On va dire que c'est la énième... par manque d'envie de recompter.
De puis vendredi dernier, une vague de type "AFP & Cie" déferle dans les médias.
Voir notre revue de presse.
On remarquera que les journaux helvétiques, en relation avec la principale agence de presse de Suisse (ATS) parlent en titre d'«abus d'alcool» et non de simple consommation.
Même remarque concernant l'agence de presse Xinhua : http://french.china.org.cn/foreign/txt/2018-09/23/content_63861156.htm.
En fait, il s'était intéressant de voir combien d'agences de presse traitent ainsi le sujet.
Hormis l'AFP, bien sûr : https://www.afp.com/fr/infos/334/lalcool-responsable-dun-deces-sur-20-dans-le-monde-oms-doc-19a9tj5 (bien remarquer la photo d'illustration).
Voici le rapport concerné : http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/274603/9789241565639-eng.pdf?ua=1 (6 Mo).
Cette vague a commencé en concomitance avec la parution du rapport 2018 « alcool et santé » de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Un document sur lequel nous aurons largement l'occasion de revenir.
Pour le moment, nous allons nous attacher à comparer 2 pays à taux de PIB/habitant proches et de consommation très différents en matière de consommation de boissons éthanoliques.
Retournons au document "WHO" cité ci-ddessus.
Arabie Saoudite, page 239 : 0,2 litres d'«alcohol» pur par an et per capita (individus âgés de + de 15 ans).
Autriche, page 250 11,4 litres.
PIB/habitant en 2017 en $ (https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/ny.gdp.pcap.pp.cd).
Arabie Saoudite : 53 844,7
Autriche : 52 397,8
Espérance de vie
Arabie Saoudite : 74,721 ans (96ème rang)
Autriche : 81.971 ans (20ème rang)
Référence :
http://worldpopulationreview.com/countries/life-expectancy-by-country/.
7 ans et 3 mois de gain pour 11,2 litres pendant 66,97ans (81,97 - 15) c'est à dire un total de 750 litres.
Soit environ 3,53 jours par litre d'éthanol pur sur une vie.
3,53 jours × 24 = 84,72 heures.
Dans unu bouteille de vin, il se trouve environ 12,5 cl d'éthanol pur, soit 0,125 l.
Donc 1 litre d'éthanol pur est contenu dans 8 litres de vin.
Soit 80 verres standard.
Combien de temps de vie supplémentaire un verre de vin procure-t-il ?
3,53 jours × 24 = 84,72 heures (8h 43mn).
84,72 / 80 = 1,059.
Donc environ 1h 04mn pour chaque verre de vin standard !
Comment expliquer ce gain ?
Probablement par un ensemble de causes dont l'"effet télomère" : voir notre article "Révolution Culturelle".
Tous ces faits, tous ces chiffres, toutes ces études, sont bien connus dans un certain ministère dont l'une des missions est afférente aux retraites : https://www.gouvernement.fr/le-ministasere-des-solidarites-et-de-la-sante.
Retraites dont le financement pose problème...
Un célèbre mentor toujours de ce monde n'a-t-il pas dit jadis : «Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société.
Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie...» ?
Pas étonnant par conséquent que certains esprits voient la dénormalisation du vin comme un bon moyen d'"équilibrer les comptes" !
Autre chose
Et voici la récurrente perfidie des vendanges : https://www.vitisphere.com/actualite-88213-Obnubile-le-ministere-de-la-Sante-cible-un-verre-de-vin.htm.
Pas de surprise pour les lecteurs de ce blog, elle leur avait été annoncée il y a moins d'un mois : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/09/vendanges.html.
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«Il se peut aussi que la consommation faible à modérée
pendant la grossesse soit vraiment bénéfique,..»
C'est dans le chapitre "Discussion" de cette «Revue systématique des effets d'une exposition prénatale à une consommation faible à modérée sur l'issue de la grossesse» que cela se trouve : https://obgyn.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1471-0528.2006.01163.x.
Une méta-étude parue dans BJOG, un journal international d'obstétrique et de gynécologie.
On trouve aussi ceci (un peu plus haut) : «De petites quantités d'alcool semblaient avoir un effet légèrement protecteur sur plusieurs des résultats, y compris la mortinatalité, le RCIU et le poids à la naissance. Les bébés des femmes abstinentes avaient donc de moins bons résultats que les femmes ayant consommé de petites quantités d'alcool.»
Et dans "Résultats" : «La recherche a abouti à 3630 titres et résumés, qui ont été réduits à 46 articles pertinents. À des niveaux de consommation faibles à modérés, l’alcool n’a eu aucun effet significatif sur les résultats examinés.»
Saluons les anglo-saxons qui continuent à s'interroger, à chercher !
Et cela en toute liberté d'esprit...
En France, c'est l'obscurantisme, l'oukase, la fatwah, la "loi sèche".
Le zéro absolu et définitif : on ne veut pas savoir !
Pour démonstration, lisons ces propos hallucinants : « Ainsi, et cela a été rappelé par des études de compilation de résultats (on appelle cela des "méta-analyses"), aujourd’hui on ne sait pas identifier à l’échelle collective un niveau de consommation dont on puisse assurer qu’à l’échelle individuelle il est absolument sans danger pour le bébé. Et d’ailleurs, est-ce que déterminer un tel seuil serait véritablement pertinent ? À qui viendrait-il à l’idée de chercher la plus petite dose que l’on pourrait consommer pendant la grossesse d’un produit totalement dispensable mais tératogène et foetotoxique ? Pour quelle autre molécule se poserait-on une telle question ?»
Page 13 : http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/les_actes_saf.pdf.
Bon, ne voyons pas tout en noir : il est néanmoins vrai que l'on trouve bien encore quelques traces d'indépendance à l'égard du prohibitionnisme....
Par exemple : «Un risque de troubles cognitifs et comportementaux chez les enfants n’est apparent que pour des consommations régulières d’alcool à partir de 2 verres standard par jour.»
C'est ici : http://www.prescrire.org/fr/3/31/47196/0/NewsDetails.aspx.
Mais il faut quand même noter que l'article date de bien avant l'arrivée de Mme Buzyn au Ministère de la Santé.
Et même à la Haute Autorité de Santé.
Cela étant dit, il n'a pas été supprimé : déjà pas mal !
Refusons-nous quand même à oublier un petit pays européen partiellement francophone qui résiste encore et toujours à la cocacolonisation mentale... comme les valeureux Helvètes résistèrent jadis aux troupes de César.
En particulier lorsque lesdits propos émanent de l'Institut Suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies : http://www.prevention.ch/alcooletgrossesse.pdf.
Ceux-ci, par exemple : « Selon le stade de développement de l’embryon/du fœtus, une exposition excessive à l’alcool, qu’elle soit chronique et/ou occasionnelle, peut entraîner des lésion organiques et neurologiques.» (p.1)
Ou encore : « Toutes les formes d’exposition de l’enfant à l’alcool in utero n’entraînent pas des atteintes graves à sa santé.» (p.3)
Dans la même page, il est intéressant de tirer les enseignements des chiffres indiqués dans la réponse à la question : «Quelle est la fréquence des dommages dûs à l’alcool chez les nouveau-nés?».
Enfer et damnation !!!
Bref, la France reste LE pays « where the wine is damned» !
À ce sujet : nous ne sommes pas experts en matière de théologie, et, par conséquent, nous voudrions demander aux spécialistes si le fait de damner volontairement son «âme» ne serait pas quelque peu... faustien ?
Une question qui ne se pose pas aux infernaux ennemis du «divin breuvage» : pour eux, c'est «Faust qu'il faut» !
Article lié
«Découverte importante : une molécule naturelle, connue depuis 80 siècles, aide le cerveau à apprendre !» (voir chapitre II : «Et si tout commençait "in utero" ?»)
Nota Bene :
Cet article a été inclus dans notre dossier "Picto" (nº10)
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Mme Agnès Buzyn est ministre des Solidarités et de la Santé, il s'agit là d'une responsabilité importante.
Il est donc préoccupant que l'on puisse s'autoriser à penser que la suite de ses propos relève de l'erratisme ?
Nous avons déjà parlé d'incohérence ministérielle en titre de notre article du 24 août dernier, mais à présent cela semble s'aggraver.
Pour mémoire, à l'occasion de l'article en question, nous avions rappelé sa déclaration du 26/03/2018 à l'occasion d'une reunion du Comité Interministériel pour la Santé tenue sous la présidence du Premier ministre : «Un enfant sur 1 000 nait aujourd’hui avec un handicap lié à l’alcoolisme fœtal» (https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/180326-discours_cim_pour_la_sante_du_26_mars_2018.pdf-page 3).
Il semble évident que Mme la ministre parlait de l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale (TCAF) et non seulement à la forme la plus grave, le syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF)... comme les ultra-alarmiste voudrait le faire dire à son ministère (cf. notre article "Entourloupe").
Il faut reconnaître qu'à l'époque, au mois de mars, l'estimation était incluse dans la "fourchette" de la Haute Autorité de Santé : https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1710823/fr/troubles-causes-par-l-alcoolisation-foetale.
HAS dont Mme Buzyn fut naguère presidente.
Et qu'on peut donc comprendre, voire d'excuser cette sur-évaluation par rapport aux chiffres publiés par Santé Publique France et l'Institut de Veille Sanitaire... lesquels ne seront publiés que plus 4 mois plus tard : http://invs.santepubliquefrance.fr/content/download/149528/544221/version/1/file/synthese_alcoolisation_f%C5%93tale.pdf : «Ainsi, en France, entre 2006 et 2013, 3 207 nouveau-nés (soit une naissance par jour) ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale dont pour 452 d’entre eux (soit une naissance par semaine) un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF).» (cf. page 5, "DISCUSSION").
Notons bien que l'étude porte sur 8 ans (voir tableau 1, p.3). et que donc, pour cette période la moyenne est de 401/an pour les TCAF de 57/an pour les SAF.
Par contre, tout récemment, c'est 2 jours plus tard que Mme la ministre a commis ce tweet : https://mobile.twitter.com/MinSoliSante/status/905345577931743232.
«Sur les 750 000 naissances/an, on estime que 700 à 3 000 enfants seraient concernés par un syndrome d’alcoolisation fœtale grave» !
Soit entre 14 et 59 fois plus !
Bien sûr le document de SPF&InVS cité ci-dessus indique que «les estimations présentées ici sous‑estiment très probablement l’importance de ce problème de santé publique» (p. 9, dernier paragraphe).
Mais qu'est-ce qui a permis, en 2 jours de déterminer de tels coefficients de correction ?
Coefficients moins importants mais néanmoins tout à fait significatifs en regard des données de la HAS... ou des propos tenus antérieurement par la même personne !
Sans autre commentaire, mais, quand-même, une question au passage : existe-t-il donc des SAF "pas grave" ?
Autre chose
En fait, Mme Buzyn semble aussi peu douée pour prendre connaissance des documents récents (y compris provenant de son administration) que pour prédire l'avenir.
Nous faisons ici allusion aux propos qu'elle tenait début novembre 2015 en tant que présidente de l'Institut National du Cancer : «Nous sommes en face d'une catastrophe sanitaire » !
Référence : http://www.liberation.fr/france/2015/11/10/loi-evin-nous-sommes-face-a-une-catastrophe-sanitaire_1412406.
Bientôt le troisième anniversaire.
À cette occasion, nous verifierons à quel point cette prédiction s'est réalisée en termes de consommation mais aussi d'exportations, lesquelles sont à l'évidence favorisées lorsque les acteurs de l'œnotourisme ne sont pas empêchés de travailler de manière optimale.
Concernant le nombre de décès, il reste peu de temps à
une certaine autre dame bien connue de nos lecteurs pour commettre une nouvelle étude établissant "preuves à l'appui" qu'il a encore augmenté selon son fameux
principe.
Ce qui lui permettra d'en conclure, comme à l'habitude : «il faut taxer le vin» !
NOTA BENE : cet article a été inclus dans notre dossier "Picto"... puisqu'au bout du compte, c'est de cela qu'il s'agit.
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En Suisse on ose !
C'est implicite, d'accord, mais on ose suggérer le lien qu'il pourrait y avoir entre "binge drinking" pendant la grossesse et «troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF)».
Car voir par une fondation reconnue d'utilité publique vouée à la lutte contre les addictions attribuer le même niveau ou presque (2%) au nombre de femmes enceintes s'exposant une fois par semaine ou plus souvent à une consommation ponctuelle à risque (quatre verres d’alcool ou plus) et au nombres de nouveaux nés victimes d'alcoolisation fœtale, cela au risque que soit établi un parallèle non-prohibitionniste... en France, c'est quasiment inimaginable !
En Confédération Helvétique c'est possible : http://www.addictionsuisse.ch/qui-sommes-nous/mission/.
Tout comme il est possible d'indiquer dans un site s'adressant aux professionnels de la périnatalité que «selon certains résultats de la recherche, une petite quantité d’alcool (moins d’un verre par semaine) ne semble pas être corrélée avec une augmentation du risque de troubles liés à une alcoolisation fœtale» : https://www.fosumos.ch/fosumos/index.php/fr/alcool/grossesse.
Inconcevable dans le pays sans nuances, celui où le mot "modération" donne des boutons marqhygiènistes malbouffisants.
Sûr que eux ne sont pas des modérés du prohibitionnisme : ce sont des absolutistes du zéro !
En effet, dans notre pays, depuis la loi Évin, l'objectif c'est d'amalgamer verres de vin et paquets de cigarettes.
Avec enlaidissement des emballages et bien sûr -but ultime- explosion de la fiscalité.
À ce sujet et dans ce contexte, on appréciera la conclusion de notre vieille "copine" : «augmenter les taxes» : http://www.europe1.fr/societe/alcool-et-grossesse-le-coup-de-gueule-dune-epidemiologiste-contre-les-pouvoirs-publics-3747440 !
Ce qui nous rajeunit d'un peu plus de 5 ans : http://honneurduvin.blogspot.com/2018/04/nous-y-voila.html.
Rappel : la dame en question (membre de la "mouvance Gotique", il convient de le rappeler) est épidémiologiste
et biostatisticienne à l'Institut de cancérologie Gustave Roussy.
Rien à voir avec la périnatalité, mais "tout fait ventre", n'est-ce pas ?
Bon, pour être tout à fait honnête, il faut dire qu'entre-temps elle avait quand même pris soin de s'insérer un tant soit peu dans le dispositif : https://www.researchgate.net/publication/322906146_Warning_about_drinking_during_pregnancy_Lessons_from_the_French_experience.
Néanmoins, une question se pose : face aux pratiques récurrentes de nos adversaires, faisons-nous le bon choix en persistant à vouloir rester... tout à fait honnêtes ?
Articles liés :
● http://honneurduvin.blogspot.com/2016/03/rappels-et-recommandation.html
● https://www.anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/969-les-10-mesures-efficaces-pour-proteger-des-risques-de-l-alcool (voir plus particulièrement la proposition nº7)
Nota Bene
Cet article a été inclus dans notre dossier "Picto".
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Bon ! Grande vague médiatique de préparation de l'opinion et cela depuis mercredi : voir notre "Revue de Presse".
Cela en préambule de la campagne officielle qui commencera demain.
Une vague, d'ailleurs se télescopant avec la précédente, particulièrement longue à refluer.
Mais il arrive parfois qu'une vague, même quand elle se veut "scélérate" amène quelques pépites mêlées à son écume.
C'est le cas de celle-ci.
Laquelle a pris source dans ce communiqué : https://santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/Journee-mondiale-du-SAF-premieres-estimations-nationales-des-troubles-causes-par-la-consommation-d-alcool-et-une-campagne-nationale.
Enfin, c'est en nous appuyant sur une étude officielle globale que nous allons être en mesure de rétablir un certain nombre de vérités !
Par exemple en réponse à cet article dont le titre est «8000 bébés par an touchés par le syndrome d'alcoolisation fœtale en France» : https://www.journaldesfemmes.com/maman/grossesse/1556075-alcoolisation-foetale-grossesse/.
Alors prenons la synthèse intitulée SURVEILLANCE DES TROUBLES CAUSÉS PAR L’ALCOOLISATION FŒTALE: ANALYSE DES DONNÉES DU PROGRAMME DE MÉDICALISATION DES SYSTÈMES D’INFORMATION EN FRANCE ENTRE 2006 ET 2013 : http://invs.santepubliquefrance.fr/content/download/149528/544221/version/1/file/synthese_alcoolisation_f%C5%93tale.pdf.
C'est dès le début, dans les "POINTS CLÉS", qu'il nous est indiqué ceci : «Entre 2006 et 2013, 3 207 enfants ont, lors de leur séjour hospitalier, eu un diagnostic pour troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) durant la période néonatale, soit 0,48 cas pour 1000 naissances, incluant 0,07 cas de syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) pour 1000 naissances».
Prenons un cas concret : l'année la plus récente concernée par cette synthèse, c'est à dire 2013.
En 2013, en mai, il nous était dit ceci : « En France, un enfant naît toutes les heures avec des lésions cérébrales dues à la consommation d’alcool de sa mère».
Réf. : https://www.pourquoidocteur.fr/Femme/2671-Alcoolisation-foetale-danger-au-premier-verre (en gras, juste sous la photo à thème habituel).
Calcul : 365×24=8760
"À la louche", on retrouve les 8000.
Mais si on se penche sur le Tableau 1 page 3 de la synthèse considérée, on peut voir que le «nombre d’enfants ayant eu un séjour avec un code relatif aux troubles neuro‑développementaux en contexte d’alcoolisation fœtale (TCAF), données du PMSI. France entière hors Mayotte» a été de 439 pour l'année 2013.
Soit environ une naissance toutes les 20 heures : 20 fois moins !
Et si on se réfère aux «8000 bébés par an touchés par le syndrome d'alcoolisation fœtale en France» du premier article cité, ce n'est pas loin de 200 fois moins...
Code Q860 (SAF) en 2013 : 44.
Par ailleurs, «en 2013, 811 510 nouveau-nés ont vu le jour en France» :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1379742.
439 divisé par 811510 = 0,5 pour 1000.
La moitié du chifre avancé par Mme Agnès Buzyn : «Un enfant sur 1000 nait aujourd’hui avec un handicap lié à l’alcoolisme fœtal» (http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/discours/article/intervention-de-madame-agnes-buzyn-ministre-des-solidarites-et-de-la-sante).
Toujours trop, bien sûr, mais cet article a pour seul but de donner une idée quant à la valeur des chiffres qu'on nous assène régulièrement.
Article qui figure dès à présent dans notre dossier "Picto".
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Dans toutes les régions de France, les vendanges battent actuellement leur plein et les vignerons sont très occupés.
C'est en général la période que -depuis un certain ministère- les décivinlisateurs choisissent pour lancer des attaques perfides.
Exemple : l'affaire du tire-bouchon l'an dernier.
«Mais c'est complètement déloyal !» s'exclameront les défenseurs du vin de fraîche date.
«Et ça vous étonne ?» rétorquerons-nous.
À nous donc de prévoir la prochaine perfidie, peut-être imminente... et à nous préparer en conséquence.
Car n'en doutons pas : comme tout fanatisme, leur détermination est inébranlable. .
En parlant de détermination, ils font un peu frémir les propos récents de celle qui, il y a 7 ans, soit quelques mois après sa nomination à la présidence de l'Institut
National du Cancer (2011), déclarait à la radio : «Je demande à tout le monde d'arrêter de boire».
Puis qui, en tant que ministre des Solidarités et de la Santé, déclarait, concernant l'ensemble des boissons éthanoliques : « ... malheureusement, je ne les interdit pas ! J'aimerai bien, peut-être !»
Relire notre article : "Y a d'l'abus... zinzin ! ".
Bien sûr, il s'agit d'abord d'une remontrance envers son ex-petit camarade de gouvernement après que ce dernier eut démissionné de son poste au ministère de la Transition Écologique, mais la dimension "profession de foi" personnelle est également bien perceptible : https://mobile.twitter.com/CNEWS/status/1034511649137455106.
On est pas sorti de l'auberge !
Autre chose
Concernant l'"étude" radicalement prohibitionniste qui continue à être exploitée par les marchands d'espaces publicitaires afin de complaire à de précieux clients (voir notre revue de presse), quelques réponses nous ont particulièrement intéressé(e)s.
1) L'article de Gil Mihaely dans "Causeur" :
https://www.causeur.fr/alcool-etude-sante-verre-danger-153975,
2) Celui de Thierry Souccar dans "laNutrition.fr" :
https://www.lanutrition.fr/alcool-met-on-sa-sante-en-
danger-des-le-premier-verre?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=NewsMcdi-180829&IDCONTACT_MID=a64b58426c67961d10760835e0,
3) And "last but not least", celle de l'"International Alcohol Forum" :
http://www.alcoholresearchforum,org/critique-219
À lire en se demandant pourquoi les financeurs d'"étude" ne sont pas soumis à une déclaration de «conflit d'intérêt».
Réf. : notre article "Tiens, tiens...".
Nota Bene : ce passage motive le fait que cet article a été inclus dans notre dossier "Sponsoring".
Copinage
VIGNE ET VIN MAGIQUES ET ÉTERNELS
Nouveaux regards sur l'histoire, la science et la culture
Norbert Latruffe (Membre du comité d'orientation de la chaire UNESCO Culture et Traditions du Vin)
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp? Navig-catalogue&obj-livre&no-60385
Fondamental !
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