mardi 12 décembre 2017

Aristote

Liberté de l'âme à l'égard des dogmes plus ou moins mystico-mythologiques !
Capacité pour l'esprit de parcourir le chemin qui va de l'inculqué sans preuves à la réalité démontrée !
Essor des sciences et des techniques.
Progrès.
Tout cela, c'est en grande partie à la méthode d'analyse

aristotélicienne que nous le devons. 
Inconditionnels de la démocratie, nous avons, c'est vrai, bien souvent fait ici plus de cas de Platon que d'Aristote, son disciple excentré.
Exemple : http://honneurduvin.blogspot.fr/2017/05/politique-et-philosophie.html.
Et il est vrai que le premier cité, beaucoup plus proche de Socrate, s'est toujours imposé (comme, bien modestement, nous tâchons de le faire) une bien plus grande distance à l'égard du pouvoir politique que le second, ami du tyran d'Atarnée. et au service de Philippe II, roi de Macédoine, et de son fils, le futur Alexandre le Grand.
Cela pendant plusieurs années.
Par contre, on peut dire a notre avis qu'Aristote, de par sa démarche intellectuelle, est le penseur de l'antiquité qui a le plus contribué à libérer la rationalité des soi-disant "vérités révélées".
Et à changer la vie.
C'est ainsi qu'après sa re-decouverte par l'Occident au travers de la scolastique (XIIº siècle) ouvrir la voie à la Renaissance, puis au Siècle des Lumières, etc... jusqu'à Einstein et aux voyages dans l'espace.
L'homme se libérant de la pesanteur !

Sans oublier le moyen par lequel nos fidèles lecteurs peuvent découvrir cet article...
Et que disait disait Aristote du vin ?
Ceci : «L'art et le vin sont les joies supérieures de l'homme libre».

Alors quand on pense que des pseudo-scientifiques osent s'en prendre à ce paradigmatique marqueur de progrès...
Les plus répréhensibles à nos yeux étant ceux d'entre eux qui ont prêté le serment d'Hippocrate.

Car, ne l'oublions pas, Hippocrate disait pour sa part : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle».
Alors, peut-on imaginer pire félonie ?


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