Nous avions écrit il y a un certain temps un article comparant l'espérance de vie prévalant dans 2 îles de la Méditerranée occidentale : http://www.honneurduvin.com/malte-et-sardaigne/.
Si en Sardaigne, par tradition, la boisson alcoolisée étant le vin, à Malte, pour des raisons historiques, il en allait tout autrement.
Et le résultat était éloquent...
.
Tout dernièrement, au cours du journal de 20h sur France 2, le sujet de longévité sarde était abordé et une observation complémentaire nous a particulièrement intéressés.
Voir de 32mn 25sec à 33mn : http://www.francetvinfo.fr/a-suivre-centenaires-treve-decouverte_491778.html.
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Ainsi donc, contrairement au régime crétois (ou diète méditerranéenne), la part solide de l'alimentation des concernés est relativement semblable à celle des européens moyens : «il ne faudrait se priver de rien» !
Et le point commun avec le régime crétois le plus évident est donc le verre de vin qui accompagne les repas !
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Bon à savoir, n'est-ce pas ?
.
Nota Bene : pour que l'article soit vraiment complet, il faudrait inviter le lecteur à relire une autre parution.
Le problème est que cette dernière est assez polémique et que nous voulons respecter les termes de la trêve que nous avons exposé mardi dernier : http://www.honneurduvin.com/rejouissances/.
Aussi, une mise à jour aura lieu jeudi prochain.
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Mise à jour du jeudi 02/01/2014 :
Le fait que le vin soit le seul élément aux différents régimes "longévisants", rend encore plus révoltant son occultation dans différentes publications évoquant ces régimes. À ce sujet on peut relire notre article "L'île aux centenaires" (tout spécialement de la 4° à la 5° phrase).
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mardi 30 décembre 2014
Télomères et palmipède
Dixit le "Canard" :
«Un coup de vieux
Les centenaires en bonne santé ont de très longs télomères.
Les télomères, c’est ce qu’on trouve à l’extrémité des chromosomes. Un indicateur de notre vieillissement cellulaire.
Plus le temps passe, plus ils rétrécissent.
Or, que vient-on de découvrir ? Que boire du soda non seulement fait grossir, mais raccourcit aussi les télomères.
C’est l’étonnante conclusion d’une étude publiée par l’American Journal of Public Healt, prestigieuse revue d’épidémiologie. Une équipe de chercheurs américains a eu l’idée de mesurer des télomères de 5 300 adultes en bonne santé. Résultat : les consommateurs réguliers de Coca-Cola ou de Pepsiont les télomères qui s’effilochent.
D’après les calculs des scientifiques, avaler deux cannettes par jour fait ainsi perdre en quatre ans l’équivalent de 4,6 ans d’espérance de vie.
Comment boire du soda peut-il rétrécir les télomères ? Mystère et boule de gomme.
« Cette étude montre qu’il existe un mécanisme invisible conduisant à un vieillissement accéléré », se contentent, pour le moment, d’expliquer les auteurs de l’étude.
En attendant, rappelons les autres effets joyeux des boissons gazeuses sucrées. Primo, elles sont fortement soupçonnées de favoriser le cancer de l’œsophage, à cause des remontées gastriques.
Autre effet corrosif, celui de l’acide phosphorique, qui agit sur le squelette en perturbant l’absorption du calcium, particulièrement chez les femmes.
Et le sucre ? Une cannette contient en moyenne sept morceaux de sucre : un torrent de calories qui favorise l’obésité et les maladies qui vont avec, telles que le diabète.
Saluons comme il se doit l’initiative de Quick, qui a décidé d’installer dans ses 400 restaus en France un « drink spot », - en clair, une fontaine où boire des sodas à volonté – sans que le gouvernement s’en émeuve. Voilà une belle démonstration de sa cohérence en matière de santé publique.
C’est en effet la Caisse des Dépôts, donc l’État, qui, via sa filiale d’investissement, est le propriétaire de Quick.
Son patron, Pierre-René Lemas, était il y a encore peu de temps Secrétaire Général de l’Élysée. Offrir du soda à gogo au moment où les experts en santé publique demandent que soit alourdie la TVA sur les sodas....
À moins que raccourcir les télomères des Français soit l’arme secrète pour sauver le système des retraites ? Pschitt alors !»
Réaction "Honneur du vin"
Nous sommes tout à fait satisfait que, comme nous l'avons fait maintes fois, l'hebdomadaire satirique paraissant le mercredi souligne les effets délétères de l'acide phosphorique et surtout du sucre contenu dans les sodas cités, mais nous aurions aimé qu'il indique aussi qu'à l'inverse de ces breuvages les boissons alcoolisées accroissent la longueur des télomères comme nous l'indiquions il y a 1 an : "Révolution culturelle".
Comme nous nous l'avons souligné à maintes reprises, pour optimiser l'effet bénéfique de ces dites boissons alcoolisées, il faut (particulièrement important de le rappeler en cette période !) les consommer avec modération et, pour leur apport en polyphénols anti-oxydants, choisir préférentiellement celles qui sont issues, après fermentation, de jus de fruits.
Le vin, par exemple !
Canard, si tu nous lis...
.
«Un coup de vieux
Les centenaires en bonne santé ont de très longs télomères.
Les télomères, c’est ce qu’on trouve à l’extrémité des chromosomes. Un indicateur de notre vieillissement cellulaire.
Plus le temps passe, plus ils rétrécissent.
Or, que vient-on de découvrir ? Que boire du soda non seulement fait grossir, mais raccourcit aussi les télomères.
C’est l’étonnante conclusion d’une étude publiée par l’American Journal of Public Healt, prestigieuse revue d’épidémiologie. Une équipe de chercheurs américains a eu l’idée de mesurer des télomères de 5 300 adultes en bonne santé. Résultat : les consommateurs réguliers de Coca-Cola ou de Pepsiont les télomères qui s’effilochent.
D’après les calculs des scientifiques, avaler deux cannettes par jour fait ainsi perdre en quatre ans l’équivalent de 4,6 ans d’espérance de vie.
Comment boire du soda peut-il rétrécir les télomères ? Mystère et boule de gomme.
« Cette étude montre qu’il existe un mécanisme invisible conduisant à un vieillissement accéléré », se contentent, pour le moment, d’expliquer les auteurs de l’étude.
En attendant, rappelons les autres effets joyeux des boissons gazeuses sucrées. Primo, elles sont fortement soupçonnées de favoriser le cancer de l’œsophage, à cause des remontées gastriques.
Autre effet corrosif, celui de l’acide phosphorique, qui agit sur le squelette en perturbant l’absorption du calcium, particulièrement chez les femmes.
Et le sucre ? Une cannette contient en moyenne sept morceaux de sucre : un torrent de calories qui favorise l’obésité et les maladies qui vont avec, telles que le diabète.
Saluons comme il se doit l’initiative de Quick, qui a décidé d’installer dans ses 400 restaus en France un « drink spot », - en clair, une fontaine où boire des sodas à volonté – sans que le gouvernement s’en émeuve. Voilà une belle démonstration de sa cohérence en matière de santé publique.
C’est en effet la Caisse des Dépôts, donc l’État, qui, via sa filiale d’investissement, est le propriétaire de Quick.
Son patron, Pierre-René Lemas, était il y a encore peu de temps Secrétaire Général de l’Élysée. Offrir du soda à gogo au moment où les experts en santé publique demandent que soit alourdie la TVA sur les sodas....
À moins que raccourcir les télomères des Français soit l’arme secrète pour sauver le système des retraites ? Pschitt alors !»
Réaction "Honneur du vin"
Nous sommes tout à fait satisfait que, comme nous l'avons fait maintes fois, l'hebdomadaire satirique paraissant le mercredi souligne les effets délétères de l'acide phosphorique et surtout du sucre contenu dans les sodas cités, mais nous aurions aimé qu'il indique aussi qu'à l'inverse de ces breuvages les boissons alcoolisées accroissent la longueur des télomères comme nous l'indiquions il y a 1 an : "Révolution culturelle".
Comme nous nous l'avons souligné à maintes reprises, pour optimiser l'effet bénéfique de ces dites boissons alcoolisées, il faut (particulièrement important de le rappeler en cette période !) les consommer avec modération et, pour leur apport en polyphénols anti-oxydants, choisir préférentiellement celles qui sont issues, après fermentation, de jus de fruits.
Le vin, par exemple !
Canard, si tu nous lis...
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mardi 14 octobre 2014
Mensuel, hebdomadaire, quotidien
Dans leur grande majorité, les français approuvent l'une des plus emblématiques de nos initiatives... et des plus anciennes (Décembre 2006) !
En effet, le dernier numéro de l'excellent mensuel Terres de Vins - actuellement en vente - nous révèle que «les personnes interrogées saluent à 78% l’entrée du vin, depuis mars, au patrimoine gastronomique de la France».
Cela selon un sondage réalisé à son initiative : CLICK.
Le dit sondage ayant été réalisé avant l'"embâtardissement" de la mesure (RAPPEL), il était naturel que la question posée porte uniquement sur le vin.
Les choses étant à présent ce qu'elles sont, si nous avions les moyens, nous demanderions au même institut de sondage de poser la même question à propos de la bière et des spiritueux et nous sommes certains que l'adhésion serait... disons beaucoup plus modérée.
.
De tout cela il nous reste une fierté et un regret.
La fierté d'avoir initié la démarche et le regret de n'avoir su mobiliser d'avantage au sein du camp du vin car nous avons la conviction que la manœuvre banalisante aurait pu être contrée... mais il fallait plus de moyens que les seuls nôtres.
.
Nota Bene : on trouve dans le numéro précédent de Terres de Vin un très bon éditorial de Rodolphe Wartel qui contient ces phrases : «Étrangement, la télévision et le cinéma se montrent plus permissifs avec le cannabis qu'avec le vin. Quand le second enivre et ridiculise, le premier amuse et désinhibe. De "Marche à l'ombre" à "Intouchable", combien de films grand public regardés par des millions d'adolescents n'ont-ils pas apporté une image valorisante, décomplexée et drôle du fumeur de joints ?...»
Des propos qui nous paraissent en résonance avec notre série de billets intitulés "Cannabis" : [1], [2] et [3].
.
D'autre part, nous apprenons par un article du journal économique "Les Échos" que l'hebdomadaire "Le Point" révèle un très intéressant cas de cocacollaborationisme datant de la précédente majorité et impliquant une personnalité politique de premier plan : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203845984012-comment-cope-a-defendu-les-interets-de-coca-cola-europe-cliente-de-bygmalion-1051867.php.
Question ; qui lui a succédé ?
Plus explicitement, avec qui, dans la majorité actuelle la célèbre marque de soda à base d'acide phosphorique carbo-hydraté a-t-elle pris contact ?
.
Nota Bene : grâce à cet article nous avons enfin compris pourquoi Mme Valérie Boyer, députée que nous considérions autrefois comme une alliée dans la lutte contre la malbouffe diabésitogènes avait subitement disparu de nos écrans.
Nous nous en étonnions dans notre article du 22/12/2011 (phrase en gras et rouge, à peu prés au 1/3 de l'article).
.
Le quotidien "Le Figaro" nous apprend que les «Les principaux fabricants de sodas se sont engagés à réduire de 5% la teneur en sucre de leurs produits en 2015 par rapport à 2010 et à limiter la publicité à la télévision destinée aux enfants.» : CLICK.
5% : 19 morceaux de sucre par litre à la place de 20 ?
Mais c'est colossal !
.
Nous reparlerons bientôt de cette "excellente" nouvelle... avec une tristesse amusée.
Ou un amusement attristé, comme on voudra.
Amusement parce que les ficelles sont tellement grosses que c'en est comique !
Attristé parce qu'il s'agit de santé humaine... et en particulier de celle des
En effet, le dernier numéro de l'excellent mensuel Terres de Vins - actuellement en vente - nous révèle que «les personnes interrogées saluent à 78% l’entrée du vin, depuis mars, au patrimoine gastronomique de la France».
Cela selon un sondage réalisé à son initiative : CLICK.
Le dit sondage ayant été réalisé avant l'"embâtardissement" de la mesure (RAPPEL), il était naturel que la question posée porte uniquement sur le vin.
Les choses étant à présent ce qu'elles sont, si nous avions les moyens, nous demanderions au même institut de sondage de poser la même question à propos de la bière et des spiritueux et nous sommes certains que l'adhésion serait... disons beaucoup plus modérée.
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De tout cela il nous reste une fierté et un regret.
La fierté d'avoir initié la démarche et le regret de n'avoir su mobiliser d'avantage au sein du camp du vin car nous avons la conviction que la manœuvre banalisante aurait pu être contrée... mais il fallait plus de moyens que les seuls nôtres.
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Nota Bene : on trouve dans le numéro précédent de Terres de Vin un très bon éditorial de Rodolphe Wartel qui contient ces phrases : «Étrangement, la télévision et le cinéma se montrent plus permissifs avec le cannabis qu'avec le vin. Quand le second enivre et ridiculise, le premier amuse et désinhibe. De "Marche à l'ombre" à "Intouchable", combien de films grand public regardés par des millions d'adolescents n'ont-ils pas apporté une image valorisante, décomplexée et drôle du fumeur de joints ?...»
Des propos qui nous paraissent en résonance avec notre série de billets intitulés "Cannabis" : [1], [2] et [3].
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D'autre part, nous apprenons par un article du journal économique "Les Échos" que l'hebdomadaire "Le Point" révèle un très intéressant cas de cocacollaborationisme datant de la précédente majorité et impliquant une personnalité politique de premier plan : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203845984012-comment-cope-a-defendu-les-interets-de-coca-cola-europe-cliente-de-bygmalion-1051867.php.
Question ; qui lui a succédé ?
Plus explicitement, avec qui, dans la majorité actuelle la célèbre marque de soda à base d'acide phosphorique carbo-hydraté a-t-elle pris contact ?
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Nota Bene : grâce à cet article nous avons enfin compris pourquoi Mme Valérie Boyer, députée que nous considérions autrefois comme une alliée dans la lutte contre la malbouffe diabésitogènes avait subitement disparu de nos écrans.
Nous nous en étonnions dans notre article du 22/12/2011 (phrase en gras et rouge, à peu prés au 1/3 de l'article).
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Le quotidien "Le Figaro" nous apprend que les «Les principaux fabricants de sodas se sont engagés à réduire de 5% la teneur en sucre de leurs produits en 2015 par rapport à 2010 et à limiter la publicité à la télévision destinée aux enfants.» : CLICK.
5% : 19 morceaux de sucre par litre à la place de 20 ?
Mais c'est colossal !
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Nous reparlerons bientôt de cette "excellente" nouvelle... avec une tristesse amusée.
Ou un amusement attristé, comme on voudra.
Amusement parce que les ficelles sont tellement grosses que c'en est comique !
Attristé parce qu'il s'agit de santé humaine... et en particulier de celle des
lundi 6 octobre 2014
Vapotage
«Mais enfin, se demandera sans doute le lecteur, quel rapport avec le vin ?»
Aucun concernant les produits, c'est évident.
Par contre, ce qui est inquiétant c'est la raison pour laquelle l'usage de la cigarette électronique va être interdit dans les lieux publics potentiellement fréquentés par des jeunes.
Il s'agit, nous dit-on, d'éviter qu'elle devienne «une porte d’entrée vers le tabagisme».
Voir page 4 : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/250914_-_Discours_Marisol_Touraine_-_PNRT.pdf.
Notons au passage que sa vente est déjà interdite aux mineurs, lesquels ne sont donc pas censés l'utiliser.
Même régime, finalement que le tabac... et l'alcool.
.
En fait, ce qui semble vouloir être évité, c'est que des adultes "vapotent" devant des jeunes et, par l'exemple, les dirigent ainsi vers cette «porte d’entrée».
Une éventualité au sujet de laquelle les tabacologues ne sont pas tous d'accord, loin s'en faut.
Exemple : http://www.lepoint.fr/sante/interdire-la-cigarette-electronique-dans-les-lieux-publics-c-est-criminel-19-06-2014-1837794_40.php (à noter cette phrase en réponse à la première question : «Marisol Touraine, notre ministre de la Santé, n'est autre qu'un sous-marin de l'industrie pharmaceutique»).
.
Mais, au titre de l'optique spécifique qui est la nôtre, ce qui nous inquiète n'est pas la controverse sur ce point mais bien que cette mesure constitue UN PRÉCÉDENT DANGEREUX !
.
En effet, il semble bien qu'elle sera applicable dans les bars et... les restaurants.
Alors qui nous dit que, s'appuyant sur la même logique, le vin ne sera pas un jour concerné ?
Le raisonnement serait le suivant : «pour les mineurs attablés, voir leurs parents ou d'autres clients accompagner leur repas d'un bon cru constitue une porte d'entrée vers l'alcoolisme» !
Alarmisme excessif ?
N'oublions pas que les prohibitionnistes sélectifs qui hantent les couloirs du Ministère de la Santé nous ont depuis longtemps largement démontré leur expertise en stratégies du type "fil en aiguille".
On le voit bien en matière de taxation.
.
Par contre, dans le même temps, bien qu'elles soient plus dangereuses que les boissons sucrées selon les conclusions du Fonds Mondial de Recherche (cf. aussi 2° remarque ci-dessous), les boissons sucrées peuvent continuer à développer de vastes campagnes publicitaires dans différents médias et notamment à la télévision... où l'on peut aussi voir des films ou séries parfois d'une extrême violence ou morbidité.
Mais dans ces cas là, aucun problème de «porte d'entrée» ne semble encore avoir été identifié...
.
Remarques
1) Parmi les recommandations émises le 25 avril 2014, par le Haut conseil de la santé publique, la mesure d'interdiction ci-dessus évoquée ne figurait pas :
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=419.
2) Rappelons que si, selon le Centre d'épidémiologie sur les causes de décès, les maladies chroniques du foie tuaient plus que le diabète sucré il y a 1/4 de siècle, aujourd'hui les proportions sont inversées.
Alors actuellement où est l'urgence ?
3) Pour le Huffington Post du 30 mai dernier (cf. photo), «il s'agit là d'une victoire des laboratoires pharmaceutiques sur les partisans de la cigarette electronique.».
Une conclusion semblable à celle que nous avions indiquée dans notre article précédent (voir 2° considération).
Aucun concernant les produits, c'est évident.
Par contre, ce qui est inquiétant c'est la raison pour laquelle l'usage de la cigarette électronique va être interdit dans les lieux publics potentiellement fréquentés par des jeunes.
Il s'agit, nous dit-on, d'éviter qu'elle devienne «une porte d’entrée vers le tabagisme».
Voir page 4 : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/250914_-_Discours_Marisol_Touraine_-_PNRT.pdf.
Notons au passage que sa vente est déjà interdite aux mineurs, lesquels ne sont donc pas censés l'utiliser.
Même régime, finalement que le tabac... et l'alcool.
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En fait, ce qui semble vouloir être évité, c'est que des adultes "vapotent" devant des jeunes et, par l'exemple, les dirigent ainsi vers cette «porte d’entrée».
Une éventualité au sujet de laquelle les tabacologues ne sont pas tous d'accord, loin s'en faut.
Exemple : http://www.lepoint.fr/sante/interdire-la-cigarette-electronique-dans-les-lieux-publics-c-est-criminel-19-06-2014-1837794_40.php (à noter cette phrase en réponse à la première question : «Marisol Touraine, notre ministre de la Santé, n'est autre qu'un sous-marin de l'industrie pharmaceutique»).
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Mais, au titre de l'optique spécifique qui est la nôtre, ce qui nous inquiète n'est pas la controverse sur ce point mais bien que cette mesure constitue UN PRÉCÉDENT DANGEREUX !
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En effet, il semble bien qu'elle sera applicable dans les bars et... les restaurants.
Alors qui nous dit que, s'appuyant sur la même logique, le vin ne sera pas un jour concerné ?
Le raisonnement serait le suivant : «pour les mineurs attablés, voir leurs parents ou d'autres clients accompagner leur repas d'un bon cru constitue une porte d'entrée vers l'alcoolisme» !
Alarmisme excessif ?
N'oublions pas que les prohibitionnistes sélectifs qui hantent les couloirs du Ministère de la Santé nous ont depuis longtemps largement démontré leur expertise en stratégies du type "fil en aiguille".
On le voit bien en matière de taxation.
.
Par contre, dans le même temps, bien qu'elles soient plus dangereuses que les boissons sucrées selon les conclusions du Fonds Mondial de Recherche (cf. aussi 2° remarque ci-dessous), les boissons sucrées peuvent continuer à développer de vastes campagnes publicitaires dans différents médias et notamment à la télévision... où l'on peut aussi voir des films ou séries parfois d'une extrême violence ou morbidité.
Mais dans ces cas là, aucun problème de «porte d'entrée» ne semble encore avoir été identifié...
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Remarques
1) Parmi les recommandations émises le 25 avril 2014, par le Haut conseil de la santé publique, la mesure d'interdiction ci-dessus évoquée ne figurait pas :
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=419.
2) Rappelons que si, selon le Centre d'épidémiologie sur les causes de décès, les maladies chroniques du foie tuaient plus que le diabète sucré il y a 1/4 de siècle, aujourd'hui les proportions sont inversées.
Alors actuellement où est l'urgence ?
3) Pour le Huffington Post du 30 mai dernier (cf. photo), «il s'agit là d'une victoire des laboratoires pharmaceutiques sur les partisans de la cigarette electronique.».
Une conclusion semblable à celle que nous avions indiquée dans notre article précédent (voir 2° considération).
lundi 22 septembre 2014
Anti-vino business
"Vino business" d'Isabelle Saporta peut être considéré comme un documentaire à charge contre les vins français.
Du moins en ce qui concerne le millésime 2013 et par globalisation.
Nous le prouvons ici au travers d'un propos précis et très... étonnant de la part d'une personne qui se prétend «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» (33° seconde : http://pluzz.francetv.fr/videos/vino_business_,109162591.html).
.
À 28 min 38 sec, elle nous dit que «dans toute la France viticole, la météo, au printemps 2013, a été catastrophique».
Compte tenu de ce qui a été dit auparavant, on comprend que la quasi-totalité des vignerons français a donc eu recours à un emploi massif de pesticides et que les vins qui ont été élaborés consécutivement pourraient bien provoquer de graves désagréments sanitaires chez ceux qui les consommeront, etc...
.
Or, au printemps 2013, la météo n'a pas été catastrophique dans toute la France viticole puisqu'un certain nombre de régions ont été épargnées et que les vins de ces régions, cette année là, ont constitué sensiblement la moitié de la production nationale si l'on excepte la part de celle-ci destinée à être distillée afin de produire des spiritueux !
Cela, une «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» doit le savoir, non ?
Alors pourquoi dit-elle l'inverse ?
.
Précision
Quels sont les vignobles qui ont eu plus de chance ?
Nous ne le dirons pas ici car nous avons à cœur, nous, de n'en discréditer aucun, ne serait-ce que par défaut. [*]
Et aussi de défendre tous les vins de la même manière.
Plus exactement de défendre le vin.
C'est un peu la même nuance qui existe entre philanthropie et humanisme...
.
Bande-annonce
Nous avions évoqué à la fin de notre billet précédent la désastreuse phrase : «tu bois une bouteille, t'a un cancer».
Laquelle avait été mise en exergue dans la bande-annonce censée promouvoir le documentaire auprès des téléspectateurs.
Pour en savoir plus du contexte dans lequel elle avait été prononcée, il faut visionner la séquence qui commence à 0h 58 mn 20 s.
Et dure 2 minutes.
On s'aperçoit alors qu'il s'agissait d'une boutade concernant l'établissement d'un vignoble hypothétique dans une zone très éloignée de la France.... et en plus qu'elle s'appuie sur une analyse qui n'engage que son auteur [**].
.
Audience
Selon les sites spécialisés le documentaire n'a été vu que par 1 203 000 personnes, soit 4,8% du public : un score «très faible» pour France 3 : http://www.ozap.com/actu/audiences-esprits-criminels-puis-l-amour-est-dans-le-pre-en-tete-france-3-faible-a-egalite-avec-w9/455246.
.
Regret
Après avoir fait partie des 1 203 000 personnes ci-dessus mentionnées, nous n'en éprouvons aucun pour ne pas avoir lu le livre d'Isabelle Saporta (éponyme : "Vino business") qui est paru en février dernier.
En matière de «questions agricoles» et notamment viticoles, d'autres sources nous paraissent bien plus crédibles car à nos yeux crédibilité et sensationnalisme anxiogènes s'accordent rarement !
.
Conclusion
On ne peut pas, à proprement parler, dire que Mme Saporta fait partie, à proprement parler, de l'"anti-vino business", le business des études, rapports et communication hostiles au vin.
Lequel est constitué par les œnophobes récurrents commandités par les fachygiénistes taxœnomanes d'un certain ministère, divers personnages dont nous parlons régulièrement ici.
Mais nul doute que son documentaire a fait la joie de ces derniers.
.
Note de bas de page
[*] De même, nous ne rentrerons pas dans les querelles entre vignerons dont se délecte Mme Saporta... quant elle ne les suscite pas.
Car toute divisions affaiblit la cause commune : «Toute maison divisée contre elle-même ne subsistera pas». Matthieu (12-25)
[**]Rappelons que des raisins secs et du vin sont élaborés dans la Dépression de Turfan ( 吐魯番盆地) depuis des millénaires, donc sans aucun pesticide de synthèse : http://www.chinevoyage.com/turfan/vallee-du-raisin.htm.
Bien avant certaines régions d'Europe !
Et que cette dépression à la pluviosité extrêmement faible, se situe dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang dont il est question (en ouïghour : شىنجاڭ Shinjang ; en chinois : 新疆).
Peut-être même était-ce à cet endroit précis que le vigneron-consultant avait été amené : il nous l'a semblé au vu des montagnes environnantes... et du vignoble en place !
Du moins en ce qui concerne le millésime 2013 et par globalisation.
Nous le prouvons ici au travers d'un propos précis et très... étonnant de la part d'une personne qui se prétend «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» (33° seconde : http://pluzz.francetv.fr/videos/vino_business_,109162591.html).
.
À 28 min 38 sec, elle nous dit que «dans toute la France viticole, la météo, au printemps 2013, a été catastrophique».
Compte tenu de ce qui a été dit auparavant, on comprend que la quasi-totalité des vignerons français a donc eu recours à un emploi massif de pesticides et que les vins qui ont été élaborés consécutivement pourraient bien provoquer de graves désagréments sanitaires chez ceux qui les consommeront, etc...
.
Or, au printemps 2013, la météo n'a pas été catastrophique dans toute la France viticole puisqu'un certain nombre de régions ont été épargnées et que les vins de ces régions, cette année là, ont constitué sensiblement la moitié de la production nationale si l'on excepte la part de celle-ci destinée à être distillée afin de produire des spiritueux !
Cela, une «journaliste spécialisée dans les questions agricoles» doit le savoir, non ?
Alors pourquoi dit-elle l'inverse ?
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Précision
Quels sont les vignobles qui ont eu plus de chance ?
Nous ne le dirons pas ici car nous avons à cœur, nous, de n'en discréditer aucun, ne serait-ce que par défaut. [*]
Et aussi de défendre tous les vins de la même manière.
Plus exactement de défendre le vin.
C'est un peu la même nuance qui existe entre philanthropie et humanisme...
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Bande-annonce
Nous avions évoqué à la fin de notre billet précédent la désastreuse phrase : «tu bois une bouteille, t'a un cancer».
Laquelle avait été mise en exergue dans la bande-annonce censée promouvoir le documentaire auprès des téléspectateurs.
Pour en savoir plus du contexte dans lequel elle avait été prononcée, il faut visionner la séquence qui commence à 0h 58 mn 20 s.
Et dure 2 minutes.
On s'aperçoit alors qu'il s'agissait d'une boutade concernant l'établissement d'un vignoble hypothétique dans une zone très éloignée de la France.... et en plus qu'elle s'appuie sur une analyse qui n'engage que son auteur [**].
.
Audience
Selon les sites spécialisés le documentaire n'a été vu que par 1 203 000 personnes, soit 4,8% du public : un score «très faible» pour France 3 : http://www.ozap.com/actu/audiences-esprits-criminels-puis-l-amour-est-dans-le-pre-en-tete-france-3-faible-a-egalite-avec-w9/455246.
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Regret
Après avoir fait partie des 1 203 000 personnes ci-dessus mentionnées, nous n'en éprouvons aucun pour ne pas avoir lu le livre d'Isabelle Saporta (éponyme : "Vino business") qui est paru en février dernier.
En matière de «questions agricoles» et notamment viticoles, d'autres sources nous paraissent bien plus crédibles car à nos yeux crédibilité et sensationnalisme anxiogènes s'accordent rarement !
.
Conclusion
On ne peut pas, à proprement parler, dire que Mme Saporta fait partie, à proprement parler, de l'"anti-vino business", le business des études, rapports et communication hostiles au vin.
Lequel est constitué par les œnophobes récurrents commandités par les fachygiénistes taxœnomanes d'un certain ministère, divers personnages dont nous parlons régulièrement ici.
Mais nul doute que son documentaire a fait la joie de ces derniers.
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Note de bas de page
[*] De même, nous ne rentrerons pas dans les querelles entre vignerons dont se délecte Mme Saporta... quant elle ne les suscite pas.
Car toute divisions affaiblit la cause commune : «Toute maison divisée contre elle-même ne subsistera pas». Matthieu (12-25)
[**]Rappelons que des raisins secs et du vin sont élaborés dans la Dépression de Turfan ( 吐魯番盆地) depuis des millénaires, donc sans aucun pesticide de synthèse : http://www.chinevoyage.com/turfan/vallee-du-raisin.htm.
Bien avant certaines régions d'Europe !
Et que cette dépression à la pluviosité extrêmement faible, se situe dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang dont il est question (en ouïghour : شىنجاڭ Shinjang ; en chinois : 新疆).
Peut-être même était-ce à cet endroit précis que le vigneron-consultant avait été amené : il nous l'a semblé au vu des montagnes environnantes... et du vignoble en place !
lundi 15 septembre 2014
En cohérence ?
Les propositions de Marisol Touraine seront-elles en cohérence avec ses propos ? Si oui, se serait une bonne chose !
La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes s'expliquait récemment concernant le gel des retraites et le justifiait ainsi : «Il n'y a pas beaucoup d'inflation et donc les règles que nous appliquons chaque année de la même manière pour revaloriser les retraites aboutissent à ce que cette revalorisation soit égale à 0» : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0RD4K920140912.
En gros, ce gel ne se traduira pas par une diminution du pouvoir d'achat des retraités, ou alors une diminution extrêmement modérée...
Cela s'était au titre des Affaires Sociales.
.
Au titre de la Santé, donc, il serait logique que la même Mme Touraine s'abstienne à l'automne de proposer, à l'occasion des divers projets de loi qu'elle soumettra au Parlement, des mesures qui contribueraient à pénaliser le pouvoir d'achat des retraités.
Rappelons que c'est dans les rangs de ceux que la SNCF appelle les "seniors" que l'on trouve le plus de consommateurs réguliers et modérés du "divin breuvage" : voir ICI, page 33, tableau de gauche.
Un mode de consommation dans cette tranche de population dont aucun des pires hygiénistes que nous ayons eu à combattre n'a jamais contestée l'intérêt du point de vue sanitaire.
«Le vin est le lait des vieillards» disait Platon.
.
Nota Bene :
1) Le mot "vieillard" peut choquer certains de nos lecteurs, mais il faut savoir que dans la Grèce Antique étaient considérés comme tels tous ceux qui n'étaient plus susceptibles d'être réquisitionnés au service de la cité, c'est à dire au delà de 60 ans...
comme Socrate, par exemple, le maître de Platon au moment où ce dernier recueillait ses paroles... au cours de banquets (συμπόσιον / sumpósion - symposium en latin- traditionnellement traduit par «banquets», plus littéralement « réunion de buveurs») où le vin était présent en raison des ses vertus psychoactives.
Lire notre mini-dossier "Psychoactivité positive".
C'est dans ces conditions que Platon écrivit un de ses ouvrages majeur : La République.
République (un mot qui devrait parler à Mme Touraine) et vin sont donc indissociablement liés depuis l'Antiquité.
2) Il faut savoir que le pouvoir d'achat des retraités -comme celui des autres français- sera déjà affecté par l'augmentation de la fiscalité sur les carburants, jusqu'à 4c/l pour les moteurs diesel en comptant la taxe carbonne : http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203771019776-une-hausse-de-2-centimes-du-gazole-pour-compenser-lecotaxe-1041898.php.
3) À l'inverse des propos de Mme Touraine, M. Jean-Marie Le Guen (que nous connaissons bien ici ) annonçait hier un coup de pouce pour les petites retraites. Il semblerait qu'il n'était pas autorisé à le faire : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203773935754-un-coup-de-pouce-en-prevision-pour-les-petites-retraites-1042189.php.
.
ALERTÉS
Ce soir doit être diffusé sur France 3 un documentaire intitulé «Vino business».
Évidemment, nous ne saurions préjuger de son contenu, mais plusieurs de nos militants nous ont alertés et invités à visionner la bande-annonce formée de courts extraits sortis de leurs contextes.
Laquelle, passant depuis plusieurs jours sur différentes chaînes du service public, a été vue par des millions de téléspectateurs, souvent plusieurs fois.
À notre avis, elle peut-être considérée comme inaugurant une nouvelle forme de conditionnement des esprits.
Bien écouter surtout la phrase prononcée à la 32° seconde, celle qui reste le plus imprimée dans les esprits après images préparatrices : https://www.youtube.com/watch?v=mkzPyOx4zsc !
.
La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes s'expliquait récemment concernant le gel des retraites et le justifiait ainsi : «Il n'y a pas beaucoup d'inflation et donc les règles que nous appliquons chaque année de la même manière pour revaloriser les retraites aboutissent à ce que cette revalorisation soit égale à 0» : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0RD4K920140912.
En gros, ce gel ne se traduira pas par une diminution du pouvoir d'achat des retraités, ou alors une diminution extrêmement modérée...
Cela s'était au titre des Affaires Sociales.
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Au titre de la Santé, donc, il serait logique que la même Mme Touraine s'abstienne à l'automne de proposer, à l'occasion des divers projets de loi qu'elle soumettra au Parlement, des mesures qui contribueraient à pénaliser le pouvoir d'achat des retraités.
Rappelons que c'est dans les rangs de ceux que la SNCF appelle les "seniors" que l'on trouve le plus de consommateurs réguliers et modérés du "divin breuvage" : voir ICI, page 33, tableau de gauche.
Un mode de consommation dans cette tranche de population dont aucun des pires hygiénistes que nous ayons eu à combattre n'a jamais contestée l'intérêt du point de vue sanitaire.
«Le vin est le lait des vieillards» disait Platon.
.
Nota Bene :
1) Le mot "vieillard" peut choquer certains de nos lecteurs, mais il faut savoir que dans la Grèce Antique étaient considérés comme tels tous ceux qui n'étaient plus susceptibles d'être réquisitionnés au service de la cité, c'est à dire au delà de 60 ans...
comme Socrate, par exemple, le maître de Platon au moment où ce dernier recueillait ses paroles... au cours de banquets (συμπόσιον / sumpósion - symposium en latin- traditionnellement traduit par «banquets», plus littéralement « réunion de buveurs») où le vin était présent en raison des ses vertus psychoactives.
Lire notre mini-dossier "Psychoactivité positive".
C'est dans ces conditions que Platon écrivit un de ses ouvrages majeur : La République.
République (un mot qui devrait parler à Mme Touraine) et vin sont donc indissociablement liés depuis l'Antiquité.
2) Il faut savoir que le pouvoir d'achat des retraités -comme celui des autres français- sera déjà affecté par l'augmentation de la fiscalité sur les carburants, jusqu'à 4c/l pour les moteurs diesel en comptant la taxe carbonne : http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203771019776-une-hausse-de-2-centimes-du-gazole-pour-compenser-lecotaxe-1041898.php.
3) À l'inverse des propos de Mme Touraine, M. Jean-Marie Le Guen (que nous connaissons bien ici ) annonçait hier un coup de pouce pour les petites retraites. Il semblerait qu'il n'était pas autorisé à le faire : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203773935754-un-coup-de-pouce-en-prevision-pour-les-petites-retraites-1042189.php.
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ALERTÉS
Ce soir doit être diffusé sur France 3 un documentaire intitulé «Vino business».
Évidemment, nous ne saurions préjuger de son contenu, mais plusieurs de nos militants nous ont alertés et invités à visionner la bande-annonce formée de courts extraits sortis de leurs contextes.
Laquelle, passant depuis plusieurs jours sur différentes chaînes du service public, a été vue par des millions de téléspectateurs, souvent plusieurs fois.
À notre avis, elle peut-être considérée comme inaugurant une nouvelle forme de conditionnement des esprits.
Bien écouter surtout la phrase prononcée à la 32° seconde, celle qui reste le plus imprimée dans les esprits après images préparatrices : https://www.youtube.com/watch?v=mkzPyOx4zsc !
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jeudi 11 septembre 2014
Cocarico !
Il s'avère parfois qu'il ne faut pas se réjouir trop vite, certaines informations ayant tendance à être délivrées par tranches.
En 3° semaine de juillet dernier, un de nos "vigilants", plein d'allégresse, nous transmettait un article de "Francetv info avec AFP" indiquant, entre autres choses, que «deux symboles de la "malbouffe" venue d'outre-Atlantique vacillent. Coca-Cola et McDonald's ont enregistré, au deuxième trimestre, une inquiétante érosion».
Et que «de façon générale, en Occident, les ventes de sodas pâtissent de la corrélation faite par des études entre la consommation régulière de ces produits et l'obésité ou le diabète» : http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/pourquoi-coca-cola-et-mcdonald-s-sont-a-la-peine_653587.html.
.
Nous étions un peu étonnés car étant au fait que, suite à la vague scélérate médiatique de 2013, la consommation de vin restait sur une tendance baissière accélérée dans notre pays.
Et que, pour même raison de discrédit organisé, «sur les neuf premiers mois de la campagne 2013-2014, les exportations françaises sont en recul de près de 5% sur un an» : http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/mag/art-de-vivre/pratique-conso/2014/07/17/vins-la-france-recule-sur-le-marche-mondial-du-vin_11084466.html.
Ce qui a toujours été corrélé à une recrudescence du nombre de comas éthyliques mais aussi... à une augmentation du malbouffisme.
Alors nous avons différé tout commentaire à ce sujet.
.
Bien nous en prit !
8 jours après l'article précité, les mêmes "Francetv info avec AFP" ajoutaient que «toutefois, les chiffres marquent certaines disparités».
Et précisaient que «McDonald’s France fait état d’une hausse de 4,8 % de ses ventes sous enseignes» : CLICK (milieu d'article).
L'exception française !
Cocarico !
Début août, le journal "Le Monde" reprend l'information en mentionnant l'avis du docteur Patrice Halimi, secrétaire général de l'Association santé environnement France (ASEF) pour lequel cette situation particulière est due au fait «que la France est à la traîne en termes de prévention » : http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2014/08/03/en-france-mcdonald-s-fait-de-la-resistance_4465104_1616923.html (fin de l'article).
.
Mais que la France décide prochainement de rattraper ce retard est difficilement imaginable.
Pourquoi ?
la réponse se trouve dans notre mini-dossier "Malbouffisation institutionnelle".
.
Par contre, à la rentrée, dans le cadre de la préparation de l'opinion aux propositions concernant le futur Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, on pourrait bien connaître une nouvelle vague médiatique œnophobe : histoire de continuer à nous singulariser...
À y regarder de plus près, il semblerait bien que certains, dès maintenant, en plein cœur de l'été, commencent "à se mettre en jambes" !
Il se pourrait, malheureusement, que nous ayons à y revenir...
.
À noter par ailleurs
Paru récemment, un très bon article de Jacques Berthomeau qui enrichit considérablement l'argumentaire fondamental de la résistance œnophile : http://www.berthomeau.com/article-chez-aurelie-filippetti-on-cause-bien-du-vin-symbole-de-la-nation-et-de-l-art-de-vivre-124306063.html.
À rapprocher du "vin boisson-totem de la nation française" selon Roland Barthes, un des principaux animateurs du structuralisme et de la sémiotique en France.
Quintessentiels !
En 3° semaine de juillet dernier, un de nos "vigilants", plein d'allégresse, nous transmettait un article de "Francetv info avec AFP" indiquant, entre autres choses, que «deux symboles de la "malbouffe" venue d'outre-Atlantique vacillent. Coca-Cola et McDonald's ont enregistré, au deuxième trimestre, une inquiétante érosion».
Et que «de façon générale, en Occident, les ventes de sodas pâtissent de la corrélation faite par des études entre la consommation régulière de ces produits et l'obésité ou le diabète» : http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/pourquoi-coca-cola-et-mcdonald-s-sont-a-la-peine_653587.html.
.
Nous étions un peu étonnés car étant au fait que, suite à la vague scélérate médiatique de 2013, la consommation de vin restait sur une tendance baissière accélérée dans notre pays.
Et que, pour même raison de discrédit organisé, «sur les neuf premiers mois de la campagne 2013-2014, les exportations françaises sont en recul de près de 5% sur un an» : http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/mag/art-de-vivre/pratique-conso/2014/07/17/vins-la-france-recule-sur-le-marche-mondial-du-vin_11084466.html.
Ce qui a toujours été corrélé à une recrudescence du nombre de comas éthyliques mais aussi... à une augmentation du malbouffisme.
Alors nous avons différé tout commentaire à ce sujet.
.
Bien nous en prit !
8 jours après l'article précité, les mêmes "Francetv info avec AFP" ajoutaient que «toutefois, les chiffres marquent certaines disparités».
Et précisaient que «McDonald’s France fait état d’une hausse de 4,8 % de ses ventes sous enseignes» : CLICK (milieu d'article).
L'exception française !
Cocarico !
Début août, le journal "Le Monde" reprend l'information en mentionnant l'avis du docteur Patrice Halimi, secrétaire général de l'Association santé environnement France (ASEF) pour lequel cette situation particulière est due au fait «que la France est à la traîne en termes de prévention » : http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2014/08/03/en-france-mcdonald-s-fait-de-la-resistance_4465104_1616923.html (fin de l'article).
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Mais que la France décide prochainement de rattraper ce retard est difficilement imaginable.
Pourquoi ?
la réponse se trouve dans notre mini-dossier "Malbouffisation institutionnelle".
.
Par contre, à la rentrée, dans le cadre de la préparation de l'opinion aux propositions concernant le futur Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, on pourrait bien connaître une nouvelle vague médiatique œnophobe : histoire de continuer à nous singulariser...
À y regarder de plus près, il semblerait bien que certains, dès maintenant, en plein cœur de l'été, commencent "à se mettre en jambes" !
Il se pourrait, malheureusement, que nous ayons à y revenir...
.
À noter par ailleurs
Paru récemment, un très bon article de Jacques Berthomeau qui enrichit considérablement l'argumentaire fondamental de la résistance œnophile : http://www.berthomeau.com/article-chez-aurelie-filippetti-on-cause-bien-du-vin-symbole-de-la-nation-et-de-l-art-de-vivre-124306063.html.
À rapprocher du "vin boisson-totem de la nation française" selon Roland Barthes, un des principaux animateurs du structuralisme et de la sémiotique en France.
Quintessentiels !
lundi 8 septembre 2014
Cannabis (3)
Face au «ras-le-bol fiscal», il est désormais nécessaire de culpabiliser le contribuable pour qu'il "avale" en silence un surcroît de taxes dans des domaines spécifiques.
Et à cet effet, il ne faut surtout pas lésiner, bien sûr, sur le nombre ni le volume de rapports ad hoc que l'on fera réaliser.
Ni sur la dimension de l'accompagnement médiatique que l'on mettra en œuvre.
Un investissement nécessaire car après tout c'est connu : on n'a rien sans rien !
.
Ce sont ces principes qui, depuis quelques années, ont été beaucoup utilisés dans le domaine de l'environnement, prophéties de sérieux désagréments à l'appui.
Par exemple : l'"apocalypse de la planète" à plus ou moins court terme... etc... etc...
Jusqu'à ce qu'un certain nombre d'énergumènes excédés se coiffent de bonnets rouges, qu'il soit fait marche arrière... et que l'on parle d'«écologie punitive» pour mieux la récuser.
.
Mais l'idée "d'hygiénisme punitif", elle, n'a pas été abandonnée et loin de là !
En fait, il est plutôt question de «fiscalité comportementale», l'acceptabilité dépendant aussi, bien entendu, de la sémantique employée.
.
Notre article précédent se terminait ainsi :
«Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui».
.
Le document que nous évoquions, le voici : http://cms.centredesaddictions.org/pdf/Mildt_MR_DJM_contribution.pdf.
Nous serons dans les prochains jours amenés à en parler souvent, d'autant que, malgré son âge avancé (presque 1 an !), il pourrait bien, avec d'autres de même nature, servir de base aux propositions qui seront très bientôt présentées au Parlement dans le cadre de discussions concernant certains projets de lois...
.Pour l'heure, attachons nous seulement à "boucler" notre démonstration.
.
On y trouve, de la page 239 à 243 et sous la plume de Mme Catherine Hill (que nous connaissons bien ici), une proposition d'augmentation extrêmement conséquente de la fiscalité appliquée au vin.
.
Et pour le cannabis ?
C'est beaucoup plus flou, mais en gros, nous semble-t-il, il s'agirait de remplacer, pour le simple usage, la pénalisation par la «contraventionnalisation» (p.251, 1° §)..
Normal, la pénalisation ça coûte cher : frais de garde à vue, de poursuite, de bracelet électronique ou d'incarcération éventuelle...
Tandis que la contraventionnalisation, cela procure un bénéfice immédiat et beaucoup moins coûteux !
.
Voilà donc un cas où la rentabilité passe par un allègement de la pression.
Nous avons affaire à des pragmatiques : on voit bien que dans d'autre cas (dont celui qui nous intéresse le plus), ils proposent la démarche inverse.
Ont-ils dans l'idée de parvenir peu à peu à une position de synthèse ?
.
Nous allons terminer cette "mini-série Cannabis" par une précision importante.
Que les préconisations contenues dans ce rapport et concernant le cannabis soient ou non suivies d'effets, nous ne porterons pas de jugement à ce sujet car cela ne ressort pas de notre combat.
Par contre, l'évocation des réflexions qui se développent autour de l'usage de cette substance nous ont permis de mettre en évidence la logique et les mécanismes auxquels le vin est confronté.
Et cela, à l'inverse, correspond pleinement à l'objet de notre association.
.
.
Articles précédents :
"Cannabis (1)",
"Cannabis (2)".
.
Et à cet effet, il ne faut surtout pas lésiner, bien sûr, sur le nombre ni le volume de rapports ad hoc que l'on fera réaliser.
Ni sur la dimension de l'accompagnement médiatique que l'on mettra en œuvre.
Un investissement nécessaire car après tout c'est connu : on n'a rien sans rien !
.
Ce sont ces principes qui, depuis quelques années, ont été beaucoup utilisés dans le domaine de l'environnement, prophéties de sérieux désagréments à l'appui.
Par exemple : l'"apocalypse de la planète" à plus ou moins court terme... etc... etc...
Jusqu'à ce qu'un certain nombre d'énergumènes excédés se coiffent de bonnets rouges, qu'il soit fait marche arrière... et que l'on parle d'«écologie punitive» pour mieux la récuser.
.
Mais l'idée "d'hygiénisme punitif", elle, n'a pas été abandonnée et loin de là !
En fait, il est plutôt question de «fiscalité comportementale», l'acceptabilité dépendant aussi, bien entendu, de la sémantique employée.
.
Notre article précédent se terminait ainsi :
«Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui».
.
Le document que nous évoquions, le voici : http://cms.centredesaddictions.org/pdf/Mildt_MR_DJM_contribution.pdf.
Nous serons dans les prochains jours amenés à en parler souvent, d'autant que, malgré son âge avancé (presque 1 an !), il pourrait bien, avec d'autres de même nature, servir de base aux propositions qui seront très bientôt présentées au Parlement dans le cadre de discussions concernant certains projets de lois...
.Pour l'heure, attachons nous seulement à "boucler" notre démonstration.
.
On y trouve, de la page 239 à 243 et sous la plume de Mme Catherine Hill (que nous connaissons bien ici), une proposition d'augmentation extrêmement conséquente de la fiscalité appliquée au vin.
.
Et pour le cannabis ?
C'est beaucoup plus flou, mais en gros, nous semble-t-il, il s'agirait de remplacer, pour le simple usage, la pénalisation par la «contraventionnalisation» (p.251, 1° §)..
Normal, la pénalisation ça coûte cher : frais de garde à vue, de poursuite, de bracelet électronique ou d'incarcération éventuelle...
Tandis que la contraventionnalisation, cela procure un bénéfice immédiat et beaucoup moins coûteux !
.
Voilà donc un cas où la rentabilité passe par un allègement de la pression.
Nous avons affaire à des pragmatiques : on voit bien que dans d'autre cas (dont celui qui nous intéresse le plus), ils proposent la démarche inverse.
Ont-ils dans l'idée de parvenir peu à peu à une position de synthèse ?
.
Nous allons terminer cette "mini-série Cannabis" par une précision importante.
Que les préconisations contenues dans ce rapport et concernant le cannabis soient ou non suivies d'effets, nous ne porterons pas de jugement à ce sujet car cela ne ressort pas de notre combat.
Par contre, l'évocation des réflexions qui se développent autour de l'usage de cette substance nous ont permis de mettre en évidence la logique et les mécanismes auxquels le vin est confronté.
Et cela, à l'inverse, correspond pleinement à l'objet de notre association.
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Articles précédents :
"Cannabis (1)",
"Cannabis (2)".
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lundi 1 septembre 2014
Cannabis (2)
«Le cannabis : pas trop pour les jeunes.
Le vin : pas du tout pour qui que ce soit.»
.
C'est ce qu'on peut conclure si l'on croise certains propos liés à 2 personnes qui se connaissent et semblent partager un certain nombre d'options, puisqu'il s'agit de Mmes Marisol Touraine, renouvelée Ministre de la Santé (photo 2007), et Élisabeth Martichoux, journaliste à RTL et LCP, spécialiste des questions de santé.
.
Commençons par cette dernière et à son sujet revenons au document que nous évoquions dans notre billet précédent : http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/153354-cannabis-drogue-ou-medicament.
Et plus précisément au texte de présentation : À PROPOS DE CETTE VIDÉO.
Et encore plus précisément à la dernière phrase du 1° paragraphe : «Une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation».
Cela, rappelons-le, sur la chaîne de l'Assemblée Nationale avec le soutien de la Mutuelle Générale de de L’Éducation Nationale...
.
Cette phrase très nuancée, mettons la en questions par tranches.
«Une consommation excessive» : pas de problème en cas de consommation modérée ?
«peut être» : pas sûr ?
«dangereuse pour les jeunes» : cela ne concerne pas les moins jeunes ? La consommation excessive et a fortiori modérée ne présente-t-elle aucun risque pour ces derniers ?
«avec des conséquences qui peuvent» : ce n'est qu'une possibilité ?
«s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation» : pas de conséquences quand le cerveau est définitivement formé ?
.
Et maintenant, venons-en à Mme Touraine.
Supposons qu'une fois de plus, à RTL ou sur LCP, elle soit amenée à répondre aux questions de Mme Martichoux et que celle ci lui demande :
«Ne pensez-vous pas que, concernant le vin, une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation ?»
On imagine sans peine la stupéfaction !
Et le caractère sans nul doute cinglant de la réponse !
La ministre n'a-t-elle pas en effet récemment affirmé que le gouvernement n'était pas seulement préoccupé par les usages à risques mais aussi par la simple consommation de cette molécule ?
Voir notre article : "Psychopathologie".
Beaucoup moins de nuances, beaucoup plus ferme et définitif : la première goutte, en quelque sorte, comme disait naguère l'Institut National de la Consommation (CLICK).
Mme Touraine avait quand même ajouté «notamment chez les jeunes», mais «notamment» ne signifie pas «uniquement», n'est-ce pas ?
.
Cela étant dit, nous avons la certitude que ces 2 dames, à titre personnel, préféreraient que leurs propres enfants, s'ils avaient environ 18 ans, boivent un verre de vin par jour plutôt qu'ils ne fument un "pétard" quotidien.
.
Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui.
.
(À suivre)
.
Article précédent : Cannabis (1).
Le vin : pas du tout pour qui que ce soit.»
.
C'est ce qu'on peut conclure si l'on croise certains propos liés à 2 personnes qui se connaissent et semblent partager un certain nombre d'options, puisqu'il s'agit de Mmes Marisol Touraine, renouvelée Ministre de la Santé (photo 2007), et Élisabeth Martichoux, journaliste à RTL et LCP, spécialiste des questions de santé.
.
Commençons par cette dernière et à son sujet revenons au document que nous évoquions dans notre billet précédent : http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/153354-cannabis-drogue-ou-medicament.
Et plus précisément au texte de présentation : À PROPOS DE CETTE VIDÉO.
Et encore plus précisément à la dernière phrase du 1° paragraphe : «Une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation».
Cela, rappelons-le, sur la chaîne de l'Assemblée Nationale avec le soutien de la Mutuelle Générale de de L’Éducation Nationale...
.
Cette phrase très nuancée, mettons la en questions par tranches.
«Une consommation excessive» : pas de problème en cas de consommation modérée ?
«peut être» : pas sûr ?
«dangereuse pour les jeunes» : cela ne concerne pas les moins jeunes ? La consommation excessive et a fortiori modérée ne présente-t-elle aucun risque pour ces derniers ?
«avec des conséquences qui peuvent» : ce n'est qu'une possibilité ?
«s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation» : pas de conséquences quand le cerveau est définitivement formé ?
.
Et maintenant, venons-en à Mme Touraine.
Supposons qu'une fois de plus, à RTL ou sur LCP, elle soit amenée à répondre aux questions de Mme Martichoux et que celle ci lui demande :
«Ne pensez-vous pas que, concernant le vin, une consommation excessive peut être dangereuse pour les jeunes, avec des conséquences qui peuvent s’avérer très lourdes pour des consommateurs dont le cerveau est encore en formation ?»
On imagine sans peine la stupéfaction !
Et le caractère sans nul doute cinglant de la réponse !
La ministre n'a-t-elle pas en effet récemment affirmé que le gouvernement n'était pas seulement préoccupé par les usages à risques mais aussi par la simple consommation de cette molécule ?
Voir notre article : "Psychopathologie".
Beaucoup moins de nuances, beaucoup plus ferme et définitif : la première goutte, en quelque sorte, comme disait naguère l'Institut National de la Consommation (CLICK).
Mme Touraine avait quand même ajouté «notamment chez les jeunes», mais «notamment» ne signifie pas «uniquement», n'est-ce pas ?
.
Cela étant dit, nous avons la certitude que ces 2 dames, à titre personnel, préféreraient que leurs propres enfants, s'ils avaient environ 18 ans, boivent un verre de vin par jour plutôt qu'ils ne fument un "pétard" quotidien.
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Mais nous parlons là des avis de façade et constatons que, d'une manière générale, ceux de ces avis qui sont les plus sévères en matière de consommation de vin le sont beaucoup moins dés lors qu'il s'agit de cannabis.
Pourquoi ?
C'est très simple : affaire de gros sous !
Et nous le démontrerons prochainement, document officiel à l'appui.
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(À suivre)
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Article précédent : Cannabis (1).
lundi 25 août 2014
Cannabis (1)
«L'alcool tue, pas le cannabis», nous serine-t-on sans cesse.
Y compris sur LCP, la chaîne de l'Assemblée Nationale, et ceci en partenariat avec la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale.
Voir de 2 min 20 sec à 3 min 40 sec : http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/153354-cannabis-drogue-ou-medicament.
.
.
Notre collège de scientifiques bénévoles ne comptant pas de spécialistes de la question et nos moyens ne nous permettant pas de financer une synthèse rémunérée, il n'est pas dans notre propos de d'évaluer ici le degré de nocivité propre au THC ( tétrahydrocannabinol, principe actif du cannabis).
Nous allons donc nous contenter de souligner ce qui semble relever du seul bon sens.
Le cannabis peut être absorbé sous différentes formes, par exemple en ayant été incorporé dans des gâteaux (les « space cakes ») ou par vaporisation (en général à fin thérapeutiques) mais ce sont là des cas extrêmement rares, voire marginaux.
En général, il est inhalé sous forme de "joint" ou "pétard" selon les propres termes de Mme Elisabeth Martichoux, présentatrice de la vidéo évoquée plus haut (diffusée sur LCP et réalisée en partenariat avec la MGEN).
.
Or, les "joints" sont, la plupart du temps composés d'un mélange de résine de cannabis et de quelques grammes de tabac servant de support.
Et le tabac provoque plus de décès que l'alcool selon ce que nous dit le Pr Amine Benyamina, l'interlocuteur de Mme Martichoux.
On peut d'ailleurs se demander combien de personnes sont "entrées" dans le tabac au travers de séances de "fumette" collective et en sont restées dépendantes longtemps après s'être sevrées du cannabis ?
D'ailleurs, même en cas d'absence de tabac ("stick"), on sait les effets délétères liés aux produits de combustion cancérigène : tabac, oxyde de carbone, etc...
Surtout s'ils sont volontairement et consciencieusement inhalés !
D'une manière générale «fumer tue» selon ce qu'il est indiqué sur les paquets de cigarettes. Serait-ce faux en présence de cannabis ?
Le cannabis aurait-il la vertu de contrebalancer les effets néfastes du tabac ?
.
De plus, sachant que l'on intègre dans les décès dus à l'alcool ceux provoqués par les accidents routiers dans lesquels il se trouve impliqué, ne peut-on en faire autant en ce qui concerne le cannabis ?
De même pour les violences ayant, volontairement ou pas, entraîné la mort...
.
(À suivre)
. .
.
Articles liés
Mme Martichoux se trouve avoir été l'épouse d'un ci-devant chef du pôle communication de l'Élysée et conseiller politique auprès du président de la République, un homme bien chaussé dont nous avons eu à parler au printemps dernier : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/les-contacts-d-aquilino-morelle/.
Le nom de M. Amine Benyamina n'est pas inconnu de nos lecteurs. Voir à peu prés en milieu de texte : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/le-telephone-sonne/.
Y compris sur LCP, la chaîne de l'Assemblée Nationale, et ceci en partenariat avec la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale.
Voir de 2 min 20 sec à 3 min 40 sec : http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/153354-cannabis-drogue-ou-medicament.
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Notre collège de scientifiques bénévoles ne comptant pas de spécialistes de la question et nos moyens ne nous permettant pas de financer une synthèse rémunérée, il n'est pas dans notre propos de d'évaluer ici le degré de nocivité propre au THC ( tétrahydrocannabinol, principe actif du cannabis).
Nous allons donc nous contenter de souligner ce qui semble relever du seul bon sens.
Le cannabis peut être absorbé sous différentes formes, par exemple en ayant été incorporé dans des gâteaux (les « space cakes ») ou par vaporisation (en général à fin thérapeutiques) mais ce sont là des cas extrêmement rares, voire marginaux.
En général, il est inhalé sous forme de "joint" ou "pétard" selon les propres termes de Mme Elisabeth Martichoux, présentatrice de la vidéo évoquée plus haut (diffusée sur LCP et réalisée en partenariat avec la MGEN).
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Or, les "joints" sont, la plupart du temps composés d'un mélange de résine de cannabis et de quelques grammes de tabac servant de support.
Et le tabac provoque plus de décès que l'alcool selon ce que nous dit le Pr Amine Benyamina, l'interlocuteur de Mme Martichoux.
On peut d'ailleurs se demander combien de personnes sont "entrées" dans le tabac au travers de séances de "fumette" collective et en sont restées dépendantes longtemps après s'être sevrées du cannabis ?
D'ailleurs, même en cas d'absence de tabac ("stick"), on sait les effets délétères liés aux produits de combustion cancérigène : tabac, oxyde de carbone, etc...
Surtout s'ils sont volontairement et consciencieusement inhalés !
D'une manière générale «fumer tue» selon ce qu'il est indiqué sur les paquets de cigarettes. Serait-ce faux en présence de cannabis ?
Le cannabis aurait-il la vertu de contrebalancer les effets néfastes du tabac ?
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De plus, sachant que l'on intègre dans les décès dus à l'alcool ceux provoqués par les accidents routiers dans lesquels il se trouve impliqué, ne peut-on en faire autant en ce qui concerne le cannabis ?
De même pour les violences ayant, volontairement ou pas, entraîné la mort...
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(À suivre)
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Articles liés
Mme Martichoux se trouve avoir été l'épouse d'un ci-devant chef du pôle communication de l'Élysée et conseiller politique auprès du président de la République, un homme bien chaussé dont nous avons eu à parler au printemps dernier : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/les-contacts-d-aquilino-morelle/.
Le nom de M. Amine Benyamina n'est pas inconnu de nos lecteurs. Voir à peu prés en milieu de texte : http://honneurduvin.vitisphere4.vitisphere.com/le-telephone-sonne/.
mercredi 20 août 2014
Franklin
Les grands humanistes ont très souvent été des laudateurs du vin, l'histoire regorge d'exemples à ce sujet
.
Benjamin Franklin était anti-esclavagiste quand il était difficile de l'être, bien longtemps avant que son pays ait aboli cette pratique barbare.
Et il n'était pas du genre «faites ce que je dit, pas ce que je fais» puisque lui même affranchit ses propres esclaves : CLICK.
.
Que disait il du "divin breuvage" ?
Ceci : «Le vin rend la vie quotidienne plus facile, moins frénétique; il allège les tensions et encourage la tolérance».
.
À l'inverse, plus d'un siècle après sa mort, le Ku Klux Klan s'engageait très activement dans les rangs des fanatiques prohibitionnistes : CLICK.
.
Humanisme ou barbarie ?
Le vin est marqueur de choix !
.
«Il y a une civilisation du vin, c'est celle où les hommes cherchent à mieux se connaître pour moins se combattre.»
(Gabriel Delaunay)
C'était le principe prévalant à la mise en place du Conseil de Modération et Prévention... récemment supprimé : CLICK.
Une mise à mort accordée aux ayatollesques œnophobes qui n'avaient jamais digéré la création de cet espace de dialogue.
.
Articles liés :
"Obama, Canal+ et Ku Kux Klan",
"Lincoln".
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Benjamin Franklin était anti-esclavagiste quand il était difficile de l'être, bien longtemps avant que son pays ait aboli cette pratique barbare.
Et il n'était pas du genre «faites ce que je dit, pas ce que je fais» puisque lui même affranchit ses propres esclaves : CLICK.
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Que disait il du "divin breuvage" ?
Ceci : «Le vin rend la vie quotidienne plus facile, moins frénétique; il allège les tensions et encourage la tolérance».
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À l'inverse, plus d'un siècle après sa mort, le Ku Klux Klan s'engageait très activement dans les rangs des fanatiques prohibitionnistes : CLICK.
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Humanisme ou barbarie ?
Le vin est marqueur de choix !
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«Il y a une civilisation du vin, c'est celle où les hommes cherchent à mieux se connaître pour moins se combattre.»
(Gabriel Delaunay)
C'était le principe prévalant à la mise en place du Conseil de Modération et Prévention... récemment supprimé : CLICK.
Une mise à mort accordée aux ayatollesques œnophobes qui n'avaient jamais digéré la création de cet espace de dialogue.
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Articles liés :
"Obama, Canal+ et Ku Kux Klan",
"Lincoln".
lundi 4 août 2014
Admirable initiative !
«Pas de joie sans vin» dit le Talmud.
C'est «une première» en France : afin d'égayer le quotidien difficile des patients, dès septembre, un "bar à vins" sera ouvert dans le service de
soins palliatifs du Centre Hospitalier Universitaire de Clermont-Ferrand !
.
Lire ceci sans oublier d'écouter l'interview de Mme le Dr Virginie Guastella, chef de service du Centre de soins palliatifs de ce CHU, qui a porté ce projet auprès de l'hôpital. (video en bas de page) : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140801.OBS5294/soins-palliatifs-un-bar-a-vin-s-ouvre-au-chu-de-clermont-ferrand.html.
.
Bien noter que ce projet a vu le jour grâce au travail produit en amont par une formidable socio-anthropologue, Mme Catherine Legrand-Sébille : Click.
Et ne pas oublier l'appui constant apporté à cette dame remarquable par l'indispensable association Vin & Société.
Maintenant que va-t-il se passer ?
«Le bon vin réjouit le cœur de l'homme» dit le livre de Qohelet. (Ecclésiaste).
Mais cette histoire risque de ne pas réjouir du tout celui des prohibitionnistes fanatiques !
Ces "haïsseurs-de-joie" vont-ils entrer en action et peser de tout leur poids, de toutes leurs forces, et de tous leurs réseaux pour que cette admirable initiative ne voit pas le jour ?
De peur que l'exemple ne devienne contagieux... ou que, dans toute la France, une très grande partie des personnes devant faire l'objet de soins palliatifs ne demandent à être hospitalisées au CHU de Clermont-Ferrand !
.
Et si en plus une amélioration venait à être constatée chez certains malades...
«Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle» (Hippocrate).
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C'est «une première» en France : afin d'égayer le quotidien difficile des patients, dès septembre, un "bar à vins" sera ouvert dans le service de
soins palliatifs du Centre Hospitalier Universitaire de Clermont-Ferrand !
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Lire ceci sans oublier d'écouter l'interview de Mme le Dr Virginie Guastella, chef de service du Centre de soins palliatifs de ce CHU, qui a porté ce projet auprès de l'hôpital. (video en bas de page) : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140801.OBS5294/soins-palliatifs-un-bar-a-vin-s-ouvre-au-chu-de-clermont-ferrand.html.
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Bien noter que ce projet a vu le jour grâce au travail produit en amont par une formidable socio-anthropologue, Mme Catherine Legrand-Sébille : Click.
Et ne pas oublier l'appui constant apporté à cette dame remarquable par l'indispensable association Vin & Société.
Maintenant que va-t-il se passer ?
«Le bon vin réjouit le cœur de l'homme» dit le livre de Qohelet. (Ecclésiaste).
Mais cette histoire risque de ne pas réjouir du tout celui des prohibitionnistes fanatiques !
Ces "haïsseurs-de-joie" vont-ils entrer en action et peser de tout leur poids, de toutes leurs forces, et de tous leurs réseaux pour que cette admirable initiative ne voit pas le jour ?
De peur que l'exemple ne devienne contagieux... ou que, dans toute la France, une très grande partie des personnes devant faire l'objet de soins palliatifs ne demandent à être hospitalisées au CHU de Clermont-Ferrand !
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Et si en plus une amélioration venait à être constatée chez certains malades...
«Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle» (Hippocrate).
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lundi 28 juillet 2014
Chameaux
SOBRIÉTÉ = SANTÉ !
Étymologie et sens authentique Plusieurs d'entre vous, amis lecteurs, s'étonneront peut-être que nous prêchions la sobriété. En fait, c'est parce que ce mot a longtemps été l'objet d'un détournement de sens : il est donc temps de rectifier.
Prenons le dictionnaire historique de la langue française (Robert) :
«sobriéré, n.f, a été emprunté (v. 1180) au latin
impérial sobrietas "tempérance dans l'usage du vin".»
Le mot est «dérivé de sobrius "qui n'est pas ivre"».
Sobrius étant lui même «composé de se (ou so) privatif et de ebrius qui a donné ivre»... ou ébriété, pourrions-nous ajouter.
.
Précisions supplémentaires
Dans le même dictionnaire, on peut lire : «tempérance, n.f, est emprunté au latin (v. 1250) temperantia "modération, mesure, retenue".»
Et modération, toujours selon la même source, est «dérivé de moderari» qui veut dire modérer, mots ayant pour racine «modus : "mesure".»
À noter que la tempérance est considérée depuis l'Antiquité comme l'une des 4 vertus cardinales.
.
Conclusion
Mettant à profit ces quasi-synonymies et pour éviter de donner des boutons à certaines et certains, on peut remplacer " à consommer avec modération" par " à consommer avec tempérance" ou "avec mesure".
Ou "avec sobriété".
Ou encore "consommer sobrement".
Notre point de vue
Effectivement, on peut tenir de sobres propos sans être muet, ou être sobre de mouvements sans pour autant être paralysé.
Ou encore être sobrement vêtu sans être à poil !
«L'excès en tout est un défaut» (vieil adage).
«Il faut s'abstenir de l'abus sans abuser de l'abstinence» (adage tout récent car nous venons de le forger).
Par contre, si nous préconisons l'authentique sobriété, nous pensons aussi qu'il faut éviter le contresens d'"être sobre comme un chameau" !
En effet, que fait le chameau ?
Il ne boit pas pendant de longs jours et absorbe des quantités considérables de liquide une fois parvenu à l'oasis.
Il s'agit là du plus parfait modèle de la tendance actuellement observable : abstinence en semaine et démesure une fois le week-end venu.
Et c'est ainsi, comme nous l'avons maintes fois démontré ici, que la baisse continue de la consommation de vin est corrélée à la croissance exponentielle du nombre de comas éthyliques.
C'est donc clairement contre cette "camélisation" de la consommation que notre action s'exerce sans répit.
Pas de noms : ils et elles se reconnaîtront
Malheureusement, bien que notre pays ne soit pas désertique et que son climat soit considéré comme tempéré, les défenseurs du vin y sont régulièrement confrontés... à de sacrés "chameaux" !
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Étymologie et sens authentique Plusieurs d'entre vous, amis lecteurs, s'étonneront peut-être que nous prêchions la sobriété. En fait, c'est parce que ce mot a longtemps été l'objet d'un détournement de sens : il est donc temps de rectifier.
Prenons le dictionnaire historique de la langue française (Robert) :
«sobriéré, n.f, a été emprunté (v. 1180) au latin
impérial sobrietas "tempérance dans l'usage du vin".»
Le mot est «dérivé de sobrius "qui n'est pas ivre"».
Sobrius étant lui même «composé de se (ou so) privatif et de ebrius qui a donné ivre»... ou ébriété, pourrions-nous ajouter.
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Précisions supplémentaires
Dans le même dictionnaire, on peut lire : «tempérance, n.f, est emprunté au latin (v. 1250) temperantia "modération, mesure, retenue".»
Et modération, toujours selon la même source, est «dérivé de moderari» qui veut dire modérer, mots ayant pour racine «modus : "mesure".»
À noter que la tempérance est considérée depuis l'Antiquité comme l'une des 4 vertus cardinales.
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Conclusion
Mettant à profit ces quasi-synonymies et pour éviter de donner des boutons à certaines et certains, on peut remplacer " à consommer avec modération" par " à consommer avec tempérance" ou "avec mesure".
Ou "avec sobriété".
Ou encore "consommer sobrement".
Notre point de vue
Effectivement, on peut tenir de sobres propos sans être muet, ou être sobre de mouvements sans pour autant être paralysé.
Ou encore être sobrement vêtu sans être à poil !
«L'excès en tout est un défaut» (vieil adage).
«Il faut s'abstenir de l'abus sans abuser de l'abstinence» (adage tout récent car nous venons de le forger).
Par contre, si nous préconisons l'authentique sobriété, nous pensons aussi qu'il faut éviter le contresens d'"être sobre comme un chameau" !
En effet, que fait le chameau ?
Il ne boit pas pendant de longs jours et absorbe des quantités considérables de liquide une fois parvenu à l'oasis.
Il s'agit là du plus parfait modèle de la tendance actuellement observable : abstinence en semaine et démesure une fois le week-end venu.
Et c'est ainsi, comme nous l'avons maintes fois démontré ici, que la baisse continue de la consommation de vin est corrélée à la croissance exponentielle du nombre de comas éthyliques.
C'est donc clairement contre cette "camélisation" de la consommation que notre action s'exerce sans répit.
Pas de noms : ils et elles se reconnaîtront
Malheureusement, bien que notre pays ne soit pas désertique et que son climat soit considéré comme tempéré, les défenseurs du vin y sont régulièrement confrontés... à de sacrés "chameaux" !
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lundi 21 juillet 2014
Resquille perfide (5)
Le vieux lion de l'Aude a rugi jusqu'au bout mais les alcooliers ont fini par gagner.
Mercredi dernier, en commission des affaires économiques, le sénateur Roland Courteau (PS), historique œnorésistant parlementaire, avait réussi à rétablir dans sa pureté d'origine l'amendement au Projet de Loi d'Avenir pour l'Agriculture qu'il avait fait adopter en avril dernier : http://www.lindependant.fr/2014/07/16/vin-et-patrimoine-roland-courteau-retablit-son-amendement-initial,1908167.php.
Hélas, en séance plénière, 2 jours plus tard, la majorité de ses collègues présents ont donné satisfaction aux fournisseurs de la matière première nécessaire aux comas éthyliques du week-end ainsi qu'à ceux qu'ils ont manipulé :
http://www.20minutes.fr/politique/1419935-le-senat-veut-inscrire-spiritueux-bieres-et-cidres-au-patrimoine-de-la-france.
.
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale sera discuté à l'automne.
Alors, dans cette perspective et compte tenu de ce résultat, elles vont pouvoir reprendre, les manœuvres et manipulations visant à l'hyperfiscalisation du vin afin que gagne encore du terrain le système alimentaire "malbouffe quotidienne et binge-drinking hebdomadaire".
Prolongeant ainsi une évolution qui s'amplifie depuis des décades, au fur et à mesure que régresse la culture du vin.
Un système alimentaire auquel participe largement une entreprise de restauration rapide à sodas-cola diabésitogènes intégrés.
Une entreprise appartenant (95%) à l’État par l'intermédiaire d'une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation.
Une caisse à la commission de surveillance de laquelle siègent... 3 députés et 2 sénateurs.
Et dont le directeur général, de juillet 2012 à avril 2014 fut un homme qui siégeait au gouvernement lorsque cette acquisition eut lieu c'est à dire pendant le mandat de... M. Nicolas Sarkozy.
Depuis avril 2014, il occupe la fonction de secrétaire général de la présidence de la République.
Une présidence dont le titulaire a changé entre temps, comme chacun sait !
.
Les membres de la Chambre Haute ont-ils individuellement, à quelques semaines de leur renouvellement, eu peur de représailles ?
On peut se poser la question à la lumière d'un exemple.
Le sénateur de l'Hérault Raymond Couderc (UMP) avait lui aussi déposé un amendement visant à inclure le vin -et seulement le vin- dans le Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France ( voir notre article du 14/04/2014 ).
Eh bien les instances dirigeantes de son parti ne lui ont pas renouvelé leur investiture dans le cadre des futures élections sénatoriales, puisqu'il a été évincé au profit du maire de Sète : http://www.herault-tribune.com/articles/23019/-senatoriales-raymond-couderc-candidat-d-ici-candidat-si/ !
Sète : une ville tout à fait à part dans ce département de l'Hérault à l'identité viticole fortement marquée...
.
«Rien à voir, aucun rapport» nous fera-t-on observer.
Aucun rapport ?
Peut-être...
Ou peut-être pas...
.
En tout état de cause, MM. Couderc et Courteau, au nom de notre culture bimillénaire : MERCI ! Et merci aussi à ceux qui se sont battus il y a 2 semaines à l'Assemblée contre le lobby éthylo-malbouffisant : CLICK.
Que tous soient assurés que nous ne nous découragerons pas : Ce serait les trahir.
.
Mercredi dernier, en commission des affaires économiques, le sénateur Roland Courteau (PS), historique œnorésistant parlementaire, avait réussi à rétablir dans sa pureté d'origine l'amendement au Projet de Loi d'Avenir pour l'Agriculture qu'il avait fait adopter en avril dernier : http://www.lindependant.fr/2014/07/16/vin-et-patrimoine-roland-courteau-retablit-son-amendement-initial,1908167.php.
Hélas, en séance plénière, 2 jours plus tard, la majorité de ses collègues présents ont donné satisfaction aux fournisseurs de la matière première nécessaire aux comas éthyliques du week-end ainsi qu'à ceux qu'ils ont manipulé :
http://www.20minutes.fr/politique/1419935-le-senat-veut-inscrire-spiritueux-bieres-et-cidres-au-patrimoine-de-la-france.
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Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale sera discuté à l'automne.
Alors, dans cette perspective et compte tenu de ce résultat, elles vont pouvoir reprendre, les manœuvres et manipulations visant à l'hyperfiscalisation du vin afin que gagne encore du terrain le système alimentaire "malbouffe quotidienne et binge-drinking hebdomadaire".
Prolongeant ainsi une évolution qui s'amplifie depuis des décades, au fur et à mesure que régresse la culture du vin.
Un système alimentaire auquel participe largement une entreprise de restauration rapide à sodas-cola diabésitogènes intégrés.
Une entreprise appartenant (95%) à l’État par l'intermédiaire d'une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation.
Une caisse à la commission de surveillance de laquelle siègent... 3 députés et 2 sénateurs.
Et dont le directeur général, de juillet 2012 à avril 2014 fut un homme qui siégeait au gouvernement lorsque cette acquisition eut lieu c'est à dire pendant le mandat de... M. Nicolas Sarkozy.
Depuis avril 2014, il occupe la fonction de secrétaire général de la présidence de la République.
Une présidence dont le titulaire a changé entre temps, comme chacun sait !
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Les membres de la Chambre Haute ont-ils individuellement, à quelques semaines de leur renouvellement, eu peur de représailles ?
On peut se poser la question à la lumière d'un exemple.
Le sénateur de l'Hérault Raymond Couderc (UMP) avait lui aussi déposé un amendement visant à inclure le vin -et seulement le vin- dans le Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France ( voir notre article du 14/04/2014 ).
Eh bien les instances dirigeantes de son parti ne lui ont pas renouvelé leur investiture dans le cadre des futures élections sénatoriales, puisqu'il a été évincé au profit du maire de Sète : http://www.herault-tribune.com/articles/23019/-senatoriales-raymond-couderc-candidat-d-ici-candidat-si/ !
Sète : une ville tout à fait à part dans ce département de l'Hérault à l'identité viticole fortement marquée...
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«Rien à voir, aucun rapport» nous fera-t-on observer.
Aucun rapport ?
Peut-être...
Ou peut-être pas...
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En tout état de cause, MM. Couderc et Courteau, au nom de notre culture bimillénaire : MERCI ! Et merci aussi à ceux qui se sont battus il y a 2 semaines à l'Assemblée contre le lobby éthylo-malbouffisant : CLICK.
Que tous soient assurés que nous ne nous découragerons pas : Ce serait les trahir.
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mardi 15 juillet 2014
Croyances prohibantes
1) Le contexte
L'actualité semble nous laisser un peu de répit, en ce moment, et cela nous donne le temps de mettre les choses au point concernant certaines allégations naguère proférées et qui participent à constituer un fond d'argumentaire potentiellement réactivable.
Un fond d'argumentaire que nous devons sans cesse nous attacher à vider de sa substance.
Du moins des parties que nous estimons fallacieuses.
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2) La question de Jacques Dupont
Revenons donc aux propos que tint, le 30/11/2013 dans le cadre du colloque "Vino Bravo", Mme Agnès Buzyn, présidente de l'INCa.
Et plus particulièrement à la réponse qu'elle apporta à M. Jacques Dupont, excellent défenseur du vin, auteur du remarquable ouvrage intitulé : "Invignez-vous".
Cela se passe de 1h 31mn 20 sec à 1H 35mn 20 sec : https://www.youtube.com/watch?v=YiYuLR2T6aQ#t=5.
Mr Dupont, demande s'il existe des études sérieuses concernant la relation entre consommation de vin et occurrences de cancers.
Et rappelle les «49000 morts découvert l'année dernière contre 45000 en 1995» par l'inénarrable Mme Hill, ce qui fait que «plus on boit d'alcool moins on meurt et moins on boit d'alcool, plus on meurt» (en accord avec notre "Mini dosssier" du 26/04/2013 : "Principe de Hill").
Reprenant ainsi l'observation que nous émettions dans notre notre article "Hier lundi..." dès le 05/03/21013.
Argument qu'il avait déjà utilisé lors de sa confrontation radiophonique avec ladite dame le 16/09/2013 : http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-questions-sur-le-vin-ce-produit-phare-du-patrimoine-francais.
Et plus en amont encore dans son article du 08/05/2013 : http://www.lepoint.fr/vin/contre-l-alcoolisme-le-bon-vin-08-05-2013-1664727_581.php.
Dommage que nous n'ayons indiqué que 3 semaines après ce colloque le fait que pour l'INCa et Mme Hill le nombre de décès par cancer dus à l'alcool avait augmenté de 67% entre 2006 et 2009 (voir notre article "Double langage (2)" du 23/12/2013, à peu prés au milieu).
Le faire remarquer aurait été encore plus intéressant.
Et M. Dupont concluait sa demande d'«études épidémiologiques sérieuses» ainsi : «je vous rappelle quand même que Mme Hill, dans ses 49000 morts, oublie un peu de déduire ceux qui boivent du vin et qui fument en même temps».
Excellente remarque qui renvoie à notre "mini dossier" du 15/04/2013 : "Éthylo-tabagisme et cancer des VADS" en lequel nous démontrions que si l'alcool peut générer le cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieurs, c'est essentiellement en présence de tabac.
«Oui mais -nous dira le lecteur- il ne s'agit là que du cancer des VADS et il en existe d'autres.».
Patience !
Nous verrons plus loin que la pertinence de l'observation émise par Jacques Dupont est bien pleine et entière.
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3) Réponse d'Agnès Buzyn
La présidente de l'Institut National du Cancer nous parle de «méta-analyses très robustes» et va rétorquer au journaliste : «par rapport à l'étude que vous demandez, il y a une étude très sérieuse... une étude rétrospective» et cite comme échantillon de référence «des gens qui ne boivent jamais pour des raisons culturelles parfois, religieuses... et on percevait un risque, faible, de l'ordre de 10% du cancer colorectal, de 10% du cancer du sein, dans la population de ceux qui avaient bu par rapport à ceux qui n'avaient jamais bu ».
Mais, et c'est là que nous en venons un cœur du sujet, elle ajoute, en dessinant du doigt un cercle autour du bas de son visage, «de même on observe une augmentation de 29% du risque ORL entre ceux qui avaient bu et ceux qui n'avaient pas bu. Ce sont des études épidémiologique très robustes».
Quand Mme Buzyn dit ORL, nous pensons qu'elle veut dire VADS, car l'otorhinolaryngologie traite également du nez et des oreilles.
Et on espère qu'il est encore possible de dire à haute voix le mot "vin" sans se voir accuser de refiler le cancer du tympan à son interlocuteur !
Alors 10% c'était "faible", comme dit Mme Buzyn et ce chiffre est très proche de la proportion de français classée "consommateurs à risque chronique", des personnes qu'il faut repérer et guérir ... comme toutes celles qui souffrent d'addiction à une substance nocive en cas de consommation excessive.
Le sucre par exemple.
Par contre, 29% c'est plus lourd et pourrait justifier que l'on s'inquiète également des populations classées à risque ponctuels.
Et, de manière beaucoup moins évidente, bien sûr, mais quand même un petit peu aussi, des usagers de la consommation modérée, «dès le premier verre».
Sauf que nous avons quelques observations à formuler...
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4) Nos observations sur cette réponse
Mme Buzyn ne donne pas les références de l'étude «très robuste» qu'elle évoque.
Mais nous avons déjà entendu cet argument et nous savons de quoi il s'agit.
En 2007 paraissait une étude arborant fièrement les logos du réseau NACRe et de l'INCa intitulée "Alcool et risque de cancer".
Sa rédactrice première citée était Paule Latino-Martel que nous connaissons bien depuis "l'affaire de la brochure".
Dans le comité de relecture-validation on trouve quelques-uns des plus terribles œnophobistes de l'ombre.
On y trouve ceci (1° colonne, page numérotée 17) :
«Certaine études ont été menées sur des populations traditionnellement abstinentes (Adventistes* et Mormons*) : le taux de cancer de la cavité buccale, du larynx ou de l’œsophage chez les Adventistes est très faible par rapport à une population non-adventiste [Wynder, 1959]; de même le taux de cancer de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage ou du larynx chez les Mormons est plus faible comparé à celui des non-Mormons dans l'Utah [Lyon, 1980 ]».
Or :
Les Adventistes -ou plutôt Adventistes du 7° jour- s'abstiennent «de toutes viandes, poissons, boissons alcoolisées ou produit contenant de la caféine (les boissons telle que le coca-cola par exemple), des condiments forts et des fromages fermentés, café, thé, tabac et tout autre stupéfiant» : CLICK (au 2/3 de la page).
Quand aux Mormons (voir gravure en haut de page représentant la première vision de leur prophète fondateur, Joseph Smith), si la viande et le poisson leur sont autorisés, ils «ne boivent pas d'alcool, de café ou de thé et s'abstiennent de toutes substances nocives y compris le tabac» : CLICK (début de texte).
.
5) Nos conclusions
a) Ces groupes humains ne fument donc pas et tout scientifique sérieux admettra que là est la principale raison pour laquelle ils sont préservés du cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieures.
b) Utiliser cette comparaison pour "faire porter le chapeau" au vin nous semble relever de la carabistouille manipulatrice.
c) Nous respectons toutes les croyances, opinions ou options philosophiques.
Ce respect nous impose d'admettre que certaines d'entre elles comportent quelques interdits alimentaires.
Mais en retour chacun doit admettre que, chez les presqu'œnolâtres que nous sommes, au moins l'un de ces interdits éveille un fort sentiment de compassion à l'égard de leurs fidèles... et à la lointaine postérité de ces derniers pour les raisons que nous avons exposées dans notre article "L'oeuf et la poule".
Et que par conséquent nous ne souhaitions pas franchement un brillant succès à leurs actions prosélytiques éventuelles.
Non plus qu'à celles de tout prosélytisme œnophobique... qu'il soit laïque ou religieux !
.
6) Notre question à Mme Buzyn
Utiliseriez vous les mêmes études (Wynder 1959 et Lyon 1980) pour mettre en cause le thé et le café de la même manière ?
Pour mémoire, quelques autres articles parus ici concernant les propos de Mme Buzyn :
04/12/2013 : Double langage (1)
22/12/2013 : Double langage (2)
06/01/2013 : Continuer...
.
L'actualité semble nous laisser un peu de répit, en ce moment, et cela nous donne le temps de mettre les choses au point concernant certaines allégations naguère proférées et qui participent à constituer un fond d'argumentaire potentiellement réactivable.
Un fond d'argumentaire que nous devons sans cesse nous attacher à vider de sa substance.
Du moins des parties que nous estimons fallacieuses.
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2) La question de Jacques Dupont
Revenons donc aux propos que tint, le 30/11/2013 dans le cadre du colloque "Vino Bravo", Mme Agnès Buzyn, présidente de l'INCa.
Et plus particulièrement à la réponse qu'elle apporta à M. Jacques Dupont, excellent défenseur du vin, auteur du remarquable ouvrage intitulé : "Invignez-vous".
Cela se passe de 1h 31mn 20 sec à 1H 35mn 20 sec : https://www.youtube.com/watch?v=YiYuLR2T6aQ#t=5.
Mr Dupont, demande s'il existe des études sérieuses concernant la relation entre consommation de vin et occurrences de cancers.
Et rappelle les «49000 morts découvert l'année dernière contre 45000 en 1995» par l'inénarrable Mme Hill, ce qui fait que «plus on boit d'alcool moins on meurt et moins on boit d'alcool, plus on meurt» (en accord avec notre "Mini dosssier" du 26/04/2013 : "Principe de Hill").
Reprenant ainsi l'observation que nous émettions dans notre notre article "Hier lundi..." dès le 05/03/21013.
Argument qu'il avait déjà utilisé lors de sa confrontation radiophonique avec ladite dame le 16/09/2013 : http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-questions-sur-le-vin-ce-produit-phare-du-patrimoine-francais.
Et plus en amont encore dans son article du 08/05/2013 : http://www.lepoint.fr/vin/contre-l-alcoolisme-le-bon-vin-08-05-2013-1664727_581.php.
Dommage que nous n'ayons indiqué que 3 semaines après ce colloque le fait que pour l'INCa et Mme Hill le nombre de décès par cancer dus à l'alcool avait augmenté de 67% entre 2006 et 2009 (voir notre article "Double langage (2)" du 23/12/2013, à peu prés au milieu).
Le faire remarquer aurait été encore plus intéressant.
Et M. Dupont concluait sa demande d'«études épidémiologiques sérieuses» ainsi : «je vous rappelle quand même que Mme Hill, dans ses 49000 morts, oublie un peu de déduire ceux qui boivent du vin et qui fument en même temps».
Excellente remarque qui renvoie à notre "mini dossier" du 15/04/2013 : "Éthylo-tabagisme et cancer des VADS" en lequel nous démontrions que si l'alcool peut générer le cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieurs, c'est essentiellement en présence de tabac.
«Oui mais -nous dira le lecteur- il ne s'agit là que du cancer des VADS et il en existe d'autres.».
Patience !
Nous verrons plus loin que la pertinence de l'observation émise par Jacques Dupont est bien pleine et entière.
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3) Réponse d'Agnès Buzyn
La présidente de l'Institut National du Cancer nous parle de «méta-analyses très robustes» et va rétorquer au journaliste : «par rapport à l'étude que vous demandez, il y a une étude très sérieuse... une étude rétrospective» et cite comme échantillon de référence «des gens qui ne boivent jamais pour des raisons culturelles parfois, religieuses... et on percevait un risque, faible, de l'ordre de 10% du cancer colorectal, de 10% du cancer du sein, dans la population de ceux qui avaient bu par rapport à ceux qui n'avaient jamais bu ».
Mais, et c'est là que nous en venons un cœur du sujet, elle ajoute, en dessinant du doigt un cercle autour du bas de son visage, «de même on observe une augmentation de 29% du risque ORL entre ceux qui avaient bu et ceux qui n'avaient pas bu. Ce sont des études épidémiologique très robustes».
Quand Mme Buzyn dit ORL, nous pensons qu'elle veut dire VADS, car l'otorhinolaryngologie traite également du nez et des oreilles.
Et on espère qu'il est encore possible de dire à haute voix le mot "vin" sans se voir accuser de refiler le cancer du tympan à son interlocuteur !
Alors 10% c'était "faible", comme dit Mme Buzyn et ce chiffre est très proche de la proportion de français classée "consommateurs à risque chronique", des personnes qu'il faut repérer et guérir ... comme toutes celles qui souffrent d'addiction à une substance nocive en cas de consommation excessive.
Le sucre par exemple.
Par contre, 29% c'est plus lourd et pourrait justifier que l'on s'inquiète également des populations classées à risque ponctuels.
Et, de manière beaucoup moins évidente, bien sûr, mais quand même un petit peu aussi, des usagers de la consommation modérée, «dès le premier verre».
Sauf que nous avons quelques observations à formuler...
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4) Nos observations sur cette réponse
Mme Buzyn ne donne pas les références de l'étude «très robuste» qu'elle évoque.
Mais nous avons déjà entendu cet argument et nous savons de quoi il s'agit.
En 2007 paraissait une étude arborant fièrement les logos du réseau NACRe et de l'INCa intitulée "Alcool et risque de cancer".
Sa rédactrice première citée était Paule Latino-Martel que nous connaissons bien depuis "l'affaire de la brochure".
Dans le comité de relecture-validation on trouve quelques-uns des plus terribles œnophobistes de l'ombre.
On y trouve ceci (1° colonne, page numérotée 17) :
«Certaine études ont été menées sur des populations traditionnellement abstinentes (Adventistes* et Mormons*) : le taux de cancer de la cavité buccale, du larynx ou de l’œsophage chez les Adventistes est très faible par rapport à une population non-adventiste [Wynder, 1959]; de même le taux de cancer de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage ou du larynx chez les Mormons est plus faible comparé à celui des non-Mormons dans l'Utah [Lyon, 1980 ]».
Or :
Les Adventistes -ou plutôt Adventistes du 7° jour- s'abstiennent «de toutes viandes, poissons, boissons alcoolisées ou produit contenant de la caféine (les boissons telle que le coca-cola par exemple), des condiments forts et des fromages fermentés, café, thé, tabac et tout autre stupéfiant» : CLICK (au 2/3 de la page).
Quand aux Mormons (voir gravure en haut de page représentant la première vision de leur prophète fondateur, Joseph Smith), si la viande et le poisson leur sont autorisés, ils «ne boivent pas d'alcool, de café ou de thé et s'abstiennent de toutes substances nocives y compris le tabac» : CLICK (début de texte).
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5) Nos conclusions
a) Ces groupes humains ne fument donc pas et tout scientifique sérieux admettra que là est la principale raison pour laquelle ils sont préservés du cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieures.
b) Utiliser cette comparaison pour "faire porter le chapeau" au vin nous semble relever de la carabistouille manipulatrice.
c) Nous respectons toutes les croyances, opinions ou options philosophiques.
Ce respect nous impose d'admettre que certaines d'entre elles comportent quelques interdits alimentaires.
Mais en retour chacun doit admettre que, chez les presqu'œnolâtres que nous sommes, au moins l'un de ces interdits éveille un fort sentiment de compassion à l'égard de leurs fidèles... et à la lointaine postérité de ces derniers pour les raisons que nous avons exposées dans notre article "L'oeuf et la poule".
Et que par conséquent nous ne souhaitions pas franchement un brillant succès à leurs actions prosélytiques éventuelles.
Non plus qu'à celles de tout prosélytisme œnophobique... qu'il soit laïque ou religieux !
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6) Notre question à Mme Buzyn
Utiliseriez vous les mêmes études (Wynder 1959 et Lyon 1980) pour mettre en cause le thé et le café de la même manière ?
Pour mémoire, quelques autres articles parus ici concernant les propos de Mme Buzyn :
04/12/2013 : Double langage (1)
22/12/2013 : Double langage (2)
06/01/2013 : Continuer...
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lundi 7 juillet 2014
L'œuf et la poule
Magnifique citation !
La fierté, voire l'orgueil, d'appartenir à l'espèce humaine est, pour nous, à la base de la véritable et profonde signification du mot "humanisme".
Cette espèce humaine qui, ne serait-ce qu'en France, du Pont du Gard au Viaduc de Millau, a tant amélioré la création.
Que celle-ci ait été d'origine délibérée ou aléatoire ne change rien au constat.
Mais une question peut-se poser, au risque de secouer un peu les mânes du grand écrivain : est-ce l'homme qui a fait le vin ou bien le vin (du moins les jus de fruits fermentés) qui ont fait l'homme ?
Un peu l'éternelle question de savoir qui était en premier de l’œuf ou de la poule.
Nous allons tâcher d'y répondre.
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ATTENTION : certains d'entre vous peut-être, amis lecteurs, ne supportent pas la thèse Darwinienne de l'évolution.
D'autres (ou les mêmes) pensent bien que l'univers n'a même pas 6000 ans d'existence et/ou que la terre est plate, que le soleil tourne autour, etc...
Nous les prévenons que les lignes qui vont suivre risquent de leur paraître bien désagréables.
Comme aux œnophobes, d'ailleurs, mais pour d'autres raisons
Nous ne leur tiendrons donc pas rigueur s'ils préfèrent les "enjamber" et se rendre directement au point d'actualité, en bas de page.
Pour les autres (majoritaires, nous osons l'espérer), nous indiquons la conclusion à laquelle est arrivé un chimiste chercheur, Steven Benner, de la Fondation pour l’évolution moléculaire appliquée de Gainesville (Floride).
Cet homme a cherché à savoir pourquoi et comment l'homme est équipé de l'enzyme alcool-déshydragénase (surtout ADH-4) qui nous rend apte à métaboliser l'alcool, ce qui permet de dire que nous programmés pour en consommer... modérément, bien entendu !
Et, étudiant l'évolution des espèces, il en a déduit que, il y a environ 10 millions d'années, un de nos lointains ancêtres, un primate arboricole, s'habituant au contact du sol, mangeait des fruits mûrs et tombés de l'arbre.
La peau de ces fruits ayant été endommagée par la chute, le contact avec les levures naturelles présentes dans l'environnement avait été possible ce qui avait déclenché le processus de fermentation : http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2281016/Scientists-trace-boozing-gene-Taste-drink-originated-10million-years-ago-common-ancestor-humans-chimps.html.
Ces fruits contenaient donc de l'alcool.
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À partir de là, se mit en place le processus d'exhaustion de la conscience que nous avons décrit dans notre article "Découverte importante : une molécule connue depuis au moins 60 siècle aide le cerveau à apprendre".
Et la grande aventure commença qui allait amener des descendants de ce primate jusqu'à pénétrer dans l'espace !
Où, d'ailleurs, se trouve aussi la divine molécule : http://dailygeekshow.com/2012/05/31/des-milliards-de-litres-dalcool-flottent-dans-notre-galaxie/.
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Le fruit que croquèrent Adam et Ève dans la Genèse est souvent représenté par une pomme mais il n'est en fait jamais défini.
Mais il semble bien, à la lecture de ce qui précède, qu'il se soit agi en tout cas d'un fruit à sucre fermenté.
Est-ce inconsciemment pour nous ramener à l'état de nature, dans le Jardin d'Eden, que les œnophobes hallucinés cherchent à nous contraindre à l'abstinence ?
À notre avis, le pari est risqué !
Il n'est pas facile de remettre le dentifrice dans le tube et il est bien rare qu'une régression soit positive.
Et celle-là serait bien loin d'être à la marge !
Sans compter qu'il faudrait revivre en sens inverse les étapes intermédiaires : des siècles et des siècles farouches, tyranniques et barbares avant avant que nos lointains descendants, leur organisme enfin purgé de toute trace d'ADH-4, puissent enfin à nouveau tutoyer les canopées...
Mais de par en dessous seulement !
Nota Bene
Cet article a été intégré à notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".vendredi 4 juillet 2014
Resquille perfide (3)
Nous avons un certain nombre d'arguments pour défendre notre point de vue (voir notre article précédent).
Voici les 2 principaux :
.
1) Nous réclamons depuis le début que l'inscription au Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France soit prioritairement réservé aux produits bimillénairement présents sur notre territoire national.
Comme le foie-gras et comme le vin.
.
Et comme d'autres également : par exemple le fromage, dont il existe un très grand nombre de variétés en France et il faudrait, à notre sens, que le cas soit rapidement traité.
.
À noter : selon l'acception actuelle de la bière, le houblon, lequel n'est utilisé que depuis le Moyen-Âge, est un des ingrédients principaux de ce breuvage. La phase d'ébullition est d'ailleurs nommée "houblonage" par les spécialistes.
D'ailleurs, le mot "bière" (du néerlandais bier) n'est utilisé en France que depuis le XV° siècle.
;
2) Les spiritueux consommés dans notre pays sont essentiellement d'origine étrangère comme, par exemple, la vodka, la tequila... ou le whisky écossais, sachant que que les français sont les premiers consommateurs mondiaux de ce produit !
Et qu'une bonne partie d'entre eux est distribuée par la maison Pernod-Ricard dont le directeur général affirmait naguère s'employer à tenter de produire de l'augmentation fiscale pour le vin : relire notre article "Au Sénat, intervention anisée" (1° partie).
À noter qu'il existe désormais de nombreux whiskies fabriqués en France :
http://www.marque-alcool.com/marques_whisky-france.html.
Et aussi des vodkas :
http://www.marque-alcool.com/marques_vodka-france.html.
Question : ces boissons seront-elles considérés comme partie intégrante de notre patrimoine culturel et gastronomique ?
À noter également que la plus ancienne eau-de-vie fabriquée en France n'existe que depuis le XIV° siècle.
.
Information de dernière heure :
MM. Kléber Mesquida et Frédéric Roig ont déposé un amendement (actuellement examiné par les services de l'Assemblée Nationale) dont les défenseurs du vin doivent très vivement remercier ces 2 députés de l'Hérault... un département historiquement en pointe dans le combat, ce qui peut peut-être s'expliquer par une probabilité historique : c'est sans doute son territoire que s'est effectuée la première vinification de l'histoire de notre pays ! http://www.maxisciences.com/vin/il-y-a-2-500-ans-les-francais-fabriquaient-deja-leur-propre-vin_art29736.html.
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(À suivre)
Voici les 2 principaux :
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1) Nous réclamons depuis le début que l'inscription au Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France soit prioritairement réservé aux produits bimillénairement présents sur notre territoire national.
Comme le foie-gras et comme le vin.
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Et comme d'autres également : par exemple le fromage, dont il existe un très grand nombre de variétés en France et il faudrait, à notre sens, que le cas soit rapidement traité.
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À noter : selon l'acception actuelle de la bière, le houblon, lequel n'est utilisé que depuis le Moyen-Âge, est un des ingrédients principaux de ce breuvage. La phase d'ébullition est d'ailleurs nommée "houblonage" par les spécialistes.
D'ailleurs, le mot "bière" (du néerlandais bier) n'est utilisé en France que depuis le XV° siècle.
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2) Les spiritueux consommés dans notre pays sont essentiellement d'origine étrangère comme, par exemple, la vodka, la tequila... ou le whisky écossais, sachant que que les français sont les premiers consommateurs mondiaux de ce produit !
Et qu'une bonne partie d'entre eux est distribuée par la maison Pernod-Ricard dont le directeur général affirmait naguère s'employer à tenter de produire de l'augmentation fiscale pour le vin : relire notre article "Au Sénat, intervention anisée" (1° partie).
À noter qu'il existe désormais de nombreux whiskies fabriqués en France :
http://www.marque-alcool.com/marques_whisky-france.html.
Et aussi des vodkas :
http://www.marque-alcool.com/marques_vodka-france.html.
Question : ces boissons seront-elles considérés comme partie intégrante de notre patrimoine culturel et gastronomique ?
À noter également que la plus ancienne eau-de-vie fabriquée en France n'existe que depuis le XIV° siècle.
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Information de dernière heure :
MM. Kléber Mesquida et Frédéric Roig ont déposé un amendement (actuellement examiné par les services de l'Assemblée Nationale) dont les défenseurs du vin doivent très vivement remercier ces 2 députés de l'Hérault... un département historiquement en pointe dans le combat, ce qui peut peut-être s'expliquer par une probabilité historique : c'est sans doute son territoire que s'est effectuée la première vinification de l'histoire de notre pays ! http://www.maxisciences.com/vin/il-y-a-2-500-ans-les-francais-fabriquaient-deja-leur-propre-vin_art29736.html.
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(À suivre)
mercredi 2 juillet 2014
Resquille perfide (2)
Que va-t-iil se passer à l'Assemblée Nationale lorsque sera discuté l'article 10 bis A, c'est à dire la semaine prochaine (voir notre article du 30/06/21014 ) ?
LES SCÉNARIOS
1° scénario (le pire) :
Rappelons pour commencer que, depuis des années, la baisse constante de consommation de vin s'accompagne concomitamment d'une hausse toute aussi constante de celle de spiritueux... et, par suite, du nombre de comas éthyliques.
Rappelons aussi que la bière est la boisson alcoolisée la plus consommée chez les jeunes.
Le risque est donc réel que, l'amendent proposé par la commission des finances comportant ces 2 produits, la majorité des députés, effrayée par ces données, rejette carrément l'article 10 bis A.
Résultats :
- au dernier moment, la France s'est montré incapable de reconnaître comme faisant partie de son Patrimoine Culturel et Gastronomique l'élément qui en est le plus emblématique aux yeux du monde entier,
- hilarité planétaire généralisée devant un pays qui se ridiculise une fois de plus sur ce sujet,
- auto-ridiculisation n'étant pas bonne pour les affaires, on enregistre un nouveau recul du vin français sur les marchés internationaux.
- il est nécessaire de compenser cette perte en augmentant l'endettement.
.
2° scénario (le presque pire) :
L'article est adopté selon les propositions de la commission des affaires économiques.
Le vin est noyé dans la masse.
La voie reste ouverte à ce qu'une proposition visant à ce qu'il soit hyper-fiscalisé selon le principe dit "de la taxation au degré".
Vieille proposition de la Fédération Française des Spiritueux puisque son ancien président disait en 2010 que la FFS le demandait «depuis plusieurs années». Lire la dernière phrase de ce communiqué : Click.
La manœuvre a réussi : les alcooliers ont gagné.
.
3° scénario (très satisfaisant) :
Rejoignant la sagesse du Sénat, les députés votent l'article 10 bis A tel que le 1° ministre le leur a transmis.
.
4° scénario (notre préféré) :
Par esprit de concision, les députés reviennent à la formulation que nous proposons depuis des années :
«Le vin, produit de la vigne, fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé de la France».
Simple et de bon goût, non ?
.
Pour les convaincre de choisir l'une de ces 2 dernières options, nous avons quelques arguments.
(À suivre)
LES SCÉNARIOS
1° scénario (le pire) :
Rappelons pour commencer que, depuis des années, la baisse constante de consommation de vin s'accompagne concomitamment d'une hausse toute aussi constante de celle de spiritueux... et, par suite, du nombre de comas éthyliques.
Rappelons aussi que la bière est la boisson alcoolisée la plus consommée chez les jeunes.
Le risque est donc réel que, l'amendent proposé par la commission des finances comportant ces 2 produits, la majorité des députés, effrayée par ces données, rejette carrément l'article 10 bis A.
Résultats :
- au dernier moment, la France s'est montré incapable de reconnaître comme faisant partie de son Patrimoine Culturel et Gastronomique l'élément qui en est le plus emblématique aux yeux du monde entier,
- hilarité planétaire généralisée devant un pays qui se ridiculise une fois de plus sur ce sujet,
- auto-ridiculisation n'étant pas bonne pour les affaires, on enregistre un nouveau recul du vin français sur les marchés internationaux.
- il est nécessaire de compenser cette perte en augmentant l'endettement.
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2° scénario (le presque pire) :
L'article est adopté selon les propositions de la commission des affaires économiques.
Le vin est noyé dans la masse.
La voie reste ouverte à ce qu'une proposition visant à ce qu'il soit hyper-fiscalisé selon le principe dit "de la taxation au degré".
Vieille proposition de la Fédération Française des Spiritueux puisque son ancien président disait en 2010 que la FFS le demandait «depuis plusieurs années». Lire la dernière phrase de ce communiqué : Click.
La manœuvre a réussi : les alcooliers ont gagné.
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3° scénario (très satisfaisant) :
Rejoignant la sagesse du Sénat, les députés votent l'article 10 bis A tel que le 1° ministre le leur a transmis.
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4° scénario (notre préféré) :
Par esprit de concision, les députés reviennent à la formulation que nous proposons depuis des années :
«Le vin, produit de la vigne, fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé de la France».
Simple et de bon goût, non ?
.
Pour les convaincre de choisir l'une de ces 2 dernières options, nous avons quelques arguments.
(À suivre)
mardi 24 juin 2014
Maxima et optima
Ci-dessous se trouvent tous les positions que nous connaissons concernant les niveaux de consommation de vin ou autres boissons éthanoliques qu'il convient de ne pas dépasser et ceux qui seraient les plus favorables en termes de santé et de longévité.
D'autres existent probablement et ceux de nos lecteurs qui en ont connaissance sont invités à nous les communiquer afin que nous en complétions la liste autant que possible.
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N.B : L'ordre dans lequel nous présentons ces positions exprimés est décroissant en volume.
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A) Maximum maximal
Le Dr Kari Poikolainen a été professeur en santé publique à l'Université d'Helsinki, directeur des recherches à la Fondation finlandaise des études sur l'alcool et a ensuite travaillé comme expert en alcool à l'Organisation mondiale de la santé. Il a signé 290 contributions scientifiques. Il vient de publier un livre intitulé Perfect Drinking and Its Enemies (Mill City Press, Minneapolis, 174 pages, février 2014).
Selon lui, la consommation de vin devient plus nocive que l'abstinence à partir de... 13 verres par jour : http://www.sciencesetavenir. fr/sante/20140423.OBS4821/ alcool-mieux-vaut-boire-un- peu-que-pas-du-tout.html.
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B) Maximum haut
Optimum maximal ("Hill 2000")
Il ressort des figures 3 et 4 (page numérotée 16) présentée par Mme Hill en 2000, c'est à dire avant sa rencontre avec l'INCa :
On voit que le niveau auquel consommer de l'alcool, compte tenu des avantages et des inconvénients, est équivalent à s'abstenir se situe environ à 5,5 verres par jour (moyenne "unisexe").
Il ressort des figures citées et des propos de Mme Hill que l'optimum de consommation se situe à 1,5 verre (moyenne "unisexe").
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C) Maximum assez haut
Le risque alcool le plus souvent évoqué concerne le cancer des VADS (Voies Aéro-Digestive Supérieures).
Or la Ligue nationale Contre le Cancer (bas de la page 6), l'Institut Curie (phrase en gras surlignée, page numérotée 3) nous disent que «sans tabac et en consommant moins d'un 1/2 litre de vin (équivalent à 40 g d'alcool) par jour, environ 90% des cancers des VADS seraient évités»... sachant que les 10% restant sont essentiellement dus à d'autres facteurs (mauvaise hygiène buccale, papillomavirus, etc...).
Cela étant dit, par honnêteté, nous devons dire que de nos jours, 40 g d'alcool correspondent d'avantage à 400 cl de vin (4 verres) qu'à 1/2 litre.
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D) Maximum intermédiaire, généralement admis (repères OMS).
◆Jamais plus de 4 verres par occasion pour l'usage ponctuel.
◆Pas plus de 21 verres par semaine pour l'usage régulier chez l’homme (3 verres/j en moyenne).
◆Pas plus de 21 verres par semaine pour l'usage régulier chez l’homme (3 verres/j en moyenne).
◆Pas plus de 14 verres par semaine pour l'usage régulier chez la femme (2 verres/j en moyenne).
◆L'OMS recommande aussi de s'abstenir au moins un jour/semaine de toute consommation d’alcool :
Donc, moyenne "unisexe" : 2,5 verres/j.
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E) Maximum bas
Le World Cancer Research Fund (Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer) recommande de ne pas dépasser 2 verres par jour pour les hommes et 1 verre pour les femmes : recommandation N°6, page numérotée 383 :
Mais il faut noter que les verres dont il est question sont censés comporter, pour raison de taille, en moyenne 25% d'éthanol en plus que ceux dont nous parlons par ailleurs dans le cadre de cette fiche.
Ce qui nous donne, sur la base des verres standard, une moyenne "unisexe" légèrement inférieure à 2 (1,875).
À noter aussi que le maximum conseillé en matière de boissons sucrées (recommandation N°3, page numérotée 378) est pour le WCRF de... zéro !
Ce qu'on oublie souvent de dire en France...
Et il ne faut pas oublier non plus que le WCRF préconise impérativement de ne consommer de boissons alcoolisées qu'au cours des repas (page 357, à peu prés au milieu du tableau 10-1, 2° partie).
Une préconisation à l'évidence favorable au vin !
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F) Maximum minimal
Optimum "Hill 2013"
Entre 2009 et 20013, Mme Hill a, "volens nolens", mis en évidence un curieux principe selon lequel l'alcool provoque d'autant plus de décès qu'il est consommé en moindre quantité : Voir notre fiche "Principe de Hill".
Elle cite à présent d'autres études en matière de seuil à ne pas dépasser et de consommation optimale.
Notamment celle-ci : http://bmjopen.bmj.com/content/2/3/e000957.
Que nous dit-elle ?
En gros qu'il ne faut pas dépasser 1,3 verres par jour (moyenne "unisexe") et que la consommation optimale se situe à un demi-verre (5 g d'alcool).
Ce qui, "in fine", veut quand même dire qu'un verre c'est peut-être trop par rapport à l'idéal, mais ça vaut quand même mieux que pas du tout !
.
G) Optimum minimal
Voici une étude très sérieuse : http://jech.bmj.com/content/ 63/7/534.full.
Elle n'évoque pas de seuil maximal de consommation, mais nous indique que une consommation de vin comprise entre 2,5 et 5 cl/j augmente l'espérance de vie de 4,7 ans par rapport à l'abstinence !
La moyenne ente 2,5 et 5 est 3,5, soit environ 1/3 de verre.
Le gain de vie est très nettement inférieur (2,5 ans seulement) pour une autre sorte boisson alcoolisée mais jusqu'à 2 verres par jour.
À 3 verres : 1,9 années.
Ensuite, évidemment cela continue à descendre pour atteindre le point (non précisé dans l'étude) où la consommation d'alcool n'offre plus d'avantages par rapport à l'abstinence.
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Considération supplémentaire concernant les optima
◇ Avertissement : le nombre total de jours dans l'année utilisé pour les calculs est de 365,25, ceci afin de prendre en compte les années bissextiles.
◇ Calculs :
1) L'optimum "maximal" ("Hill 2000") correspond à une consommation annuelle de : 1,5 verres standard x 365,25 = 54,7875 litres par an.
2) L'optimum "Hill 2013" correspond à une moyenne annuelle de : 0,5 verres standard x 365,25 = 18,2625 litres par an.
3) L'optimum minimal en son point médian (1/3 de verre) : 12,78 litres/an.
;
NOTRE QUESTION : quelqu'un peut-il nous produire une étude, une seule, selon laquelle il y aurait une consommation optimale autre que nulle en ce qui concerne les boissons contenant des sucres ajoutés ?
;
NOTRE SOUHAIT : chaque individu est équipé spécifiquement en enzymes hépatiques responsables du métabolisme de l'alcool : alcool-déshydrogénases et les aldéhyde-déshydrogénases.
Il serait donc bon qu'un système d'évaluation des différents taux individuels permette à chacun de fixer sa propre mesure idéale de consommation.
Ce diagnostic pourrait être remboursé par la Sécurité Sociale : ce serait un investissement qui permettrait d'éviter à terme les dépenses liées au "trop ou trop peu" quotidien.
Peut-être faudrait-il le renouveler à différentes étapes de la vie...
Peut-être faudrait-il le renouveler à différentes étapes de la vie...
;
NOTRE RECOMMANDATION : ceux, soucieux de leur santé, qui pratiquent la consommation régulière et modérée de boisson alcoolisée doivent avoir à cœur d'optimiser cette pratique en consommant exclusivement des Jus de Fruits Fermentés (vin, cidre, poiré, etc...) afin de profiter des polyphénols que ces liquides contiennent.
Et toujours exclusivement au cours des repas pour se conformer à la préconisation du World Cancer Research Found (voir plus haut).
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