lundi 14 janvier 2013

Sang

De ci de là et pas à pas, malgré tous les efforts des défenseurs du vin, le prohibitionnisme ordinaire continue à progresser.
Voici une bien navrante nouvelle : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1517/You/article/detail/1561203/2013/01/11/Pas-de-vin-apres-un-don-du-sang-Certains-ne-viendront-plus.dhtml.
 Elle confirme, malheureusement, l'information que nous avait donné un de nos sympathisants par ailleurs membre de la communauté scientifique : lire ou relire la fin de notre article du 11/12/12.
 Nous avions alors agi autant que nous le pouvions et par des canaux que nous ne pouvons dévoiler, mais il était probablement trop tard.
 Peu importe aux œnophobes(1) que la suppression d'une pratique traditionnelle risque de démobiliser certains donneurs ou bénévoles : ils ont la nuque raide, restent toujours droits dans leurs bottes et prêts à manier la schlague verbale.
 Les conséquences de leurs intangibles certitudes leurs sont indifférentes.
Or en matière de don de sang, la situation a tendance à devenir alarmante en notre pays :
 http://www.liberation.fr/societe/01012371389-la-france-manque-de-sang.
Pourtant, ne savent-ils pas qu'un vieux dicton populaire, un de ceux dont la pertinence a subi avec succès l'épreuve des siècles, dit que «bon vin fait sang».
 Bon sang !
 Question : qu'offrira-t-on désormais aux généreux donneurs de sang pour accompagner leur collation ?
Quand même pas des sodas sucrés, extrêmement addictifs(2) et générateurs de cette intoxication du sang qu'est hyperglycémie ?
 Réponse : SI !
 Conclusion (prouvable) : prohibitionnisme œnophobe et cocacolonisation se développent concomitamment et au même rythme.
De même, bien sûr, que nombre d'autres menus désagréments tels qu'obésité, diabètes, cancers, infarctus ou dépressions...
 En ce qui concerne le nombre de comas éthyliques, c'est un peu différent : même concomitance mais rythme beaucoup plus soutenu notamment chez les adolescents. LIRE.
  Notre opinion : la progression fondamentale, celle de l'influence du Junk Food & Binge Drinking Lobbystic n'est pas près d'être enrayée. Le cas qui nous occupe aujourd'hui montre que, directement ou indirectement, elle pénètre jusqu'aux endroits les plus inattendus.
 La conséquence première de cette progression depuis environ 6 décennies est la substitution de la culture de l'engloutissement à celle de la dégustation... c'est à dire celle que le vin symbolise tout particulièrement.
 Faut-il chercher ailleurs les raisons de la stigmatisation récurrente de ce produit traditionnel et cela depuis la théorie de Ledermann ? [voir notre série d'articles sur cette incroyable théorie dont la publication a suivi de près l'"étonnante" autorisation de mise en marché du plus célèbre des sodas-colas et cela malgré la non-communication de la composition de ses produits : (1), (2), (3) et (4)]
 Notre position : la situation peut sembler décourageante, mais nous n'entendons pas renoncer à la lutte.
Et nous sommes persuadés que l'avenir nous donnera raison.
 En effet, si certaines vérités sont soigneusement dissimulées dans notre pays, elles éclatent au grand jour dans les rapports internationaux. Ainsi :
- le Global Health Risks de l'OMS (page 11) indique que dans les High Income Countries, le groupe de pays auxquels appartient la France, l'hyperglycémie (High blood glucose) provoque environ 6 fois plus de décès que la consommation d'alcool !
- de plus en plus d'études montrent le lien entre boissons sucrées et obésité. Lire cet article.
- et entre l'obésité, le diabète et le cancer, la piste d'un lien moléculaire se précise de plus en plus. Lire cet "abstract".
- Le rapport 2007 du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer rapport 2007 préconise dans sa 3° recommandation d'éviter les boissons sucrées et seulement de limiter les boissons alcoolisées dans sa 6° recommandation.
  Et l'ordre des recommandations n'est pas neutre.(3)
- on sait depuis bien longtemps qu'une consommation modérée de vin préserve de différentes cardiopathies mais c'est beaucoup plus récemment qu'il a été mis en évidence que l'infarctus guette les buveurs de sodas.
- et on peut relire notre article du 14/04/2012 en ce qui concerne la dépression.
  À l'ONU aussi on s'alarme du danger et l'on préconise des mesures radicales auxquelles nous souscrivons : lire le 3° paragraphe (d) de la page 24 du rapport de Mr Olivier de Shutter.
 Les "splendides isolements" ne sont pas éternels et l'omerta française ne pourra toujours durer.
Déjà certains spécialistes courageux et incorruptibles osent montrer que la malbouffe est la première cause de mortalité évitable, loin devant la seconde qui est le tabac : LIRE.
 En fait, notre combat consiste, autant que faire se peut et en surmontant l'obstruction des cocacollabos institutionnels, à tenter de hâter la venue du jour où les rideaux tomberont.
 Et cela en pensant surtout à la cible privilégiée des malbouffisants, une partie de la population particulièrement vulnérable : LES ENFANTS !
 1- Par extension, nous entendons par œnophobe toute personne qui s'emploie à l'éradication de la consommation non seulement de vin mais aussi de tout autre JFF (jus de fruit fermenté : cidre, poiré, etc...).
 2- Une étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition démontre que les boissons sucrées déjouent en grande partie les mécanismes de satiété.
 Elles sont de ce fait beaucoup plus dangereuses en terme d'apport de calories que les produits sucrés solides.
 3- Le Pr Philip James, membre du panel d'experts du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer, déclarait récemment, face à la caméra de l'émission "Cash Investigation" que «chaque canette de soda augmente le risque de cancer de 60%» !

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