jeudi 12 décembre 2013

Un peu d’histoire…

 Lassés par de énièmes attaques perfides et outrancières contre le vin, le 8 décembre 2004, 7000 viticulteurs ont manifesté leur ras-le-bol en Avignon :
http://www.lequotidienlesmarches.fr/7000-vignerons-dans-les-rues-d-avignon-art29314-22.html.
 Beaucoup d'élus, en signe de solidarité, étaient présents à leurs côtés :  http://www.elusduvin.org/news_images/MANIFESTATION-D-AVIGNON-pdf_70.pdf.
 Plusieurs responsables professionnels prirent la parole et notamment Christian Paly pour la Confédération Nationale des Appellation d'Origine Contrôlée, Denis Verdier pour les Vignerons Coopérateurs de France, Xavier de Volontat pour les Vignerons Indépendants, Jean Huillet pour la Confédération Française des Vins de Pays...
 Et aussi, très brillamment, le regretté Jean-Michel Le Métayer.
Concomitamment, dans 7 autres villes d'autres manifestations se déroulaient pour la même cause : http://www.viti-net.com/actualite/france/article/les-viticulteurs-vont-manifester-dans-8-villes-mercredi-11-1087.html.
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 Cette mobilisation ne "sortait pas de nulle part", mais avait bien plutôt germé quelques mois plus tôt au cours d'un très important colloque tenu à la Maison de la Chimie à Paris et organisé par l'Association "Vin et Société" (à l'époque une très légère structure) dont le président était alors Xavier Carreau :
http://www.viti-net.com/actualite/france/article/vers-un-amendement-parlementaire-pour-adapter-la-loi-evin-11-331.html.
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 Tous les présidents dont nous venons de parler ont aujourd'hui laissé place à successeurs dans le cadres normal des alternances professionnelles.
 Mais bien sûr, aucun de ces successeurs n'envisage de laisser, au terme de son mandat, une situation en régression par rapport à celle qui prévalait lors de sa prise de fonction.
Du moins, nous l'espérons... (Modification expliquée dans l'article du 16/12/2003).
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 Un bon moyen permettant de juger qu'une évolution pourra a posteriori être considérée comme une régression (et de quel degré) est d'estimer à quel point elle donnera satisfaction à ses adversaires.
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 C'est à la suite des événements relatés plus haut que fut mis en place le Conseil de Modération et Prévention, et, par voie de conséquence, au terme d'un processus que nous avons décrit dans de précédents articles, la cessation des campagnes spécifiquement orientées ad vinum.
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 Naturellement, la myriade de coteries oenophobes n'eurent de cesse, depuis cette époque, de réclamer avec virulence la suppression du CMP, refusant d'y siéger.
  Et démontrant ainsi leur niveau d'aptitude au dialogue.
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 C'est le cas notamment de l'ANPAA, dont le directeur Mr Élineau, s'agissant de vin, parlait récemment de pédophilie, de néo-nazisme ou de répression à la chinoise. Voir notre article du 8 octobre dernier.
 Qui peut avoir envie de voir triompher un tel individu ?
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Nota Bene : sur le même thème, on peut lire aussi nos articles des 25, 27 et 29 novembre dernier, ainsi que du 2 décembre.

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