lundi 7 décembre 2020

On dit parfois: "ça va pas durer 107 ans"...


... eh ben lui si, il les a durés:
H2O uniquement à usage externe... et n'accordant aucune importance aux propos des rabat-joies.

Nota Bene: comme chacun sait, 3 litres = 4 bouteilles...
Antonio Docampo García: et si cette recette de longévité portait désormais son nom ? 


Rappel: il y a 7 ans, David Sinclair, biologiste moléculaire à la Harvard Medical School de Boston, et son équipe avaient démontré l'intérêt d'un éminent composé du vin rouge pour ralentir le déclin métabolique: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3545644/.




lundi 29 juin 2020

Malédiction

Fin de partie : https://www.nouvelobs.com/elections-municipales-2020/20200628.OBS30632/municipales-a-paris-l-echec-de-buzyn-dans-la-capitale-est-encore-plus-flagrant-en-regardant-de-pres.html.

Avant Agnès Buzyn, plusieurs autres ministres français de la santé s'en sont pris au vin, ont attaqué le "divin breuvage".
Que sont-ils devenus ?
Michèle Barzach, Claude Évin sont rapidement "sortis des radars" politiques... et ne sont jamais revenus.
Marisol Touraine semble aujourd'hui "raser les murs" autant que possible.

Une sorte de malédiction semble donc peser sur celles et ceux qui occupent ce poste et adoptent ce comportement : avis aux amateurs !

mercredi 3 juillet 2019

10 ans, ça suffit !



Article lié :
http://honneurduvin.blogspot.com/2019/02/10-ans.html.





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                                                        🍇  Adissiatz, amics legeires, e tenètz-vos fièrs !!!  🍷
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lundi 1 juillet 2019

Détox

Nous avons déjà parlé ici de l'hydroxytyrosol et de son métabolite, l'alcool homovanyllique : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/synthese-concernant-lalcool-benefique.html.
Mais on pourra nous dire : «D'accord, mais on peut aussi procurer ce précieux phénol à son cerveau et cela autrement qu'en consommant du vin.
Par exemple, pour éviter l'éthanol, en mangeant des olives.»
C'est vrai : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3316757/.

Par contre, en choisissant cette option, on risque de se priver de l'effet détoxifiant mis en évidence par une équipe du Centre pour la Neuromédecine Translationelle, Département de Neurologie du Centre Médical de l'Université de Rochester (USA)  : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-02-03/alcool-bienfait-cerebral.
Voici l'étude évoquée dans l'article : https://www.nature.com/articles/s41598-018-20424-y.pdf.

Cette détoxification est peut être à l'origine de l'effet anti-dépressif mis en évidence récemment par les scientifiques de l'Institute of Environmental Medicine Environnementale de Suède : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/acps.13034.
Confirmant ainsi, malgré la différence de latitude, une étude précédente : https://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/1741-7015-11-192.

Actualité concernant l'hydroxytyrosol :
https://www.pressesante.com/lhuile-dolive-vin-rouge-pour-gagner-10-ans-en-esperance-de-vie/
La première étude citée dans cet article : https://academic.oup.com/cdn/article-pdf/3/Supplement_1/nzz031.P06-003-19/28825844/nzz031.p06-003-19.pdf.

Article lié (en lequel nous émettons notre point de vue : par l'intermédiaire du cerveau, l'hydroxytyrosol joue aussi un rôle très important dans la protection cardio-vasculaire) :
http://honneurduvin.blogspot.com/2019/06/reconciliation_4.html

Nota Bene :
Dès sa parution, cet article a été intégré à notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".


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vendredi 28 juin 2019

Calculs, cannabis, canicule

Canicule
C'est depuis un peu plus d'une année que M. Jérôme Solomon a été nommé Directeur Général de la Santé. 
Depuis la fin de semaine dernière, on l'a beaucoup vu sur les plateaux de télévision  intervenir pour donner des conseils aux français dans le cadre d'un épisode caniculaire annoncé. 
Parmi ces préconisations : pas d'alcool, d'accord. 
Mais aussi pas de boissons sucrées !
Voir (à 1 mn 15sec) cette vidéo : http://video.lefigaro.fr/figaro/video/canicule-les-indications-de-la-ministre-de-la-sante/6051516066001/.
Mais constater aussi qu'il est vraiment le seul à le dire !
Même le Secrétaire d'État chargé de la Protection de l'Enfance à aucun moment ne reprend cette recommandation. 
Et on n'en trouve pas trace non plus parmi celles qui sont illustrées dans les visuels largement diffusés. 
Par contre, on constate bien la présence d'un verre de vin rouge... apparemment bien chambré. 
Bon, c'est cocacompris les enfants ?
Pas de vin rouge !
Et pas la peine de lire ce tout récent article :  https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/trois-enfants-sur-quatre-mangent-trop-de-sucre_134843...

Cannabis
Difficile de croire que seul le hasard a généré cette concomitance !
C'était la semaine dernière et c'était pour promouvoir la légalisation du cannabis.
Un appel :
https://www.nouvelobs.com/societe/20190619.OBS14590/l-appel-de-70-medecins-elus-economistes-pourquoi-nous-voulons-legaliser-le-cannabis.html.
La proposition d'une structure officielle (en autosaisine) :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/legaliser-le-cannabis-recreatif-la-proposition-choc-du-conseil-d-analyse-economique-20190619.
La proposition d'un groupe de députés :
https://www.liberation.fr/france/2019/06/19/des-deputes-de-plusieurs-bords-plaident-pour-une-legalisation-regulee-du-cannabis_1734865.
Bien entendu, nous n'entrerons pas dans le fond du débat : ce n'est pas notre rôle, 
Mais nous constatons seulement que l'on retrouve parmi les plus actifs promoteurs de cette idée de vieilles connaissances.
Des "spécialistes" des addictions, rarement muets lorsqu'il est question de taxes...
Or, en l'occurrence «la légalisation pourrait rapporter plus de deux milliards d’euros de recettes fiscales» :
https://www.france24.com/fr/20190620-france-economistes-legalisation-cannabis-economie-drogue !
Et, dans le débat, il fut souvent dit qu'«une partie de cette somme pourrait être affectée à la prévention».
Autre concomitance : depuis quelque temps, pas de vague médiatique à l'encontre du "divin breuvage"...
Difficile de courir deux lièvres à la fois, n'est-ce pas ?
Finalement, si le débat n'avait pas été clos si tôt...

Calculs
Pour établir, en 2013, la «Mortalité attribuable à l’alcool en France en 2009», l'équipe à laquelle appartenait Mme Hill avait pris pour référence un sondage organisé par l'INSEE en 2002-2003 portant sur la consommation d’alcool déclarée (11 g/jour) et la consommation de 27 g/jour estimée par le même institut pour 2009.
Ces dames avaient donc établi «un terme correctif égal à 2,4 (27/11)» : https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/mortalite_alcool_france_2014.pdf.
Ensuite, à partir du taux brut de mortalité pour «abus d’alcool (y compris psychose alcoolique)» par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et en multipliant par ledit «terme correctif», etc... etc... le chiffre de 49000 avait été obtenu. 
En 2019, nouveaux chiffres portant, cette fois ci, sur l'année 2015.
Même référence au sondage 2002-2003, mais le "taux CépiDc" a changé : il a baissé. 
Nouveaux résultat 41000 décès : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/5-6/pdf/2019_5-6_2.pdf.
Comment, dans le futur, faire remonter ce chiffre ?
Le taux brut ?
Difficile !
Quoique, incompréhensiblement au vu de la baisse continue de consommation depuis 1963, cela c'est deja produit.
De 1998 à 1999.
De 4,3 à 4,7 (4,9 en 2005).
Ce qui a produit l'augmentation à 49000 pour 2009 depuis 45000 pour 1995 : http://www.hcsp.fr/docspdf/adsp/adsp-30/ad301417.pdf.
Mais bis repetita non placent.
Alors, pour l'avenir,  ce qui pourrait améliorer la performance, mieux vaut compter sur une évolution du «terme correctif».
Déjà, on nous dit que «comparées  aux  données  de  vente, les données d’enquête conduisent ainsi à une sous-estimation importante de la  consommation d’alcool, d’un facteur souvent compris entre 2 et 3» : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2019/5-6/pdf/2019_5-6_1.pdf (page 90, milieu de la colonne de droite).
Entre 2 et 3 ?
Voyons,  euhhh....
2,9, ça pourrait le faire, non ?
Vérifions : 41000 / 2,4 × 2,9 = 49542.
Ah ouaiiiis !

Notre conseil 
Voulez-vous diminuer par 3 votre risque de décès attribuable à l'alcool ?
Débrouillez-vous pour être sondé et déclarez alors une consommation égale à trois fois celle que vous pratiquez réellement !
Suivant le principe du «terme correctif», ça devrait marcher...

lundi 24 juin 2019

Le problème c'est le nombre d'abstèmes !

Plus il y a de non-consommateurs de vin (ou abstèmes), plus le nombre de décès liés au vin est élevé. 
C'est en tout cas ce que l'on peut observer. 
Considérons ce tableau :


Et maintenant, mettons en face les proportions de non consommateurs et le nombre de décès pour cause d'«abus d’alcool (y compris psychose alcoolique)» selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de Décès (CépiDc) : http://cepidc-data.inserm.fr/cgi/broker.exe.
Soit :
1990 : 33% d'abstèmes pour 2814  décès,
1995 : 31% pour 2414,    
2000 : 33% pour 2903,   
2005 : 38% pour 3007,   
2010 : 38% pour 2906,  
2015 : 33% pour 2490.
                                       Significatif, non ?

Question
Nous avons eu l'occasion de constater que les nombres de décès liés à l'"alcool" allégués dans les différentes études auxquelles a participé Mme Hill reprenaient les chiffres du CépiDc en les affectant de coefficients variables mais toujours proches de 17.
Mais peut-être qu'en fait la methode utilisée consistait e à multiplier les chiffres représentant la proportion d'abstèmes aux années considérées par des coefficients proches de 1,3 ?


Notre avis
La proportion de consommateurs occasionnels ou réguliers traduit la capacité moyenne des citoyens à résister à l'effet nocebo des messages alarmistes émis par les chasseurs avides de subventions, contributions, partenariats, sponsoring, etc...

vendredi 21 juin 2019

Surcroît

Merci à ceux que nous combattons pour les informations que, parfois, ils nous fournissent !
Et bravo à celui de nos lecteurs qui nous a contacté après avoir pris connaissance récemment notre article du 13 mai dernier : http://honneurduvin.blogspot.com/2019/05/amertume-americaine.html.
C'était par téléphone et voici, en substance, la transcription de ses propos :
«Grâce à l'étude de la Northwestern University, je sais désormais que si je consomme un verre vin au cours de chaque repas, ce n'est pas pour son goût mais pour l'effet qu'il me fait et ça, ce passage de l'inconscient au conscient... c'est vraiment un surcroît de plaisir et de satisfaction !».
Bien vu : c'est évidemment encore mieux d'accéder en le sachant à tous les bénéfices physiques et psychiques de ses pratiques régulières.

Bénéfices physiques : c'est essentiellement en terme de longévité attestés depuis le French Paradox.
Quelques secondes de plus à chaque verre... dans les limites, à peu près, que respecte notre interlocuteur téléphonique. 

Bénéfices psychiques et intellectuels : voir notre dossier "Œnoptimisateur cérébral".
Un dossier que nous allons étoffer immédiatement en 5 points, ce qui permettra au présent billet, dès sa parution, d'y être intégré.

1) Favorisation de la créativité : article en français et étude-source (PDF).

2) Intelligence et consommation : l'œuf et la poule ?
Ne pas manquer les graphiques : https://www.psychologytoday.com/intl/blog/the-scientific-fundamentalist/201010/why-intelligent-people-drink-more-alcohol !

3) Au travail
Article-source en anglais : https://hbr.org/2018/05/drunk-people-are-better-at-creative-problem-solving.
Reprise en français : 
https://fr.express.live/boire-au-travail-est-une-bonne-chose/.

4) Un peu plus technique mais confirmation de la "courbe en J" (optimum : éthanol 0,5g/kg mais les quantités 0<g/kg<0,5 n'ont pas été testées).
Étude source : https://www.nature.com/articles/s41598-018-20424-y.
Commentaire en français : 
https://www.santelog.com/actualites/alcool-et-cerveau-une-consommation-moderee-fait-du-bien-au-systeme-glymphatique.

5) Le plus récent : confirmation des bienfaits de la "MedDiet"
Étude-source : https://n.neurology.org/content/neurology/92/14/e1589.full-text.pdf.
Article en français : https://technologiemedia.net/2019/03/10/une-saine-alimentation-protegerait-les-fonctions-cognitives/.

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