Démonstration
Beaucoup d'émoi, ces jours derniers autour du pic de pollution atteint dans toute une partie de notre pays et notamment à Paris.
Remise en cause de l'avantage fiscal depuis longtemps octroyé au gazole comparativement à l'essence sans plomb.
L'occasion pour nous d'appeler une fois de plus à se reporter au Global Health Risk de l'OMS, et plus particulièrement au tableau de la page 11, qui porte sur les facteurs de risques de décès.
Et encore plus particulièrement sur la partie qui se trouve en bas à droite de ce tableau, celle qui concerne le groupe de pays auquel appartient la France.
On constatera que la pollution urbaine est un facteur de risque 1,5 fois plus élevé que l'usage de l'alcool... mais aussi 6 fois moins élevé que le total présenté par les facteurs de risques liés à la malbouffe (excès de sucre dans le sang, surpoids, obésité).
Lequel total est donc près de 10 fois plus élevé que le risque alcool.
Mais beaucoup moins taxé !
Et nettement bien moins souvent évoqué par les responsables de la santé publique...
Ces 2 dernières remarques valant également pour le gazole.
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Conclusion
On parle souvent du "lobby viticole" ou de celui des constructeurs français de voitures diesel...
Et aussi des fabricants de pesticides, des OGM, etc...
Mais le plus puissant est sans nul doute le lobby des fournisseurs d'hydrates de carbone puisque les méfaits de leurs produits, bien supérieurs à ceux de tous les autres cumulés, ne sont pratiquement jamais montrés du doigt par les instances politiques de diverses obédiences.
Et encore moins combattus, évidemment !
Et tout cela se fait dans la plus grande discrétion car la règle est que le lobby le plus efficace est celui dont on ne parle jamais.
Ou presque jamais : voir notre article du 21/06/2012.
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Possibilité d'objection 1
On pourra éventuellement nous reprocher de n'avoir pas pris en compte l'hypertension artérielle dans les causes de décès attribuable à la malbouffe alors que celle-ci représente un risque supérieur à l'hyperglycémie, au surpoids et à l'obésité réuni.
En arguant que ce fléau est particulièrement dû à l’excès de sel d'une part et qu'une consommation modérée d'alcool en protège quelque peu : lire CECI.
Et il est vrai que la malbouffe joue beaucoup sur l'effet exhausteur de goût que constitue le couple "chlorure de sodium-hydrate de carbone".
Nous ne l'avons pas fait par honnêteté car l'abus de sel, selon les individus, peut se retrouver aussi dans l'alimentation traditionnelle et qu'au delà des limites d'une consommation modérée, l'alcool ne protège plus mais peut aussi aggraver le problème.
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Possibilité d'objection 2
On pourrait aussi nous dire que la comparaison des substances dont nous parlons avec d'autres (pesticides, OGM, particules fines), n'est pas pertinente puisque dans le cas des premières, nul n'est obligé d'en absorber en excès.
Cette objection est en partie recevable, mais en partie seulement, nous semble-t-il.
En effet, on peut considérer que l'autorisation illimitée, par l'intermédiaire de divers moyens publicitaires, de matraquer la lucidité des consommateurs sans qu'aucun véritable contre-feu ne soit mis en place, peut altérer l'instinct de survie de beaucoup d'entre eux (enfants, adolescents ou même adultes).
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Remarque
Il faudrait faire preuve d'un incroyable manque d'ambition économique, lorsqu'on dispose de telles influences et de tels réseaux pour ne pas les mettre pleinement à profit.
Par exemple en faisant en sorte que le vin soit le plus diabolisé possible afin que certains sodas bien connus prennent définitivement sa place sur la table des français.
Certains de ces sodas, et vraiment non des moindres, étant à base d'acide phosphorique carbo-hydraté additionné de quelques ingrédients pour le moins... suspects..
C'est bon pour la santé, ça ?
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