mercredi 26 août 2015

Trop longue ?

Ce week-end,  l'ami Hervé Lalau nous informait qu'un article très intéressant était paru dans Le Figaro 2 jours plus tôt : http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2015/08/23/vin-et-sante-dans-la-grande-presse-mieux-vaut-tard-que-jamai-8488225.html.
 Un article commençant par une citation qui nous est très chère et depuis très longtemps.
Le texte est articulé autour des propos du Dr François Paillard, des propos qui corroborent, près d'1/4 de siècle plus tard,  ceux du très regretté Pr Serge Renaud.  Dans cette vidéo on peut voir et entendre le Dr Paillard approfondir le sujet... après s'être exprimé vis à vis de la malbouffe en des termes s'apparentant à ceux qui sont les nôtres depuis des années :  # 19. Alimentation et santé : le « French paradox » from Alimentation Générale on Vimeo (passage relatif au vin à 22'20").

Phrase de conclusion du Dr Paillard : «On oblige pas les gens qui n'en consomment pas à en consommer, parce que là il y aurait sans doute d'autres effets pervers, mais pour les gens qui ont une consommation raisonnable modérée, ça a effectivement des effets bénéfiques.»

Nous non plus n'obligeons personne : pas question de répondre au fachygiénisme par des méthodes tout aussi détestables ! Et puis il y a des gens qui peuvent avoir choisi l'abstinence au nom de raisons liées à des considérations personnelles et parfaitement légitimes.

Ceux qui trouvent que la vie est trop longue, par exemple...

Mais si c'est le cas, une question peut alors se poser : le manque de vin n'est-il pas pour quelque chose dans cette appréciation ?

jeudi 20 août 2015

RAHRA

Nous avons parfois été en présence d'indices ou même de témoignages nous laissant penser que "ceux d'en face" nous surveillaient de prés.
Relire par exemple notre article "Serions-nous espionnés ?".
Aussi, si nous portons généralement très vite à la connaissance de nos lecteurs les actions que nous menons, il en est d'autres au sujet desquelles nous préférons rester discrets.
 Définitivement ou pendant un certain délai.
8 semaines, par exemple.
 Il y a 8 semaines nous avons écrit à certaines personnes que nous jugeons bien placées au sein des institutions européennes et cela concernant une manœuvre qui nous semblait particulièrement perverse.

On trouvera ci-dessous un exemplaire d'une lettre envoyée (version française à l'origine suivie d'une formule de politesse, évidemment).               

        Madame,

 Je me permets de vous contacter une nouvelle fois au nom de l'association française "L'honneur du vin" afin d'attirer votre attention sur une récente enquête d’opinion, et de son impact potentiel sur les réflexions actuelles concernant les politiques liées à l’alcool.

Comme vous le savez, cette association a été créée il y a un certain nombre d'années par des hommes et des femmes souhaitant défendre le vin et sa consommation modérée. L'association bénéficie de nombreux soutiens au sein de la communauté scientifique.

 Lancée par Eurocare le 6 mai 2015, l'enquête en question a pour but de recueillir les avis des consommateurs sur les campagnes de communication concernant les risques associés à l'alcool. Les résultats de l’enquête seront intégrés dans le travail du “Joint Action to support Member States on Reducing Alcohol Related Harm” (RARHA), coordonné par les autorités portugaises et cofinancé à travers le Programme Santé de l'UE.

 Nous tenons à exprimer nos préoccupations quant à la méthodologie de cette enquête, que nous considérons biaisée notamment en raison :

de l'échantillonnage, qui ne cible pas les consommateurs mais les organisations militantes autour des thèmes liés aux boissons alcoolisées;
des questions principales: dont la formulation a une influence directe sur les réponses des participants, limitant ainsi l'objectivité de l'enquête.
 La Commission européenne travaille actuellement sur un rapport concernant l'étiquetage des boissons alcoolisées. Nous espérons sincèrement que les institutions européennes prendront note de la méthodologie douteuse de l'enquête susmentionnée et que les résultats de cette-dernière n’influenceront pas d’une manière négative la rédaction du rapport.

 Enfin, nous tenons à souligner l'importance de la prévention et de l'éducation dans la lutte contre les dommages liés à l'alcool, notamment à travers la promotion d’une consommation responsable. Le secteur vinicole européen s’est engagé auprès de la Commission à travers le programme “Wine in Moderation”, déjà reconnu pour son efficacité.

 L'Union européenne est le premier producteur, consommateur, exportateur et importateur de vin dans le monde, représentant 45% des surfaces viticoles, 65% de la production, 57% de la consommation mondiale et 70% des exportations mondiales. Afin de préserver le leadership de l'UE, nous espérons que la Commission européenne continuera donc à cibler l'abus de boissons alcoolisées, plutôt que la consommation modérée de vin.

 Je vous remercie d'avance pour la considération que vous porterez à cette question importante pour le secteur viti-vinicole européen,

Nos lecteurs comprendrons que les réponses reçues entrent dans la catégorie des documents que nous ne souhaitons pas divulguer (voir plus haut).
   Mais nous pouvons quand même leur indiquer que nous les considérons comme tout à fait satisfaisantes

jeudi 13 août 2015

Valls

Nous n'avons jamais caché que notre association était formée de femmes et d'hommes de toutes convictions politiques, philosophiques, etc...
Unis par leur souci commun du respect dû au vin.

À la suite des dernières péripéties ayant abouti à la décision émanant du Conseil Constitutionnel (voir notre article précédent) des échanges parfois un peu vifs ont eu lieu en interne.
Certains affirmant que «tout cela ne serait pas arrivé si l'opposition n'avait pas eu la mauvaise idée de saisir le CC alors qu'elle n'avait même pas déposé de motion de censure à l'égard de cette dernière mouture de la "loi Macron"».
Faisant également remarquer que «la plupart des membres du dit Conseil ont été nommés par la majorité précédente».
Et leurs interlocuteurs répondant : «Jeux de masques que tout cela, la secte œnophobiste a su pousser ses ramifications jusqu'à l'intérieur de chaque parti et le gouvernement va bientôt soigneusement enterrer le dossier».



Pour l'heure,  le rédacteur de ces lignes considère que l'honnêteté s'impose en la matière.
Et qu'elle oblige à donner acte au premier ministre de ses récents propos à ce sujet.
En effet, M. Manuel Valls a indiqué que ces mesures seront présentées à nouveau au Parlement dans les prochains mois :


La loi Macron retoquée en partie par le Conseil... par francetvinfo
Et rien ne permet pour l'instant de mettre en doute sa bonne foi.
D'autant plus qu'il s'agit en l'occurrence de rendre applicable un texte élaboré (c'est le moins que l'on puisse dire) sous la haute bienveillance de l’Élysée !
Comment imaginer que l'engagement primo-ministériel ne le soit également ?

En même temps, nul ne saurait ignorer les considérables capacités manœuvrières des fachygiénistes renforcées encore par leur pathologique sentiment de supériorité universelle.

En ces heures incertaines, il semble donc évident que le ton le plus adéquat vis à vis de la situation telle qu'elle se présente est celui qui a été employé dans le dernier communiqué de presse de Vin & Société.

jeudi 6 août 2015

Conseil Constitutionnel

Notre premier réaction en apprenant que le Conseil  Constitutionnel avait censuré l'article 225 de la loi Macron,  celui qui mettait partiellement le vin à l'abri des attaques outrancières de la secte œnophobistes fut de penser que les défenseurs du divin breuvage n'avaient décidément pas de chance avec cette instance suprême aux membres désignés.
En effet,  il y a 2 ans,  le CC avait rendu possible l'"exécution" du CMP.
Voir notre article : "Le point sur certaines questions en cours (2)".
Cette fois-ci c'est sensiblement différent quoiqu'une analogie soit à noter.

L'analogie réside dans le fait qu'aujourd'hui aussi, comme en novembre 2013,  l'avis concernant le texte portant sur le produit que nous défendons avait été donné au sein d'une globalité et a abouti à la remise en cause de plusieurs décisions prises par les élus du peuple.

3 textes en 2003 : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2013/2013-241-l/decision-n-2013-241-l-du-05-novembre-2013.138591.html (voir 3° tiers du document).
17 articles aujourd'hui (voir tout à fait à la fin) : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2015/2015-715-dc/communique-de-presse.144230.html.
Mais les différences sont assez fondamentales.

En effet,  en 2013, le Conseil Constitutionnel avait seulement affirmé le caractère réglementaire des textes considérés, sans contester leur validité à l'égard de la Constitution.
Et c'était le gouvernement lui-même, équipé de cet avis,  qui s'était chargé de la "mise à mort".

Cette fois-ci, aucun commentaire ni sur la forme ni sur le fond des articles considérés, points qui ne semblent pas poser problème.
En fait, c'est la procédure utilisée pour leur adoption qui est mise en cause.
En effet,  le CC a considéré que, «introduits par voie d'amendement», ils «avaient été adoptés selon une procédure contraire à la Constitution. Il les a, par suite, censurés.»

Il s'agit des «articles 69, 83, 132, 201, 202, 225, 227, 264, 265, 300, 301, 302, 303, 304, 305, 306, 307 et les paragraphes XII et XIII de l'article 210».

Nos lecteurs peuvent en prendre connaissance sur ce document,  sachant que celui qui nous intéresse est le 225 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta-pdf/2934-1-art_49-3.pdf.

Une question demeure néanmoins : en quoi la procédure employée est-elle contraire à la Constitution ?
Des cas d'amendement adoptés et intégrés dans la loi finale,  il y en a un nombre très important à chaque session.
Y compris ce qu'on appelle des "cavaliers législatifs".
Si une telle intégration avait été impossible, on peut penser que les parlementaires l'auraient su avant de s'engager dans de conséquents travaux pour les faire adopter, non ?
Et la Présidence de la République qui à l'origine du 225 ?
Quel camouflet pour toutes les instances élues !

Désormais,  c'est avec impatience que nous attendons de plus amples explications au travers de l'exposé des motivations du Conseil Constitutionnel.
Et cela sans céder à la paranoïa qui pourrait porter à penser que le vin était visé et que la secte œnophobiste étend partout ses ramifications :17 articles et 2 paragraphes d'un dix-huitième censurés, quand même, il faudrait vraiment ne pas avoir peur des effets collatéraux !
Des bavures.

Mais cela étant dit, on peut penser qu'une délirante euphorie se déploie ce matin au sein de ladite secte.
Que vont-ils boire pour arroser ça ?

mercredi 5 août 2015

Évin revint…

Bien qu'étant juriste de formation et non pas médecin, Claude Évin, ancien ministre de la Santé et très récemment remarié alors, fut nommé Directeur Général de Agence Régionale de Santé d'Île de France en septembre 2009 :  http://www.lefigaro.fr/politique/2009/09/30/01002-20090930ARTFIG00420-ouverture-claude-evin-la-nouvelle-prise-de-sarkozy-.php.
Soit un bon semestre avant la parution du décret portant création des ARS, mais passons...
Passons aussi sur le fait qu'à l'époque la mise en cause de l'ancien ministre dans une affaire délicate datant de son passage au gouvernement n'avait pas semblé poser de problème.
Il faut dire que presque 20 ans avaient passé entre-temps. (*)

Auparavant,  en octobre 2008, alors qu'il était encore membre d'un cabinet d'avocats, M. Évin se montrait plutôt en accord avec Mme Roselyne Bachelot,  ministre de la Santé à l'époque,  pour permettre aux vignerons de présenter, d'une manière très encadrée, leurs domaines, leurs chais et leurs produits sur Internet :  http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE49Q06J20081027.
6 mois plus tard, en mai 2009, toujours avocat et 4 mois avant sa nomination à l'ARS, il signait une lettre ouverte aux côtés de vieilles connaissances à nous.
Adoptant ainsi une position sensiblement... différente : http://www.anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/161-lettre-ouverte-.
Un changement de pied qui semble montrer  que l'ancien titulaire du poste s'est souvenu dans l'intervalle que dans le cas précis de ce ministère, le dicton selon lequel "il vaut mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses saints" ne s'applique pas.
Bien au contraire : si l'on souhaite, pensant à son avenir,  bâtir un relationnel profitable dans le monde de la santé technocratique, il faut savoir que les vrais patrons sont les "marquygiénistes de couloir"... et qu'il vaut donc mieux ne pas exprimer de positions différentes des leurs !

Détail amusant : contrairement à ce qu'indique le document précédemment produit,  M, Èvin n'était alors plus député, et cela depuis environ 2 ans (historique résumé ici :  https://fr.linkedin.com/pub/claude-evin/58/4a8/3a1).
Bon !
Soyons honnêtes et ne nous plaignons pas : à cette époque là, notre association existait déjà et déjà, discrètement et par personnes interposées, menait contre l'œnophobisme le combat qui est toujours le sien.
Et qui le restera.
Or -nous pouvons le dire aujourd'hui- une telle "erreur" dans la fonction revendiquée, une telle discontinuité dans les convictions affirmées, ce fut du pain béni pour notre cause !
Cela par le discrédit conféré de ce fait à l'initiative de nos adversaires.

En cette année 2015, sur le champ de bataille, Claude Évin revint.
Il fut même l'initiateur d'une très vigoureuse campagne médiatique destinée à discréditer les élus du peuple dès lors qu'ils déplaisent aux frénétiques œnophobistes ainsi qu'aux cupides marchands d'espaces publicitaires.
Ces derniers,  bien entendu,  se sentant tenus à la plus grande complaisance envers leurs clients potentiels.
Et notamment à l'égard d'une célèbre marque de soda à base d'acide phosphorique carbo-hydraté soucieuse de ne voir en rien entraver sa constante progression en remplacement du vin sur la table des français.

Cela commença par un article dans la presse : http://m.leparisien.fr/economie/publicite-pour-l-alcool-le-cri-d-alarme-de-claude-evin-07-06-2015-4841489.php.
Puis continua à la télévision : http://www.france5.fr/emissions/c-a-vous/diffusions/11-06-2015_333819.
Et à la radio : http://www.rtl.fr/actu/politique/loi-evin-on-ne-peut-pas-presenter-l-alcool-dans-une-publicite-comme-du-parfum-dit-claude-evin-7778722682.
Évidemment, ce fut repris à grand bruit par une foule de commentateurs patentés... et Mme Touraine,  comme de bien entendu, finit par entrer dans la danse :
Tout cela au son de l'orchestre prohibitionniste habituel.
Et sur un air connu depuis longtemps mais agrémenté de quelques variations de circonstance.

Ce fut quand même émouvant de voir Mme Touraine et M. Évin dans la même farandole : ces deux anciens Strauss-Kahniens n'eurent aucun mal à accorder leurs pas !
Nulle dissonance !
C'est l'avantage d'avoir partagé la même culture (**).

Et puis,,, peut-être a-t-on parlé d'avenir, a cette occasion.
M. Évin quittera bientôt l'ARS : http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/06/10/le-directeur-de-lars-ile-de-france-claude-evin-quittera-ses-fonctions-le-30-septembre_759706.
Peut-être existe-t-il un poste à pourvoir, quelque part ?
Ou à créer pour répondre a un besoin extrêmement impératif ?
Par exemple, on pourrait revenir sur un projet écarté en 2013 :
http://www.lopinion.fr/4-septembre-2013/marisol-touraine-ne-veut-pas-claude-evin-3628 (***).

Après tout, toute prestation mérite compensation !
Avoir lancé une campagne médiatique, par exemple...

(*) D'ailleurs, M. Évin avait été relaxé, le tribunal s'étant conformé à la réquisition du Ministère Public : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/05/accuse-d-avoir-fait-pression-sur-des-victimes-du-sang-contamine-claude-evin-est-relaxe_1189313_32.
«Le ministère public est, en France, sous la hiérarchie du pouvoir politique par le biais du garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la direction des affaires criminelles et des grâces» : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ministère_public_(France).
Le garde des Sceaux, ministre de la justice de l'époque, membre également du 2º gouvernement Rocard,  se trouvait être Pierre Arpaillange : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Michel_Rocard_(2)#Composition.
Lequel, en 1989, avait été bien malgré lui concerné par le prix de l'humour politique :  https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prix_de_l'humour_politique#1989.

(**) À signaler :
Si, dans le combat que nous menons, nous avons particulièrement eu l'occasion de nous en prendre à d'anciens partisans de DSK (on pourrait aussi citer MM. Cahuzac ou Le Guen), nous n'avons par contre jamais rien eu à reprocher à l'ancien directeur du FMI lui même.

(***) L'article de l'Opinion, à la fin, fait presque explicitement référence a certains liens avec certain(s) laboratoire(s) pharmaceutique(s) après avoir rappelé le nom de M. Jérôme Cahuzac, l'homme que  «Claude Évin avait, lorsqu'il était ministre, comme conseiller "médicament"».
Un homme qui joua un rôle loin d'être négligeable dans la loi Évin.
Et auquel fut récemment consacré un documentaire télévisuel intitulé
«Jérôme Cahuzac,l'homme qui ne savait pas mentir» :
Au début de la 25º minute, une journaliste déclare : «Quand Cahuzac est devenu député puis maire, beaucoup de promesses ont vu le jour? Des promesses d'implantation de laboratoires, comme il y en a eu chez Claude Évin, d'ailleurs...».
L'occasion de rappeler qu'effectivement, pour M. Évin non plus les relations avec certains laboratoires pharmaceutiques n'ont pas disparu, puisque en 1998 le groupe Bristol-Myers Squibb s'installait dans son fief électoral : http://www.usinenouvelle.com/article/pays-de-la-loirebristol-myers-squibb-s-enracine-a-saint-nazairebristol-myers-squibb-numero-4-mondial-du-medicament-ouvre-un-centre-de-recherche-de-vocation-mondiale-en-galenique-et-controle-a.N87204.
Malheureusement, 7 ans plus tard, ce même groupe quittait Saint-Nazaire après avoir reçu 760 000 euros de subventions selon les uns : http://www.lesechos.fr/22/08/2005/LesEchos/19481-079-ECH_bristol-myers-a-recu-760-000-euros-de-subventions-pour-son-site-de-saint-nazaire.htm.
Bien d'avantage selon d'autres : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2005/08/17/bristol-myers-squibb-saint-nazaire-prends-loseille-et-tire-toi_11353.html.
Encore 2 ans passèrent et M. Évin ne se représentera pas aux élections législatives de 1997 : pourquoi ?
Pourtant, 57 ans,  ce n'est habituellement pas l'âge auquel les hommes politiques considèrent leur parcours achevé.
Et la circonscription qui était la sienne était largement restée fidèle au parti qui était le sien.
La preuve, Mme Marie-Odile Bouillé, la personne qui a reçu l'investissement de sa formation politique, fut très confortablement élue : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Huitième_circonscription_de_la_Loire-Atlantique#.C3.89lections_de_2007.
Alors ?
Quels sont les paramètres qui furent pris en compte pour ce changement ?
Question locale de coefficient personnel ?
Autre problème ?