Ainsi, les services d'Ella pourront dire dans un avenir pas forcément très lointain : «C'est pas nous, c'est la faute à l'Europe». Ce qui pourrait à terme de révéler très dangereux pour une grande idée. N'oublions pas en effet qu'en France, lors des dernières élections présidentielles, les candidats bien notés par les associations ennemies du "divin breuvage" n'ont même pas totalisé 30% des suffrages exprimés : http://honneurduvin.blogspot.fr/2017/04/premier-tour.html ! Article lié http://honneurduvin.blogspot.fr/2015/04/leurope.html `
La malbouffe cocacolonisatrice est celle que nous avons tout particulièrement dans le collimateur et le plat nommé "kebab" n'en fait pas partie. C'est la raison pour laquelle nous n'en avons jamais parlé. Mais aujourd'hui, nous sommes amenés à le faire par phénomène de répercussion. Reprenons les faits. Le 28 novembre dernier paraît un communiqué du Parlement européen par lequel les députés de la commission santé annoncent avoir rejeté une proposition de la Commission européenne visant à autoriser l’utilisation d’acide phosphorique dans toutes
les viandes en broche surgelées c'est à dire les kebabs : http://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20171128IPR89003/meps-move-to-block-phosphate-use-in-kebabs. Or, ces additifs alimentaires, qui inquiètent les eurodéputés pour leurs conséquences sur la santé, sont déjà interdits d’utilisation dans la plupart des viandes préparées et fabriquées dans l’Union européenne. Mais finalement quelques jours plus tard et à quelques voix près, le Parlement européen en session plénière ne validera pas cette interdiction : https://www.ouest-france.fr/economie/consommation/le-kebab-ne-sera-finalement-pas-interdit-en-europe-5444326. En quoi cet épisode concerne-t-il le combat que nous menons ? En 2 points : 1) par le fait qu'il montre bien que l'on peut considérer comme sanitairement inquiétante l'utilisation d'acide phosphorique dans l'alimentation et que celle-ci n'a lieu en l'occurrence que par dérogation explicite.
Or, rappelons le, cette même substance est utilisée dans la composition du soda le plus célèbre du monde, celui au profit duquel des générations de cocacollaborationistes ont tout mis en œuvre depuis 70 ans afin qu'il remplace le vin sur la table des Français : http://tpe-cocacola-petitval.e-monsite.com/pages/ii-l-acide-phosphorique-composition-et-effets.html. 2) parce qu'elle montre qu'une initiative louable peut être entravée par une très habile manœuvre médiatique. En effet, pendant les quelques jours qui ont séparé la parution du communiqué ci-dessus mentionné, les marchands d'espace publicitaires ont tout fait pour laisser penser que c'était l'existence même des kebabs qui était menacée et non pas la seule adjonction d'acide phosphorique. 2 points qui paraissent intimement liés, bien entendu ! `
Nous avons décidé de la re-prénommer ainsi parce que... "elle abuse, hein" ? Voici sa biographie : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Agnès_Buzyn. Il est à noter qu'elle était membre du conseil d'administration de l'Institut National du Cancer en 2009 lorsque cet organisme a participé à une des plus terribles offensives que le vin ait eu à affronter... victorieusement. Voir notre article "2009 : l'affaire de la brochure". Rappelons que 4 ans plus tard, devenue présidente du même Institut -bien que n'étant pas cancérologue- elle demandait «à tout le monde d'arrêter de boire» (France Info 07/02/2013, entretien enregistré par nos soins). Et que, devenue ministre, ce fut l'apothéose : voir notre article du 10 novembre dernier. Voici aussi sa fiche nominative de déclaration de situation patrimoniale à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique : http://www.hatvp.fr/fiche-nominative/?declarant=buzyn-agnes (cliquer sur "Patrimoine"). Si on considère le résultat, après avoir extrait la somme des - de celle des +, on pourrait s'amuser de la voir qualifiée de «très à gauche» : https://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170707.OBS1808/fille-d-immigres-bosseuse-gourmande-10-choses-a-savoir-sur-la-ministre-de-la-sante-agnes-buzyn.html (début de l'article). Mais honnêtement, ce type de paradoxe n'est pas exceptionnel... Nos "petit plus" 1) pour s'"amuser", on peut taper sur Google conjointement les 2 mots suivants à la suite les uns des autres : Buzyn et laboratoires... 2) nous nous permettons de rappeler à cette hématologue de formation un vieux dicton français : «bon vin fait bon sang».
Liberté de l'âme à l'égard des dogmes plus ou moins mystico-mythologiques ! Capacité pour l'esprit de parcourir le chemin qui va de l'inculqué sans preuves à la réalité démontrée ! Essor des sciences et des techniques. Progrès. Tout cela, c'est en grande partie à la méthode d'analyse
aristotélicienne que nous le devons. Inconditionnels de la démocratie, nous avons, c'est vrai, bien souvent fait ici plus de cas de Platon que d'Aristote, son disciple excentré. Exemple : http://honneurduvin.blogspot.fr/2017/05/politique-et-philosophie.html. Et il est vrai que le premier cité, beaucoup plus proche de Socrate, s'est toujours imposé (comme, bien modestement, nous tâchons de le faire) une bien plus grande distance à l'égard du pouvoir politique que le second, ami du tyran d'Atarnée. et au service de Philippe II, roi de Macédoine, et de son fils, le futur Alexandre le Grand. Cela pendant plusieurs années. Par contre, on peut dire a notre avis qu'Aristote, de par sa démarche intellectuelle, est le penseur de l'antiquité qui a le plus contribué à libérer la rationalité des soi-disant "vérités révélées". Et à changer la vie. C'est ainsi qu'après sa re-decouverte par l'Occident au travers de la scolastique(XIIº siècle) ouvrir la voie à la Renaissance, puis au Siècle des Lumières, etc... jusqu'à Einstein et aux voyages dans l'espace. L'homme se libérant de la pesanteur ! Sans oublier le moyen par lequel nos fidèles lecteurs peuvent découvrir cet article... Et que disait disait Aristote du vin ? Ceci : «L'art et le vin sont les joies supérieures de l'homme libre». Alors quand on pense que des pseudo-scientifiques osent s'en prendre à ce paradigmatique marqueur de progrès... Les plus répréhensibles à nos yeux étant ceux d'entre eux qui ont prêté le serment d'Hippocrate. Car, ne l'oublions pas, Hippocrate disait pour sa part : «Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle». Alors, peut-on imaginer pire félonie ?
De quoi améliorer -et nous en sommes très heureux- l'état de santé des insulaires ! Améliorer encore, devrions-nous dire, car d'ores et déjà les habitants de l'"Île de Beauté" font partie des européens qui ont le plus de chance de vivre longtemps : https://www.corsematin.com/article/article/eurostat-la-corse-une-des-regions-ou-lesperance-de-vie-est-la-plus-importante. Mme la ministre de la Santé, par ailleurs, cite très souvent des chiffres issus d'"études et rapports" destinés à démontrer, in fine, qu'une augmentation de la fiscalité appliquée au "divin breuvage" serait bénéfique en terme de santé publique. Pourtant, on peut quand même supposer que lorsqu'elle séjourne dans son domicile insulaire, elle ne s'y claquemure pas. Et qu'elle pu ainsi se rendre compte qu'en matière de fiscalité indirecte sur les alcools, il n’est pas institué de droits de circulation sur les vins produits et consommés en Corse et que la TVA n’est tout simplement pas appliquée sur ces produits, non ? https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/corse/la-cour-des-comptes-epingle-la-gestion-de-l-impot-et-les-regimes-fiscaux-en-corse-1083841.html Alors, cette longévité corse, ne serait-ce pas le fait d'un accès au vin sans entraves ? Bien sûr, on nos répondra que non, qu'il s'agit en fait d'une question de climat, de "gradient nord-sud". La carte reproduite ci-dessus indique que ce contre-argument est insuffisant. D'ailleurs, nous avons, il y a quelques années, établi une comparaison entre 2 îles méditerranéennes qui corrobore cette affirmation : http://honneurduvin.blogspot.com/2011/11/malte-et-sardaigne.html. Et puis, nous qui connaissons les Corses, savons bien qu'ils vivent un rapport déculpabilisé au vin, qu'ils sont tout à fait capables de résister mentalement aux abominables campagnes de diabolisation orchestrée depuis le continent. Et que, par conséquent, ils sont beaucoup moins que d'autres exposés à cette forme particulière de l'"effet nocebo" organisé... qui peut sans doute expliquer le "Principe de Hill", c'est à dire : "Moins les français consomment de vin, plus le nombre de décès attribuables à l'alcool augmente en France".
Bref, ce ne sont pas gens à se laisser faire. Et qui entendent continuer à bénéficier des bienfaits de la civinlisation.
Significativement, ils se sont donnés hier les moyens politiques d'atteindre cet objectif.