Suite de l'article du 25/07/2013.
.
De l'art de faire dire aux chiffres tout autre chose que ce qu'ils disent.
Science & Vie nous dit : "...un verre de vin quotidien augmente de 25 à 35% le risque de cancer".
Terrifiant !
Il faut taxer, sur-taxer, hyper-taxer, ultra-taxer, etc...
Et laisser la place sur la table des français à la "limonade brune" si bonne partenaire en matière de pub...
.
Sauf que...
.
Reprenons encore une fois le tableau du bas de la page 5 :
http://extremelongevity.net/wp-content/uploads/alc-ca.pdf.
.
Effectivement, une consommation comprise ente 0 et 20g/jour (moyenne = 1 verre standard/jour) est associée au chiffre de 25;5 pour le "Behavioral Risk Factor Surveillance System" et 35,2 pour le "National Alcohol Survey".
.
Mais il ne s'agit absolument pas de chiffres indiquant une quelconque augmentation de risque !
.
Considérons en effet l'intitulé du tableau : "Percentage of Cancer-Specific Alcohol-Attributable Cancer Deaths in the United States, by Average DailyAlcohol Consumption and Survey: 2009".
On voit bien qu'il s'agit des parts de décès par rapport à l'ensemble des décès par cancer attribués à l'alcool.
Ces parts étant exprimées en pourcentage et selon le niveau de consommation journalière.
.
C'est ce qui explique que, que ce soit pour le BRFSS ou pour le NAS, les totaux des "Totals" soient à peu près égaux à 100.
.
Notons, bien qu'il ne s'agisse pas d'une revue de vulgarisation scientifique centenaire comme Science & Vie, que cette réalité est beaucoup mieux exprimée par le Huffington Post puisque ce dernier nous dit que «... l'étude a montré que les cancers liés à l'alcool tuent essentiellement (54%) des personnes qui consomment plus de 40 grammes ou plus par jour...», soit 4 verres standard.
1° §, 2° Chap. : http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/16/un-seul-verre-dalcool-par-jour-augmente-risques-cancers_n_2701694.html.
Une réalité, par contre, à laquelle ne correspond pas le titre de l'article, titre beaucoup plus proche de l'"interprétation" de Science & Vie...
.
Mais cette réalité, qu'en est-il en part de décès dus au cancer ?
En part de "total décès" ?
En valeur absolue ?
.
Est-elle si terrifiante quand on y regarde de plus prés ?
.
(À suivre)
lundi 29 juillet 2013
jeudi 25 juillet 2013
Nelson (3)
Suite de l'article du 24/07/2013.
.
Un tableau nous a particulièrement intéressé dans l'étude citée par "Science & Vie".
C'est celui qui se trouve au bas de la page 5 : http://extremelongevity.net/wp-content/uploads/alc-ca.pdf.
.
En effet, on constate que le pourcentage de décès par cancers attribuables à l'alcool est au total grosso modo 2 fois moindre pour les personnes consommant entre 20 et 40 grammes d'alcool par jour (autour de 3 verres standard) que chez celles consommant entre 0 et 20g (1 verre standard) !
Et cela selon les 2 organismes de surveillance sanitaire dont les données ont été utilisées : le . BRFSS (Behavioral Risk Factor Surveillance System) et le NAS (National Alcohol Survey) !
Le tout basé sur une méthodologie française, celle qu'ont utilisé MM Rey, Boniol et Jougla pour leur étude «Estimating the number of alcohol-attributable deaths: methodological issues and illustration with French data for 2006» !
Une étude dont nous avons déjà parlé, qui est en notre possession et dont nous reparlerons encore...
.
À noter que Mr Grégoire Rey est porté comme co-auteur de l'étude que nous considérons aujourd'hui.
.
À noter aussi que seul le cancer du larynx échappe à cette observation... mais pas celui du foie (liver) !
.
À noter enfin que, si "Science & Vie" a "oublié" ce détail, le Huffington Post, lui, le relève (dernière phrase du premier paragraphe du second chapitre) :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/16/un-seul-verre-dalcool-par-jour-augmente-risques-cancers_n_2701694.html.
.
Il faut quand même signaler que dans cet article du Huffington Post , contrairement à celui de "Science & Vie", le mot vin n'est pas employé... peut-être au grand regret des marchands de sodas...
Qui se seront probablement en partie consolé en contemplant la photo d'illustration !
.
(À suivre)
.
Un tableau nous a particulièrement intéressé dans l'étude citée par "Science & Vie".
C'est celui qui se trouve au bas de la page 5 : http://extremelongevity.net/wp-content/uploads/alc-ca.pdf.
.
En effet, on constate que le pourcentage de décès par cancers attribuables à l'alcool est au total grosso modo 2 fois moindre pour les personnes consommant entre 20 et 40 grammes d'alcool par jour (autour de 3 verres standard) que chez celles consommant entre 0 et 20g (1 verre standard) !
Et cela selon les 2 organismes de surveillance sanitaire dont les données ont été utilisées : le . BRFSS (Behavioral Risk Factor Surveillance System) et le NAS (National Alcohol Survey) !
Le tout basé sur une méthodologie française, celle qu'ont utilisé MM Rey, Boniol et Jougla pour leur étude «Estimating the number of alcohol-attributable deaths: methodological issues and illustration with French data for 2006» !
Une étude dont nous avons déjà parlé, qui est en notre possession et dont nous reparlerons encore...
.
À noter que Mr Grégoire Rey est porté comme co-auteur de l'étude que nous considérons aujourd'hui.
.
À noter aussi que seul le cancer du larynx échappe à cette observation... mais pas celui du foie (liver) !
.
À noter enfin que, si "Science & Vie" a "oublié" ce détail, le Huffington Post, lui, le relève (dernière phrase du premier paragraphe du second chapitre) :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/16/un-seul-verre-dalcool-par-jour-augmente-risques-cancers_n_2701694.html.
.
Il faut quand même signaler que dans cet article du Huffington Post , contrairement à celui de "Science & Vie", le mot vin n'est pas employé... peut-être au grand regret des marchands de sodas...
Qui se seront probablement en partie consolé en contemplant la photo d'illustration !
.
(À suivre)
mercredi 24 juillet 2013
Nelson (2)
Suite de l'article du 19/07/2013 .
.
Première constatation : quand on lit l'étude qui a donné lieu à l'information communiquée par Science et Vie, on se rend compte que le mot "wine" n'est mentionné nulle part.
Normal, nous dira-t-on, le vin est la 1° boisson alcoolisée consommée en France ce qui est indéniable (Click).
Tout aussi indéniable que la bière est la 1° boisson alcoolisée consommée aux USA : Click.
Et que le mot "beer" non plus n'est pas cité, alors que l'étude porte sur la population des États-Unis.
.
Il sera possible de nous dire encore que les journalistes peuvent se permettre un certain nombre de choses que les scientifiques doivent s'interdire.
Eh bien, il faudrait expliquer cela, alors, à certains scientifiques français que nous avons souvent cité ici.
.
Deuxième constatation : Science et Vie nous dit que selon l'étude, une forte consommation c'est «au moins trois verres par jour». Ce n'est pas faux.
Sauf que, lorsqu'on lit ladite étude (page 2, colonne centrale, 2° et 4° §), on se rend compte que pour ses auteurs un "drink" équivaut à 14g d'alcool pur, soit l'équivalent, compte tenu de la masse volumique de l'éthanol (0;8), d'un verre de vin à 12,5° contenant 14cl.
Or en France, le verre standard, selon même le réseau INRA coordonné par Mme Latino_Martel, contient 10 cl.
.
On remarquera d'ailleurs que par la suite (2 premières lignes de la page 3), les auteurs de l'étude s'expriment plutôt en g/jour, en se basant sur 3 types de consommation : de 0 à 20g, de 20 à 40g, plus de 40g.
À notre avis, il eût été de bon aloi, si Science & Vie avait vraiment voulu s'adapter à la réalité française (voir 1° constatation) de dire que pour les auteurs de l'étude concernée, une forte consommation est «au moins équivalente à quatre verres standard par jour» [1].
.
Point de vue sur l'étude : nous sommes dans le cas d'un ouvrage financé plus ou moins directement par la fiscalité et dont la conclusion recommande d'augmenter celle-ci.
Aussi, comme à l'habitude, nous préconisons de considérer avec circonspection la déclaration selon laquelle il n'existerait pas de conflit d'intérêt.
Néanmoins, cette publication contient un certain nombre de données objectives dont nous allons reparler... puisque "Science & Vie" ne l'a pas fait !
.
(À suivre)
.
[1]- Cette précision ne signifie en aucune manière que nous souhaitions inciter à transgresser les repères de l'OMS.
Par contre, nous aimerions être capables d'amener chacun à l'objectivité.
.
Première constatation : quand on lit l'étude qui a donné lieu à l'information communiquée par Science et Vie, on se rend compte que le mot "wine" n'est mentionné nulle part.
Normal, nous dira-t-on, le vin est la 1° boisson alcoolisée consommée en France ce qui est indéniable (Click).
Tout aussi indéniable que la bière est la 1° boisson alcoolisée consommée aux USA : Click.
Et que le mot "beer" non plus n'est pas cité, alors que l'étude porte sur la population des États-Unis.
.
Il sera possible de nous dire encore que les journalistes peuvent se permettre un certain nombre de choses que les scientifiques doivent s'interdire.
Eh bien, il faudrait expliquer cela, alors, à certains scientifiques français que nous avons souvent cité ici.
.
Deuxième constatation : Science et Vie nous dit que selon l'étude, une forte consommation c'est «au moins trois verres par jour». Ce n'est pas faux.
Sauf que, lorsqu'on lit ladite étude (page 2, colonne centrale, 2° et 4° §), on se rend compte que pour ses auteurs un "drink" équivaut à 14g d'alcool pur, soit l'équivalent, compte tenu de la masse volumique de l'éthanol (0;8), d'un verre de vin à 12,5° contenant 14cl.
Or en France, le verre standard, selon même le réseau INRA coordonné par Mme Latino_Martel, contient 10 cl.
.
On remarquera d'ailleurs que par la suite (2 premières lignes de la page 3), les auteurs de l'étude s'expriment plutôt en g/jour, en se basant sur 3 types de consommation : de 0 à 20g, de 20 à 40g, plus de 40g.
À notre avis, il eût été de bon aloi, si Science & Vie avait vraiment voulu s'adapter à la réalité française (voir 1° constatation) de dire que pour les auteurs de l'étude concernée, une forte consommation est «au moins équivalente à quatre verres standard par jour» [1].
.
Point de vue sur l'étude : nous sommes dans le cas d'un ouvrage financé plus ou moins directement par la fiscalité et dont la conclusion recommande d'augmenter celle-ci.
Aussi, comme à l'habitude, nous préconisons de considérer avec circonspection la déclaration selon laquelle il n'existerait pas de conflit d'intérêt.
Néanmoins, cette publication contient un certain nombre de données objectives dont nous allons reparler... puisque "Science & Vie" ne l'a pas fait !
.
(À suivre)
.
[1]- Cette précision ne signifie en aucune manière que nous souhaitions inciter à transgresser les repères de l'OMS.
Par contre, nous aimerions être capables d'amener chacun à l'objectivité.
mardi 23 juillet 2013
Dessin
Un talentueux dessinateur a eu l'idée d'une "poule-bouteille" pour illustrer une maxime en vogue chez les œnophobes taxœnomanes : « Qui veut plumer la poule aux œufs d'or l'accuse d'engendrer des crabes».
Poule-bouteille
Bien sûr, ces gens là ne reculent pas devant l'idée d'altérer la santé du pauvre animal et, par conséquent, de compromettre sa productivité au service du pays : pas leur problème !
Leur seule préoccupation et de maintenir le financement "études et rapports".
Et pour cela, ils utilisent les armes qu'ils maîtrisent le mieux : les études et les rapports. Financés, évidemment !
Poule-bouteille
Bien sûr, ces gens là ne reculent pas devant l'idée d'altérer la santé du pauvre animal et, par conséquent, de compromettre sa productivité au service du pays : pas leur problème !
Leur seule préoccupation et de maintenir le financement "études et rapports".
Et pour cela, ils utilisent les armes qu'ils maîtrisent le mieux : les études et les rapports. Financés, évidemment !
lundi 22 juillet 2013
Explosion dans l’Aude
À Carcassonne, la semaine dernière, un attentat a gravement endommagé les locaux de la Fédération du parti socialiste de l'Aude.
Les lettres CAV (Comité d'action viticole) ont été retrouvées peintes sur la façade ainsi que le nom de Mr Le Foll : http://www.lindependant.fr/2013/07/17/une-bombe-du-comite-d-action-viticole-au-siege-du-ps-de-l-aude,1776235.php.
.
Certains pensent que le fait de s'en prendre aux locaux d'un parti politique peut être qualifié d'acte anti-démocratique et nous sommes de ceux-là.
Certains pensent aussi que cet acte, malgré la pseudo-signature apposée, ne peut être l'oeuvre de viticulteurs au vu du bilan technique plutôt positif du Ministre de l'Agriculture en ce qui concerne la viticulture.
Notamment si on considère la manière dont ont été par lui menées les négociations avec l'Union Européenne depuis un peu plus d'un an.
.
Si nous pensons également que les individus (au nombre de 3, semble-t-il) ayant accompli cet attentat ne peuvent en aucun cas être des personnes soucieuses de la cause du vin, c'est surtout pour une autre raison : parce que Stéphane Le Foll s'est récemment investi clairement et courageusement dans le combat de pleine actualité visant à éviter les dramatiques mesures d'hyper-fiscalisation que certains préparent ( voir notre article "Optimistes").
.
L'acte perpétré est malheureusement de nature à fragiliser le ministre de l'agriculture au sein du gouvernement et de la majorité vis à vis de certain(e)s œnophobes taxœnomanes qui en sont aussi parties prenantes.
Peut-il émousser sa détermination ?
Nous ne le croyons pas car l'homme nous semble peu influençable, mais si ce n'avait été le cas, nous serions inquiets de cette perspective.
.
En tous les cas, sans accuser personne, nous pensons que les ennemis du vin ont de quoi se réjouir de cet événement...
.
Si nous faisions erreur, que les auteurs de cet attentat n'aient pas été des imposteurs et qu'en réalité il se soit agit de quelques malheureux égarés, peut-être manipulés, ayant tiré contre leur camp, nous les invitons à entrer en contact avec nous et nous leur indiquerons quels sont celles et ceux à l'endroit desquels leur vigilance doit s'exercer.
Voici l'adresse à laquelle ils peuvent nous écrire : honneurduvin@gmail.com.
.
Un indice d'identification peut éventuellement d'ores et déjà leur être livré : ces personnes sont pratiquement toutes et tous d'anciens membres éminents des premiers cercles strauss-kahniens.
.
Une orbite dans laquelle, naguère, gravita également Jérôme Cahuzac, l'inoubliable rédacteur de la loi Évin...
Les lettres CAV (Comité d'action viticole) ont été retrouvées peintes sur la façade ainsi que le nom de Mr Le Foll : http://www.lindependant.fr/2013/07/17/une-bombe-du-comite-d-action-viticole-au-siege-du-ps-de-l-aude,1776235.php.
.
Certains pensent que le fait de s'en prendre aux locaux d'un parti politique peut être qualifié d'acte anti-démocratique et nous sommes de ceux-là.
Certains pensent aussi que cet acte, malgré la pseudo-signature apposée, ne peut être l'oeuvre de viticulteurs au vu du bilan technique plutôt positif du Ministre de l'Agriculture en ce qui concerne la viticulture.
Notamment si on considère la manière dont ont été par lui menées les négociations avec l'Union Européenne depuis un peu plus d'un an.
.
Si nous pensons également que les individus (au nombre de 3, semble-t-il) ayant accompli cet attentat ne peuvent en aucun cas être des personnes soucieuses de la cause du vin, c'est surtout pour une autre raison : parce que Stéphane Le Foll s'est récemment investi clairement et courageusement dans le combat de pleine actualité visant à éviter les dramatiques mesures d'hyper-fiscalisation que certains préparent ( voir notre article "Optimistes").
.
L'acte perpétré est malheureusement de nature à fragiliser le ministre de l'agriculture au sein du gouvernement et de la majorité vis à vis de certain(e)s œnophobes taxœnomanes qui en sont aussi parties prenantes.
Peut-il émousser sa détermination ?
Nous ne le croyons pas car l'homme nous semble peu influençable, mais si ce n'avait été le cas, nous serions inquiets de cette perspective.
.
En tous les cas, sans accuser personne, nous pensons que les ennemis du vin ont de quoi se réjouir de cet événement...
.
Si nous faisions erreur, que les auteurs de cet attentat n'aient pas été des imposteurs et qu'en réalité il se soit agit de quelques malheureux égarés, peut-être manipulés, ayant tiré contre leur camp, nous les invitons à entrer en contact avec nous et nous leur indiquerons quels sont celles et ceux à l'endroit desquels leur vigilance doit s'exercer.
Voici l'adresse à laquelle ils peuvent nous écrire : honneurduvin@gmail.com.
.
Un indice d'identification peut éventuellement d'ores et déjà leur être livré : ces personnes sont pratiquement toutes et tous d'anciens membres éminents des premiers cercles strauss-kahniens.
.
Une orbite dans laquelle, naguère, gravita également Jérôme Cahuzac, l'inoubliable rédacteur de la loi Évin...
vendredi 19 juillet 2013
Nelson (1)
Depuis que le travail de vigilance de notre réseau s'exerce, nous avons pu déterminer qu'un grand nombre de médias avaient pris le parti de donner un écho particulier aux quelques études stigmatisant la consommation de vin.
Même si ces dernières sont minoritaires, voire marginales, au sein du groupe de celles, tous les ans très nombreuses, qui sont consacrées à ce sujet : Lire.
Ces médias sont souvent les mêmes (un hasard ?) qui ne crachent pas sur les réclames malbouffisantes.
Et notamment celles qui concernent la malbouffe liquide qui tous les jours un peu plus, depuis 60 ans, s'empare de la place du vin sur la table des français et ne compte absolument pas s'arrêter en si bon chemin : http://observatoiredelapublicite.fr/2013/01/31/coca-cola-depenses-publicitaires-en-2012/.
.
À la fin du moi de mars dernier, nous nous trouvions entre le moment où était parue l'étude co-signée par Mme Hill et celui où cette même dame se déplaçait devant la MECSS afin de préconiser un accroissement substantiel de la fiscalité appliquée au vin (voir notre article du 24/04/2013).
Ce fut le moment fort opportunément choisi par le mensuel "Science et vie" pour publier un numéro spécial, lequel en sa page 150 (rubrique "Bon à savoir"), comportait un entrefilet intitulé «Même à faible dose, l'alcool est dangereux» [1].
.
Entrefilet illustré par une photographie occupant plus d'espace que le texte.
Photo représentant un verre en cours d'être empli de vin rouge.
Texte en lequel il était possible de lire notamment ces propos : «Malgré les bénéfices cardio-vasculaires associés à une faible consommation, un verre de vin quotidien augmente de 25 à 35% le risque de cancer mortel. Risque qui atteint 54% en cas de forte consommation d'alcool, soit au moins 3 verres par jour.
Il n'existerait donc pas de niveau sain de consommation».
.
Un seul verre ! On se croirait revenu au temps ou Mme Latino-Martel et MM Houssin & Marraninchi exerçaient leurs talents conjointement : Click.
.
Nous avons consulté l'étude à laquelle il était fait écho (publiée dans l'American Journal of Public Health en février dernier, co-signé par 10 personnes, première signature : David E. Nelson).
Et nous avons quelques remarques à faire concernant cette interprétation.
.
(À suivre)
Même si ces dernières sont minoritaires, voire marginales, au sein du groupe de celles, tous les ans très nombreuses, qui sont consacrées à ce sujet : Lire.
Ces médias sont souvent les mêmes (un hasard ?) qui ne crachent pas sur les réclames malbouffisantes.
Et notamment celles qui concernent la malbouffe liquide qui tous les jours un peu plus, depuis 60 ans, s'empare de la place du vin sur la table des français et ne compte absolument pas s'arrêter en si bon chemin : http://observatoiredelapublicite.fr/2013/01/31/coca-cola-depenses-publicitaires-en-2012/.
.
À la fin du moi de mars dernier, nous nous trouvions entre le moment où était parue l'étude co-signée par Mme Hill et celui où cette même dame se déplaçait devant la MECSS afin de préconiser un accroissement substantiel de la fiscalité appliquée au vin (voir notre article du 24/04/2013).
Ce fut le moment fort opportunément choisi par le mensuel "Science et vie" pour publier un numéro spécial, lequel en sa page 150 (rubrique "Bon à savoir"), comportait un entrefilet intitulé «Même à faible dose, l'alcool est dangereux» [1].
.
Entrefilet illustré par une photographie occupant plus d'espace que le texte.
Photo représentant un verre en cours d'être empli de vin rouge.
Texte en lequel il était possible de lire notamment ces propos : «Malgré les bénéfices cardio-vasculaires associés à une faible consommation, un verre de vin quotidien augmente de 25 à 35% le risque de cancer mortel. Risque qui atteint 54% en cas de forte consommation d'alcool, soit au moins 3 verres par jour.
Il n'existerait donc pas de niveau sain de consommation».
.
Un seul verre ! On se croirait revenu au temps ou Mme Latino-Martel et MM Houssin & Marraninchi exerçaient leurs talents conjointement : Click.
.
Nous avons consulté l'étude à laquelle il était fait écho (publiée dans l'American Journal of Public Health en février dernier, co-signé par 10 personnes, première signature : David E. Nelson).
Et nous avons quelques remarques à faire concernant cette interprétation.
.
(À suivre)
lundi 15 juillet 2013
Les gars… (suite et fin)
Suite des articles du 09/07 et 10/07.
.
Afin de continuer à vous être utiles et agréables, amis "Croix Bleue", nous allons à présent nous permettre de vous signaler 2 omissions dans le texte que vous n'avez toujours pas modifié : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38.
1) Il est bon de préciser que l'étude à laquelle vous faites référence , "Estimating the number of alcohol-attribuable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006", ne porte que sur les sujets d'observation âgés de 15 à 75 ans.
Nous avons écrit un article sur ce point que nous vous recommandons : http://www.honneurduvin.com/c-q-f-d/.
.
2) D'autre part, vous dites : «...en considérant les chiffres des registres nationaux, 7 158 morts par an sont attribuées à l’alcool (4% de la mortalité totale). En utilisant des chiffres corrigés, c’est plus de 20 000 morts par an...»
Vous oubliez d'ajouter que c'est là le résultat d'une des 2 approches mentionnées dans l'étude, celle dite "par cause spécifique".
Lorsqu'on utilise l'autre approche mentionnée, celle dite "toutes causes", laquelle tient compte des effets bénéfiques, le résultat est le suivant :
«le nombre de décès attribuable à l'alcool ajusté est de 15950, tandis que l'estimation non ajustée est négative».
Si vous maîtrisez l'anglais, vous pouvez vérifier en lisant les results cet abstract :
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1360-0443.2010.02910.x/abstract.
.
Cela étant dit, ce résumé lui même manque de précision, nous devons vous l'accorder, puisqu'il omet de préciser le montant exact de cette estimation relative, c'est à dire le nombre de décès évités par l'alcool quand on fait la balance de ses différents effets.
Eh bien, ce nombre nous pouvons vous le révéler : 23 756 !
.
Comme nous pouvons vous préciser que les «plus de 20 000» que vous citez sont précisément portés 20 255 dans l'étude intégrale [1].
Passer de - 23 576 à + 20 255, "gagner" pour sa cause 43 831 décès, transformer l'or en plomb, c'est là tout le savoir-faire des "ajusteurs" !
Certains même (ou certaines) sont capables de faire encore mieux : transformer, en sur-ajustant, le petit plomb en chevrotines !
.
Ces personnes sont particulièrement expertes dans l'art de focaliser notamment sur le risque cancer au risque d'accroître encore l'effet nocebo de leurs terrifiantes déclarations largement médiatisées.
Et n'hésitent pas, dans l'espoir de récupérer une partie de la manne fiscale virtuellement engendrée par leurs propositions concomitantes, à mettre en danger une des principales richesses nationales.
.
Qui veut plumer la poule aux œufs d'or l'accuse d'engendrer des crabes !
.
(Fin)
Note de bas de page :
[1] Nous avons acquis l'étude intégrale de MM Rey, Boniol & Jougla ("Estimating the number of alcohol-attribuable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006").
Elle est en cours de traduction par traducteur-expert auprès des tribunaux.
Nous serons donc amenés à en reparler... sans malheureusement pouvoir la diffuser pour cause d'impossibilité juridique du genre "copyright".
Nota Bene : Un grand merci à Hervé Lalau pour avoir permis une diffusion nettement améliorée de notre article "Appel" au travers de l'une de ses excellentes "CHRONIQUES VINEUSES" : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/07/11/mieux-vaut-en-rire-7866890.html
.
Afin de continuer à vous être utiles et agréables, amis "Croix Bleue", nous allons à présent nous permettre de vous signaler 2 omissions dans le texte que vous n'avez toujours pas modifié : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38.
1) Il est bon de préciser que l'étude à laquelle vous faites référence , "Estimating the number of alcohol-attribuable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006", ne porte que sur les sujets d'observation âgés de 15 à 75 ans.
Nous avons écrit un article sur ce point que nous vous recommandons : http://www.honneurduvin.com/c-q-f-d/.
.
2) D'autre part, vous dites : «...en considérant les chiffres des registres nationaux, 7 158 morts par an sont attribuées à l’alcool (4% de la mortalité totale). En utilisant des chiffres corrigés, c’est plus de 20 000 morts par an...»
Vous oubliez d'ajouter que c'est là le résultat d'une des 2 approches mentionnées dans l'étude, celle dite "par cause spécifique".
Lorsqu'on utilise l'autre approche mentionnée, celle dite "toutes causes", laquelle tient compte des effets bénéfiques, le résultat est le suivant :
«le nombre de décès attribuable à l'alcool ajusté est de 15950, tandis que l'estimation non ajustée est négative».
Si vous maîtrisez l'anglais, vous pouvez vérifier en lisant les results cet abstract :
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1360-0443.2010.02910.x/abstract.
.
Cela étant dit, ce résumé lui même manque de précision, nous devons vous l'accorder, puisqu'il omet de préciser le montant exact de cette estimation relative, c'est à dire le nombre de décès évités par l'alcool quand on fait la balance de ses différents effets.
Eh bien, ce nombre nous pouvons vous le révéler : 23 756 !
.
Comme nous pouvons vous préciser que les «plus de 20 000» que vous citez sont précisément portés 20 255 dans l'étude intégrale [1].
Passer de - 23 576 à + 20 255, "gagner" pour sa cause 43 831 décès, transformer l'or en plomb, c'est là tout le savoir-faire des "ajusteurs" !
Certains même (ou certaines) sont capables de faire encore mieux : transformer, en sur-ajustant, le petit plomb en chevrotines !
.
Ces personnes sont particulièrement expertes dans l'art de focaliser notamment sur le risque cancer au risque d'accroître encore l'effet nocebo de leurs terrifiantes déclarations largement médiatisées.
Et n'hésitent pas, dans l'espoir de récupérer une partie de la manne fiscale virtuellement engendrée par leurs propositions concomitantes, à mettre en danger une des principales richesses nationales.
.
Qui veut plumer la poule aux œufs d'or l'accuse d'engendrer des crabes !
.
(Fin)
Note de bas de page :
[1] Nous avons acquis l'étude intégrale de MM Rey, Boniol & Jougla ("Estimating the number of alcohol-attribuable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006").
Elle est en cours de traduction par traducteur-expert auprès des tribunaux.
Nous serons donc amenés à en reparler... sans malheureusement pouvoir la diffuser pour cause d'impossibilité juridique du genre "copyright".
Nota Bene : Un grand merci à Hervé Lalau pour avoir permis une diffusion nettement améliorée de notre article "Appel" au travers de l'une de ses excellentes "CHRONIQUES VINEUSES" : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/07/11/mieux-vaut-en-rire-7866890.html
jeudi 11 juillet 2013
APPEL AUX SONDÉS ÉVENTUELS
Une grande responsabilité pèse sur vos épaules : vous êtes en mesure de générer une considérable baisse du nombre de décès provoqués par l'éthanol.
En effet, sachant que :
◆ un échantillon représentatif de 20 178 personnes de 15 ans et plus a été interrogé sur sa consommation d’éthanol en 2002-2003 par l’INSEE,
◆ la consommation d’éthanol moyenne déclarée dans ce sondage fut de 11 g/jour,
◆ la consommation de 27 g/jour a été estimée par le même INSEE pour 2009 sur la base de l'alcool disponible,
◆ de ce fait, au terme d'un raisonnement que l'on est en droit de trouver ahurissant et qui n'est appliqué qu'à l'éthanol, un rapport 27/11 élevé au carré a été utilisé pour porter le nombre de décès attribués par les registres nationaux (7158) ce qui a permis d'atteindre un estimation "officielle" et extrêmement médiatisée de 49000 morts,
◆ concernant le sondage 2002-2003, il s'agit probablement de l'"Enquête Santé" dite "décennale", et que par conséquent il est fort possible qu'elle soit actuellement en cours de renouvellement,
il vous est instamment demandé, si vous êtes interrogés dans ce cadre, de déclarer que vous consommez au moins 100g d'éthanol par jour, c'est à dire l'équivalent d'un litre de vin, de 2,5 l de bière ou de 30cl de whisky.
Ainsi le coefficient ci-dessus mentionné sera ramené aux alentours de 0,25 et le nombre de décès attribuables à l'alcool sera donc divisé par 16 environ (0,25 x 0,25 = 0,0625 = 1/16) pour s'établir à peu près à 450.
Un chiffre inutilisable par les oenophobes patentés en quête d'hyper-fiscalisation, puisqu'ils considèrent déjà 7158 comme insuffisant.
«Ce n'est pas bien de sur-évaluer», direz-vous.
Soit.
Mais sachez que, parce que vos prédécesseurs d'il y a 10 ans ont apparemment sous-évalué leur consommation, un pan entier de l'économie nationale, un élément essentiel de notre patrimoine culturel et gastronomique est aujourd'hui gravement menacé.
Ainsi que de nombreux paysages et un art de vivre.
À vous de voir !
Eh oui ! C'est comme ça la statistique (du moins selon le système Hill).
On vit vraiment une époque... surprenante, n'est-ce pas ?
`
En effet, sachant que :
◆ un échantillon représentatif de 20 178 personnes de 15 ans et plus a été interrogé sur sa consommation d’éthanol en 2002-2003 par l’INSEE,
◆ la consommation d’éthanol moyenne déclarée dans ce sondage fut de 11 g/jour,
◆ la consommation de 27 g/jour a été estimée par le même INSEE pour 2009 sur la base de l'alcool disponible,
◆ de ce fait, au terme d'un raisonnement que l'on est en droit de trouver ahurissant et qui n'est appliqué qu'à l'éthanol, un rapport 27/11 élevé au carré a été utilisé pour porter le nombre de décès attribués par les registres nationaux (7158) ce qui a permis d'atteindre un estimation "officielle" et extrêmement médiatisée de 49000 morts,
◆ concernant le sondage 2002-2003, il s'agit probablement de l'"Enquête Santé" dite "décennale", et que par conséquent il est fort possible qu'elle soit actuellement en cours de renouvellement,
il vous est instamment demandé, si vous êtes interrogés dans ce cadre, de déclarer que vous consommez au moins 100g d'éthanol par jour, c'est à dire l'équivalent d'un litre de vin, de 2,5 l de bière ou de 30cl de whisky.
Ainsi le coefficient ci-dessus mentionné sera ramené aux alentours de 0,25 et le nombre de décès attribuables à l'alcool sera donc divisé par 16 environ (0,25 x 0,25 = 0,0625 = 1/16) pour s'établir à peu près à 450.
Un chiffre inutilisable par les oenophobes patentés en quête d'hyper-fiscalisation, puisqu'ils considèrent déjà 7158 comme insuffisant.
«Ce n'est pas bien de sur-évaluer», direz-vous.
Soit.
Mais sachez que, parce que vos prédécesseurs d'il y a 10 ans ont apparemment sous-évalué leur consommation, un pan entier de l'économie nationale, un élément essentiel de notre patrimoine culturel et gastronomique est aujourd'hui gravement menacé.
Ainsi que de nombreux paysages et un art de vivre.
À vous de voir !
Eh oui ! C'est comme ça la statistique (du moins selon le système Hill).
On vit vraiment une époque... surprenante, n'est-ce pas ?
`
Appel !
APPEL AUX SONDÉS ÉVENTUELS
Une grande responsabilité pèse sur vos épaules : vous êtes en mesure de générer une considérable baisse du nombre de décès provoqués par l'alcool.
.
En effet, sachant que :
.
- qu'un échantillon représentatif de 20 178 personnes de 15 ans et plus a été interrogé sur sa consommation d’alcool en 2002-2003 par l’INSEE,
- que la consommation d’alcool moyenne déclarée dans ce sondage fut de 11 g/jour,
- que la consommation de 27 g/jour a été estimée par le même INSEE pour 2009 sur la base de l'alcool disponible,
- de ce fait, au terme d'un raisonnement que l'on est en droit de trouver ahurissant et qui n'est appliqué qu'à l'alcool, un rapport 27/11 élevé au carré a été utilisé pour porter le nombre de décès attribués par les registres nationaux (7158) ce qui a permis d'atteindre un estimation "officielle" et extrêmement médiatisée de 49000 morts,
- que, concernant le sondage 2002-2003, il s'agit probablement de l'"Enquête Santé" dite "décennale", et que par conséquent il est fort possible qu'elle soit actuellement en cours de renouvellement,
.
il vous est instamment demandé, si vous êtes interrogés dans ce cadre, de déclarer que vous consommez au moins 100g d'alcool par jour, c'est à dire l'équivalent d'un litre de vin, de 2,5 l de bière ou de 30cl de whisky.
Ainsi le coefficient ci-dessus mentionné sera ramené aux alentours de 0,25 et le nombre de décès attribuables à l'alcool sera donc divisé par 16 environ (0,25 x 0,25 = 0,0625 = 1/16) pour s'établir à peu près à 450.
.
Un chiffre inutilisable par les oenophobes patentés en quête d'hyper-fiscalisation, puisqu'ils considèrent déjà 7158 comme insuffisant.
.
«Ce n'est pas bien de sur-évaluer», direz-vous.
Soit.
Mais sachez que, parce que vos prédécesseurs d'il y a 10 ans ont apparemment sous-évalué leur consommation, un pan entier de l'économie nationale, un élément essentiel de notre patrimoine culturel et gastronomique est aujourd'hui gravement menacé.
Ainsi que de nombreux paysages et un art de vivre.
.
À vous de voir !
.
Nota Bene : Si vous souscrivez à notre demande, que d'aventure, vous faites l'objet d'une autre consultation de même nature et qu'il vous soit demandé dans quelle état vous conduisez habituellement votre voiture, répondez aussi, SVP, que c'est immanquablement avec un taux d'alcoolémie de 0,81 g/litre de sang.
Ainsi vous ferez diminuer le nombre d'accidents de la route dus à l'alcool puisque le coefficient infractions constatées sur infractions déclarées sera inférieur à 1.
.
Eh oui ! C'est comme ça la statistique (du moins selon le système Jougla-Hill).
. On vit vraiment une époque... surprenante, n'est-ce pas ?
Une grande responsabilité pèse sur vos épaules : vous êtes en mesure de générer une considérable baisse du nombre de décès provoqués par l'alcool.
.
En effet, sachant que :
.
- qu'un échantillon représentatif de 20 178 personnes de 15 ans et plus a été interrogé sur sa consommation d’alcool en 2002-2003 par l’INSEE,
- que la consommation d’alcool moyenne déclarée dans ce sondage fut de 11 g/jour,
- que la consommation de 27 g/jour a été estimée par le même INSEE pour 2009 sur la base de l'alcool disponible,
- de ce fait, au terme d'un raisonnement que l'on est en droit de trouver ahurissant et qui n'est appliqué qu'à l'alcool, un rapport 27/11 élevé au carré a été utilisé pour porter le nombre de décès attribués par les registres nationaux (7158) ce qui a permis d'atteindre un estimation "officielle" et extrêmement médiatisée de 49000 morts,
- que, concernant le sondage 2002-2003, il s'agit probablement de l'"Enquête Santé" dite "décennale", et que par conséquent il est fort possible qu'elle soit actuellement en cours de renouvellement,
.
il vous est instamment demandé, si vous êtes interrogés dans ce cadre, de déclarer que vous consommez au moins 100g d'alcool par jour, c'est à dire l'équivalent d'un litre de vin, de 2,5 l de bière ou de 30cl de whisky.
Ainsi le coefficient ci-dessus mentionné sera ramené aux alentours de 0,25 et le nombre de décès attribuables à l'alcool sera donc divisé par 16 environ (0,25 x 0,25 = 0,0625 = 1/16) pour s'établir à peu près à 450.
.
Un chiffre inutilisable par les oenophobes patentés en quête d'hyper-fiscalisation, puisqu'ils considèrent déjà 7158 comme insuffisant.
.
«Ce n'est pas bien de sur-évaluer», direz-vous.
Soit.
Mais sachez que, parce que vos prédécesseurs d'il y a 10 ans ont apparemment sous-évalué leur consommation, un pan entier de l'économie nationale, un élément essentiel de notre patrimoine culturel et gastronomique est aujourd'hui gravement menacé.
Ainsi que de nombreux paysages et un art de vivre.
.
À vous de voir !
.
Nota Bene : Si vous souscrivez à notre demande, que d'aventure, vous faites l'objet d'une autre consultation de même nature et qu'il vous soit demandé dans quelle état vous conduisez habituellement votre voiture, répondez aussi, SVP, que c'est immanquablement avec un taux d'alcoolémie de 0,81 g/litre de sang.
Ainsi vous ferez diminuer le nombre d'accidents de la route dus à l'alcool puisque le coefficient infractions constatées sur infractions déclarées sera inférieur à 1.
.
Eh oui ! C'est comme ça la statistique (du moins selon le système Jougla-Hill).
. On vit vraiment une époque... surprenante, n'est-ce pas ?
mercredi 10 juillet 2013
Les gars… (suite)
Et les mecs de la MILDT dont le logo figure sur votre page d'accueil : http://www.croixbleue.fr/ ?
Ils ne vous ont rien dit ? Pas sympas de ne pas vous mettre dans le coup !
De vous laisser vous ringardiser en quelque sorte...
Pourtant leur dernière parution renvoie à la dernière édition de "Drogues, chiffres clés" de l'OFDT (Juin 2013).
Or l'OFDT, lui, il y a un moment qu'il a "réactualisé".
Et sous la responsabilité de Mr Jougla, encore !
Voir notre série "Ignominieux".
.
Ne suivez pas le mauvais exemple, soyez bon camarades : AlcoWeb est aussi sur votre page d'accueil et ces gens se plantent également.
Moins que vous, quand même.
En effet, ils sont restés eux, sur leur page "Chiffres clés sur l'alcool" à 45 000 décès annuels, or ce chiffre aussi est à présent dépassé : il provient de l'étude publiée par Mme Hill en 2000 et qui portait sur des observations finalisées en 1995.
De 2 choses l'une :
- soit à AlcooWeb ils ignorent que la consommation d'alcool depuis 1995 n'a pas augmenté mais bien diminué.
- soit ils ne connaissent pas le "principe de Hill" selon lequel évolution de la consommation et nombre de décès attribuable à l'alcool sont désormais inversement proportionnels.
.
Faites comme nous qui sommes désireux de rendre service.
C'est ce que nous allons tâcher de faire à votre égard.
Par exemple en vous signalant que le nombre de décès ayant été en France de 548 541 au cours de l'année 2009 (source INSEE), le chiffre de 20 000 ne peut en aucun cas représenter 13% de la mortalité en France comme vous le dites encore pour le moment : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38.
Tout au plus 3,7 %.
.
Autre exemple : dire que les cancers de la bouche sont à 70% attribuables à l'alcool, sachant qu'il existe d'autres causes comme la mauvaise hygiène bucco-dentaire ou l'infection par papillomavirus, c'est sans nul doute une nouvelle qui comblera d'aise buralistes et cigarettiers... mais c'est une proximité qui pourrait vous donner mauvaise réputation !
.
Ne parlons pas des décès par accidents de la route, puisque le résultat de la "correction" a, semble-t-il, effrayé jusqu'aux "correcteurs" eux-mêmes !
Et encore, Mmes Hill & C° ne se sont pas attaquées à cette question !
Sans quoi nous en serions à peu prés à 180% de ces décès attribuables à l'alcool !
.
(À suivre)
Ils ne vous ont rien dit ? Pas sympas de ne pas vous mettre dans le coup !
De vous laisser vous ringardiser en quelque sorte...
Pourtant leur dernière parution renvoie à la dernière édition de "Drogues, chiffres clés" de l'OFDT (Juin 2013).
Or l'OFDT, lui, il y a un moment qu'il a "réactualisé".
Et sous la responsabilité de Mr Jougla, encore !
Voir notre série "Ignominieux".
.
Ne suivez pas le mauvais exemple, soyez bon camarades : AlcoWeb est aussi sur votre page d'accueil et ces gens se plantent également.
Moins que vous, quand même.
En effet, ils sont restés eux, sur leur page "Chiffres clés sur l'alcool" à 45 000 décès annuels, or ce chiffre aussi est à présent dépassé : il provient de l'étude publiée par Mme Hill en 2000 et qui portait sur des observations finalisées en 1995.
De 2 choses l'une :
- soit à AlcooWeb ils ignorent que la consommation d'alcool depuis 1995 n'a pas augmenté mais bien diminué.
- soit ils ne connaissent pas le "principe de Hill" selon lequel évolution de la consommation et nombre de décès attribuable à l'alcool sont désormais inversement proportionnels.
.
Faites comme nous qui sommes désireux de rendre service.
C'est ce que nous allons tâcher de faire à votre égard.
Par exemple en vous signalant que le nombre de décès ayant été en France de 548 541 au cours de l'année 2009 (source INSEE), le chiffre de 20 000 ne peut en aucun cas représenter 13% de la mortalité en France comme vous le dites encore pour le moment : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38.
Tout au plus 3,7 %.
.
Autre exemple : dire que les cancers de la bouche sont à 70% attribuables à l'alcool, sachant qu'il existe d'autres causes comme la mauvaise hygiène bucco-dentaire ou l'infection par papillomavirus, c'est sans nul doute une nouvelle qui comblera d'aise buralistes et cigarettiers... mais c'est une proximité qui pourrait vous donner mauvaise réputation !
.
Ne parlons pas des décès par accidents de la route, puisque le résultat de la "correction" a, semble-t-il, effrayé jusqu'aux "correcteurs" eux-mêmes !
Et encore, Mmes Hill & C° ne se sont pas attaquées à cette question !
Sans quoi nous en serions à peu prés à 180% de ces décès attribuables à l'alcool !
.
(À suivre)
mardi 9 juillet 2013
Les gars…
Ho ! Les gars de la Croix Bleue !
Faudrait voir à mieux suivre l'actu et à ne pas perdre le fil, quand même...
Vous êtes vachement en retard par rapport au festival de "retouches staliniennes" auquel nous venons d'assister !
Vous vous rendez-vous compte que vous n'avez même pas encore "actualisé" cette page : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38 ?
.
Vous expliquez bien le principe de "correction" appliqué par Mr Jougla et son équipe (lequel consiste à multiplier les «chiffres de mortalité attribuable issus de registres nationaux» par un coefficient obtenu en divisant le nombre de grammes d'alcool pur commercialisés en France divisé par celui que les personnes sondées ont déclaré avoir consommé à la même période)... mais vous semblez ignorer que Mme Hill et son équipe sont depuis passées par là et ont re-multiplié le résultat obtenu (20 000) par un coefficient semblable (2,4).
Ce qui donne, en faisant "bon poids", le sacro-saint "49 000" que chacun est tenu de proclamer haut et fort !
Sous peine d'être moins bien vu par les "généreux donateurs"...
..
Regardez vos copains de l'ANPAA. Ils se sont mis au goût du jour, eux :
http://www.anpaa.asso.fr/lanpaa/actualites/alcool/423-alcool-probleme-sante-publique-france.
Cela dit, on ne peut quand même pas parler de réaction hyper-rapide puisque l'article date du 14 mai, soit plus de 2 mois après que nous ayons mis en évidence les contradictions entre les chiffres de Mme Hill et ceux de Mr Jougla.
Voir le nota bene : http://www.honneurduvin.com/hier-lundi/.
Mais ils auraient quand même pu vous aviser comme eux mêmes pourraient l'avoir été...
Il y a de la concurrence entre vous, ou quoi ?
..
(À suivre)
..
Nota Bene : nous invitons nos lecteurs à consulter notre fiche "Avertissements" pour apprendre dans quelles conditions (1) et selon quel a priori (3) nous travaillons désormais.
Ainsi que l'option que nous avons retenue en matière de format de publication (2).
Faudrait voir à mieux suivre l'actu et à ne pas perdre le fil, quand même...
Vous êtes vachement en retard par rapport au festival de "retouches staliniennes" auquel nous venons d'assister !
Vous vous rendez-vous compte que vous n'avez même pas encore "actualisé" cette page : http://www.croixbleue.fr/spip.php?article38 ?
.
Vous expliquez bien le principe de "correction" appliqué par Mr Jougla et son équipe (lequel consiste à multiplier les «chiffres de mortalité attribuable issus de registres nationaux» par un coefficient obtenu en divisant le nombre de grammes d'alcool pur commercialisés en France divisé par celui que les personnes sondées ont déclaré avoir consommé à la même période)... mais vous semblez ignorer que Mme Hill et son équipe sont depuis passées par là et ont re-multiplié le résultat obtenu (20 000) par un coefficient semblable (2,4).
Ce qui donne, en faisant "bon poids", le sacro-saint "49 000" que chacun est tenu de proclamer haut et fort !
Sous peine d'être moins bien vu par les "généreux donateurs"...
..
Regardez vos copains de l'ANPAA. Ils se sont mis au goût du jour, eux :
http://www.anpaa.asso.fr/lanpaa/actualites/alcool/423-alcool-probleme-sante-publique-france.
Cela dit, on ne peut quand même pas parler de réaction hyper-rapide puisque l'article date du 14 mai, soit plus de 2 mois après que nous ayons mis en évidence les contradictions entre les chiffres de Mme Hill et ceux de Mr Jougla.
Voir le nota bene : http://www.honneurduvin.com/hier-lundi/.
Mais ils auraient quand même pu vous aviser comme eux mêmes pourraient l'avoir été...
Il y a de la concurrence entre vous, ou quoi ?
..
(À suivre)
..
Nota Bene : nous invitons nos lecteurs à consulter notre fiche "Avertissements" pour apprendre dans quelles conditions (1) et selon quel a priori (3) nous travaillons désormais.
Ainsi que l'option que nous avons retenue en matière de format de publication (2).
lundi 1 juillet 2013
Alain Mimoun
À l'occasion de son récent décès à l'âge de 92 ans, notre association tient à rendre hommage à l'athlète de légende, au magnifique Champion Olympique, au libérateur de la France et aussi au grand amateur, connaisseur et défenseur du vin que fut Alain Mimoun.
Honneur à sa mémoire !
Honneur à sa mémoire !
Inscription à :
Articles (Atom)