Mais nous avons fini par nous souvenir d'un article datant du 27/11/2012 donnant 3,17€ par litre, ce qui nous paraît cohérent avec les prix des mercuriales de l'époque et les coûts de mise en marché... y compris le "revenant-bon", bien entendu !
Cet article, le voici :
https://www.sudouest.fr/2012/11/27/en-france-le-prix-moyen-d-achat-du-vin-n-est-que-de-3-17-eur-le-litre-891230-713.php.
En extrapolant sur la base de l'augmentation constatée entre 2010 et 2011 et en divisant par 10, on arrive à 0,35€ le verre, et il est logique de penser que ce prix moyen est consenti par les ménages français disposant d'un revenu moyen.
Si le projet de "minimum pricing" appliqué à la France est mis en œuvre, il y a tout lieu de penser que ce ce prix sera porté à 0,50€ (cf. notre article du 13/02 dernier).
Soit, donc, une augmentation d'environ 43%.
Prenons maintenant ce document : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3549496/REVPMEN18_F1.6_decomp-RD.pdf (voir tableau nº1).
Il porte sur l'année 2015, mais on peut considérer que les proportions entre déciles n'ont pas beaucoup changé en 4 ans.
Concernant les français moyens, sachant que la consommation de vin moyenne en France est inférieure à 42 litres/an (http://www.vinetsociete.fr/magazine/article/le-vin-en-quelques-chiffres-cles), c'est à dire 1,15 verres/jour : 1,15/143% = 0,8...
Moins d'1/2 verres par repas !
Quant aux catégories les plus défavorisées, celles qui conservaient le plaisir de conserver un peu de contact avec le "sang de la terre" tant apprécié par leurs aïeux (même s'il s'agissait de produits d'entrée de gamme) : multiplication par plus de 4 !
Autant dire que sera fini pour eux...
`
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire