lundi 23 avril 2018

Quel triomphe !

Chacun sait que parfois certaines personnes, arrivées à un certain âge, ont tendance à"radoter".
«Il faut commencer par taxer. Le vin, c'est presque 60% de la consommation et il n'est absolument pas taxé... Il faut un prix minimum par gramme d'alcool.»
Mme Hill pour "France" Info : https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-boit-trop-en-consommant-du-vin-midi-et-soir-selon-une-epidemiologiste_2710012.html.
Et puis, elle a recommencé le lendemain avec des arguments dont nous discuterons dans un prochain article http://www.europe1.fr/emissions/le-vrai-faux-de-l-info2/les-boissons-alcoolisees-sont-elles-tres-inegalement-taxees-3629300 !

Voilà qui nous rajeunit de presque exactement 6 ans !
«Mme Catherine Hill. - Il faut taxer le vin afin de contribuer à diminuer le niveau de consommation d'alcool actuel.»
Voir avant dernier échange : http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130401/mecss.html#par95.
Disons-le une fois de plus : le fond du débat, le cœur du sujet, le point névralgique, le nœud gordien, la substantifique moëlle, l'alpha, l'omega, les desiderata et cetera : ils sont tous LÀ !!!
Le reste, c'est "Bullshit and Cie"...

Mais cette fois-ci, il pourrait bien y avoir autre chose.
Voir notre article : «Et si le vin n'était à présent qu'un prétexte ?» 
Ah ! Si l'on pouvait amener le Président de la République himself à l'amende honorable, au reniement, à l'humiliation : quel triomphe !

Et pour certains, dans la même "génération loi Évin" que la sus-nommée, mais qui ne sont plus en situation de "toucher au grisbi", le rêve va plus loin : «et si l'on parvenait à le néphaliser, à lui arracher son "âme française", ce serait la cerise... sur les gâteux !»

Par contre, il est un point dans dans les propos de Mme Hill sur lequel nous souhaiterions rebondir, tout en soulignant une fois de plus que nous contestons totalement la méthode employée par elle, il y a 5 ans pour parvenir au chiffre sans cesse asséné de «49 000 décès attribuables à l'alcool».
Mais partons du principe que ce chiffre est correct. 
Ou du moins qu'il l'était en 2009, année sur laquelle portait l'étude publiée en 2013.
Car de 2009 à 2016, la consommation d'éthanol a baissé de 7% (11,74/12,61 g/j = 0,93).
Donc, le chiffre réactualisé à 2016 devrait être 49000×0,93 = 45,570.
À 2016.
C'est encore beaucoup, mais la deuxième cause de mortalité évitable n'est plus l'éthanol, à ce moment là. 
Mais la pollution : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/21/25114-pollution-48000-morts-par-an-france.
Pour le moment. 
Car un jour, en France, les cocacollaborationistes seront démasqués. 
Et le veritable ennemi nº1 sera désigné :  https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_le-sucre-l-ennemi-numero-1-de-notre-sante?id=9559214.
Cela étant dit, Mme Hil pourra toujours nous sortir de derrière les fagots un nouveau sondage portant sur la consommation déclarée, «une consultation effectuée par on ne sait qui et dans des conditions non-divulguées. 
Auprès d'un échantillon dont le vulgus pecum ignore tout.
Le tout étant enfoui au fin fond d'un réseau impénétrable pour la majorité des citoyens.»
Voir notre article «Méthode».

Appel
Ce sondage existe peut-être déjà, "en réserve de la République", mais si tel n'était pas le cas, s'il restait à réaliser, nous renouvelons notre "APPEL AUX SONDÉS ÉVENTUELS" du 13 juillet 2013 : http://honneurduvin.blogspot.fr/2013/07/appel-aux-sondes-eventuels.html.

Autre appel 
Bien qu'à notre connaissance Mme Hill soit considérée comme l'épidémiologiste faisant foi en la matière, que ses conclusions s'imposent -sans doute artificiellement- à tous les autres spécialistes, nous savons qu'elle n'est pas médecin.
Alors, toute personne connaissant quel est son cursus universitaire ainsi que les diplômes obtenus à l'issue de celui-ci est prié de nous les communiquer.

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