vendredi 19 juillet 2013

Nelson (1)

Depuis que le travail de vigilance de notre réseau s'exerce, nous avons pu déterminer qu'un grand nombre de médias avaient pris le parti de donner un écho particulier aux quelques études stigmatisant la consommation de vin.
 Même si ces dernières sont minoritaires, voire marginales, au sein du groupe de celles, tous les ans très nombreuses, qui sont consacrées à ce sujet : Lire.
 Ces médias sont souvent les mêmes (un hasard ?) qui ne crachent pas sur les réclames malbouffisantes.
Et notamment celles qui concernent la malbouffe liquide qui tous les jours un peu plus, depuis 60 ans, s'empare de la place du vin sur la table des français et ne compte absolument pas s'arrêter en si bon chemin : http://observatoiredelapublicite.fr/2013/01/31/coca-cola-depenses-publicitaires-en-2012/.
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  À la fin du moi de mars dernier, nous nous trouvions entre le moment où était parue l'étude co-signée par Mme Hill et celui où cette même dame se déplaçait devant la MECSS afin de préconiser un accroissement substantiel de la fiscalité appliquée au vin (voir notre article du 24/04/2013).
 Ce fut le moment fort opportunément choisi par le mensuel "Science et vie" pour publier un numéro spécial, lequel en sa page 150 (rubrique "Bon à savoir"), comportait un entrefilet intitulé «Même à faible dose, l'alcool est dangereux» [1].
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 Entrefilet illustré par une photographie occupant plus d'espace que le texte.
 Photo représentant un verre en cours d'être empli de vin rouge.
Texte en lequel il était possible de lire notamment ces propos : «Malgré les bénéfices cardio-vasculaires associés à une faible consommation, un verre de vin quotidien augmente de 25 à 35% le risque de cancer mortel. Risque qui atteint 54% en cas de forte consommation d'alcool, soit au moins 3 verres par jour.
 Il n'existerait donc pas de niveau sain de consommation».
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 Un seul verre ! On se croirait revenu au temps ou Mme Latino-Martel et MM Houssin & Marraninchi exerçaient leurs talents conjointement : Click.
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  Nous avons consulté l'étude à laquelle il était fait écho (publiée dans l'American Journal of Public Health en février dernier, co-signé par 10 personnes, première signature : David E. Nelson).
 Et nous avons quelques remarques à faire concernant cette interprétation.
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                                                                                                   (À suivre)

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