C'est toujours une chance de faire de bonnes rencontres, de celles notamment qui vous permettent de progresser en vous aidant à vous poser de bonnes et nouvelles questions.
Dernièrement, c'est ce qui nous est arrivé et c'est ainsi qu'un sympathisant nous soumit une intéressante suggestion:
«Pourquoi n'essayez vous pas plus souvent de mieux cerner la psychologie de vos adversaires ?
De vous demander quelles sont leurs profondes motivations ? Leurs blocages intimes ? Ont-ils un passif ? Sont-ils adeptes de certaines religions prohibitionnistes telles que certaines branches de l'islam (pas toutes) ou du christianisme (Mormons, Adventistes du 7º jour...)?
Sont-ils secrètement attachés à défendre la mémoire d'Hitler (qui ne consommait pas d'alcool) contre celle de Churchill (qui en consommait beaucoup) ?»
Bon, d'accord, il faut faire la part de l'humour et de la provocation, mais la question est pertinente et il est intéressant d'essayer d'y répondre.
Georges Duhamel, un illustre académicien qui fut interdit de publication pendant l'occupation en raison de ses positions courageuses écrivit un jour : «Le vin est l'emblème d'une civilisation».
Sigmund Freud, un homme que les nazis n'aimaient pas vraiment, intitula un de ses ouvrages : "Malaise dans la civilisation".
Il est fort probable que certains de nos adversaires sont mal à l'aise et éprouvent un vrai mal-être dans la civilisation du vin : c'est pathologique.
Mais à notre avis, pour la plupart, il s'agit surtout d'une question de gros sous.
Et de réalimentation d'un système extrêmement rentable.
En effet, plus la collectivité leur donne de moyens, plus ces moyens sont utilisés à la convaincre de leur en donner encore plus.
Cela par études, rapports et campagne de presse organisée.
Nous appellerons cela une " croissance en spirale ".
Un processus pervers que nous nous attacherons plus encore à désamorcer ici.
Notamment en dénonçant amalgames, stigmatisations, connivences collaborationnismes... et calculs farfelus.
Petit plus sur Freud et le vin
La correspondance du fondateur de la psychanalyse nous apprend qu'il considérait le vin comme «un bon ami».
Ça manque un peu de dithyrambe à notre goût... mais c'est déjà pas mal quand même.
Aujourd'hui, combien de psychanalystes agréés par le Ministère de la Santé oseraient en dire la moitié ?
Du moins en France
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