1 - Entrée en matière
Nous allons à présent nous attaquer à l'analyse de l'étude «Estimating the number of alcohol-attributable deaths : methodological issues and illustration with French data for 2006».
Traduction par professionnel expert auprès des tribunaux :
«Estimation du nombre de décès attribuables à l'alcool : problèmes méthodologiques et illustration avec les données françaises pour 2006».
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Cette étude publiée en 2010, et signée par MM Grégoire Rey, Matthieu Boniol et Éric Jougla, marque une étape historiquement importante dans l'histoire de l’œnophobie car elle consacre le principe de la multiplication des décès selon le calcul :
"vente d'alcool déclarée à l'administration fiscale
divisée (/) par consommation d'alcool déclarée par les personnes sondées
multipliée (x) par nombre de décès imputables à l'alcool selon les données communiquées par les médecins
= nombre à vocation officielle des décès attribuables à l'alcool".
En voici l'"abstract", c'est à dire le résumé (nous parlerons plus tard du texte intégral) :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20331552.
.Traduction de ce résumé par Société Française de Santé Publique : Click..
À sa lecture, on remarquera le ton extrêmement précautionneux du propos utilisé dans un document exposé de fait à la critique des milieux scientifiques internationaux, lesquels se trouvent être à l'abri des pressions taxœnomanes, leurs budgets de recherche ne dépendant pas du ministère français de la santé.
On notera aussi à quel point ces précautions contrastent avec la manière radicalement péremptoire utilisée par l'Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (et cela sous la direction de Mr Jougla, co-auteur de l'étude !) pour reprendre les chiffres les plus alarmants.
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Notamment un chiffre non porté dans l'abstract et qu'on ne trouve qu'au fin fond du tableau 3 du document originel : 33 356 décès tous âges confondus.
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Cela, bien sûr... avant re-multiplication "Hilliesque" cautionnée de fait par le même Mr Jougla : voir notre article "Ignominieux".
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De ce "profil bas à la face du monde", nous serons amenés à reparler...
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(À suivre)
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