lundi 12 mars 2018

Et si le vin n'était à présent qu'un prétexte ?

Bien sûr, d'autres médias ont pris part au débat, mais d'une façon plutôt décontractée et équilibrée.
Exemples radiophonique : http://www.rtl.fr/emission/on-refait-le-monde/on-refait-le-monde-du-05-mars-2018-7792512159 (à partir de la 25ème mn).
Mais généralement, sur le "sévice public", ça ne rigole pas du tout !
Exemples :

              https://m.youtube.com/watch?v=9cZ5W4s81YE
Spécialement à partir de
Lire aussi nos article "Buzyness" et "Leitmotiv".
Ainsi que la "dernière minute " de : "2 découvertes.,, à decouvrir !".

Et enfin (pour le moment) : avant-hier
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vin-un-alcool-comme-les-autres_2650354.html
(Agnès Buzyn, Michel Reynaud, Amina Benyamina), et hier https://www.france.tv/france-5/c-politique/saison-9/430495-karim-rissouli-recoit-erik-orsenna.html (à partir de 58mn 20sec et pendant 9mn).
C'est vraiment du pilonnage !

Bien sûr, éternellement, nous sommes confrontés à
ceux qui, plus ou moins sincèrement ou plus ou moins coca-sponsorisés, entendent rendre l'humanité abstème.
Quitte à ce qu'elle ne soit plus elle-même : https://www.relay.com/national-geographic/comment-l-alcool-a-fait-l-homme-numero-209-voyage-territoires-555833-38.html.


Il y a aussi les anti-utraquistes, héritiers de l'église catholique du Concile de Trente à Vatican II (plus de 400
ans !), lesquels entendent, notamment à travers de certaines dispositions fiscales, réserver le vin aux élites.
Cela à effet de reproduction sociale (voir notre dossier "Œnoptimisateur cérébral").

Mais en l'occurrence, il nous semble que ceux qui entendent imposer l'amalgame "vin=alcool" ont un autre  but.
Amalgame abusif comme nous l'avons démontré dans notre article "Buzyness".
C'est en fait l'homme Macron qui pourrait être visé.
Et cela depuis que le Chef de l'État a publiquement assumé boire du vin à la fréquence d' «au moins un verre le midi et un le soir».
Soit depuis un an et selon ce que nous avons defini comme modèle présidentiel.

Propos qu'il a tout récemment réitérés : http://www.rtl.fr/actu/politique/je-bois-du-vin-midi-et-soir-macron-exclut-tout-durcissement-de-la-loi-evin-7792401192.

 Ad hominem.
Il s'agit pour ceux qui ont un compte à régler avec lui
(cf.annexe ci-dessous) d'infliger une défaite au Chef de l'Êtat. 
Défaite hautement symbolique puisque touchant à sa personnalité et à sa conviction profondes. 
L'idéal étant de parvenir à le nêphaliser par contrainte mediatique : quelle humiliation ce serait ! 
Et quel challenge pour eux !
De quoi aller jusqu'à laisser entendre qu'il est un drogué puisque, même modérément, il consomme du vin lequel est assimilé à l'alcool et ce dernier à la drogue.
Cela contre toute évidence étymologique. 
Peut-être même un jour iront-ils plus loin après avoir exhumé la vieille formule : «la drogue c'est de la m...» !
http://www.culturepub.fr/videos/anti-drogue-la-drogue-c-est-de/ (1986).

Formule qu'éventuellement utiliseront aussi, dans une logique encore plus radicale, ceux qui ont bien remarqué qu'Emmanuel Macron avait defini le vin comme «l'âme française».
Pour ceux-là, c'est une aubaine : voir notre article "Mai 68".
D'autant qu'ils n'ignorent rien de l'aspect "atout économique"...

D'un autre côté, il y en a un qui doit être content, c'est son pénultième prédécesseur qui a toujours eu du mal à s'attirer les grâces des commentateurs et surtout de ceux du service public : au moins à l'égard du rapport au vin, ils lui concèderont un certain avantage sur l'actuel locataire de l'Élysée !



ANNEXE
Considérations préalables à la rédaction de cet article
1) Emmanuel Macron, lors du premier tour de la dernière élection présidentielle, était arrivé en tête parmi l'ensemble des candidats mâles avait obtenu un score assez moyen : 24,01 %.
Moyen mais pas catastrophique.
Comparable en tout cas à celui de François Mitterand en 1981, soit 25,85 %... mais en deuxième position !
Quant à Jacques Chirac, ni en 1995 ni en 2002 il n'avait réussi à atteindre les 20%.
Ce qui n'avait pas empêché l'un comme l'autre d'effectuer un second mandat...
Mais en même temps, 24,01 %, cela signifie que plus de 3 électeurs sur 4 auraient préféré un autre candidat.
Parmi ces 3/4, on peut penser que la plupart forment une catégorie qui a pris acte du scrutin et s'accommode tant bien que mal de la personnalité de l'actuel Président de la République.
Mais il est inévitable qu'une autre partie lui gardent une profondeur rancœur.
Ce ressentiment restera le plus souvent passif mais dans certains cas peut amener une partie des personnes qui l'éprouvent à agir.
Et à discréditer l'image du chef de l'État.

2) Du ressentiment, il en existe aussi sans nul doute chez un grand nombre de journalistes vis à vis desquels le Président de la République a manifesté l'intention de conserver une «saine distance», notamment à l'occasion de ses premiers voeux à la presse, le 3 janvier dernier.

       https://m.youtube.com/watch?v=9tRWPMsI4es
«La proximité à laquelle nous avions pu parfois nous habituer, n’était, je pense, bonne ni pour le pouvoir politique, ni pour l’exercice du métier de journaliste, parce qu’elle a consisté parfois à donner plus de place à des propos d’antichambre qu’aux propos tenus de manière officielle.»

3) Concernant le service public, c'est la plupart du temps avant le début de l'actuel quinquennat qu'ont été nommés les actuels interviewers, animateurs, commentateurs, éditorialistes, etc...

Nota bene
Ces considerations comportent certaines réflexions en relation avec les évolutions politiques récentes ou actuelles.
Alors, la question peut se poser selon la phraséologie soixante-huitarde : "d'où parle" l'auteur de ces lignes ?
Réponse : de la catégorie surlignée en bleu clair ci-dessus.

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