jeudi 25 août 2016

Dépakine: tour de passe-passe en 2007 ?

Les chiffres sont donnés à partir de 2007 :
http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/08/24/plus-de-14-000-femmes-enceintes-ont-ete-exposees-entre-2007-et-2014-a-la-depakine-un-medicament-pouvant-causer-des-malformations-congenitales_4987324_1651302.html
2007, c'était une année électorale : changement de président de la République et plusieurs fois de gouvernement.
3 ministres de la Santé.
Instabilité. 

Dans ce type de circonstances - que nous connaîtrons à nouveau l'an prochain - la direction générale de la santé a les coudées beaucoup plus franches. 
Et de 2005 à 2011, le Directeur Général de la Santé était l'un des pires ennemis du "divin breuvage" que nous 
ayons eu à connaître. Mais pas du tout un ennemi des laboratoires pharmaceutiques, par contre. 
Lesquels n'ont pu être que très satisfaits lorsque furent commandées des quantités considérables de vaccins dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire... lorsqu'il était DILGA.


 

En 2007, la priorité n'était pas à appliquer des précautions sur la base de données connues depuis des années concernant un médicament toxique pour les fœtus, mais bien à imposer un avertissement sur les bouteilles de vin à l'attention des femmes enceintes.
Principe de précaution à 2 vitesses... 




Ci-dessous un extrait du Canard Enchaîné concernant les méthodes de persuasion appliquées par les industriels du médicament : 


Question :
Quels vont être désormais les relations entre l'ANSSA et l'Agence du Médicament ?

Épilogue :
M. Houssin possède une extraordinaire faculté de rebondissement !
Après ses exploits précédents, il fut nommé en 2011 président de l'Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur.
En 2013 président du conseil d’administration de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire
de l’Alimentation, de l’environnement et du travail.
Belle carrière !
Mais peut-être bénéficie-t-il de quelques soutiens ?

Rappel :
Concernant la consommation de vin par les femmes enceintes et allaitantes, nous nous sommes exprimés à de nombreuses reprises.
Exemple :

 Nota Bene : à la décharge des industriels cités plus haut, il faut souligner qu'ils ne sont pas les seuls à employer certaines méthodes.
Bien sûr,on pourra nous dire que la filière viticole n'a qu'à s'y mettre aussi.

En ce qui nous concerne, nous espérons que ce ne sera jamais le cas : sans déontologie, le vin ne serait plus lui même et perdrait son caractère éternel.

Et nous cesserions de le révérer...

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire