Ouh ! Ils ne sont contents les "big boss" de la junk food :
«On est même dans une sacrée cocacolère !
Ça pourrait bien barder pour certaines matricules !
Si on ne peut même plus compter sur la cocacollabosphère avec ce qu'elle nous coûte !»
En effet, malgré tous les efforts des marquygienistes de ministère, les députés, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, ont confirmé la clarification de la loi Évin en refusant de supprimer l'amendement que les sénateurs avaient introduit dans le Projet de Loi de santé.
Et cela à une très large majorité : 76% des élus du peuple présents.
«Grave : faudrait quand même pas que ledit peuple se mette à entendre les appels à la décocacolonisation d'associations comme "Honneur du Vin" !
Vite : faire réagir les marchands d'espaces publicitaires sur ondes ou sur papier.
Les mêmes qui ont pris grand soin de regarder ailleurs quand le Conseil de Modération et Prevention a été mis à mort sans que soit au minimum consulté le Parlement qui l'avait institué quelques années auparavant.
Ça c'était de la victoire !»
Bon, trêve de plaisanterie, nous reviendrons bientôt en détail sur cet épisode.
En attendant, voici quelques uns des éléments que nous utiliserons.
L'actualité
Un article parmi bien d'autres : http://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/les-deputes-assouplissent-la-loi-evin-et-debrident-la-publicite-sur-le-vin_1191427.html.
Le communiqué de Vin & Société : http://www.vinetsociete.fr/presse/communiques/projet-de-loi-de-sante-publique-les-deputes-votent-en-faveur-de-la-clarification-de-la-loi-evin-selon-une-etude-conduite-par-l-ifop-en-juin-dernier-75-des-francais-y-sont-favorables.
La réaction de "ceux d'en face" (voir 2º chapitre : "Mise à jour du 25 novembre 2015") : http://www.alliancepreventionalcool.org/index.php?option=com_content&view=article&id=51&catid=28.
Le compte-rendu des débats sur l'article 4 ter : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160064.asp#P662754.
La vidéo : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.3392472_5654c70086491.3eme-seance--projet-de-loi-relatif-a-la-sante-nouvelle-lecture-suite-24-novembre-2015.
En amont
Le compte rendu de la commission des affaires sociales du 9 novembre : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-soc/15-16/c1516012.asp.
La vidéo : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.3343231_5640b303e1e33.commission-des-affaires-sociales--projet-de-loi-sante-nouvelle-lecture-articles-1er-a-5-duovicie-9-novembre-2015.
L'amendement de suppression de C.Lemorton, présidente de la commission (signé également par le rapporteur Sebaoun) : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3215/AN/715.pdf.
L'amendent de modification ("piège" à nos yeux) du rapporteur Sebaoun "tout seul" : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3215/AN/725.pdf.
Autre chose (en relation avec notre article précédent, juste avant le "Petit supplément culturel")
La position -et ses conséquences- de M. Gérard Sebaoun lors de la discussion sur l'état d'urgence : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/etat-d-urgence-ces-deputes-ps-ont-vote-contre-ils-vont-devoir-s-expliquer_1738953.html.
À bientôt pour reparler de tout cela !
jeudi 26 novembre 2015
lundi 23 novembre 2015
Coïncidences et connerie
Le mot "vin" est court et permet ainsi nombre de jeux de mots.
Parfois, cela permet de dénommer certains événements qui peuvent se produire dans des endroits tout à fait différents.
Il y a "Le 20 c'est le vin", chaque 20 de chaque mois.
Ou alors le "Vindredi", toutes les vendredi, évidemment.
Coïncidence : vendredi dernier, c'était le 20.
Une semaine après un vendredi 13 qui restera toujours de sinistre mémoire un peu partout en France et aussi dans d'autres endroits du monde, au lendemain de la soirée de lancement du Beaujolais nouveau, ce vendredi 20 vit nombre de rassemblements emplis d'émotion et de geste hautement symboliques.
Lire par exemple cet article qui a pour titre : «Une semaine plus tard, Paris défie la peur un verre à la main».
"Un verre à la main" !
Depuis la Révolution Française, à travers l'image planétaire de notre pays, le vin est symbole de liberté.
Mais ces jours-ci, la solidarité entre boissons diabolisées s'impose puisqu'il s'agit d'avenir de la démocratie.
Il faut donc aussi, fraternellement, lire cet autre reportage de proximité intitulé : «À la vôtre, à la liberté !»... sans prendre ombrage de la photo.
Autre "coïncidence" (mais en est-ce une vraiment ?) : il peut arriver que tel parlementaire, sans souci d'union nationale, se refuse à voter les mesures destinées à protéger ces acquis et que le même se mette en situation de combattre le vin quelques jours plus tard.
Nous en reparlerons probablement très bientôt.
Petit supplément culturel
Elle s'appelle "Le Vin".
Ce n'est pas la plus spontanément inoubliable, d'accord.
Mais, par volonté, aucune n'est à oublier car, comme le disait Pierre Desproges : "Les chansons de Brassens sont un vaccin contre la connerie, mais il faut pas mal de rappels".
http://www.dailymotion.com/video/xe04h_georges-brassens-le-vin_news
Surtout par les temps qui courent, quand notre art de vivre est attaqué aussi depuis l'extérieur.
Ce qui représente aussi une mauvaise nouvelle pour les défenseurs du vin, lequels, sur le front interne et depuis des années, se battent contre les attaques que subit sans cesse le produit qui, aux yeux du monde, représente un des symboles principaux de cet art de vivre.
Heureusement que, sans défaillir et plus ou moins consciemment, les citoyens dans leur grande majorité leur ont toujours apporté leur indispensable soutien... un verre à la main !
Parfois, cela permet de dénommer certains événements qui peuvent se produire dans des endroits tout à fait différents.
Il y a "Le 20 c'est le vin", chaque 20 de chaque mois.
Ou alors le "Vindredi", toutes les vendredi, évidemment.
Coïncidence : vendredi dernier, c'était le 20.
Une semaine après un vendredi 13 qui restera toujours de sinistre mémoire un peu partout en France et aussi dans d'autres endroits du monde, au lendemain de la soirée de lancement du Beaujolais nouveau, ce vendredi 20 vit nombre de rassemblements emplis d'émotion et de geste hautement symboliques.
Lire par exemple cet article qui a pour titre : «Une semaine plus tard, Paris défie la peur un verre à la main».
"Un verre à la main" !
Depuis la Révolution Française, à travers l'image planétaire de notre pays, le vin est symbole de liberté.
Mais ces jours-ci, la solidarité entre boissons diabolisées s'impose puisqu'il s'agit d'avenir de la démocratie.
Il faut donc aussi, fraternellement, lire cet autre reportage de proximité intitulé : «À la vôtre, à la liberté !»... sans prendre ombrage de la photo.
Autre "coïncidence" (mais en est-ce une vraiment ?) : il peut arriver que tel parlementaire, sans souci d'union nationale, se refuse à voter les mesures destinées à protéger ces acquis et que le même se mette en situation de combattre le vin quelques jours plus tard.
Nous en reparlerons probablement très bientôt.
Petit supplément culturel
Elle s'appelle "Le Vin".
Ce n'est pas la plus spontanément inoubliable, d'accord.
Mais, par volonté, aucune n'est à oublier car, comme le disait Pierre Desproges : "Les chansons de Brassens sont un vaccin contre la connerie, mais il faut pas mal de rappels".
http://www.dailymotion.com/video/xe04h_georges-brassens-le-vin_news
Surtout par les temps qui courent, quand notre art de vivre est attaqué aussi depuis l'extérieur.
Ce qui représente aussi une mauvaise nouvelle pour les défenseurs du vin, lequels, sur le front interne et depuis des années, se battent contre les attaques que subit sans cesse le produit qui, aux yeux du monde, représente un des symboles principaux de cet art de vivre.
Heureusement que, sans défaillir et plus ou moins consciemment, les citoyens dans leur grande majorité leur ont toujours apporté leur indispensable soutien... un verre à la main !
mardi 17 novembre 2015
Solidarité internationale
Le monde entier, dans les douloureuses circonstances que nous connaissons, a exprimé sa solidarité avec notre pays.
.
Souvent, devant des édifices symbolisant la France, des parcelles de trottoirs sont couvertes de fleurs et de bougies par d'émus anonymes. Et parfois, comme à Washington, au milieu de ces témoignages d'empathie, trône une bouteille de vin.
Une bouteille de vin qui était sans doute destinée à être «partagée entre amis» comme celle dont il est question dans ce très beau commentaire énormément repris sur le net : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/15/attentats-le-beau-texte-du-new-york-times-etait-en-fait-un-commentaire_4810332_4355770.html.
Pour nos amis d'Outre-Atlantique, comme dans bien d'autres endroits du monde, l'image du vin est indissociable de celle de la France.
Le 2 juin 2009, quelques semaines après la naissance de notre association, lors de son interview par Laurence Haïm, sur Canal +, le président Obama, à la question «Qu'aimez-vous en France?», fournit plusieurs éléments de réponse. Les trois premiers : «La cuisine, Paris, les vins...»
Mais ce qu'il ne savait sans doute pas c'est que qu'au début de cette même année 2009 "l'affaire de la brochure" avait constitué le début d'une série d'attaques sauvages contre le vin.
Surtout contre sa consommation régulière, même très modérée.
D'ailleurs, nous en sommes toujours là dans certains documents plus ou moins "officiels", en tout cas financés sur fonds publics.
Un an plus tard, toujours dans le monde d'expression anglophone, est clairement apparu à certains yeux le point où nous en sommes après des années de prédominance œnophobiste dans un certain ministère.
Notamment à ceux du journal "Decanter" qui titrait ainsi l'un de ses articles : «France where the wine is damned» : CLICK (PDF).
Quel signal envoyons nous au monde si nous en restons là ?
Il faut donc, "aujourd'hui et demain" continuer à se battre pour sortir de cette absurde situation.
Dans l'immédiat, après avoir écouté un récent billet de Sofia Aram sur France Inter (http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1189707, à 2mn 42 sec), nous pensons qu'il est, dans les circonstances actuelles, urgent et impératif de s'afficher à la terrasse d'un café avec un verre de vin à la main... et à la bouche !
Dans le même ordre d'idées, voir aussi la préconisation de l'ami Hervé Lalau : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2015/11/16/liberte-egalite-bistro-8529154.html.
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Souvent, devant des édifices symbolisant la France, des parcelles de trottoirs sont couvertes de fleurs et de bougies par d'émus anonymes. Et parfois, comme à Washington, au milieu de ces témoignages d'empathie, trône une bouteille de vin.
Une bouteille de vin qui était sans doute destinée à être «partagée entre amis» comme celle dont il est question dans ce très beau commentaire énormément repris sur le net : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/15/attentats-le-beau-texte-du-new-york-times-etait-en-fait-un-commentaire_4810332_4355770.html.
Pour nos amis d'Outre-Atlantique, comme dans bien d'autres endroits du monde, l'image du vin est indissociable de celle de la France.
Le 2 juin 2009, quelques semaines après la naissance de notre association, lors de son interview par Laurence Haïm, sur Canal +, le président Obama, à la question «Qu'aimez-vous en France?», fournit plusieurs éléments de réponse. Les trois premiers : «La cuisine, Paris, les vins...»
Mais ce qu'il ne savait sans doute pas c'est que qu'au début de cette même année 2009 "l'affaire de la brochure" avait constitué le début d'une série d'attaques sauvages contre le vin.
Surtout contre sa consommation régulière, même très modérée.
D'ailleurs, nous en sommes toujours là dans certains documents plus ou moins "officiels", en tout cas financés sur fonds publics.
Un an plus tard, toujours dans le monde d'expression anglophone, est clairement apparu à certains yeux le point où nous en sommes après des années de prédominance œnophobiste dans un certain ministère.
Notamment à ceux du journal "Decanter" qui titrait ainsi l'un de ses articles : «France where the wine is damned» : CLICK (PDF).
Quel signal envoyons nous au monde si nous en restons là ?
Il faut donc, "aujourd'hui et demain" continuer à se battre pour sortir de cette absurde situation.
Dans l'immédiat, après avoir écouté un récent billet de Sofia Aram sur France Inter (http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1189707, à 2mn 42 sec), nous pensons qu'il est, dans les circonstances actuelles, urgent et impératif de s'afficher à la terrasse d'un café avec un verre de vin à la main... et à la bouche !
Dans le même ordre d'idées, voir aussi la préconisation de l'ami Hervé Lalau : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2015/11/16/liberte-egalite-bistro-8529154.html.
lundi 16 novembre 2015
Deuil national
Publié le 16 novembre 2015 par admin
Une série d'ignobles attentats a eu lieu à Paris vendredi dernier.
Des centaines de victimes : une période de deuil national a été décrétée.
En ces horribles circonstances nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances et notre entière solidarité aux victimes, à leurs familles et à leurs amis.
Dès le lendemain, la terrible entité souvent désignée par l'acronyme DAESH revendiquait cette abjection.
On peut prendre connaissance de l'intégralité de cette revendication dans l'encadré situé au centre de cette page : http://www.info-afrique.com/8664-revendication-par-daesh-letat-islamique-des-attentats-en-france-a-paris/.
À noter qu'à cheval sur la 10º et la 11º ligne de ce communiqué, la première ville de France est qualifié de «capitale des abominations et de la perversion».
Ce qui nous a rappelé une menace adressée il y a 11 ans au premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, par un courrier au centre duquel les français étaient qualifiés de «peuple du vin et du porc, du libertinage et de la nudité» : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20040317.OBS6052/nous-demandons-aux-musulmans-d-eviter-les-lieux-de-grande-affluence.html.
Peuple du vin, nous le revendiquons !
Et considérons même le "divin breuvage" comme l'étendard de ce que nous appelons la "civinlisation" (voir 2º néologisme, mis à jour : CLICK).
C'est la raison pour laquelle, depuis longtemps déjà nous sommes entrés en résistance contre ceux qui veulent en diaboliser la consommation.
Essentiellement depuis les bureaux bien protégés d'un certain ministère...
Pour revenir à Paris, rappelons que la "Ville Lumière" fut depuis le Siècle des Lumières le théâtre de multiples émeutes et révoltes pour exiger que soient respectées la liberté et la dignité de l'Homme.
L'une d'elle, celle de 1832, se trouve au centre du célébrissime roman de Victor Hugo, "Les Misérables".
Un roman qui connut maintes adaptations théâtrales ou cinématographiques.
Ou en bande dessinée.
Il y eut même, assez récemment, une comédie musicale.
Issu de laquelle nous gardons particulièrement le souvenir d'un chant.
Et repris quelque temps après par 200 choristes.
«À la volonté du peuple,
Et à la santé du progrès,
Remplis ton cœur d'un vin rebelle
Et à demain ami fidèle...»
(Chant extrait de la comédie musicale "Les Misérables")
jeudi 12 novembre 2015
Catastrophisme
Elle n'a pas peur des mots, Mme Agnès Buzyn, présidente de l'Institut National du Cancer : «Nous sommes en face d'une catastrophe sanitaire » !
http://www.liberation.fr/france/2015/11/10/loi-evin-nous-sommes-face-a-une-catastrophe-sanitaire_1412406
En face, cela veut dire quoi ?
Que la catastrophe s'annonce, qu'elle va arriver ?
Pourtant, cela fait des siècles que le tabac a été importé des Amériques... et des millénaires que les Gaulois brassaient la cervoise !
À notre avis, il aurait mieux valu dire que nous baignons en pleine catastrophe sanitaire depuis des temps immémoriaux... la preuve le nombre de gens qui sont morts depuis.
Quelle hécatombe !
Elle n'a pas peur des chiffres non plus, Mme Buzyn : «Le tabac et l'alcool, ce sont 150 000 morts par an...» : encore un grand bond quantitatif !
Prenons en effet les chiffres que donne encore sur son site l'institut même qu'elle préside.
Le tabac, 47 000 par cancer pour un total de 78 000 au total (lire le début du chapitre "LE PREMIER FACTEUR DE RISQUE DE CANCERS") : http://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Tabac/Faire-prendre-conscience-des-dangers-du-tabac (date de dernière mise à jour : 04/06/2015).
L'alcool, 49 000 décès dont plus de 15 000 par cancer (télécharger la brochure, 2º paragraphe, p. 9) : http://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Catalogue-des-publications/Brochure-grand-public-Nutrition-et-cancers-Alimentation-consommation-d-alcool-activite-physique-et-poids (juin 2015).
Addition : 78 000 + 49 000 = 127 000.
Soustraction : 150 000 - 127 000 = 23 000.
Proportion : 23 000 / 127 000 = 18% (environ).
18% en 5 mois !
3,6% par mois !
Pratiquement 2 fois l'augmentation du nombre de décès par cancer attribuable à l'alcool entre 2006 et 2009 selon une autre dame que nous connaissons bien : "Principe de Hill" (dernière partie de l'article).
Record pulvérisé !
L'histoire s'accélère, la pression s'intensifie !
Avertissement Même quand on n'a pas froid aux yeux et qu'on n'y va pas de main morte il faut se préparer à lever un jour le pied : penser à ne pas dépasser le nombre total de décès annuels !
Rappel à l'attention de Mme Buzyn Selon les chiffres de l'Institut de Veille Sanitaire, l'incidence de cancers a plus que doublé entre 1980 et 2012 alors que dans le même temps le nombre de consommateurs réguliers a été divisé par 3 (France Agrimer). Le cancer est devenue la première cause de mortalité prématurée en France. C'est à dire chez les moins de 65 ans, sachant que c'est en deçà de cet âge que l'on dénombre proportionnellement le moins de consommateurs réguliers. En 2010, 40% ce consommateurs réguliers chez les 65 ans et plus contre 17% en moyenne nationale. Dans le même temps, selon le CépiDc de l'INSERM, la consommation de sodas se substituant de plus en plus au vin sur la table des français, le nombre de diabètes sucrés a augmenté de 4169 unités, soit près de 63%.
62,77% exactement : nous aussi nous arrondissons parfois les chiffres, mais beaucoup moins "généreusement" que ce qu'il lui arrive de le faire !
http://www.liberation.fr/france/2015/11/10/loi-evin-nous-sommes-face-a-une-catastrophe-sanitaire_1412406
En face, cela veut dire quoi ?
Que la catastrophe s'annonce, qu'elle va arriver ?
Pourtant, cela fait des siècles que le tabac a été importé des Amériques... et des millénaires que les Gaulois brassaient la cervoise !
À notre avis, il aurait mieux valu dire que nous baignons en pleine catastrophe sanitaire depuis des temps immémoriaux... la preuve le nombre de gens qui sont morts depuis.
Quelle hécatombe !
Elle n'a pas peur des chiffres non plus, Mme Buzyn : «Le tabac et l'alcool, ce sont 150 000 morts par an...» : encore un grand bond quantitatif !
Prenons en effet les chiffres que donne encore sur son site l'institut même qu'elle préside.
Le tabac, 47 000 par cancer pour un total de 78 000 au total (lire le début du chapitre "LE PREMIER FACTEUR DE RISQUE DE CANCERS") : http://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Tabac/Faire-prendre-conscience-des-dangers-du-tabac (date de dernière mise à jour : 04/06/2015).
L'alcool, 49 000 décès dont plus de 15 000 par cancer (télécharger la brochure, 2º paragraphe, p. 9) : http://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Catalogue-des-publications/Brochure-grand-public-Nutrition-et-cancers-Alimentation-consommation-d-alcool-activite-physique-et-poids (juin 2015).
Addition : 78 000 + 49 000 = 127 000.
Soustraction : 150 000 - 127 000 = 23 000.
Proportion : 23 000 / 127 000 = 18% (environ).
18% en 5 mois !
3,6% par mois !
Pratiquement 2 fois l'augmentation du nombre de décès par cancer attribuable à l'alcool entre 2006 et 2009 selon une autre dame que nous connaissons bien : "Principe de Hill" (dernière partie de l'article).
Record pulvérisé !
L'histoire s'accélère, la pression s'intensifie !
Avertissement Même quand on n'a pas froid aux yeux et qu'on n'y va pas de main morte il faut se préparer à lever un jour le pied : penser à ne pas dépasser le nombre total de décès annuels !
Rappel à l'attention de Mme Buzyn Selon les chiffres de l'Institut de Veille Sanitaire, l'incidence de cancers a plus que doublé entre 1980 et 2012 alors que dans le même temps le nombre de consommateurs réguliers a été divisé par 3 (France Agrimer). Le cancer est devenue la première cause de mortalité prématurée en France. C'est à dire chez les moins de 65 ans, sachant que c'est en deçà de cet âge que l'on dénombre proportionnellement le moins de consommateurs réguliers. En 2010, 40% ce consommateurs réguliers chez les 65 ans et plus contre 17% en moyenne nationale. Dans le même temps, selon le CépiDc de l'INSERM, la consommation de sodas se substituant de plus en plus au vin sur la table des français, le nombre de diabètes sucrés a augmenté de 4169 unités, soit près de 63%.
62,77% exactement : nous aussi nous arrondissons parfois les chiffres, mais beaucoup moins "généreusement" que ce qu'il lui arrive de le faire !
vendredi 6 novembre 2015
Sous-main
En début de semaine prochaine, nous allons probablement assister à un nouveau rebondissement dans "l'affaire de l'amendement".
a) Résumé des épisodes précédents.
Depuis le mois de mars dernier, de courageux parlementaires des 2 chambres se battent contre la potentialité de censure absolue à l'égard du vin fournie à certaines organisations au titre d'une lecture radicale de la loi Êvin.
Une potentialité parfois déjà partiellement mise en œuvre et induisant une certaine forme d'autocensure dans les médias.
Ces élus ont démontré qu'ils représentaient une opinion majoritaire au sein du parlement, les 2 chambres confondues.
Très clairement au Sénat, d'une manière moins tranchée a l'Assemblée Nationale.
Pour sortir d'une situation un peu compliquée, le gouvernement lui même, très probablement impulsé par l'Élysée, déposait un amendement allant dans le sens souhaité par le peuple et ses élus.
C'était en juin et l'amendement, tout à fait satisfaisant, fut adopté, bien entendu.
Par la suite, malheureusement, le Conseil Constitutionnel a jugé bon de le "retoquer".
En septembre, ce même amendement a été réintroduit au Sénat contre l'avis de Mme Touraine, ministre de la Santé, cette dernière allant contre toute évidence jusqu'à nier qu'elle avait correspondu à la volonté du gouvernement !
Voir la fin de notre article "Magie et historiens".
b) Futur très proche
Nous en sommes là et la semaine prochaine le dossier va "rebondir" puisque le projet de loi de santé passe à l'Assemblée Nationale.
En effet, dès le début de la semaine prochaine il va être examiné en commission des affaires sociales.
c) Demande
Si Mme Touraine ou les personnes qu'elle fera agir en sous-main affirmaient que l'amendement dont nous parlons ne correspond plus à la volonté ni de l'état ni du gouvernement, nous leur demandons d'en apporter la preuve en produisant les propos du Président de la République ou du Premier Ministre qui sembleraient corroborer leur affirmation.
d) Faute de quoi...
Si cela leur était impossible, chacun pourrait considérer que les personnes en question agissent en décalage avec la volonté du gouvernement... ce qui, concernant Mme la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, devrait amener à prendre la mesure qui s'impose !
e) Question
Ne peut-on penser que chaque fois que le nom de Mme Touraine est prononcé dans les médias auxquelles toute communication sur le vin est pratiquement interdite, notamment la télévision, cela constitue une forme de promotion clandestine de l'AOP du même nom ?
Si la réponse est oui, est-il permis de l'appeler tout simplement Marisol ?
Un peu familier, certes, mais tellement plus œnophobiquement correct !
Petits suppléments hors sujet (quoique)
1) Pépite
Écouter l'éminent professeur Didier Raoult de la 3° à la 4° minute :
http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/171362-idees-recues-sur-la-sante !
Il faut savoir être beaux joueurs : le fait que ces propos n'aient pas été censurés par les responsables d'une émission avec laquelle nous avons parfois eu à polémiquer doit être salué.
2) Objectif constant (version de ce matin même)
Surtaxer le vin : http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/guenole-du-concret-il-est-urgent-de-briser-le-tabou-sur-la-gravite-de-l-alcoolisme-en-france-0611-688515.html (à 2mn 45sec).
a) Résumé des épisodes précédents.
Depuis le mois de mars dernier, de courageux parlementaires des 2 chambres se battent contre la potentialité de censure absolue à l'égard du vin fournie à certaines organisations au titre d'une lecture radicale de la loi Êvin.
Une potentialité parfois déjà partiellement mise en œuvre et induisant une certaine forme d'autocensure dans les médias.
Ces élus ont démontré qu'ils représentaient une opinion majoritaire au sein du parlement, les 2 chambres confondues.
Très clairement au Sénat, d'une manière moins tranchée a l'Assemblée Nationale.
Pour sortir d'une situation un peu compliquée, le gouvernement lui même, très probablement impulsé par l'Élysée, déposait un amendement allant dans le sens souhaité par le peuple et ses élus.
C'était en juin et l'amendement, tout à fait satisfaisant, fut adopté, bien entendu.
Par la suite, malheureusement, le Conseil Constitutionnel a jugé bon de le "retoquer".
En septembre, ce même amendement a été réintroduit au Sénat contre l'avis de Mme Touraine, ministre de la Santé, cette dernière allant contre toute évidence jusqu'à nier qu'elle avait correspondu à la volonté du gouvernement !
Voir la fin de notre article "Magie et historiens".
b) Futur très proche
Nous en sommes là et la semaine prochaine le dossier va "rebondir" puisque le projet de loi de santé passe à l'Assemblée Nationale.
En effet, dès le début de la semaine prochaine il va être examiné en commission des affaires sociales.
c) Demande
Si Mme Touraine ou les personnes qu'elle fera agir en sous-main affirmaient que l'amendement dont nous parlons ne correspond plus à la volonté ni de l'état ni du gouvernement, nous leur demandons d'en apporter la preuve en produisant les propos du Président de la République ou du Premier Ministre qui sembleraient corroborer leur affirmation.
d) Faute de quoi...
Si cela leur était impossible, chacun pourrait considérer que les personnes en question agissent en décalage avec la volonté du gouvernement... ce qui, concernant Mme la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, devrait amener à prendre la mesure qui s'impose !
e) Question
Ne peut-on penser que chaque fois que le nom de Mme Touraine est prononcé dans les médias auxquelles toute communication sur le vin est pratiquement interdite, notamment la télévision, cela constitue une forme de promotion clandestine de l'AOP du même nom ?
Si la réponse est oui, est-il permis de l'appeler tout simplement Marisol ?
Un peu familier, certes, mais tellement plus œnophobiquement correct !
Petits suppléments hors sujet (quoique)
1) Pépite
Écouter l'éminent professeur Didier Raoult de la 3° à la 4° minute :
http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-sante/vod/171362-idees-recues-sur-la-sante !
Il faut savoir être beaux joueurs : le fait que ces propos n'aient pas été censurés par les responsables d'une émission avec laquelle nous avons parfois eu à polémiquer doit être salué.
2) Objectif constant (version de ce matin même)
Surtaxer le vin : http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/guenole-du-concret-il-est-urgent-de-briser-le-tabou-sur-la-gravite-de-l-alcoolisme-en-france-0611-688515.html (à 2mn 45sec).
jeudi 5 novembre 2015
Historique !
Non seulement préventif mais aussi curatif ! Une très importante étude israélienne est en train de donner une nouvelle dimension à la défense du vin. Elle est en instance de publication dans une des plus grandes revues médicales : les "Annals of Internal Medecine" (impact factor 17,81). Réalisée sur un groupe de patients qui n'en consommaient pas auparavant, du moins pour la plupart, elle démontre que la consommation de vin améliore l'état des diabétiques. « Cette étude menée sur le long terme montre qu'associer un régime alimentaire sain à une consommation modérée de vin, surtout du vin rouge, contribue à faire baisser les risques cardiométaboliques », concluent les chercheurs. Des risques qui concernent à la fois le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires (MCV).
Une occasion de plus pour nous de réaffirmer que l'urgence pour les responsables de la Santé Publique devrait être de se pencher prioritairement sur le cas des français qui ne pratiquent pas la consommation régulière et modérée. Et cela qu'ils soient adeptes de la surconsommation (occasionnelle en général)... ou non consommateurs ! Parce qu'aujourd'hui, regroupées, ces 2 catégories aux comportements néfastes sont devenues ultra-majoritaires dans la population. Et que cette tendance s'accroît sans cesse. «Les extrêmes se touchent», dit la sagesse proverbiale. Force est de constater que progressions de l'abstinence et du nombre de comas éthyliques vont de pair. Et d'en conclure que ces 2 comportements excessifs devraient être équitablement traités... ce qui est loin d'être le cas, comme en attestent les chiffres que nous verrons un peu plus loin.Voici un article plus explicite que ce que nous le sommes sur l'étude de l'Institut Ben Gourion du Nêguev : http://www.metronews.fr/info/l-etude-sante-du-jour-le-vin-rouge-fait-du-bien-aux-diabetiques/mojn!m23D8udmJsEW6/. Et voici un résumé l'étude elle même : http://annals.org/article.aspx?articleid=2456121.
Quelques chiffres De 1980 à 2010, la part des consommateurs réguliers de vin est passée de 51% des français à 17% (page 9) : http://www.franceagrimer.fr/content/download/19371/156117/file/TDB-VIN-diaporama-conf%C3%A9rence-vinitech-consommation-vin-A12.pdf. Dans le même temps, selon le CépiDc, service spécialisé de l'INSERM dans la constatation brute (non "ajustée") des causes de décès, la part du diabète sucré dans le nombre total est passée de 12,9% à 19,8% ! Une croissance moyenne de 178 décès par an, mais les moyennes ne disent pas tout car cette croissance est en progression : 336 entre 2011 et 2012 ! Une progression logiquement parallèle à celle de la junk food dans notre pays : http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/28/en-france-le-fast-food-a-detrone-la-restauration-traditionnelle_n_2782834.html.
Il est juste de dire que dans le même temps la part des décès pour cause d'abus d'alcool est passée, elle, de 0,6 à 0,5... Différence en valeur absolue ? Plus de 4000 passages de vie à trépas !
«Oui, mais n'oubliez pas que le vin est cancérigène» nous dirons certaines dames de notre connaissance (Institut national du Cancer, institut Gustave Roussy, Réseau NACRe...). Bon ! Donc la part totale des décès par tumeurs malignes a donc certainement été amenée à baisser. Vérifions. Surprise : elle est passée de 22,7% à 28,2%... Mystère ? Mais non : nous avions tout simplement oublié le fameux "Principe de Hill" ! Celui selon lequel moins le vin est consommé, plus il provoque de décès... par cancer notamment.
Typically french Alors qu'elle jouit déjà d'une très favorable notoriété au niveau mondial, dans notre pays, l'étude dont il est question commence déjà à être critiquée par certains individus qui n'ont jamais publié dans une revue scientifique du niveau des "Annals of Internal Medecine". Et ont bien peu de chances d'y parvenir un jour. Nous critiquerons bientôt ces critiques.
Une occasion de plus pour nous de réaffirmer que l'urgence pour les responsables de la Santé Publique devrait être de se pencher prioritairement sur le cas des français qui ne pratiquent pas la consommation régulière et modérée. Et cela qu'ils soient adeptes de la surconsommation (occasionnelle en général)... ou non consommateurs ! Parce qu'aujourd'hui, regroupées, ces 2 catégories aux comportements néfastes sont devenues ultra-majoritaires dans la population. Et que cette tendance s'accroît sans cesse. «Les extrêmes se touchent», dit la sagesse proverbiale. Force est de constater que progressions de l'abstinence et du nombre de comas éthyliques vont de pair. Et d'en conclure que ces 2 comportements excessifs devraient être équitablement traités... ce qui est loin d'être le cas, comme en attestent les chiffres que nous verrons un peu plus loin.Voici un article plus explicite que ce que nous le sommes sur l'étude de l'Institut Ben Gourion du Nêguev : http://www.metronews.fr/info/l-etude-sante-du-jour-le-vin-rouge-fait-du-bien-aux-diabetiques/mojn!m23D8udmJsEW6/. Et voici un résumé l'étude elle même : http://annals.org/article.aspx?articleid=2456121.
Quelques chiffres De 1980 à 2010, la part des consommateurs réguliers de vin est passée de 51% des français à 17% (page 9) : http://www.franceagrimer.fr/content/download/19371/156117/file/TDB-VIN-diaporama-conf%C3%A9rence-vinitech-consommation-vin-A12.pdf. Dans le même temps, selon le CépiDc, service spécialisé de l'INSERM dans la constatation brute (non "ajustée") des causes de décès, la part du diabète sucré dans le nombre total est passée de 12,9% à 19,8% ! Une croissance moyenne de 178 décès par an, mais les moyennes ne disent pas tout car cette croissance est en progression : 336 entre 2011 et 2012 ! Une progression logiquement parallèle à celle de la junk food dans notre pays : http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/28/en-france-le-fast-food-a-detrone-la-restauration-traditionnelle_n_2782834.html.
Il est juste de dire que dans le même temps la part des décès pour cause d'abus d'alcool est passée, elle, de 0,6 à 0,5... Différence en valeur absolue ? Plus de 4000 passages de vie à trépas !
«Oui, mais n'oubliez pas que le vin est cancérigène» nous dirons certaines dames de notre connaissance (Institut national du Cancer, institut Gustave Roussy, Réseau NACRe...). Bon ! Donc la part totale des décès par tumeurs malignes a donc certainement été amenée à baisser. Vérifions. Surprise : elle est passée de 22,7% à 28,2%... Mystère ? Mais non : nous avions tout simplement oublié le fameux "Principe de Hill" ! Celui selon lequel moins le vin est consommé, plus il provoque de décès... par cancer notamment.
Typically french Alors qu'elle jouit déjà d'une très favorable notoriété au niveau mondial, dans notre pays, l'étude dont il est question commence déjà à être critiquée par certains individus qui n'ont jamais publié dans une revue scientifique du niveau des "Annals of Internal Medecine". Et ont bien peu de chances d'y parvenir un jour. Nous critiquerons bientôt ces critiques.
mercredi 4 novembre 2015
La ligue dans le rang
«...éviter les boissons sucrées, la "fast-food".»
Boissons alcoolisés : «Pour les individus, ne pas dépasser 20 à 30g par jour d’éthanol pour les hommes, 10 à 15 g pour les femmes.»
Ce sont des phrases que nous avons souvent citées après les avoir extraites de la traduction par la Ligue nationale Contre le Cancer des recommandations alimentaires émises par le Fonds Mondial de Recherche sur ce même Cancer.
Et cela au moyen d'un lien... aujourd'hui détourné.
Le voici : http://www.ligue-cancer.net/article/837_les-10-recommandations-preventives-suite-au-rapport-wcrf.
À présent, en cliquant dessus, on arrive sur la page d'accueil de la LNCC.
Et si on écrit "fast-food" sur la case dédié à la recherche de textes à partir de mots-clés, on n'arrive nulle part !
Le problème n'existe plus...
Quant aux boissons alcoolisés, nous laissons le lecteur s'y diriger tout en le prévenant que son moral risque d'en prendre un sacré coup en découvrant l'ampleur du virage !
Mais avant d'aller plus loin, prouvons notre bonne foi au moyen d'un document issu de la LNCC... il y a quelque temps.
Et que nous avons pris soin de sécuriser à l'époque.
Le voici : http://www.vitisphere.com/blogs/media/blogs/blog//recommandationswcrf.pdf.
«Mais, nous dira-t-on, ce document ne comporte aucun signe indiquant qu'il provient de la LNCC !»
D'accord.
Alors rendons-nous sur le site cantalien de la Ligue, site que lequel, semble-t-il, il a été oublié de "faire le ménage" : http://www.liguecancer15.cantalpassion.com/prevention (fin de page ou presque).
Bien entendu, nous avons sécurisé ce document.
Désolés pour ces braves cantalous qui vont dans nul doute se faire "tirer les oreilles !
Alors que s'est-il passé ?
Pourquoi cette évolution ?
La réponse est simple : la Ligue est rentrée dans le rang.
La meilleure preuve c'est qu'elle fait désormais partie de l'Alliance Prévention Alcool, une nébuleuse dont le site mérite le détour : http://www.alliancepreventionalcool.org/ !
Mais, de grâce, refusons nous à en vouloir aux infortunés dirigeants de cette vénérable institution qu'est la LNCC !
En effet, peut-on, dans ce pays et dans le domaine concerné, conserver les moyens indispensables pour progresser vers l'objectif qu'on s'est fixé si on ne se soumet pas au diktat de l'appareil cocacollabo-malbouffisant ?
Appareil qui contrôle nombre de décisions d'ordre financier.
Et lui même "agi" par de puissants intérêts...
Alors, parce que la censure accroît tout les jours son emprise et que toutes les mémoires sont à sauvegarder, nous avons sécurisé un grand nombre de documents.
Voici 2 exemples concernant la LNCC :
1) http://www.ligue-cancer.net/files/national/article/documents/bro/cancer_voiesDigestives.pdf.
Où l'on trouve en bas de la page 6 : «Sans tabac et en consommant moins d'un 1/2 litre de vin (équivalent à 40g d'alcool) par jour, environ 90% des cancers des VADS seraient évités.»
2)«Sans tabac et en consommant moins d'un 1/2 litre de vin (équivalent à 40g d'alcool) par jour, environ 90% des cancers des VADS seraient évités.»
Voir bas de la page 6 : http://www.ligue-cancer.net/files/national/article/documents/bro/cancer_voiesDigestives.pdf.
Et un exemple concernant un autre institut dédié a la recherche scientifique,l'Institut Curie (voir 2º colonne, page 2) : http://curie.fr/sites/default/files/jic62ter-cancer-orl-nez-bouche-gorge.pdf.
Boissons alcoolisés : «Pour les individus, ne pas dépasser 20 à 30g par jour d’éthanol pour les hommes, 10 à 15 g pour les femmes.»
Ce sont des phrases que nous avons souvent citées après les avoir extraites de la traduction par la Ligue nationale Contre le Cancer des recommandations alimentaires émises par le Fonds Mondial de Recherche sur ce même Cancer.
Et cela au moyen d'un lien... aujourd'hui détourné.
Le voici : http://www.ligue-cancer.net/article/837_les-10-recommandations-preventives-suite-au-rapport-wcrf.
À présent, en cliquant dessus, on arrive sur la page d'accueil de la LNCC.
Et si on écrit "fast-food" sur la case dédié à la recherche de textes à partir de mots-clés, on n'arrive nulle part !
Le problème n'existe plus...
Quant aux boissons alcoolisés, nous laissons le lecteur s'y diriger tout en le prévenant que son moral risque d'en prendre un sacré coup en découvrant l'ampleur du virage !
Mais avant d'aller plus loin, prouvons notre bonne foi au moyen d'un document issu de la LNCC... il y a quelque temps.
Et que nous avons pris soin de sécuriser à l'époque.
Le voici : http://www.vitisphere.com/blogs/media/blogs/blog//recommandationswcrf.pdf.
«Mais, nous dira-t-on, ce document ne comporte aucun signe indiquant qu'il provient de la LNCC !»
D'accord.
Alors rendons-nous sur le site cantalien de la Ligue, site que lequel, semble-t-il, il a été oublié de "faire le ménage" : http://www.liguecancer15.cantalpassion.com/prevention (fin de page ou presque).
Bien entendu, nous avons sécurisé ce document.
Désolés pour ces braves cantalous qui vont dans nul doute se faire "tirer les oreilles !
Alors que s'est-il passé ?
Pourquoi cette évolution ?
La réponse est simple : la Ligue est rentrée dans le rang.
La meilleure preuve c'est qu'elle fait désormais partie de l'Alliance Prévention Alcool, une nébuleuse dont le site mérite le détour : http://www.alliancepreventionalcool.org/ !
Mais, de grâce, refusons nous à en vouloir aux infortunés dirigeants de cette vénérable institution qu'est la LNCC !
En effet, peut-on, dans ce pays et dans le domaine concerné, conserver les moyens indispensables pour progresser vers l'objectif qu'on s'est fixé si on ne se soumet pas au diktat de l'appareil cocacollabo-malbouffisant ?
Appareil qui contrôle nombre de décisions d'ordre financier.
Et lui même "agi" par de puissants intérêts...
Alors, parce que la censure accroît tout les jours son emprise et que toutes les mémoires sont à sauvegarder, nous avons sécurisé un grand nombre de documents.
Voici 2 exemples concernant la LNCC :
1) http://www.ligue-cancer.net/files/national/article/documents/bro/cancer_voiesDigestives.pdf.
Où l'on trouve en bas de la page 6 : «Sans tabac et en consommant moins d'un 1/2 litre de vin (équivalent à 40g d'alcool) par jour, environ 90% des cancers des VADS seraient évités.»
2)«Sans tabac et en consommant moins d'un 1/2 litre de vin (équivalent à 40g d'alcool) par jour, environ 90% des cancers des VADS seraient évités.»
Voir bas de la page 6 : http://www.ligue-cancer.net/files/national/article/documents/bro/cancer_voiesDigestives.pdf.
Et un exemple concernant un autre institut dédié a la recherche scientifique,l'Institut Curie (voir 2º colonne, page 2) : http://curie.fr/sites/default/files/jic62ter-cancer-orl-nez-bouche-gorge.pdf.
lundi 2 novembre 2015
Viande et cancer
Le CIRC, c'est le Centre International de Recherche sur le Cancer.
Comme son nom l'indique, c'est un organisme international.
Mais il a son siège à Lyon.
Et Lyon, c'est en France.
Et en France, il semble y avoir quelque chose dans l'air qui rend spécifiques les conclusions d'études et rapports qui concernent l'alimentation.
Et notamment le vin.
Par exemple, nous avons vu il y a quelque temps que pour une certaine Mme Hill, de l'institut Gustave Roussy, à Villejuif (en région parisienne), à consommation sensiblement égale, l'alcool provoquait 13 fois plus de décès en France qu'au Danemark pour les hommes et 5 fois plus pour les femmes, soit 9 pour la moyenne "unisexe".
Pour revenir au CIRC, la semaine dernière, il provoquait un grand émoi dans les médias en indiquant que la consommation de viande rouge pouvait être cancerogène.
Et en insistant sur le cas des viandes transformées.
Beaucoup de commentaires rappelleront que ce fait est connu depuis longtemps, ce qui apparaît dans les propos de Stéphane Le Foll, un ministre de l'agriculture beaucoup moins hâtif à réagir lorsque les mêmes milieux s'attaquent à une certaine autre production agricole : http://www.lepoint.fr/politique/charcuterie-et-viande-rouge-le-foll-met-en-garde-contre-la-panique-26-10-2015-1976868_20.php.
Effectivement, le rapport du World Cancer Research Fund 1997 en parlait déjà.
Et réitérait 10 ans plus tard comme on peut le lire dans les recommandations 2017 (5º recommandation) : http://www.dietandcancerreport.org/expert_report/recommendations/.
Mais avec une différence notable : quand il parle de "viandes transformées" (les plus mises en cause) le CIRC cite «les hot-dogs (saucisses de Francfort), le jambon, les saucisses, le corned-beef, les lanières de bœuf séché, de même que les viandes en conserve et les préparations et les sauces à base de viande» : (page 1, 2º question) http://www.iarc.fr/en/media-centre/iarcnews/pdf/Monographs-Q&A_Vol114_F.pdf.
Mais pas les "burgers" !
Alors que c'est le premier exemple que donne le WCRF (page 379, environ au milieu de la colonne de droite) :
Les burgers : le symbole même de la junk food !
Celle que le WCRF recommande de «consommer avec parcimonie ou même d'éviter».
«Éviter la fast food» écrivait en tous lettres la Ligue Nationale Contre le Cancer dans sa traduction... à l'époque (lire notre note "La Ligue dans le rang").
Et qui tend, liquide compris, à se substituer, en France comme un peu partout dans le monde, à se substituer à la gastronomie traditionnelle.
Un malbouffisation consécutive au phénomène que certains, dans les années 1950, appelèrent "cocacolonisation".
Ainsi que l'oenophobisme, évidemment.
Cela étant dit, comment, dans notre pays, un organisme subventionné pourrait-il qualifier les burgers de cancérigènes quand Mme la Ministre de la Santé elle même déclare qu'en consommer un de temps en temps «ne peut pas faire de mal» ?
19mn 54sec : http://www.dailymotion.com/video/x381o1c_marisol-touraine-morano-ferait-mieux-de-se-taire_news#tab_embed.
Mais faut-il lui en vouloir ?
Qui pourrait demeurer indemne après plus de 3 ans d'immersion dans l'un des milieux les plus cocacollaborationiste du monde ?
Nous ?
Même pas sûr...
Nota Bene : nous ne sommes pas les seuls à nous être étonnés que le CIRC ne cite pas les hamburgers parmi les produits dangereux.
Exemple : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20151026.OBS8308/le-risque-de-developper-un-cancer-en-raison-de-la-charcuterie-reste-faible.html (fin du 1º chapitre).
Comme son nom l'indique, c'est un organisme international.
Mais il a son siège à Lyon.
Et Lyon, c'est en France.
Et en France, il semble y avoir quelque chose dans l'air qui rend spécifiques les conclusions d'études et rapports qui concernent l'alimentation.
Et notamment le vin.
Par exemple, nous avons vu il y a quelque temps que pour une certaine Mme Hill, de l'institut Gustave Roussy, à Villejuif (en région parisienne), à consommation sensiblement égale, l'alcool provoquait 13 fois plus de décès en France qu'au Danemark pour les hommes et 5 fois plus pour les femmes, soit 9 pour la moyenne "unisexe".
Pour revenir au CIRC, la semaine dernière, il provoquait un grand émoi dans les médias en indiquant que la consommation de viande rouge pouvait être cancerogène.
Et en insistant sur le cas des viandes transformées.
Beaucoup de commentaires rappelleront que ce fait est connu depuis longtemps, ce qui apparaît dans les propos de Stéphane Le Foll, un ministre de l'agriculture beaucoup moins hâtif à réagir lorsque les mêmes milieux s'attaquent à une certaine autre production agricole : http://www.lepoint.fr/politique/charcuterie-et-viande-rouge-le-foll-met-en-garde-contre-la-panique-26-10-2015-1976868_20.php.
Effectivement, le rapport du World Cancer Research Fund 1997 en parlait déjà.
Et réitérait 10 ans plus tard comme on peut le lire dans les recommandations 2017 (5º recommandation) : http://www.dietandcancerreport.org/expert_report/recommendations/.
Mais avec une différence notable : quand il parle de "viandes transformées" (les plus mises en cause) le CIRC cite «les hot-dogs (saucisses de Francfort), le jambon, les saucisses, le corned-beef, les lanières de bœuf séché, de même que les viandes en conserve et les préparations et les sauces à base de viande» : (page 1, 2º question) http://www.iarc.fr/en/media-centre/iarcnews/pdf/Monographs-Q&A_Vol114_F.pdf.
Mais pas les "burgers" !
Alors que c'est le premier exemple que donne le WCRF (page 379, environ au milieu de la colonne de droite) :
Les burgers : le symbole même de la junk food !
Celle que le WCRF recommande de «consommer avec parcimonie ou même d'éviter».
«Éviter la fast food» écrivait en tous lettres la Ligue Nationale Contre le Cancer dans sa traduction... à l'époque (lire notre note "La Ligue dans le rang").
Et qui tend, liquide compris, à se substituer, en France comme un peu partout dans le monde, à se substituer à la gastronomie traditionnelle.
Un malbouffisation consécutive au phénomène que certains, dans les années 1950, appelèrent "cocacolonisation".
Ainsi que l'oenophobisme, évidemment.
Cela étant dit, comment, dans notre pays, un organisme subventionné pourrait-il qualifier les burgers de cancérigènes quand Mme la Ministre de la Santé elle même déclare qu'en consommer un de temps en temps «ne peut pas faire de mal» ?
19mn 54sec : http://www.dailymotion.com/video/x381o1c_marisol-touraine-morano-ferait-mieux-de-se-taire_news#tab_embed.
Mais faut-il lui en vouloir ?
Qui pourrait demeurer indemne après plus de 3 ans d'immersion dans l'un des milieux les plus cocacollaborationiste du monde ?
Nous ?
Même pas sûr...
Nota Bene : nous ne sommes pas les seuls à nous être étonnés que le CIRC ne cite pas les hamburgers parmi les produits dangereux.
Exemple : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20151026.OBS8308/le-risque-de-developper-un-cancer-en-raison-de-la-charcuterie-reste-faible.html (fin du 1º chapitre).
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