ont manifesté leur ras-le-bol en Avignon :
http://www.lequotidienlesmarches.fr/7000-vignerons-dans-les-rues-d-avignon-art29314-22.html.
 Beaucoup d'élus, en signe de solidarité, étaient présents à leurs côtés :  http://www.elusduvin.org/news_images/MANIFESTATION-D-AVIGNON-pdf_70.pdf.
 Plusieurs responsables professionnels prirent la parole et notamment Christian Paly pour la Confédération Nationale des Appellation d'Origine Contrôlée, Denis Verdier pour les Vignerons Coopérateurs de France, Xavier de Volontat pour les Vignerons Indépendants, Jean Huillet pour la Confédération Française des Vins de Pays...
 Et aussi, très brillamment, le regretté Jean-Michel Le Métayer.
Concomitamment, dans 7 autres villes d'autres manifestations se déroulaient pour la même cause : http://www.viti-net.com/actualite/france/article/les-viticulteurs-vont-manifester-dans-8-villes-mercredi-11-1087.html.
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 Cette mobilisation ne "sortait pas de nulle part", mais avait bien plutôt germé quelques mois plus tôt au cours d'un très important colloque tenu à la Maison de la Chimie à Paris et organisé par l'Association "Vin et Société" (à l'époque une très légère structure) dont le président était alors Xavier Carreau :
http://www.viti-net.com/actualite/france/article/vers-un-amendement-parlementaire-pour-adapter-la-loi-evin-11-331.html.
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 Tous les présidents dont nous venons de parler ont aujourd'hui laissé place à successeurs dans le cadres normal des alternances professionnelles.
 Mais bien sûr, aucun de ces successeurs n'envisage de laisser, au terme de son mandat, une situation en régression par rapport à celle qui prévalait lors de sa prise de fonction.
Du moins, nous l'espérons... (Modification expliquée dans l'article du 16/12/2003).
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 Un bon moyen permettant de juger qu'une évolution pourra a posteriori être considérée comme une régression (et de quel degré) est d'estimer à quel point elle donnera satisfaction à ses adversaires.
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 C'est à la suite des événements relatés plus haut que fut mis en place le Conseil de Modération et Prévention, et, par voie de conséquence, au terme d'un processus que nous avons décrit dans de précédents articles, la cessation des campagnes spécifiquement orientées ad vinum.
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 Naturellement, la myriade de coteries oenophobes n'eurent de cesse, depuis cette époque, de réclamer avec virulence la suppression du CMP, refusant d'y siéger.
  Et démontrant ainsi leur niveau d'aptitude au dialogue.
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 C'est le cas notamment de l'ANPAA, dont le directeur Mr Élineau, s'agissant de vin, parlait récemment de pédophilie, de néo-nazisme ou de répression à la chinoise. Voir notre article du 8 octobre dernier.
 Qui peut avoir envie de voir triompher un tel individu ?
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Nota Bene : sur le même thème, on peut lire aussi nos articles des 25, 27 et 29 novembre dernier, ainsi que du 2 décembre.

mardi 10 décembre 2013

Le retour du DILGA

Ces derniers temps, plusieurs événements apparemment indépendants les uns des autres interviennent successivement et s'accumulent pour finir par révéler confusément un regain de menace...

 En fait, de moins en moins confusément.
Le dernier en date de ces événements, nous l'avons appris grâce  à l'excellent Hervé Lalau, et c'est le retour en scène de l'homme qui fut DILGA lorsque Mme Roselyne Bachelot était Ministre de la Santé, une vieille connaissance :  http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/12/05/pas-de-retraite-pour-m-abstinence-8006106.html.
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 Un personnage très dangereux dont nous avions peut-être un peu trop hâtivement fêté le départ vers d'autres fonctions.
 Des fonctions certes toujours honorifiques et gratifiantes, mais de par lesquelles il n'était plus en mesure d'exercer son enthousiaste nuisibilité à l'égard du vin :  http://www.honneurduvin.com/le-dilga-sen-va/.
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 Le voici donc à la tête de l'ANSES (agence de sécurité sanitaire, alimentation, environnement travail).
C'est un lieu stratégique depuis lequel cet individu est en mesure à nouveau de mettre en œuvre de redoutables désinformations.
 Rappelons que nous avions déjà eu affaire à l'ANSES, puisqu'il nous avait été donné, il y a un peu plus de 2 ans, d'attirer l'attention, au travers d'un article, sur la parution d'un rapport très désagréable à lire et qui émanait notamment de 4 "compagnons de route œnophobe" de Mr Houssin : Mmes Latino-Martel, Barrandon et Druesne-Peccollo et aussi Mr Hercberg.
 Et puis nous avions présenté le rapport en question : Click.
 Ensuite nous avons pensé nécessaire de répondre par avance à une objection prévisible : re-Click.
Enfin, nous avions mené une contestation sur les termes et le fond dudit rapport et cela par le biais de 3 autres articles : le [1°], le [] et le [].
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 Plein de bonnes intentions, Mr Didier Houssin nous annonce qu'il entend notamment, dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, «assurer l’indépendance et la crédibilité scientifique des travaux de l’Agence» :  http://www.anses.fr/fr/documents/PRES2013CPA23.pdf.
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 Gageons qu'il veillera à ce que ne soient pas publiées par l'ANSES des études aussi légères et inopportunes que celle de l'"Oxford Journals", celle qui met en évidence l'augmentation de cas de narcolepsie chez les adultes et les enfants, augmentation causées par la vaccination contre le virus H1N1 :  http://brain.oxfordjournals.org/content/136/8/2486.abstract.
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 De Médiator aussi, il sera sns doute très peu question...
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 Mais certains -dont ne font pas partie nos lecteurs assidus- se poseront sans doute une question : «comment peut-il se faire que ce monsieur auquel ces responsabilité dans l'administration publique ont été confiées essentiellement par la majorité précédente connaisse un tel retour en grâce actuellement, par décret signé du Président de la République» ?
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Naïveté !
 Nos lecteurs assidus, eux, savent bien que dans la secte Gotique, les positionnements politiques n'ont rien de fondamental et que les réseaux s'étendent en tous sens car seule compte la haine du vin.
 C'est une constante depuis le début, depuis la loi Evin, et les principes mis en place par le gourou fondateur lui même.
Relire à ce sujet l'incontournable article de Jacques Berthomeau : "La stratégie du Go de Claude Got".
 En particulier la fin du 3° chapitre.
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lundi 9 décembre 2013

Élus

Très intéressant, le dernier numéro du journal de l'Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin : http://www.elusduvin.org/news_images/PLV%20N%C2%B048-pdf_322.pdf.

 Notamment la 1° page sur laquelle est reprise , en 2° moitié de la colonne centrale, l'illégalité de la dernière campagne de l'INPES.
 Que des élus le disent, c'est peut-être un pas de plus vers le rétablissement de l’État de droit...
Cela peut même éventuellement déclencher quelque chose.
 Par exemple, et a minima; que Mme Marisol Touraine réponde aux questions que les parlementaires lui posent depuis bientôt 6 mois ?
 Voir notre article "Illégal".
 Au fait, en une dizaine de jours, Mr Le Foll a-t-il eu le temps de se renseigner ?
Voir notre article du 29/11/2013.
 Est-il au courant à présent ?
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mercredi 4 décembre 2013

Double langage ? (1)

Nous avons dit dans notre dernier article que nous donnerions quelques exemples concernant la malignité de l'actuelle présidente de l'Institut national du Cancer.
Aujourd'hui nous allons produire un premier exemple et laisser aux experts en la matière le soin de déterminer si, en l'occurrence, on peut parler ou pas de duplicité.
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 Le 30 novembre, devant une salle acquise à la cause du vin, Mme Buzyn déclarait :
 «Je ne suis pas là pour dire"arrêtons de boire". D'ailleurs c'est souvent le thème des pamphlets que je lis par ci, par là.
 Non, personne en France ne souhaite dire "arrêtons de boire"».
Pour vérifier, cliquer sur ce lien :
http://www.youtube.com/watch?v=YiYuLR2T6aQ#t=5,.
Aller à 1h 35mn 22sec et écouter jusqu'à 1h 35mn 42sec.
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 Donc, Mme Agnès Buzyn n'est «pas là pour dire "arrêtons de boire"» et personne en France ne souhaite dire cela.
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Personne... sauf Mme Buzyn Agnès.
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" Pas là", bien sûr, pas à Bordeaux et dans cette salle, pas à ce public en ce 30 novembre...
Mais "à tout le monde", il y a quelques mois sur France Info : «Je demande à tout le monde d'arrêter de boire».
 À 1mn 18s : http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/la-survie-apres-un-cancer-est-de-plus-en-plus-longue-en-france-885107-2013-02-07.
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 Amusant, non, amis lecteurs ?
Parce qu'alors, si l'analyse et la mise en perspective des propos de Mme Buzyn vous amusent, sachez que nous n'avons pas fini de nous y adonner et que vous n'avez pas fini de sourire !
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 Cela étant dit, on pourra nous faire observer que cette dame a fait preuve d'un courage certain en répondant à l'invitation des organisateurs d'une telle manifestation.
 Et on aura raison, nous le reconnaissons sans problème.
Mais nous nous empressons d'ajouter qu'à titre de réciprocité, nous sommes prêts à comparaître devant un cénacle composé de toutes les personnes dont nous citons ici régulièrement le nom.
 Nous nous ferons alors un plaisir de leur indiquer ce que nous pensons de leur manière d'effectuer certains calculs.
Et d'accabler en permanence les causes déclinantes de désagrément sanitaire tout en épargnant soigneusement  les  facteurs QUI progressent et sont désormais prééminents.
 Mme Buzyn pourrait organiser cette rencontre, peut-être...

lundi 2 décembre 2013

À la légère

L'idée défendue
 Il serait, à nos yeux, terriblement imprudent de prendre à la légère le processus en cours visant à faire disparaître en catimini le Conseil de Modération et Prévention. (Voir nos articles des 25, 27 et 29 dernier ).

 Et quand nous disons en catimini, il semble bien que ce soit à l'insu même des parlementaires de la majorité !
Du moins selon informations que nous avons pu réunir.
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Le problème récurrent
 Bien sûr, il est classique que l'utilité des dispositifs finisse par ne plus être appréciée à sa juste valeur lorsqu'ils fonctionnent sans faire de bruit, et que les aberrations sont évitées discrètement au jour le jour.
 Ne fut-ce que par autocensure de ceux qui avaient l'intention de les mettre en oeuvre.
Prenons l'exemple de cette campagne de la Sécurité Routière citée comme un cas d'école dans la mémoire collective de la résistance oenophile -tous réseaux confondus-  en ce sens qu'elle était clairement discriminatoire à l'égard du vin :  http://www.elusduvin.org/news_images/securite-routiere-et-taux-d-alcoolemie-pdf_41.pdf.
C'était en 2002, donc avant la création du CMP (en 2006) et chacun s'accordera à dire que ce type de cas ne s'est plus produit depuis.
  Mais cela, hélas, sans aucune visibilité quant à ce rôle de prévention.
Passive en l'occurrence puisque un projet aussi ciblé n'a jamais été présenté.
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Le contexte
 Nos lecteurs le savent bien : nous sommes à nouveau, comme il y a 5 ans dans une période de sombres manœuvres contre le vin.
Notamment à visées fiscales.
 Et comme il y a 5 ans, il semble bien que l'INCa se prépare à entrer en scène en utilisant une fois de plus le véhicule "Plan Cancer".
 Samedi dernier se tenait à Bordeaux une journée de débats autour du vin, événement nommé  "Vino Bravo".
Nous avons eu à cœur d'y être présents, notamment en sachant que Mme Agnès Buzyn, présidente de cet Institut National du Cancer devait intervenir avec d'autres de 15h30 à 17h... et que quelques informations pourraient y être recueillies.
 Bien nous en a pris !
Cette Mme Buzyn est une fine mouche et nous donnerons bientôt quelques exemples de sa malignité en relatant quelques unes de ses interventions et de ses réponses à la salle.
 Mais aussi maligne qu'elle soit, toute personne peut parfois avoir une absence, commettre une imprudence.
C'est ce qui arriva à Mme Buzyn lorsque d'elle même, sans que la question lui ait été posée, elle évoqua la présence éventuelles de mesures fiscales dans le prochain Plan Cancer.
 Il lui fut immédiatement demandé de développer un peu ce point pour le moins inquiétant.
Elle répondit qu'elle ne pouvait rien dire, le Plan Cancer étant en cours de finalisation.
 Effectivement, le lancement n'aura lieu qu'en 2014 selon ce qu'avait annoncé il y a un an le Président de la République lui même :
 http://www.plan-cancer.gouv.fr/preparation-du-3e-plan-cancer.html.
 D'ici là, il sera difficile d'en savoir d'avantage sauf gaffes... comme celle dont nous venons de faire état.
Mais nos lecteurs savent qu'ils peuvent nous faire confiance pour ce qui est d'ouvrir l’œil, tendre l'oreille et dilater les narines pour humer l'air du temps !
 .
Le risque
 Compte tenu de nos expériences passées, il est fort à craindre que l'annonce de mesures très désagréables à entendre, notamment sur le plan fiscal, ne soit précédée d'une préparation psychologique du public au moyen d'une effroyable campagne "ad vinum" sur le modèle de celle de 2009.
 Et que ce soit pour cela que l'on s'emploie actuellement à "faire sauter le filtre" que représentait le CMP.
Bien entendu, une telle campagne, comme en 2009, (Voir notre fiche "Exportations : 2009 atypique") coûterait cher à la France en termes de commerce extérieur, voire d’œnotourisme, mais nous avons affaire à des gens qui ont déjà largement prouvé que ce genre de contingences, ils s'en tamponnent le coquillard !
 .
Discussion
 On pourra nous objecter que CMP ou pas CMP, cela ne change rien puisque nous avons nous-même démontré que l'Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé passer allègrement outre la légalité en ce moment même au moyen d'une campagne certes pas trop méchante, mais qui (à dessein ?) crée un précédent.
 Oui, mais on peut quand même espérer qu'il soit mis fin aux agissements de ces hors-la-loi là !
C'est le sens de la lettre adressée par Vin & Société à Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé.
 .
Que faire ?
  Si Mme Touraine se refuse à mettre rapidement fin à cet incroyable scandale, il faudra sans doute écrire à Mme Christiane Taubira, Garde des Sceaux, pour lui expliquer que l’État de Droit qui lui est aussi cher est gravement mis en danger avec notamment la bénédiction de l'une de ses collègues...
Et si rien ne se passe encore.. alors... il faudra envisager d'enrichir des avocats : nous nous refusons catégoriquement à désespérer de la République !
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vendredi 29 novembre 2013

Le Foll interrogé hier

Hier, à l'occasion de sa visite au "SITEVI" , Mr Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, fut interrogé par un des responsables languedocien de notre association.

Il s'agissait de savoir si oui ou non la disparition du Conseil de Modération et Prévention était programmée oui ou non.

Cela comme suite à notre article du 25 novembre dernier : Click.

 .
«Je ne sais pas, je vais me renseigner» a, en substance, répondu le ministre.
«Il m'a poliment pris pour un imbécile» en a, en résumé, conclu notre administrateur.
 Une appréciation un peu sévère, non ?
Oui.. bon... nous avons bien que poser cette question va nous exposer une fois de plus au reproche de considérer avec un a priori trop indulgent l'action de Mr Le Foll.
 Des reproches qui nous ont souvent été adressés,comme suite à certains de nos articles.
Par exemple celui du 22 juillet dernier.
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 Il faut dire que cette fois ci certains éléments peuvent être considérés comme très inquiétants.
Lire du début à la fin la 5° ligne du tableau page 41 : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/farandole/2014/pap/pdf/jaunes/jaune2014_commissions.pdf.
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 Certains diront qu'un ministre, presque par définition, ne peut ignorer les décisions prises au cours d'un CIMAP.
Ils n'auront peut_être pas tout à fait tort, faut reconnaître...
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 On comprends mieux, maintenant, pourquoi Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé tarde tant à répondre aux questions que lui posent les parlementaires au sujet du CMP.
 D'ailleurs, l'indispensable association Vin & Société lui a très récemment écrit à ce sujet.
Une lettre qui mérite vraiment d'être lue : Click !
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 Et que l'intervenant dont nous parlions en début d'article s'est chargé d'imprimer et de faire parvenir à Mr Le Foll avant que ce dernier ait quitté le SITEVI pour l'aider à se tenir au courant.
 Un beau geste, vraiment !

mercredi 27 novembre 2013

Question, proposition… et danger !

Le Sénateur Raymond Couderc a posé le 17 octobre dernier une question écrite tout à fait pertinente au Ministère de l'Agriculture lequel a apporté, quelques jours plus tard, une réponse partielle... et donc partiellement satisfaisante :
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131008650.html.
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 Elle est aussi partiellement inquiétante en ce sens que ledit Ministère a totalement évité de répondre à la partie de la question concernant le Conseil de Modération et de Prévention.
 Anguille sous roche ?
La réponse à Mme Lacuey, en juillet dernier, n'aurait-elle été que de circonstance ?
  Une enquête s'impose : nous allons nous y atteler !
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 Par ailleurs, Mr Couderc et 26 autres Sénatrices et Sénateurs ont déposé une proposition de loi «visant à affirmer que le vin fait partie intégrante du patrimoine culturel et gastronomique de notre pays» qui a été enregistrée le 8 novembre dernier :  http://www.senat.fr/leg/ppl13-131.html.
 Tous les amis et défenseurs du "divin breuvage", tous ceux qui, au jour le jour, s'emploient à déceler et combattre les sempiternelles manœuvres du lobby oenophobique et malbouffisant, ne peuvent, bien entendu, que leur en être d'une immense reconnaissance.
 En particulier lorsque depuis des années ils s'attachent à faire avancer cette idée.
Une idée dont personne ne nie la pertinence mais à l'aboutissement de laquelle une phénoménale force d'inertie est malheureusement opposée.
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 Toujours est-il quand même qu'elle continue à transcender les clivages politiques : voir la première partie de notre article "Proposition et Opéra".
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 Mais cela suffira-t-il ?
Après tout,la création du Conseil de Modération et Prévention avait fait l'unanimité des élus du peuple et il se pourrait bien qu'un sinistre quarteron prohibitionniste soit en train de le mettre en danger...
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lundi 25 novembre 2013

Illégal !

A) Le fait
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Un établissement public administratif donne dans le non-respect de la loi !
Dans la délinquance, en quelque sorte : bel exemple pour la jeunesse...
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 En effet, l'Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES), vient de déclencher dans les médias une «campagne pour dire non» :  http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2013/046-campagne-alcool.asp.
 .
 Or, avant de ce faire, l'INPES n'a pas sollicité l'avis du Conseil de Modération et Prévention comme est censé l'y contraindre l'Article 1 du décret n° 2006-159 du 14 février 2006.
 Voir la 3° phrase du texte : Click.
 .
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B) Approfondissement de la question
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  Et cette phrase stipulant que ce Conseil doit être «consulté sur les projets de campagne de communication publique relative à la consommation des boissons alcoolisées et sur les projets de textes législatifs et réglementaires intervenant dans son domaine de compétence», indique clairement une obligation.
 Cela est évident quant on se remémore que son introduction dans le texte du décret est la conséquence de l'adoption par les députés de l'amendement n° 1148 défendu à l'époque (17/10/2005) par Mr Alain Suguenot : 
http://www.assemblee-nationale.fr/12/amendements/2341/234101148.asp.
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Et voté à l'unanimité. voir haut de la 2° colonne de la page 5287 :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/cri/2005-2006/20060020.pdf.
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 Entendons nous bien : nous ne considérons pas cette campagne comme particulièrement agressive ni même prohibitionniste.
 Et nous pensons même pouvoir affirmer que le président de notre association qui fut naguère membre dudit CMP lui aurait volontiers donné son accord.
 Mais la règle est la règle, n'est-ce pas ?
Dura lex sed lex !
 Et il n'appartient particulièrement pas à ceux qui vivent aux frais des contribuables de s'affranchir des contraintes que leur ont fixées les représentants régulièrement élus de ces derniers !
 .
 Bien sûr on a connu des cas où ce principe n'a pas été appliqué, comme celui de Mr Jérôme Cahuzac, mémorable rédacteur de la loi Évin, mais sont-ce des exemples à suivre ?
 Même au nom d'une vieille fraternité de combat ?
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C) Élargissement du débat
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 On nous rétorquera sans doute que le CMP est actuellement bien difficile à consulter, puisque depuis l'expiration des mandats de la plupart de ceux qui en ont été membres jusqu'au 13 septembre 2012, il n'a pas été renouvelé.
 Ni supprimé d'ailleurs.
 Pour quelle raison ?
Probablement pour ne fâcher personne, ni les partisans de la modération ni ceux des comportements extrêmes (abstinence ou abus). Rappelons entre autres et à titre d'exemple, la demande de l'organisation "Sécurité Sanitaire" sous l'autorité de l'inoxydable Dr Got : http://www.securite-sanitaire.org/alcool/suppressionconseil.htm.
 Il semble avoir été jugé préférable en haut-lieu de décision de laisser les uns et les autres dans un état d'insatisfaction relativement froide.
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 Donc, on ne tue pas carrément, mais on condamne aux oubliettes.
Sauf que certains n'oublient pas...
 C'est le cas d'Hervé Lalau qui en parlait sur son blog dès le mois de mai :http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/05/29/que-devient-le-conseil-de-la-moderation.html.
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 Trois mois auparavant, Mr le député Alain Suguenot (UMP) avait posé une question écrite à ce sujet à l'attention du Ministère de l'Agriculture et la réponse s'était révélée satisfaisante : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-19788QE.htm.
Mais rien ne s'est passé.
 Donc, au bout de quatre mois, Mme la députée Conchita Lacuey (PS) à posé la même question et obtenu la même réponse :
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-30434QE.htm.
 Rien ne s'est passé non plus.
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 Alors, d'autres parlementaires ont reposé interrogé Mme la Ministre des affaires sociales et de la santé :
- 20/06, Mr le sénateur Simon Sutour (PS),http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130607006.html,
en attente de réponse
- 25/06/2013, Mr le député Frédéric Roig (PS),
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-30437QE.htm,
pas de réponse
- 11/07, Mr le sénateur Jean-Marie Bockel (UDI-UC),http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130707349.html,
en attente de réponse
- 16/07, Mme la députée Brigitte Allain (EELV) :
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-32680QE.htm,
pas de réponse
- 16/07, Mr le député Jacques Cresta (PS),
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-32681QE.htm,
pas de réponse
- 18/07, Mr le sénateur Philippe Madrelle (PS),
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130707457.html,
en attente de réponse
- 25/07, Mr le sénateur Jean-Claude Requier (PRG),
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130707540.html,
en attente de réponse
- 17/10, Mr le sénateur Yves Chastan (PS),
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131008713.html,
en attente de réponse...
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 Il est facile d'imaginer la puissance d'un lobby capable de faire en sorte qu'autant d'élus du peuple de tous bords ou presque soient à ce point et parfois depuis aussi longtemps tenus le bec dans l'eau !
 Cela nous rappelle un peu la méthode employée pour qu'aucune suite ne soit donnée aux nombreuses initiatives visant à faire inscrire le vin au Patrimoine Gastronomique et Culturel Protégé de la France.
 Portées par des centaines de parlementaires, elles n'ont pourtant jamais été inscrites à aucun ordre du jour...
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D) Fermeture en boucle
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  Considérant une telle puissance et devant ce que nous nous pensons autorisés à qualifier de dysfonctionnements de la démocratie, il n'est pas tout à fait incompréhensible que certains se pensent autorisés  à passer outre la légalité républicaine.
 Ce qui nous ramène au début de cet article.

lundi 18 novembre 2013

Atlas (3)

Focus sur le Languedoc-Roussillon (b)
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 Cette région qui va du Rhône aux Pyrénées est frontalière de l'Espagne et de l'Andorre, pays en lesquels le tabac est beaucoup moins taxé qu'en France.
 Son chef-lieu, Montpellier, est à moins de 2 heures de voiture de La Jonquera, localité catalane, impressionnante plate-forme de vente massive de cigarettes à grand coup de cartouches dont l'achat est désormais illimité en nombre s'il est uniquement destiné à la consommation personnelle.
 Sachant que bien d'autres produits (parfums, alcools, victuailles ibériques...) sont également proposés à des prix très intéressants, la pérégrination est facilement rentabilisable !
 C'est sans doute la raison pour laquelle l'"Atlas des usages de substances psychoactives 2010" classe les habitants du Languedoc-Roussillon premiers fumeurs de l'hexagone : http://www.bfmtv.com/societe/tabac-alcool-cannabis-est-region-plus-accro-640966.html.
 C'est aussi la région qui compte le plus de buveurs réguliers d'alcool.
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 Le fait d'associer de manière régulière, voire addictive, alcool et tabac porte un nom : l'éthylo-tabagisme.
 Une pratique, donc, potentiellement plus fréquente en Languedoc-Roussillon que dans les autres régions de l'hexagone.
 Or, en même temps, elle est incontestablement la pratique la plus dangereuse en matière de risque relatif aux cancers des VADS. Lire notre fiche : Click.
 La logique voudrait par conséquent que le Languedoc-Roussillon soit une région particulièrement affectée par ce cancer.
 Eh bien il n'en est rien; bien au contraire, que ce soit en terme de mortalité, de mortalité prématurée, d'incidence, d'affection de longue durée, ou d'hospitalisation !
Voir les pages 33 à 36 : http://www.fnors.org/fnors/ors/travaux/synthesekcer.pdf. (1)
 Bien sûr, nous nous attendons, à ce que l'on nous fasse remarquer que la seule région qui garde la couleur "rose clair" tout au long des 9 cartes présentées dans les 3 pages sur lesquelles nous venons d'attirer l'attention, n'est pas le Languedoc-Roussillon mais sa voisine occidentale, Midi-Pyrénées.
 Mais nous nous ferons alors un plaisir de souligner qu'en consultant les fiches afférentes à ces 2 régions, plus particulièrement les tableaux "Données régionales (proportions standardisées d'usagers, en %)", il est constatable aux lignes "Vin (usage hebdomadaire)" que Midi-Pyrénées se situe devant le Languedoc-Roussillon : 45,9% contre 44,8%. (2)
 Concernant les autres boissons alcoolisées, l'ordre est inversé.
Voir pages 70 et 76 :  http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1479.pdf.
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 Nous laisserons aux lecteurs le soin de tirer les conclusions de ces comparaisons.
À nos yeux, elles semblent particulièrement claires et rejoignent celles que Mme le docteur Lanzmann-Petithory a tiré des observations réalisées dans le cadre de l'étude CANCERALCOOL : http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/interviews/vin-et-cancer-trois-questions-a-dominique-lanzmann.html.
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Et c'est sans plus de commentaires que nous allons clore ce "focus" sur le Languedoc-Roussillon... sans évoquer le problème du cannabis ?
Oui, car nous le traiterons ultérieurement, dans un autre article au titre de cette même "série".
 Un article qui ne sera pas forcément agréable à lire pour Mr François Beck, rédacteur principal de cet "Atlas des usages de substances psychoactives 2010" en ce sens surtout qu'il pourrait embarrasser certains de ses amis.
 De vieilles connaissances à nous !
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                                                             (À suivre)

Notes de bas de page
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(1) On nous objectera peut-être que ces cartes associent aux cancers des VADS ceux de l'oesophage, mais en ce qui concerne l'oesophage aussi il existe une «relation très nette entre ce cancer et l'intoxication éthylo-tabagique».
Voir 2° phrase du chapitre "Physiopathologie" :  http://www.medinfos.com/principales/fichiers/pm-hep-canceroeso.shtml.
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(2) Pour en savoir plus sur la résistance aux facteurs de mortalité dans le Sud-Ouest au travers d'une petite région bien précise, on peut toujours avec bonheur relire ce dossier :  http://fmaquaire.free.fr/viefacile/longevite1.html.
Un petit regret cependant : qu'il y soit fait état du French Paradox sans seulement citer les travaux ni même le nom du regretté Pr Serge Renaud..

mercredi 13 novembre 2013

Atlas (2)

Gourmandise

 Avant de nous intéresser, comme promis dans notre article précédent au cas du Languedoc-Roussillon, nous allons encore proposer un rapprochement de cartes, tout en reconnaissant que cela devient un peu de la gourmandise !
 Cette proposition s'adresse surtout à Mmes Paule Latino-Martel et Nathalie Druesne-Pecollo ainsi que MM Serge Hercberg et Pierre Arwidson, tous quatre n'ayant pas seulement participé à l'élaboration de la brochure 2009, "Nutrition & Prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations", laquelle indiquait que «en matière de prévention des cancers, la consommation d'alcool et notamment de vin est déconseillée».
 Mais ayant participé aussi, en 2007, à la confection d'un autre document "Alcool et risque de cancers".
Ces deux ouvrages présentant les voies aéro-digestives supérieures et l’œsophage comme les lieux du corps humain les plus menacés par la consommation d'alcool au titre du cancer.
 En particulier la consommation régulière.
 Et en particulier de vin.
Rappelons nous des propos de Mr Marraninchi et de Mme Latino-Martel lors d'une mémorable conférence de presse "grand public" : «les petites doses répétées sont les plus nocives», «toute consommation quotidienne de vin est déconseillée».
 Et maintenant, comparons :
1) la carte de l''usage hebdomadaire de vin en 2005,en bas à gauche de la page 24 de l'Atlas 2010 et .celle présentant le «taux comparatif d'incidence du cancer des voies aéro-digestives supérieurs et de l’œsophage chez les hommes en 2000», page 33 du rapport "Alcool et risque de cancers".
 Amusant, n'est-ce pas ?
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 À cette occasion, rappelons quelle est notre doctrine : la meilleure façon de consommer de l'alcool, la seule qui soit préférable à l'abstinence, est celle qui allie régularité et modération, de préférence en utilisant selon son goût des jus de fruits fermentés et non distillés afin de bénéficier de la présence des polyphénols (vins, cidres, poirés, etc... l'hydromel n'étant pas totalement à exclure non plus).
Sans excéder quotidiennement, en grammes d'alcool pur, 0,03% de son poids fractionnés en 2 prises éloignées de quelques heures. (1)
 Et impérativement au cours des repas !
Sur ce dernier point, curieusement jamais souligné en France par les organismes "compétents" et cela pour le plus grand bonheur des malbouffisants et de leurs "partenaires", soulignons que nous sommes en adéquation parfaite avec le Worl Cancer Research Fund : «If drinking, do so only with meals». Voir lignes "Alcoholic drinks, à peu près au milieu du tableau du rapport 2007 intégral : Click.
 .
Note : :
(1) Attention ! Il s'agit là d'un cas type moyen.
En matière de réaction à l'alcool, il existe certaines différences entre individus ou groupes d'individus.
Pour en savoir plus, lire ceci, page 4 : http://www.prevention.ch/alcoolecole2.pdf.
 .
Focus sur le Languedoc-Roussillon (a)
  L'Atlas 2010 nous apprend que «40% de la population boit du vin chaque semaine dans les régions viticoles».
 Plus particulièrement, il nous dit que le Languedoc-Roussillon "détient le pompon", notamment en matière de consommation d'alcool, ce qui a été repris par le principal quotidien de cette région, le Midi Libre : Click.
 Il est dit notamment que «le Languedoc-Roussillon reste en tête des régions les plus consommatrices d'alcool avec 17 % de buveurs quotidiens»... ce qui amalgame un peu vite fréquence et volume.
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 Alors, nous avons cherché à approfondir le cas de cette région, laquelle compte un département qui, à l'inverse des 4 autres (Aude, Gard, Hérault, Pyrénnées-Orientales) n'appartient pas à la zone viticole, et c'est la Lozère.
 Nous avons décidé d'étudier ses caractéristiques en terme d'espérance de vie en comparaison avec celles de l'Aude, département que nous avons choisi car, à l'inverse des 3 autres il est, comme la Lozère, faiblement urbanisé, ne comprenant aucune ville figurant dans la catégorie des "plus de 100 000 habitants".
 Et voici ce que nous avons trouvé :
                            Espérance de vie en années                       
                        Hommes                          Femmes
Aude :                 78,4                                 84,5                           
Lozère :               75,9                                 82,9                           
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 Éloquent, non ?
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 Bien sûr, certaines objections vont être soulevées : on parlera notamment de gradient Nord-Sud en matière de santé, ne fut-ce qu'à quelques malheureux degrés de latitude.
 Nous invitons donc à comparer deux départements de population et d'urbanisation sensiblement équivalentes, l'un viticole et l'autre non et qui se trouvent peu ou prou au même niveau sur la carte de France : le Haut-Rhin, département viticole, et le Finistère qui ne l'et pas.
 Va-t-on nous dire que le centre de gravité du Finistère se situe très légèrement au dessus de celui du Haut-Rhin ?
 Comparons avec le Bas-Rhin, alors... qui est, comme chacun sait, juste au dessus du Haut-Rhin !
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Ou va-t-on nous "sortir" un gradient Est-Ouest ?
 Mais alors où commence-t-il ? Où s'achève-t-il ?
La terre est ronde, après tout non ?
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 Peut-être va-t-on nous dire alors qu'elle est quand même aplatie aux pôle et que cela change tout...
                                                                                                                                                                                                                                  (À suivre)
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mardi 12 novembre 2013

Atlas (1)

Émoi
 La semaine dernière la "média-sphère" fut à nouveau saisie d'émoi suite à la publication d'un document de l'INPES concernant une «surprenante carte des addictions», comme le titrait, par exemple, Les Échos du 07/11.
 On apprenait notamment que «40% de la population boit du vin chaque semaine dans les régions viticoles», ce qui ne nous a pas surpris et dont nous reparlerons dans quelques lignes.
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 Nous avons donc consulté le document source et y avons éprouvé un très vif intérêt (nos lecteurs trouverons plus bas un lien leur permettant d'avoir accès à cet ouvrage).
 Il contient beaucoup d'éléments très intéressants que nous serons amenés, dés aujourd'hui et dans les prochains jours, à mettre en évidence et à commenter.
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Beck
Tout d'abord, nous avons pu constater que l'auteur principal était Mr François Beck, «statisticien, responsable du département "Enquêtes et analyses statistiques" à l'INPES».
 Ce Mr Beck est une vieille connaissance puisque nous avons eu à parler de lui il y a plus de 2 ans.
  Il avait déjà occupé la même fonction dans l'élaboration de l'Atlas Régional des consommations d'alcool 2005 : http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/rapports-divers/atlasalcool/atlasalcoolannexes.html.
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 C'est bien lui qui, à la faveur de ce que laissait apparaître cet Atlas 2005,  déclarait en toute satisfaction au journal La Croix : «les Français boivent moins chaque jour, mais sont plus souvent ivres».
Et surtout : «nous sommes en train de glisser d'un modèle latin à un modèle anglo-saxon ou des pays nordiques. On constate que le vin à table n'est plus consommé de manière aussi systématique. C'est une victoire pour la santé publique».
 Lire l'article.
 Ces propos datant de 2011, ils avaient pour objet de commenter le baromètre 2005, mais Mr Beck était bien placé pour savoir que la tendance s'accentuait  et que l'enquête 2010 allait mettre en évidence encore moins de consommation régulière et modérée, encore plus de consommation ponctuelle et excessive, de comas éthyliques... et de diabésité mortifère par malbouffisation corrélative.
 C'est à dire un glissement "tout schuss" vers le modèle «anglo-saxon et des pays nordiques» : ce n'est plus un succès, Mr Beck, C'EST UN TRIOMPHE INCOMMENSURABLE !
 Bravo à vous et à tous les œnophobes patentés !
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Fréquence
 Nous avons pu aussi nous rendre compte qu'à l'inverse de ce qui avait été généralement sous-entendu, le classement par région concernait les fréquences de consommation, ce qui ne correspond pas forcément aux volumes consommés.
 D'ailleurs, l'enquête sur laquelle reposaient ces affirmations est uniquement fondée sur des bases déclaratives, sans faire état des quantités régionalement commercialisées selon les données officielles, ce qui n'a pas dû plaire du tout à certaines personnes dont nous étudions de très près les publications : MM Rey, Boniol et Jougla d'une part et à Mmes Guérin, Laplanche , Dunant et Hill d'autre part.
 Faudrait voir à accorder les violons !
Cocacophonie chez les cocacollabos ?
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Encourageons le dialogue
La Directrice Générale de l'INPES se nomme Mme Thanh Le-Luong et c'est elle qui a préfacé l'Atlas 2010.
Mme Thanh le-Luong ne peut que connaître Mmes Paule Latino-Martel, Raphaëlle Ancellin, Nathalie Druesne-Pecollo ainsi que MM Serge Hercberg et Dominique Maraninchi puisqu'elle a co-signé avec eux en 2011 une étude intitulée «Alcohol consumption and cancer risk: revisiting guidelines for sensible drinking», laquelle recommandait à peu de chose prés d'abandonner tous repères pour une consommation modérée et de prêcher la pure abstinence en matière d'alcool.

Ces dames et messieurs furent, en 2009 et à divers titre, fortement impliqués dans la parution de la brochure «Nutrition &Prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations».

 Nul n'a oublié qu'on trouvait dans cette brochure fort médiatisée à l'époque, la phrase suivante : «Il est important de rappeler qu'en matière de prévention des cancers, la consommation d'alcool et notamment de vin est déconseillée».
 Milieu de la page 47 du document :  http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/SyntheseCancerInca.pdf.
 Il serait donc intéressant, après leur avoir précisé que 40% de la population boit du vin chaque semaine dans les régions viticoles (voir plus haut),que Mme Thanh Le-Luong  invite ceux de ses co-rédacteurs que nous avons cités à considérer synoptiquement plusieurs cartes :
 1) celle de l''usage hebdomadaire de vin en 2005,en bas à gauche de la page 24 de ce fameux Atlas 2010 (lien promis plus haut) :  http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1479.pdf
 2) celles des mortalité par cancer, mortalité prématurée par cancer et incidence des cancers (toutes localisations), pages 9 et 10 de ce document :  http://www.fnors.org/Fnors/Ors/Travaux/syntK(050921).pdf
  3) et celles de l'espérance de vie à la naissance en 2001-2002 : Click.
Éloquent, non ?
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 Mme Thanh Le-Luong pourrait en parler aussi à Mme Catherine Hill, puisqu'elle la connaît également, ayant participé avec elle aux Assises du médicament en 2011 : Click.
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Annonce
 Cet Atlas 2010 dont la médiatisation est à l'origine du présent article, met particulièrement en évidence le Languedoc-Roussillon.
 Dans le prochain épisode, nous ferons donc un petit "focus" sur cette belle région.
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                                                                                                            (À suivre)

vendredi 8 novembre 2013

Boniol, Jougla (6,b)

 Nous avions vu lors de notre précédent article publié dans le cadre de la série consacrée à l'analyse de l'étude publiée en 2006 par MM Rey, Boniol et Jougla, que l'application du coefficient QMM/QMC (quantités mises en marché divisé par quantités déclarées consommées), lorsqu'il était appliqué par les auteurs aux accidents mortels de la route, les avait amené à obtenir une part attribuable à l'alcool tellement importante qu'ils en avaient eux-même été effrayés.
 Jusqu'à laisser entendre que ce chiffre, pourtant «adjusted» de manière allégée par le fameux coefficient QMD/QDC, pouvait avoir été sur-estimé (overestimated).
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 On trouve ceci en 3° et 4° ligne de la page 17 de l'étude produite par ces messieurs en 2006 : «Estimating the number of alcohol-attributable deaths : methodological issues and illustration with French 2006 data».
 Le lecteur est invité à conserver ce lien ouvert, nous en aurons encore besoin.
 .
 Que s'est il produit pour que soit obtenu un chiffre aussi outrancier (3118) par rapport au chiffre non corrigé des décès violents imputables à l'alcool (667, tous âges confondus) ?
 Sachant de plus que tous les décès violents ne sont pas des accidents de la route !
 .
 L'explication est simple : le coefficient calculé est faux !
De quelle manière a-t-il été calculé ?
 On peut en prendre connaissance en lisant le sous-chapitre  «Adjusted vs. non-adjusted consumption data», page 7 de l'étude "Estimating etc..." : en divisant 30g/j par 6,2g/j, soit QMM/QDC = 4,84 %. Presque 5%.
 Et effectivement c'est ce que disent les auteurs à la 7° ligne de la page 10 : «almost 5».
 .
 Comment ces 30g et 6,2g/j ont-ils été déterminés ?
En ce qui concerne les 30g, il nous est dit que cette «consommation moyenne» a été «calculée à partir des statistiques de vente déclarées à l'administration fiscale»... en 2002.
 Première phrase de ce sous-chapitre «Adjusted vs. non-adjusted consumption data», page 7 :
«As expected, in both surveys, there was a marked discrepancy between the reported average consumption (about 6.2 g/day) and the average calculated from the French alcohol sales statistics reported to the tax authorities (30.0 g/day in 2002)».
 Pourquoi 2002 alors qu'il nous est dit un peu plus bas qu'en 2006, année sur laquelle porte l'étude, la consommation n'était plus que de 27,9 g/j (page 8) ?
 Parce que les données en matière de consommation sont issues de «Doussin A, Dumesnil S, Le Fur P. Enquête Santé et Protection sociale (ESPS): méthode et déroulement en 2002» : voir haut de la p. 7 et référence [33] p. 21.
 Le coefficient est donc un coefficient 2002 pour une étude 2009 portant sur l'année 2006.
Mais, bon... on peut considérer que le coefficient ne varie pas beaucoup.
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 Par contre, là où il y a un problème, c'est en ce qui concerne le chiffre retenu pour la consommation déclarée, c'est à dire 6,2 g/j.
 Nous qui nous faisons un malin plaisir à décortiquer les études œnophobes dans les moindres détails, avons été frappés avec la divergence que présentait ce chiffre avec celui qu'avance Mmes Hiil & C° dans "Mortalité attribuable à l'alcool en 2009" (1° ligne, 3° colonne, texte intégral, page 163).
 C'est à dire 11 g/jour.
Pas loin du double !
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Alors, nous avons fait nous même les calculs, à partir de la source, c'est à dire les résultats de l'enquête citée par tous deux en référence.
 Des chiffres que nous avons eu quand même beaucoup de mal à nous procurer.
 Mmes Hill & C° nous disent bien que «les données sur la consommation d’alcool sont disponibles via le Réseau Quetelet», mais le réseau Quetelet ne les délivre pas si facilement que ça !
 Il faut montrer patte blanche et nos pattes ne seront jamais assez blanche dans certains milieux.
 Mais l'un de nous (félicitations !) y est parvenu !
S'il vous plait, chers lecteurs, faites nous l'amitié de ne pas nous questionner quant aux méthodes employées...
 .
 Et le résultat des calculs fait "bouger les lignes", comme on dit...
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                                                                                                                      (À suivre)

lundi 4 novembre 2013

Consommations déclarées 2002-2003

Consommations d’alcool déclarées par sexe et par âge d’après l’enquête 2002-2003 utilisée par Mmes Guérin, Laplanche et Hill (last but not least) ainsi que par MM Rey, Boniol et Jougla, les premières pour leur étude "Mortalité attribuable à l'alcool en France en 2009" (pages numérotées 163 à 168), les seconds pour "Estimating the number of alcohol-attributable deaths : methodological issues and illustration with French 2006 data" (voir la référence n°33 page 21).



Nota Bene : ces chiffres, en principe réservés à des initiés triés sur le volet au travers d'un réseau filtrant très performant, ont été extrêmement difficiles à obtenir.

 Merci à notre efficace enquêteur qui a su mobiliser d'inavouables complicités en faisant valoir que des données obtenues grâce à l'argent du contribuable devraient être mises à la disposition du grand public... sauf au cas où elles seraient classées "secret défense".
 Ce qui en l'occurrence n'est pas le cas. Si ?

jeudi 31 octobre 2013

Hommage

Mémoire
Toute notre admiration à Madame le docteur Dominique Lanzmann-Peithory !                   À sa science, à sa constance, à sa fidélité et à la courtoise mais indomptable énergie qu'elle déploie afin que la mémoire du Professeur Renaud reste toujours aussi vive parmi les amis du vin ! Et aussi que son œuvre se poursuive...                                                 Qui, si ce n'est elle, pouvait organiser une aussi émouvante cérémonie en honneur au père du French Paradox que celle qui a eu lieu dimanche dernier au cimetière de Marcillac en Gironde ?                                                                                                                          Au travers d'une plaque de remerciement pour avoir rendu leur fierté aux vignerons et aux côtés de nos amis et aînés des 4 vérités sur le vin, notre association était présente (4° paragraphe) : http://www.sudouest.fr/2013/10/28/l-hommage-rendu-au-pere-du-french-paradox-1212463-2813.php.                                                                                   Et cette présence symbolique est destinée à perdurer autant que le souvenir de notre cher professeur dans le cœur des défenseurs d'un des plus beaux fleurons de notre patrimoine et de notre culture...

 .
Information d'actualité
 Nous informons les lecteurs de ce blog qu'à titre conservatoire et sans préjuger de ce que nous pourrions intenter ou pas, nous avons fait procéder à un constat d'huissier concernant les propos tenus récemment par le sieur Bernard Maris au cours d'une émission de grande audience et à une heure de grande écoute (lire notre article précédent).
 Pour ceux qui ne connaîtraient pas Mr Maris, rappelons que c'est l'homme qui a réalisé il y a moins d'un an un parcours pour le moins surprenant :  http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111223trib000673356/oncle-bernard-maris-de-charlie-hebdo-a-la-banque-de-france.html.

mercredi 30 octobre 2013

C'était hier dans l'émission "C dans l'air" et cela nous a été transmis par un vigilant membre de notre association.

Mr Bernard Maris :  «En terme de santé, les vins français sont les plus mauvais d'Europe» .

56° minute : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/politique-interieure/le-gouvernement-recule-pas-les-bretons-40127.
Propos élargi à toute l'agriculture française avant la 57° minute !
 On sait bien que Mr Maris est loin d'être connu comme un adversaire des taxes, sur-taxes, etc...
À la 55° minute, par exemple, son raisonnement en apportait bien la preuve.
 Et on retrouve bien ici la tactique Latino-Martel & C° (2009) ou Hill & C° (2013) : jeter le discrédit pour pouvoir taxer, sur-taxer, ultra-taxer, etc...
 Un gain pour les finances de l’État qu'il s'agit ensuite de diriger vers celles de l'Industrie des Études et Rapports en tous Genres sous prétexte de prévention...
 Par contre, sur bien des plans,  une perte potentielle énorme pour le pays !
Mais qu'importe à ces gens ?
 Nous allons aujourd'hui même étudier ce qui peut être fait juridiquement et tiendrons nos adhérents informés.

lundi 28 octobre 2013

Fôôôôôrmidable !

Bien sûr "Formidable" est le titre d'une chanson récente de Stromae qui obtient un grand succès.

 Mais formidable est aussi le mot qui nous vient à l'esprit en constatant l'immense courant de sympathie et de prises de position suscitées par le vin lorsque la nouvelle attaque dont il était l'objet est devenue de notoriété publique.
 Merci à tous !
Et pardon à tous ceux (ils sont nombreux) que nous n'allons pas citer dans le cadre de cet article sous peine de l'alourdir au delà du raisonnable...
 Qu'ils sachent bien que nous avons apprécié leur engagement à sa juste valeur.
 .
 Quelques exemples, néanmoins.
.
Presse écrite :
- un article de "Libé" qui va sur le fond et de ce fait, évidemment, qui serait difficile à qualifier de rustique :
http://www.liberation.fr/societe/2013/07/30/loi-evin-la-sante-ou-la-morale_921784.
- un percutant édito du "Point" :
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/etienne-gernelle/le-vin-voila-l-ennemi-17-10-2013-1744883_782.php.
 Rappelons que "Le Point" est le magazine au sein duquel officie l'excellent Jacques Dupont, auteur du non moins excellent ouvrage "Invignez vous", à acquérir d'urgence : Click.
 ..
Radio :
Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info.
Écouter son interview d'Audrey Bouroleau, Déléguée Générale de Vin & Société, le 3 octobre dernier, de 5mn 10 sec à 9mn 20 sec.
Surtout les 20 dernières secondes.
Et aussi ses question au ministre de l'agriculture sur ce point, de 13mn 30 sec à 16mn.
 http://sonosphera.com/taxonomy/term/2778?language=fr.
.
Télé :
 Autre émanation de NextRadio TV, groupe auquel appartient RMC, lachaîne d'information en continu BFM TV.
 Avec surtout, à voir absolument, la magnifique indignation de l'économiste Emmanuel Lechypre en réaction à ce vandalisme économique qu'est en France l'agression contre le vin.
 À partir de 3mn 20sec : Click.
Tout en remerciant très vivement Mr Lechypre, bien entendu, nous lui faisons respectueusement remarquer qu'il aurait dû aller un petit peu plus loin dans les chiffres sur lesquels il a appuyé son argumentation, puisqu'il nous dit que le montant des exportations françaises de vin (5,6 milliards) «est équivalent à une quinzaine d'Airbus A 380».
Selon nos calculs, ce serait plutôt une quarantaine !
 Pour évaluer les prix de marché d'un Airbus A 3800, nous avons utilisé cet article :
http://www.challenges.fr/salon-du-bourget-2013/20130612.CHA0743/le-vrai-prix-des-avions-d-airbus-et-de-boeing.html.
 Et considéré que taux moyen de change actuel était 1€ = 1,38$.
 En "prix catalogue", cela ne donnerait environ que 19 avions, mais ce prix catalogue... franchement... qui s'en soucie ?
 .
 Cela étant dit, encore une fois, ce pénible épisode semble en voie de se clore, mais nous n'en sommes pas encore totalement assurés.
 Selon les informations qui nous parviennent depuis quelques jours, l'emblématique soda à base d'acide phosphorique saccharosé s'attache en ce moment à réactiver ses réseaux médiatiques au prix de coûteuses annonces publicitaires.
 Nous en reparlerons...
.

mercredi 23 octobre 2013

Proposition et opéra

Proposition
 Nos lecteurs assidus le savent bien : depuis très longtemps notre association milite pour que le vin, à l'instar du foie gras, soit inscrit au Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé en France.
 Et cela dans le cadre du code rural : lire l'article L654-27-1.
Nous ferons plus tard l'historique de cette démarche et des fortunes diverses qu'elle a rencontrées.
 Il est important, pour l'heure, de noter que le sénateur Roland Courteau et ses amis ont déposé une proposition de loi allant parfaitement dans ce sens et enregistrée le 3 octobre dernier : http://www.senat.fr/leg/ppl13-030.html.
 L'agence AFP s'en est fait l'écho : Click.

Le sénateur Courteau est un très constant défenseur de la viticulture française et il avait, avec un certain nombre d'amis, effectué la même démarche il y a 2 ans et demi, environ :  http://www.senat.fr/leg/ppl10-401.html.
 Mais à ce moment là, il était encore dans l'opposition à la Chambre Haute, ce qui n'est plus le cas depuis le 25 septembre 2011...

 Bien d'autres parlementaires, des 2 chambres et de groupes différents, ont depuis développé des actions similaires : 276 au total !
 Beaucoup d'entre eux ont été réélus...

 Bien entendu, nous serions très heureux que cette reconnaissance soit enfin obtenue, d'autant que plusieurs entreprises importantes nous affirment que cela serait très favorable à leurs produits dans le cadre de l'exportation.
 Et notamment en Chine...
Mais notre bonheur serait total si cet aboutissement était le fait de l'ensemble de la classe politique.
 Le vin permettant de dépasser les clivages : quel symbole !

Il nous semble que chacun devrait se poser les questions suivantes :
a) qui peut nier que le vin, autant que le foie gras, fait partie de notre patrimoine culturel et gastronomique, et cela depuis plus de 2000 ans ?
b) si le législateur a décidé de codifier cette reconnaissance pour l'un de ces 2 produits, pourquoi n'en ferait-il pas autant pour l'autre ?

Deux arguments supplémentaires
1) ancienneté de la culture
Ce n'est pas seulement sur les bords de la Méditerrannée qu'on trouve, en France, des vestiges de temples de DIonysos-Bacchus, mais jusque même en Picardie. Lire à ce sujet la fin de cette page.
 2) similitude vestimentaire
On peut espérer que les élus de la République seront sensibles au fait (lire la première phrase) que Dionysos était représenté coiffé d'un bonnet Phrygien.
 Comme Mariane.
Et comme la Liberté guidant le peuple, selon Delacroix : voir le tableau.

Opéra
 La liberté !
Une grande idée pour laquelle les européens ont beaucoup eu à se battre au XIX° siècle.
 Notamment, en Italie, ce géant de la musique que fut Giuseppe Verdi.
À ce sujet, nous nous devons de signaler aux gens de l'ANPAA qu'après leur exploit récent contre Paris-Match (relire l'article de Jacques Berthomeau), ils peuvent à présent s'attaquer à la chaîne de télévision ARTE.
 En effet, cette dernière a diffusé dimanche dernier une émission consacrée aux grands airs de cet immense compositeur.
 Et -horreur !- les dernières minutes de cet enregistrement ont été consacrées au «Libiamo ne'lieti calici» ( Buvons joyeusement <le vin> de ces coupes), le splendide et très célèbre ensemble vocal situé au début de La Traviata.
 Splendide et très célèbre mais à l'évidence scandaleusement œnophile !
 Le plus scandaleux étant que les 3 talentueux protagonistes officiaient un flûte de champagne à la main :   http://www.arte.tv/guide/fr/048460-001/verdi-les-grands-airs (voir à partir de la 40° minute).
 Comme s'ils n'avaient pas pu être plutôt être munis de canettes de sodas... du genre cocktail aspartam-acide phosphorique, etc...
Vite ! Le Tribunal de Grande Instance !
.

jeudi 17 octobre 2013

ANPSAA

 Avertissement

 Cet article est un peu long, aussi recommandons-nous au lecteur qui, au moment où il en entamera la lecture, dispose de peu de temps d'aller directement à la 2° partie (Décision), afin d'en saisir rapidement la substantifique moelle... quitte prendre connaissance un peu plus tard des autres parties.


1) Motivations
Après avoir rédigé notre article du 08/10/2013, nous avons cherché à en savoir un peu plus sur l'association dont le sieur Patrick Elineau est le Directeur Général, c'est à dire l'ANPAA.

 Nous nous sommes alors rendu compte que le budget de cette structure est particulièrement confortable puisqu'il a été constitué pour la plus grande partie des sommes suivantes en 2012 :
une dotation globale de 58.572 K€ au titre de la prise en charge de malades.
des subventions publiques pour la somme totale 14.668 K€.
 Voir ceci :
http://www.anpaa.asso.fr/lanpaa/qui-sommes-nous/activites-et-chiffres-cles.
Et puis nous nous sommes souvenus que selon les instances internationales et nationales que nous avons citées ici, la consommation de sucres ajoutés est nettement plus mortifère que celle d'alcool.
Exemples :
 selon le Global Health Risks de l'OMS (2009), dans le groupe de pays auxquels appartient la France, les High Income Countries, l'hyperglycémie tue proportionnellement 4,4 fois plus que l'alcool (environ, pourcentages : 7/1,6).
Lire le document à la page 11 :
http://www.who.int/healthinfo/global_burden_disease/GlobalHealthRisks_report_full.pdf.
selon le Centre épidémiologique sur les causes médicales de décès, le CépiDc, en 2009, le seul diabète sucré a tué en France entière 3,9 fois plus que l'abus d'alcool (11676/2980).
Le Fonds mondial de Recherche contre le Cancer recommande d'éviter les boissons sucrées (recommandation 3) et de limiter les boissons alcoolisées (recommandation 6) : http://www.wcrf.org:443/www.wcrffr.org/comment_prevenir/nos_recommendations.php.
Il semblerait en effet que le sucre "nourrisse" les tumeurs :  http://fr.sott.net/article/14252-Cancer-et-Sucre-Strategie-pour-affamer-le-cancer.
Les aliments gras et sucrés sont aussi addictifs que la cocaïne et la nicotine à dire d'experts : http://www.huffingtonpost.co.uk/2011/11/03/fatty-and-sugary-food-as-addictive-as-cocaine-and-nicotine_n_1073513.html?ref=uk-lifestyle.
Dans le même ordre d'idée, très intéressante  cette expérience ne concernant que le sucre et relatée par la Société Française d'Alcoologie :  http://www.sfalcoologie.asso.fr/page.php?choix=abstract&menu=archive&action=detail&id=71.
À noter que le sucre consommé sous forme liquide (sodas, etc...) est particulièrement dangereux et responsable de l'épidémie mondiale d'obésité car déjouant les mécanismes de satiété, l'être humain ne possédant pas les propriétés physiologiques permettant de prendre en compte les calories glucidiques sous forme liquide :   http://ajcn.nutrition.org/content/84/2/274.long.
Enfin, force est de constater que l'ANPAA, bien que traitant, outre le sujet de l'alcool, des problèmes du tabac et des drogues illicites n'évoque pas cette problématique au titre du A final (celui d'"Addictologie"), notamment pas dans sa rubrique "Autres" :  http://www.anpaa.asso.fr/lanpaa/actualites/autres.
De ce fait, et compte tenu du principe de précaution inscrit dans la constitution, nous ne sommes pas en capacité de rejeter sans réserve aucune l'hypothèse selon laquelle la distance entre cette association et la malbouffisante cocacollabosphère n'est pas totalement incommensurable.

 Après tout, nous en avons vu d'autres : voir notre fiche : "Rien que des faits".
 Pour nous faire notre propre idée sur les consommation comparée de ces 2 molécules, nous avons utilisé une méthode similaire à celle employée par Mme Hill et Mr Jougla, nous avons divisé le poids moyen de sucre commercialisé journellement par habitant en France par le poids moyen d'alcool pur commercialisé selon les mêmes bases, en nous limitant, bien entendu aux consommations de bouche (exclusion de l'alcool carburant et des quantités de sucre destiné à son élaboration, par exemple).
 On trouvera les modalités de calcul en bas de page  ce qui permettra de découvrir comment nous avons obtenu ce résultat : 3,24.
2) Décision
Compte tenu de ce que nous venons d'énoncer, nous avons pris la décision de créer une association pour nous attaquer résolument au volet français de cette terrible pandémie mondiale qu'est la diabésité.
 Les statuts sont en cours de rédaction afin d'être bientôt déposés, mais le nom a déjà été choisi : l'ANPSAA (Association Nationale de Prévention contre les Sucres Ajoutés et autres Addictions).
 Le budget dès la première année s'établira comme suit :
  Cotisations des adhérents non encore chiffrable... mais, comme à l'ANPAA, là n'est pas l'essentiel !
Nettement plus conséquent : 47 524,32 K€ de subventions publiques (14 668 x 3,24) pour la prévention.
Sommes auxquelles s'ajouteront dès la deuxième année une dotation globale de 189 773,28 K€ (58 572 x 3,24) au titre de la prise en charge de malades.
 Bien entendu, nous n'envisageons même pas que ces sommes puissent nous être refusées par la puissance publique !
 Non plus que la reconnaissance d'utilité publique.
Sauf à y voir l'expression d'un manifeste conflit d'intérêt : voir notre fiche "Malbouffisation institutionnelle".
Et aussi une insupportable différence de traitement au regard de celui qui est réservé à l'ANPAA, d'autant plus que notre projet concerne aussi les enfants.
 Et réponde à une préoccupation de l'ANSES :
http://www.santemagazine.fr/alimentation-trop-riche-en-sucre-danger-28952.html.
 Quant à la question du financement et de cette dotation dans l'état actuel des finances publiques, elle ne se pose que si l'on continue à considérer fiscalement des produits "de première dangerosité" (les sodas) comme étant "de première nécessité".
 Notamment en matière de taux de TVA appliquée.

3) Proposition
 Nous invitons tous ceux qui souhaiteraient nous rejoindre dans cette noble et belle tâche à le signaler au travers de notre case "Contact" ou ici même :  honneurduvin@gmail.com.
Nota Bene : nos lecteurs assidus savent bien que c'est au dépend de la consommation régulière et modérée de vin que la culture de la malbouffe a progressé, entraînant des augmentations extrêmement conséquentes du taux d'obésité, des occurrences de cancer, de la mortalité par diabète sucré,  accidents cardio-vasculaires, etc...
 Plus une explosion du nombre de comas éthyliques.
Et une baisse du nombre d'années vécues en bonne santé...
Mode de calcul
Selon Mmes Hill, Laplanche, Dunant et Guérin ( introduction en première page de leur immortelle étude "Mortalité attribuable à l'alcool en France en 2009"), «a baissé régulièrement de 1,7% par an depuis 1960 et est égale à 27 grammes par adulte et par jour
en 2009 ».
Cette phrase renvoie à la note [1] : "Hill C, Laplanche A. La consommation d’alcool est
trop élevée en France. Presse Med. 2010".
 Cette publication de référence, nous l'avons acquise et avons constaté à la lecture du tableau 1 que ces 27 grammes correspondaient à l'alcool mis à disposition en 2008 (27,4 exactement).
 Malheureusement, nous ne sommes pas autorisés à le divulguer pour des raisons de propriété intellectuelle mais voici l'adresse utile pour ceux de nos lecteurs qui voudraient en faire également l'acquisition :
http://www.em-consulte.com/fr/emcV2/monpanier.
 Considérons, sans trop de risque, que le rythme de baisse annoncé (1,7%/an) s'est poursuivi depuis 2008 : nous en serions donc approximativement à 25,58 g/j en 2012.
Et pour le sucre, ça donne quoi ?
 Au dire même du Centre d'Études et de Documentation du Sucre (CEDUS), «les volumes de sucre destinés à la consommation humaine mis sur le marché pour l’année 2012-2013 sont estimés à environ 2,1 Mt par an (sucre de bouche et industries alimentaires)».
 Cette consommation nous est présentée comme stable.
Selon les données de l'INSEE, la population française était au 01/01/2013 de 65 585 857 personnes.
Si l'on retire de ce total les enfants en phase d'allaitement (nés en 2012), nous pouvons considérer que la France comptait l'année dernière 64788723 consommateurs potentiels de sucre.
 En divisant 2,1Mt, par 64788723, nous obtenons une moyenne annuelle de 32,413 kg/an par personne.
Soit 32413 grammes que nous divisons par 365,25 jours (les 0,25, c'est pour tenir compte des années bissextiles), et nous obtenons 88,74 grammes à peu près.
 Maintenant, faison le rapport 88,74/27,4, et nous obtenons un rapport de dangerosité global du sucre à l'alcool de 3,24.
 Certains nous dirons que la molécule d'alcool est plus légère que celle de sucre et que cela fausse notre calcul.
C'est vrai puisqu'après tout la molécule d'alcool n'est autre chose qu'une demi-molécule de sucre allégée en dioxyde de carbone qui s'échappe au cours de la fermentation, avec aussi dégagement de calories :
                 C6H12O6 → 2 C2H5OH + 2 CO2 + 25,4 calories sous forme d'ATP.
 L'allègement a eu lieu avant ingestion, l'alcool n'est pas un hydrate de carbone : s'il y a biais, c'est donc au profit du sucre.
 En fait, pour bien faire, il aurait fallu soustraire le poids de 2 atomes d'hydrogène par molécule d'alcool.
 Mais bon... c'est léger l'hydrogène !

lundi 14 octobre 2013

Communiqués croisés

Après les propos abjects de Mr Patrick Elineau, Directeur général de l'ANPAA (voir notre article du 08/10 dernier ), Vin & Société a diffusé un communiqué témoignant de l'indignation de la filière viticole : Click.

  Très rapidement, le jour même, l'ANPAA a commis une réponse :  http://www.anpaa.asso.fr/espace-presse/476-publicite-pour-lalcool-sur-internet--la-mise-au-point-de-lanpaa.
 .
 Point amusant, il est précisé que «l’exemple australien qui lui est attribué a été cité par la journaliste».
En effet, l'article du Wine Spectator, à tort ou à raison, prête à Mr Elineau une référence à la censure australienne.
.
 Question : ce démenti signifie-t-il que Mr Elineau assume pleinement une autre référence, celle à « la censure des dissidents du gouvernement chinois» ?
 Et aussi l'assimilation aux «sites pronazis» ?
 .
 À notre avis, ce communiqué aggrave son cas !
.
Et puisqu'en matière de vin, pour Mr Elineau, «le fin du fin c’est de ne jamais y toucher» (voir au centre de cette chronique de Jacques Berthomeau), rappelons lui cet élément de la propagande nazi : « Notre Führer, Adlof Hitler, ne boit aucun alcool et ne fume pas… Sa performance au travail est incroyable ! » (Auf der Wacht, 1937 : 18).
.
 Et aussi qu'en juin 1939, était créé dans l'Allemagne nazie un bureau contre (entre autres) les dangers de l'alcool.
 .
 Coup de bol : cette officine ne portait pas le nom d'ANPAA...

Communiqués croisés

Après les propos abjects de Mr Patrick Elineau, Directeur général de l'ANPAA (voir notre article du 08/10 dernier ), Vin & Société a diffusé un communiqué témoignant de l'indignation de la filière viticole : Click.

  Très rapidement, le jour même, l'ANPAA a commis une réponse :  http://www.anpaa.asso.fr/espace-presse/476-publicite-pour-lalcool-sur-internet--la-mise-au-point-de-lanpaa.
 .
 Point amusant, il est précisé que «l’exemple australien qui lui est attribué a été cité par la journaliste».
En effet, l'article du Wine Spectator, à tort ou à raison, prête à Mr Elineau une référence à la censure australienne.
.
 Question : ce démenti signifie-t-il que Mr Elineau assume pleinement une autre référence, celle à « la censure des dissidents du gouvernement chinois» ?
 Et aussi l'assimilation aux «sites pronazis» ?
 .
 À notre avis, ce communiqué aggrave son cas !
.
Et puisqu'en matière de vin, pour Mr Elineau, «le fin du fin c’est de ne jamais y toucher» (voir au centre de cette chronique de Jacques Berthomeau), rappelons lui cet élément de la propagande nazi : « Notre Führer, Adlof Hitler, ne boit aucun alcool et ne fume pas… Sa performance au travail est incroyable ! » (Auf der Wacht, 1937 : 18).
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 Et aussi qu'en juin 1939, était créé dans l'Allemagne nazie un bureau contre (entre autres) les dangers de l'alcool.
 .
 Coup de bol : cette officine ne portait pas le nom d'ANPAA...

mercredi 9 octobre 2013

Soutiens

Excellent !

La résistance à l’œnophobie  continue à recevoir de nouveaux soutiens, et pas des moindres, puisque l'L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH), le Syndicat National des Hôteliers Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs (SYNHORCAT), l’Union des Œnologues de France, le Syndicat des Cavistes Professionnels et l’Union de la Sommellerie Française rejoignent la campagne de mobilisation lancée par Vin & Société.
 Lire le communiqué : Click.
.
Voilà un nombre considérable de professionnels qui n'entendent pas se voir appliquer «la censure des dissidents du gouvernement chinois» (voir notre article précédent : "Abject").
 .
 Pourquoi pas le goulag ?

mardi 8 octobre 2013

Abject !

Transmis par Vin & Société cet article :  http://www.winespectator.com/webfeature/show/id/49021.

Tout particulièrement abjects, ces propos du sieur Patrick Elineau, Directeur Général de l'ANPAA :  "Speaking about the difficulty of policing the Internet, Elineau cited the Chinese government’s censorship of dissidents and Australia’s censorship of pornography and pedophilia as examples of ways the French could shut down discussion of wine in mediums such as Twitter and blogs. «When you see what happens with pro-Nazi websites, you see that there are ways of reacting».”
.
Traduction professionnelle :
"En parlant de la difficulté de réglementer Internet, Elineau a évoqué la censure des dissidents du gouvernement chinois ainsi que la censure australienne de la pornographie et de la pédophilie pour montrer à la France de quelle façon elle pourrait mettre un terme aux débats sur le vin dans des médias tels que Twitter et les blogs. « Quand vous voyez ce qui se passe avec les sites pronazis, vous voyez qu’il y a des moyens réagir»."
.
 Assimiler les vignerons à des dealers, on avait déjà vu ça maintes fois... sans parvenir toutefois à s'y habituer, bien entendu.
 Mais à des pornographes pédophiles pronazis et suggérer que soient prises à leur égard de mesures de censure telles que celles que la Chine applique à ses disssidents...
    ILS EN SONT LÀ !!!
.
 À ce pont de fanatisme, le mot "œnophobe" ne suffit pas !
Nous allons forger un nouveau néologisme "maison" : œnophobistes...

lundi 7 octobre 2013

1, 2, 3, 4

1) Paris-Match

 Nous avions commencé à réunir les ingrédients nécessaires à la rédaction d'un article sur la grave "affaire Pari-Match", lorsque l'un des fondateurs historiques de notre association, l'inestimable Jean Clavel, nous indiqua que Jacques Berthomeau avait consacré au sujet l'une de ses chroniques, laquelle nous avons estimé fort bien faite.  En grande partie (soyons honnêtes !) dans le but d'épargner nos efforts mais aussi pour laisser la place aux trois autres informations lisibles ci-après, nous avons décidé d'inviter le lecteur à s'y reporter.

La voici : http://www.berthomeau.com/article-les-juges-du-tgi-de-paris-n-aiment-ni-le-champagne-ni-scarlett-johansson-comme-eux-censurons-vicky-c-120301458.html.

 Juste une petite précision supplémentaire, toujours grâce à Jean : la première vice-présidente de la cour ayant prononcé la sentence génératrice d'auto-censure médiatique porte le nom d'un grand défenseur du vin, Paul Coste-Floret.
 Quelle tristesse !
.
2 ) Cas de conscience
 Également communiqué par Jean, cette proposition visant à nous permettre d'ingurgiter gratuitement pendant un an "notre soda préféré" : Click.
 En partenariat avec le journal Le Monde !
 Le Monde dans lequel Robert Escarpit écrivait au tout début de la Coca-Colonisation : « Les conquérants qui ont tenté d’assimiler des peuples allogènes se sont en général attaqués à leurs langues, à leurs écoles, à leurs religions. Ils avaient tort : le point vulnérable, c’est la boisson nationale. Le vin est la plus antique constante de la France. Il est antérieur à la religion et à la langue ; il a survécu à tous les régimes. Il a fait l’unité de la nation ».
 Click (5°§).
 Cela étant dit, tout n'est pas forcément perdu, il y a peut-être encore débat interne. Lire cet article encore transmis par Jean :  http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/23/la-coca-colisation-nuit-gravement-a-la-sante_3464736_1616923.html.
Être partenaire d'un phénomène nuisant gravement à la santé, ça ne pose pas de cas de conscience, parfois ?
.
3) Inégalité de traitement
 Il y a une douzaine de jours, une partie non négligeable des médias a fait état d'un dossier ouvert par la revue Que Choisir  (n° 518, octobre 2013) portant sur la présence résiduelle de pesticides dans nombre de vins.
 Parfois d'une manière désagréable.
Plus désagréable que le dossier lui-même...
 Mais quand Que Choisir Santé" ouvre un autre dossier intitulé «Mangeons-nous trop de sucre ?», pas de répercussions !
 Il faut dire que l'un des chapitres s'intitule «L'hérésie des sodas»...
Cette question du sucre avait également été traitée un mois plus tôt par Le Canard Enchaîné : Click.
Article transmis (encore !) par Jean Clavel : un grand merci à lui pour l'ensemble de son œuvre !
 Et merci également à Pierre Leclerc, personnage historique de la défense du vin et cheville ouvrière de la première heure dans notre association pour nous avoir fait parvenir le dossier sucre de "Que Choisir Santé".
.
4) Nouvelles du front
 Le journal Midi Libre, dans son édition "papier" de samedi dernier, a publié un entrefilet en lequel on pouvait notamment lire ceci :
«Le gouvernement n'a pas de projet de taxe sur le vin ni de modification des étiquetages».
 Accompagné de ce commentaire :
«Le cabinet de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a ainsi confirmé a Midi Libre que l'Etat, s'il réfléchissait à des mesures de prévention autour de l'alcool dans le cadre d'une loi présentée en 2014, n'avait pas l'intention de s'en prendre au vin».
 Bon... nous ne sommes pas des perdreaux de l'année et savons bien qu'il est dans les missions des cabinets de se retrouver désavoués le cas échéant.
 Et aussi que l'heure de baisser la garde n'a pas encore sonné.
Mais quand même : l'horizon semble semble s'éclaircir, non ?
 Reste à voir quelles seront ces mesures de prévention, nous dirons certains.
Certes, mais... à chaque jour suffit sa peine !