J. Super !
G.- Un bémol, toutefois : selon la presse, il semblerait que la moyenne d'âge des participants est assez élevée.
Elle serait de 50 ans.
J.- Aïe ! N'est-il pas possible d'amener de plus jeunes personnes à participer ?
G.- Certaines initiatives sont en cours, parfois assez fantaisistes.
Mais à mon avis, ce sera difficile...
J.- Pourquoi ?
G.-Parce que ce sont les quinquagénaires qui, majoritairement du moins, ont été élevés dans leur enfance au contact quotidien du vin par l'intermédiaire de la consommation pratiquée par leurs parents.
Et dont l'inconscient avait atteint une solidité suffisante pour que s'y grave plus difficilement la propagande acculturante qui a accompagné la loi Évin en 1991.
Par conséquent, si les générations précédentes possèdent un niveau plus élevé encore d'œno-culture, cette dernière devient minoritaire chez les suivantes.
J.- Mais quel rapport avec le Grand Débat ?
G.- Eh bien, comme tu le sais, nous vivons en ce moment en France une période agitée, troublée, conflictuelle, parfois gravement conflictuelle, et le but de ce débat est, finalement, de restaurer le lien social.
J.- Oui, et alors ?
G.- Alors, c'est le moment ou jamais de se souvenir de la parole d'un très bon écrivain issu d'un milieu vraiment modeste et par ailleurs engagé dès 1940 dans la Résistance...
J.- Comment s'appelait-il ?
G.- Gabriel Delaunay.
J.- Que disait-il ?
G.- «Il y a une civilisation du vin, c'est celle où les hommes cherchent à mieux se connaître pour moins se combattre.»
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