Nous avions parlé il y a quelques années de l'initiative du député Victorin Lurel, député de la Guadeloupe : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/outre-mer/.
Un homme révolté par le sort des français d'outre-mer, encore plus exposés que les hexagonaux aux ravages des hydrates de carbone.
Et ceci légalement.
En 2011 il avait échoué au Parlement à en finir avec cette ultra-aberration.
Et aucun média vendeur d'espaces publicitaires n'avait alors parlé de risque sanitaire, d'influence occulte des lobbies, du nombres de décès, etc...
En 2013, M. Lurel était ministre (05/2012 à 03/2014).
Et il a réussi à enfin faire passer la loi qui lui était chère : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027498283&categorieLien=id.
Et puis, de 2013 à 2016... plus rien !
Et cela, malgré les mobilisations de la population.
Exemples (entre autres) à La Réunion, 1er département français pour la prévalence du diabète.
Manifestation en 2014 : http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/31/manifestation-sucre-reunion-outre-mer-application-loi-lurel_n_5422509.html.
Pétition en 2015 : http://www.domtomactu.com/2015/10/17/produits-sucres-une-petition-pour-demander-lapplication-de-la-loi-lurel/.
Et enfin, 3 ans après la loi, parution de l'arrêté d'application : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032569788&dateTexte=20160606.
3 ans !
Rappel :
Dans notre combat contre la substitution des sodas sucrés au "divin breuvage" sur la table des français (cocacolonisation), notre route a souvent rencontré celle du ministère de la santé quelle que soit la majorité en place.
Considérations de conjoncture :
Ce n'est pas la première fois que les années pré-électorales vont dans le sens de l'avis du peuple.
Ce sont à chaque fois les années qui suivent l'élection majeure que les cocacollaborationistes choisissent pour déclencher leurs terribles offensives contre le vin.
Question :
Pendant ces 3 ans, combien auraient pu être évités de décès, d'amputations, de cécités, de diabètes gestationnels...?
Pour quels profits ?
Revendication :
Il est nécessaire que les sodas sucrés soient soumis à la même fiscalité et aux mêmes contraintes que le vin en matière de communication.
Au bas mot car les dégâts sur les enfants sont incomparables !
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