Il y a 2 semaines, après quasiment un an de silence, Mme la ministre des affaires sociales et de la santé a daigné répondre à la question de M. Alain Suguenot, député de Côte d'Or, au sujet de l'avenir du Conseil de Modération et Prévention, lui indiquant notamment que le CIMAP (comité interministériel pour la modernisation de l'action publique) en avait décidé la suppression plusieurs mois auparavant : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-19030QE.htm.
Ce que nos lecteurs savaient déjà : voir notre article du 28/11/2014.
.
Néanmoins, rien de vraiment officiel n'était encore intervenu.
Mais la réponse tardive de Mme Marisol Touraine laissait à penser que la chose était imminente.
Effectivement, le couperet tomba quelques jours plus tard.sous la forme du décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commissions administratives à caractère consultatif.
Pour éviter à nos lecteurs une lecture trop fastidieuse, nous publions ci-dessous l'article qui concerne le CMP, le n° 27 :
.
Conseil de modération et de prévention.
I. ― L'article 69 de la loi du 5 janvier 2006 susvisée est abrogé.
II. ― Le décret n° 2006-159 du 14 février 2006 portant création du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
III. ― L'arrêté du 10 avril 2009 approuvant le règlement intérieur du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
IV. ― Dans l'annexe de l'arrêté du 2 août 2012 portant fixation de la liste des instances dont les membres sont soumis à l'obligation de déclaration publique d'intérêts en application de l'article L. 1451-1 du code de santé publique, la ligne suivante est supprimée :
Conseil de modération et de prévention (prévention de l'alcoolisme) DGS MC2 Loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole (art. 69)
Décret n° 2006-159 du 14 février 2006
Les plus avertis de la chose publique s'étonneront sans doute, comme tel a été notre cas, qu'un décret supprime le produit d'un article de loi.
La loi étant discutée et votée au Parlement, par les élus du peuple et des collectivités, est-il normal que le gouvernement puisse l'abroger ?
Que l’exécutif défasse ce qu'ont voulu les législateurs ?
Est-ce conforme aux principes démocratiques de la séparation des pouvoirs théorisée dès le Siècle des Lumières ?
Non !
Pas plus qu'à celui dit du "parallélisme des formes", principe selon lequel une décision administrative prise sous une certaine forme ne peut être annulée ou modifiée qu'en respectant les mêmes formes.
N'y aurait-il pas un recours à introduire pour excès de pouvoir ?
Théoriquement oui, mais celui-ci, selon notre comité juridique, aurait très peu de chance d'aboutir dans la mesure où le Conseil Constitutionnel, le 5 novembre dernier, à la demande du 1° Ministre, Mr Jean-Marc Ayrault, a, en quelque sorte, "déclassé" l'article 69 de la loi du 5 janvier 2006.
Voir 3° tiers de ce document : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2013/2013-241-l/decision-n-2013-241-l-du-05-novembre-2013.138591.html.
.
Alors ?
.
Alors voilà les défenseurs du vin bien démunis à présent et sans possibilité de voir arriver les attaques ad vinum et de pouvoir les prévenir.
Et, ce qui nous ramène à la situation d'avant 2006, de ne pouvoir réagir qu'a posteriori, une fois que l'impact négatif a eu lieu.
Par exemple comme dans l'affaire de "l'étiquette sur le pare-brise" : http://news.autojournal.fr/news/1409644/Campagne-s%C3%A9curit%C3%A9--journal-automobile-video.
Certains peuvent à présent s'en donner à cœur-joie !
L'INPES, par exemple, qui n'avait pas hésité à se mettre hors-la-loi, en dernier, en observant toutefois un minimum de prudence au travers d'une campagne "soft". Voir notre article "Illégal".
Qu'il nous soit permis à cette occasion, sans oublier les milliers d'amis du vin qui s'étaient mobilisés à leurs côtés, de rendre un hommage tout particulier à deux personnes qui jouèrent un rôle fondamental dans cette conquête que fut la mise en place du CMP, chose d'autant plus méritoire qu'ils opérèrent avec très peu de moyens propres.
Xavier Carreau, tout d'abord, à l'époque remarquable président de Vin & Société. et puis Delphine Blanc qui était alors directrice à mi-temps de cette association et dont la discrétion dissimula, hélas, aux yeux de beaucoup et pendant longtemps, l'excellente efficacité.
.
Tous deux doivent être bien tristes aujourd'hui de voir perdue une partie essentielle de l'héritage qu'ils avaient laissé !
Qu'ils sachent néanmoins que notre gratitude leur est pleinement acquise pour cette parenthèse de 8 ans.
mardi 25 février 2014
mercredi 19 février 2014
Assassinat du CMP
Après quasiment un an de silence, Mme la ministre des affaires sociales et de la santé a daigné répondre à la question de M. Alain Suguenot, député de Côte d'Or, au sujet de l'avenir du Conseil de Modération et Prévention, lui indiquant notamment que le CIMAP (comité interministériel pour la modernisation de l'action publique) en avait décidé la suppression plusieurs mois auparavant.
Ce que nos lecteurs savaient déjà : voir notre article du 28/11/2013.
Cettte réponse publiée la semaine dernière au Journal Officiel : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-19030QE.htm.
Néanmoins, rien de vraiment officiel n'était encore intervenu.
Mais la réponse tardive de Mme Marisol Touraine laissait à penser que la chose était imminente.
Effectivement, le couperet tomba hier sous la forme du décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commission admnistratives à caractère consultatif.
Pour éviter à nos lecteurs une lecture trop fastidieuse, nous publions ci-dessous l'article qui concerne le CMP, le n° 27.
Conseil de modération et de prévention
I. ― L'article 69 de la loi du 5 janvier 2006 susvisée est abrogé.
II. ― Le décret n° 2006-159 du 14 février 2006 portant création du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
III. ― L'arrêté du 10 avril 2009 approuvant le règlement intérieur du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
IV. ― Dans l'annexe de l'arrêté du 2 août 2012 portant fixation de la liste des instances dont les membres sont soumis à l'obligation de déclaration publique d'intérêts en application de l'article L. 1451-1 du code de santé publique, la ligne suivante est supprimée :
Les plus avertis de la chose publique s'étonneront sans doute, comme tel a été notre cas, qu'un décret supprime le produit d'un article de loi.
La loi étant discutée et votée au Parlement, par les élus du peuple et des collectivités, est-il normal que le gouvernement puisse l'abroger ?
Que l’exécutif défasse ce qu'ont voulu les législateurs ?
Est-ce conforme aux principes démocratiques de la séparation des pouvoirs théorisée dès le Siècle des Lumières ?
Non !
Pas plus qu'à celui dit du "parallélisme des formes", principe selon lequel une décision administrative prise sous une certaine forme ne peut être annulée ou modifiée qu'en respectant les mêmes formes.
N'y aurait-il pas un recours à introduire pour excès de pouvoir ?
Théoriquement oui, mais celui-ci, selon notre comité juridique, aurait très peu de chance d'aboutir dans la mesure où le Conseil Constitutionnel, le 5 novembre dernier, à la demande du 1° Ministre, Mr Jean-Marc Ayrault, a, en quelque sorte, "déclassé" l'article 69 de la loi du 5 janvier 2006.
Voir 3° tiers de ce document : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2013/2013-241-l/decision-n-2013-241-l-du-05-novembre-2013.138591.html.
Alors ?
Alors voilà les défenseurs du vin bien démunis à présent et sans possibilité de voir arriver les attaques ad vinum et de pouvoir les prévenir.
Et, ce qui nous ramène à la situation d'avant 2006, de ne pouvoir réagir qu'a posteriori, une fois que l'impact négatif a eu lieu.
Du coup, certaine peuvent à présent s'en donner à cœur-joie !
L'INPES, par exemple, qui n'avait pas hésité à se mettre hors-la-loi, en dernier, en observant toutefois un minimum de prudence au travers d'une campagne "soft". Voir notre article "Illégal".
Qu'il nous soit permis à cette occasion, sans oublier les milliers d'amis du vin qui s'étaient mobilisés à leurs côtés, de rendre un hommage tout particulier à deux personnes qui jouèrent un rôle fondamental dans cette conquête que fut la mise en place du CMP, chose d'autant plus méritoire qu'ils opérèrent avec très peu de moyens propres.
Xavier Carreau, tout d'abord, à l'époque remarquable président de Vin & Société. et puis Delphine Blanc qui était alors directrice à mi-temps de cette association et dont la discrétion dissimula, hélas, aux yeux de beaucoup et pendant longtemps, l'excellente efficacité.
5 Tous deux doivent être bien tristes aujourd'hui de voir perdue une partie essentielle de l'héritage qu'ils avaient laissé !
Qu'ils sachent néanmoins que notre gratitude leur est pleinement acquise pour cette parenthèse de 8 ans.
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Ce que nos lecteurs savaient déjà : voir notre article du 28/11/2013.
Cettte réponse publiée la semaine dernière au Journal Officiel : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-19030QE.htm.
Néanmoins, rien de vraiment officiel n'était encore intervenu.
Mais la réponse tardive de Mme Marisol Touraine laissait à penser que la chose était imminente.
Effectivement, le couperet tomba hier sous la forme du décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commission admnistratives à caractère consultatif.
Pour éviter à nos lecteurs une lecture trop fastidieuse, nous publions ci-dessous l'article qui concerne le CMP, le n° 27.
Conseil de modération et de prévention
I. ― L'article 69 de la loi du 5 janvier 2006 susvisée est abrogé.
II. ― Le décret n° 2006-159 du 14 février 2006 portant création du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
III. ― L'arrêté du 10 avril 2009 approuvant le règlement intérieur du Conseil de modération et de prévention est abrogé.
IV. ― Dans l'annexe de l'arrêté du 2 août 2012 portant fixation de la liste des instances dont les membres sont soumis à l'obligation de déclaration publique d'intérêts en application de l'article L. 1451-1 du code de santé publique, la ligne suivante est supprimée :
Conseil de modération et de prévention (prévention de l'alcoolisme) | DGS MC2 | Loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole (art. 69) Décret n° 2006-159 du 14 février 2006 |
La loi étant discutée et votée au Parlement, par les élus du peuple et des collectivités, est-il normal que le gouvernement puisse l'abroger ?
Que l’exécutif défasse ce qu'ont voulu les législateurs ?
Est-ce conforme aux principes démocratiques de la séparation des pouvoirs théorisée dès le Siècle des Lumières ?
Non !
Pas plus qu'à celui dit du "parallélisme des formes", principe selon lequel une décision administrative prise sous une certaine forme ne peut être annulée ou modifiée qu'en respectant les mêmes formes.
N'y aurait-il pas un recours à introduire pour excès de pouvoir ?
Théoriquement oui, mais celui-ci, selon notre comité juridique, aurait très peu de chance d'aboutir dans la mesure où le Conseil Constitutionnel, le 5 novembre dernier, à la demande du 1° Ministre, Mr Jean-Marc Ayrault, a, en quelque sorte, "déclassé" l'article 69 de la loi du 5 janvier 2006.
Voir 3° tiers de ce document : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2013/2013-241-l/decision-n-2013-241-l-du-05-novembre-2013.138591.html.
Alors ?
Alors voilà les défenseurs du vin bien démunis à présent et sans possibilité de voir arriver les attaques ad vinum et de pouvoir les prévenir.
Et, ce qui nous ramène à la situation d'avant 2006, de ne pouvoir réagir qu'a posteriori, une fois que l'impact négatif a eu lieu.
Du coup, certaine peuvent à présent s'en donner à cœur-joie !
L'INPES, par exemple, qui n'avait pas hésité à se mettre hors-la-loi, en dernier, en observant toutefois un minimum de prudence au travers d'une campagne "soft". Voir notre article "Illégal".
Qu'il nous soit permis à cette occasion, sans oublier les milliers d'amis du vin qui s'étaient mobilisés à leurs côtés, de rendre un hommage tout particulier à deux personnes qui jouèrent un rôle fondamental dans cette conquête que fut la mise en place du CMP, chose d'autant plus méritoire qu'ils opérèrent avec très peu de moyens propres.
Xavier Carreau, tout d'abord, à l'époque remarquable président de Vin & Société. et puis Delphine Blanc qui était alors directrice à mi-temps de cette association et dont la discrétion dissimula, hélas, aux yeux de beaucoup et pendant longtemps, l'excellente efficacité.
5 Tous deux doivent être bien tristes aujourd'hui de voir perdue une partie essentielle de l'héritage qu'ils avaient laissé !
Qu'ils sachent néanmoins que notre gratitude leur est pleinement acquise pour cette parenthèse de 8 ans.
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lundi 17 février 2014
2 articles intéressants
1° article intéressant : http://languedoc-roussillon.france3.fr/2014/02/13/quand-les-senateurs-de-la-region-militent-pour-le-classement-du-vin-au-patrimoine-national-414751.html.
Notre commentaire :
Merci aux parlementaires qui se sont déplacés pour une aussi noble cause.
Merci au Ministre de l'Agriculture pour son avis bienveillant.
Reste que selon ce dernier aura fort à faire au cours de ladite "consultation en interministériel" face à la titulaire du Ministère de la Santé, un endroit où pullulent les ayatollahs, et cela de manière permanente.
C'est comme en Iran : les ministres passent, les ayatollahs restent !
Et très peu de temps après leur nomination, les premiers ont beaucoup de mal à ne pas devenir les "Tatayets" des seconds.
Pour le plus grand bénéfice des malfaisants malbouffisants dont les produits délétères coûtent chaque année plus cher à notre Sécurité Sociale : diabètes, obésité, cancers, problèmes cardio-vasculaires, etc...
Et aussi pour le bonheur des fournisseurs de beuveries du week-end, l'explosion du nombre de comas éthyliques en témoigne.
Comptons d'ailleurs avec certitude et une fois de plus sur l'action du Junk Food & Binge-Drinking Lobbystic System pour jouer de son influence discrète et efficace afin que ce projet n'aboutisse pas.
Tout cela dans le plus grand mépris des représentants du peuple et des collectivités locales, comme on l'a vu dans la récente affaire de la "mise en sommeil" du Conseil de Modération et Prévention, une instance pourtant créée à l'unanimité des parlementaires, épisode au cours duquel Mme Marisol Touraine l'a emporté haut-la-main sur Mr Le Foll.
Ce dernier aura donc fort à faire.
.
2° article intéressant : http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/17/1820198-carcassonne-roland-courteau-veut-classer-le-vin-au-patrimoine-mondial.html.
.
Notre commentaire :
Bien entendu, nous aurions préféré un seul amendement co-signé par tous les protagonistes de la rencontre avec le Ministre de l'Agriculture, rencontre évoquée dans le premier article.
Pour nous la défense du vin est fondamentale et devrait transcender les autres débats, lesquels nous semblent bien secondaires : capitalisme, socialisme, etc...
Mais hélas les clivages auxquels nous sommes, pour notre part, indifférents semblent bien peser encore de tout leur poids.
Nous souhaitons donc, afin de démontrer que le message se situe bien au dessus des partis, que les autres sénateurs concernés, Mr Couderc en tête, déposent eux aussi un amendement allant dans le sens de la Proposition de Loi qu'ils avaient, avec d'autres, déposée à l'automne dernier : Click.
.
Conclusion :
Dommage que le "camp du vin" ne soit pas aussi homogène que le "camp d'en face" !
En ce qui nous concerne c'est clair : nous n'avons que des amis dans le premier et aucun dans l'autre.
Notre commentaire :
Merci aux parlementaires qui se sont déplacés pour une aussi noble cause.
Merci au Ministre de l'Agriculture pour son avis bienveillant.
Reste que selon ce dernier aura fort à faire au cours de ladite "consultation en interministériel" face à la titulaire du Ministère de la Santé, un endroit où pullulent les ayatollahs, et cela de manière permanente.
C'est comme en Iran : les ministres passent, les ayatollahs restent !
Et très peu de temps après leur nomination, les premiers ont beaucoup de mal à ne pas devenir les "Tatayets" des seconds.
Pour le plus grand bénéfice des malfaisants malbouffisants dont les produits délétères coûtent chaque année plus cher à notre Sécurité Sociale : diabètes, obésité, cancers, problèmes cardio-vasculaires, etc...
Et aussi pour le bonheur des fournisseurs de beuveries du week-end, l'explosion du nombre de comas éthyliques en témoigne.
Comptons d'ailleurs avec certitude et une fois de plus sur l'action du Junk Food & Binge-Drinking Lobbystic System pour jouer de son influence discrète et efficace afin que ce projet n'aboutisse pas.
Tout cela dans le plus grand mépris des représentants du peuple et des collectivités locales, comme on l'a vu dans la récente affaire de la "mise en sommeil" du Conseil de Modération et Prévention, une instance pourtant créée à l'unanimité des parlementaires, épisode au cours duquel Mme Marisol Touraine l'a emporté haut-la-main sur Mr Le Foll.
Ce dernier aura donc fort à faire.
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2° article intéressant : http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/17/1820198-carcassonne-roland-courteau-veut-classer-le-vin-au-patrimoine-mondial.html.
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Notre commentaire :
Bien entendu, nous aurions préféré un seul amendement co-signé par tous les protagonistes de la rencontre avec le Ministre de l'Agriculture, rencontre évoquée dans le premier article.
Pour nous la défense du vin est fondamentale et devrait transcender les autres débats, lesquels nous semblent bien secondaires : capitalisme, socialisme, etc...
Mais hélas les clivages auxquels nous sommes, pour notre part, indifférents semblent bien peser encore de tout leur poids.
Nous souhaitons donc, afin de démontrer que le message se situe bien au dessus des partis, que les autres sénateurs concernés, Mr Couderc en tête, déposent eux aussi un amendement allant dans le sens de la Proposition de Loi qu'ils avaient, avec d'autres, déposée à l'automne dernier : Click.
.
Conclusion :
Dommage que le "camp du vin" ne soit pas aussi homogène que le "camp d'en face" !
En ce qui nous concerne c'est clair : nous n'avons que des amis dans le premier et aucun dans l'autre.
jeudi 13 février 2014
Converti ?
Notre président de la République, peut-être désireux de ressembler à son prédécesseur, s'est-il converti à l'abstinence ?
Jusqu'à éviter le moindre contact avec le vin ?
Jusqu'à en être insincère et... carrément incorrect ?
Voir ceci de 6mn 40sec à 7mn'12sec :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-petit-journal/pid6381-les-extraits.html?vid=1019507.
Les plus superstitieux se poseront une autre question : nos relations avec la 1° puissance mondiale se trouvent-elles vraiment sous de bons auspices alors que le chef de l'Etat français se refuse à boire ne fût-ce qu'une goutte «à l'amitié franco-américaine» ?
.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle attitude de sa part est observable lors de visites présidentielles à l'étranger et cette conversion semble dater d'avant la fin de l'année dernière.
Voir cette scène qui se passe au Brésil en décembre dernier (de 2mn 30sec à la fin) et qui semble aussi procéder du fameux "zèle des convertis" (sans prosélytisme toutefois) :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-petit-journal/pid6381-les-extraits.html?vid=989244.
.
Nous parlons de conversion car nous nous souvenons que lors de la dernière campagne électorale présidentielle, François Hollande s'exprimait très positivement à l'égard du vin, narrant sa propre première expérience : http://malolactik.com/2011/09/30/exclusif-malolactik-francois-hollande-donne-sa-vision-du-vin-en-france-nous-avons-un-potentiel-de-developpement-considerable/.
Et parce qu'il y a peu de mois encore, il soutenait par le geste «la 2° activité exportatrice de notre pays» (la première non délocalisable). Voir cette image : http://www.cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr/vin/assets/img/cequivavraimentsaoulerlesfrancais-campagneinterpellation-hollande.jpg.
.
Or qu'avons observer à l'occasion du voyage du Président de la République aux USA ?
Que parmi les 40 chefs d'entreprise qui avait été invités à l'accompagner, aucun représentant de la filière viti-vinicole ne figurait !
Pas plus que le ministre de l'Agriculture ne faisait partie des membres du gouvernement qui étaient du voyage...
.
Mais la promotion du produit le plus emblématique de notre pays a quand même été assurée puisqu'au cours du dîner d’État, «Barack Obama a salué la France lors des toasts, citant notamment Alexis de Tocqueville et saluant les produits français comme "les films, la nourriture, le vin... surtout le vin"» : Click (3°§).
.
Pour nos exportations, pour l’œnotourisme en France, pour la valorisation de notre patrimoine culturel et gastronomique : merci monsieur le Président... des États Unis d'Amérique !
Jusqu'à éviter le moindre contact avec le vin ?
Jusqu'à en être insincère et... carrément incorrect ?
Voir ceci de 6mn 40sec à 7mn'12sec :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-petit-journal/pid6381-les-extraits.html?vid=1019507.
Les plus superstitieux se poseront une autre question : nos relations avec la 1° puissance mondiale se trouvent-elles vraiment sous de bons auspices alors que le chef de l'Etat français se refuse à boire ne fût-ce qu'une goutte «à l'amitié franco-américaine» ?
.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle attitude de sa part est observable lors de visites présidentielles à l'étranger et cette conversion semble dater d'avant la fin de l'année dernière.
Voir cette scène qui se passe au Brésil en décembre dernier (de 2mn 30sec à la fin) et qui semble aussi procéder du fameux "zèle des convertis" (sans prosélytisme toutefois) :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-petit-journal/pid6381-les-extraits.html?vid=989244.
.
Nous parlons de conversion car nous nous souvenons que lors de la dernière campagne électorale présidentielle, François Hollande s'exprimait très positivement à l'égard du vin, narrant sa propre première expérience : http://malolactik.com/2011/09/30/exclusif-malolactik-francois-hollande-donne-sa-vision-du-vin-en-france-nous-avons-un-potentiel-de-developpement-considerable/.
Et parce qu'il y a peu de mois encore, il soutenait par le geste «la 2° activité exportatrice de notre pays» (la première non délocalisable). Voir cette image : http://www.cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr/vin/assets/img/cequivavraimentsaoulerlesfrancais-campagneinterpellation-hollande.jpg.
.
Or qu'avons observer à l'occasion du voyage du Président de la République aux USA ?
Que parmi les 40 chefs d'entreprise qui avait été invités à l'accompagner, aucun représentant de la filière viti-vinicole ne figurait !
Pas plus que le ministre de l'Agriculture ne faisait partie des membres du gouvernement qui étaient du voyage...
.
Mais la promotion du produit le plus emblématique de notre pays a quand même été assurée puisqu'au cours du dîner d’État, «Barack Obama a salué la France lors des toasts, citant notamment Alexis de Tocqueville et saluant les produits français comme "les films, la nourriture, le vin... surtout le vin"» : Click (3°§).
.
Pour nos exportations, pour l’œnotourisme en France, pour la valorisation de notre patrimoine culturel et gastronomique : merci monsieur le Président... des États Unis d'Amérique !
mercredi 29 janvier 2014
Cette fois peut-être…
Depuis près de 8 ans, nous le demandons.
Cette revendication, au fil du temps, a été largement reprise par la grande majorité des organisations agricoles et par des centaines de parlementaires de tous bords politiques.
Plusieurs propositions ont été déposées officiellement par des groupes conséquents.
Des saboteurs sournois sont sans doute à l'oeuvre, mais personne n'a jamais déclaré publiquement qu'une telle inscription serait illégitime, voire inopportune.
Mais le fait est que le sujet n'a jamais été inscrit à l'ordre du jour de l'une ou l'autre des 2 chambres formant le Parlement.
Et le vin, malgré sa présence plus que bimillénaire sur notre sol, n'est toujours pas inscrit au Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France.
.
Mais cette fois, peut-être, les saboteurs sournois seront déçus !
Et cela grâce au sénateur Couderc et à 29 de ses amis dont l'historique défenseur du vin : M. Gérard César.
Lisons cet article : http://www.midilibre.fr/2014/01/28/couderc-hardi-defenseur-du-vin,814269.php.
Et voici la proposition de loi qu'ils ont déposée : Click.
.
C'est l'occasion pour nous de remercier une fois de plus tous les parlementaires qui se sont engagé dans ce combat et cela depuis des années.
Comme le non moins historique sénateur Courteau : Click.
.
C'est aussi l'occasion pour rappeler que pour nous, les clivages politiques traditionnels n'ont pas beaucoup d'importance.
Il y a d'un côté les amis du vin et de l'autre le camp de la cocacollaboration.
Quelle différence de méthode ?
Chez les premiers on agit franchement, au grand jour, tandis que dans le second, c'est beaucoup plus... sournois.
Ce qui démontre une fois de plus que : In vino veritas !
Cette revendication, au fil du temps, a été largement reprise par la grande majorité des organisations agricoles et par des centaines de parlementaires de tous bords politiques.
Plusieurs propositions ont été déposées officiellement par des groupes conséquents.
Des saboteurs sournois sont sans doute à l'oeuvre, mais personne n'a jamais déclaré publiquement qu'une telle inscription serait illégitime, voire inopportune.
Mais le fait est que le sujet n'a jamais été inscrit à l'ordre du jour de l'une ou l'autre des 2 chambres formant le Parlement.
Et le vin, malgré sa présence plus que bimillénaire sur notre sol, n'est toujours pas inscrit au Patrimoine Culturel et Gastronomique Protégé de la France.
.
Mais cette fois, peut-être, les saboteurs sournois seront déçus !
Et cela grâce au sénateur Couderc et à 29 de ses amis dont l'historique défenseur du vin : M. Gérard César.
Lisons cet article : http://www.midilibre.fr/2014/01/28/couderc-hardi-defenseur-du-vin,814269.php.
Et voici la proposition de loi qu'ils ont déposée : Click.
.
C'est l'occasion pour nous de remercier une fois de plus tous les parlementaires qui se sont engagé dans ce combat et cela depuis des années.
Comme le non moins historique sénateur Courteau : Click.
.
C'est aussi l'occasion pour rappeler que pour nous, les clivages politiques traditionnels n'ont pas beaucoup d'importance.
Il y a d'un côté les amis du vin et de l'autre le camp de la cocacollaboration.
Quelle différence de méthode ?
Chez les premiers on agit franchement, au grand jour, tandis que dans le second, c'est beaucoup plus... sournois.
Ce qui démontre une fois de plus que : In vino veritas !
lundi 27 janvier 2014
Obama, Canal + et Ku Klux Klan
I. Nous avons été assez étonnés par une récente déclaration du Président des USA, lequel, parlant du cannabis a affirmé : «Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool». Tout en en déconseillant clairement l'usage à ses filles. Et en ajoutant que «c'était une mauvaise idée, une perte de temps et pas très sain» : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/01/20/obama-je-ne-pense-pas-que-fumer-du-cannabis-soit-plus-dangereux-que-l-alcool_4350725_3222.html.
Est-ce à dire que Barack Obama reconnait lui-même avoir parfois "la mauvaise idée de perdre du temps à se livrer à une occupation pas très saine"?
Nos lecteurs assidus se souviennent probablement que nous avions, il y a plus d'un an, parlé de son goût assumé pour la bière et de la richesse de sa cave à vin.
Relire notre article du 05/11/2012 : http://www.honneurduvin.com/obama-vs-romney/.
.
En fait, il faut lire la totalité de sa déclaration pour mieux comprendre : «Comme cela a été révélé, j'ai fumé de l'herbe lorsque j'étais enfant et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice, pas très différent de celui des cigarettes que j'ai fumées lorsque j'étais jeune et jusqu'à un âge avancé de mon existence d'adulte. Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool.»
On peut observer que :
a) cette déclaration fait suite à une révélation probablement considérée comme gênante et à laquelle il convenait de répondre en minimisant l'acte autant que possible pour laisser entendre que les facultés cérébrales présidentielles n'étaient pas amoindries.
b) c'est uniquement au tabac que le cannabis est comparé en tant que vice.
Vice et danger sont des choses différentes : la comparaison avec l'alcool n'est faite que sur le plan de la dangerosité.
.
Comparaison abusive à notre sens, puisque si l'être humain est équipé de dispositifs détoxifiants en ce qui concerne l'alcool, notamment les enzymes alcool-déshydrogénases, par contre ses poumons ne sont absolument pas armés contre les fumées de différentes natures... ou les particules fines.
On voit d'ailleurs bien dans le Global health Risks de l'OMS (page 11) que, dans les High Income Cuntries (les pays à haut niveau de vie, tels que les États Unis... ou la France) la pollution urbaine tue 2 fois plus que l'usage de l'alcool.
Et le tabac 15 fois plus.
Qui plus est, personne, même pas Mme Hill, ne conteste l'intérêt d'une faible consommation quotidienne d'alcool.
Alors que personne ne reconnaîtra la moindre vertu à la moindre bouffée.
.
.
II. Et nous avons été tout à fait indignés de la manière dont cette déclaration a été exploitée par certains médias, détournement de sens à l'appui.
Prenons par exemple I Télé à l'occasion de son émission "On ne va pas se mentir" :
http://www.itele.fr/chroniques/onvpsm-on-ne-va-pas-se-mentir/pas-touche-a-la-loi-veil-obama-fumer-mieux-que-boire-psa-un-fleuron-francais-sous-emprise-chinoise-razzy-hammadi-un-depute-normal-69598.
Voir le titre : «Obama : fumer mieux que boire ?».
Titre repris incrusté dans les images (par intermittence et plusieurs fois de 16 mn 30sec à 22mn).
Ecoutons les propos de l'animatrice, Mlle Léa Salamé, dès le tout début : «Le président américain estime qu'il est moins dangereux de fumer du cannabis que de boire de l'alcool».
Cette affirmation est répétée à 14mn 54sec, à 16mn 04 sec,
La bonne vieille méthode du bourrage de crâne !
Pourquoi ne pas rebaptiser l'émission ?
Au lieu de "on ne va pas se mentir", on pourrait l'appeler "on va mentir aux téléspectateurs" par exemple...
Ce serait logique, puisque les propos du président Obama ont été gravement déformés.
Et pourquoi, puisque Mlle Salamé nous dit en entame que chez elle le débat se déroule «sans langue de bois», ne pas parler plutôt de "langue de soda gazeux" ?
Cette dernière question parce que I Télé est une filiale du groupe Canal +, chaîne sur laquelle est diffusée une émission dénommée "Le petit journal" et que nous gardons en mémoire un commentaire posté il y a quelque temps par l'un de nos lecteurs : http://www.honneurduvin.com/du-pain-sur-deux-planches/#comments.
C'est d'ailleurs sur I Télé que Mr Christophe Barbier, il y a presque un an, avait relaté les propos du Ministre de l'Intérieur d'une manière qui nous avait quelque peu... surpris.
Relire notre article "Barbier : la triche".
.
.
III. À l'attention de M. Obama et concernant le même sujet, rappelons les mots de l'un de ses illustres prédécesseurs et non le moindre.
Abraham Lincoln, qui reste dans les mémoires comme l'un des personnages les plus emblématiques de la lutte contre l'esclavage, disait : «Il est reconnu depuis longtemps que les problèmes liés à l’alcool ne sont pas dus à l'usage d’une mauvaise chose, mais à l'abus d’une bonne chose».
À l'inverse, le Ku Klux Klan, organisation ségrégationniste, fondée au lendemain de la Guerre de Sécession par d'anciens officiers confédérés, fut un des principaux promoteurs de la prohibition.
Et fut même, après une période de relative inertie, réactivé en 1915 à Atlanta notamment dans ce but :
http://www2.potsdam.edu/hansondj/Controversies/1107362364.html#.UuEprtJKEf4.
.
Réactivé à Atlanta ?
Mais Atlanta c'est bien la ville où se situe le siège de la "Coca-Cola Company", n'est-ce pas ?
C'est d'ailleurs à l'interdiction de l'alcool à Atlanta dès 1885 que le monde doit la création du plus célèbre des sodas gazeux par John Pemberton, vétéran confédéré.
Une sorte de limonade brune à base d'acide phosphorique carbo-hydraté dont nous parlons parfois ici.
.
Lorsque c'est le cas, il nous arrive d'utiliser le mot "cocacolonisation", un néologisme créé dans les années 1950, c'est à dire à la période au cours de laquelle ce phénomène prenait pied dans notre pays et que commençait, par sbires interposés, à se mettre en place une véritable stratégie de discrédit à l'égard du vin.
Afin qu'il cède la place qu'il occupait à cette époque sur la table des français.
Une stratégie qui ne cessera dés lors et jusqu'à nos jours de monter en puissance... et en férocité!
.
Peut-être, pour rendre un triple "hommage" à la lettre K, faudra-t-il que désormais nous écrivions plutôt : "KoKaKolonisation" !
.
Est-ce à dire que Barack Obama reconnait lui-même avoir parfois "la mauvaise idée de perdre du temps à se livrer à une occupation pas très saine"?
Nos lecteurs assidus se souviennent probablement que nous avions, il y a plus d'un an, parlé de son goût assumé pour la bière et de la richesse de sa cave à vin.
Relire notre article du 05/11/2012 : http://www.honneurduvin.com/obama-vs-romney/.
.
En fait, il faut lire la totalité de sa déclaration pour mieux comprendre : «Comme cela a été révélé, j'ai fumé de l'herbe lorsque j'étais enfant et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice, pas très différent de celui des cigarettes que j'ai fumées lorsque j'étais jeune et jusqu'à un âge avancé de mon existence d'adulte. Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool.»
On peut observer que :
a) cette déclaration fait suite à une révélation probablement considérée comme gênante et à laquelle il convenait de répondre en minimisant l'acte autant que possible pour laisser entendre que les facultés cérébrales présidentielles n'étaient pas amoindries.
b) c'est uniquement au tabac que le cannabis est comparé en tant que vice.
Vice et danger sont des choses différentes : la comparaison avec l'alcool n'est faite que sur le plan de la dangerosité.
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Comparaison abusive à notre sens, puisque si l'être humain est équipé de dispositifs détoxifiants en ce qui concerne l'alcool, notamment les enzymes alcool-déshydrogénases, par contre ses poumons ne sont absolument pas armés contre les fumées de différentes natures... ou les particules fines.
On voit d'ailleurs bien dans le Global health Risks de l'OMS (page 11) que, dans les High Income Cuntries (les pays à haut niveau de vie, tels que les États Unis... ou la France) la pollution urbaine tue 2 fois plus que l'usage de l'alcool.
Et le tabac 15 fois plus.
Qui plus est, personne, même pas Mme Hill, ne conteste l'intérêt d'une faible consommation quotidienne d'alcool.
Alors que personne ne reconnaîtra la moindre vertu à la moindre bouffée.
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II. Et nous avons été tout à fait indignés de la manière dont cette déclaration a été exploitée par certains médias, détournement de sens à l'appui.
Prenons par exemple I Télé à l'occasion de son émission "On ne va pas se mentir" :
http://www.itele.fr/chroniques/onvpsm-on-ne-va-pas-se-mentir/pas-touche-a-la-loi-veil-obama-fumer-mieux-que-boire-psa-un-fleuron-francais-sous-emprise-chinoise-razzy-hammadi-un-depute-normal-69598.
Voir le titre : «Obama : fumer mieux que boire ?».
Titre repris incrusté dans les images (par intermittence et plusieurs fois de 16 mn 30sec à 22mn).
Ecoutons les propos de l'animatrice, Mlle Léa Salamé, dès le tout début : «Le président américain estime qu'il est moins dangereux de fumer du cannabis que de boire de l'alcool».
Cette affirmation est répétée à 14mn 54sec, à 16mn 04 sec,
La bonne vieille méthode du bourrage de crâne !
Pourquoi ne pas rebaptiser l'émission ?
Au lieu de "on ne va pas se mentir", on pourrait l'appeler "on va mentir aux téléspectateurs" par exemple...
Ce serait logique, puisque les propos du président Obama ont été gravement déformés.
Et pourquoi, puisque Mlle Salamé nous dit en entame que chez elle le débat se déroule «sans langue de bois», ne pas parler plutôt de "langue de soda gazeux" ?
Cette dernière question parce que I Télé est une filiale du groupe Canal +, chaîne sur laquelle est diffusée une émission dénommée "Le petit journal" et que nous gardons en mémoire un commentaire posté il y a quelque temps par l'un de nos lecteurs : http://www.honneurduvin.com/du-pain-sur-deux-planches/#comments.
C'est d'ailleurs sur I Télé que Mr Christophe Barbier, il y a presque un an, avait relaté les propos du Ministre de l'Intérieur d'une manière qui nous avait quelque peu... surpris.
Relire notre article "Barbier : la triche".
.
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III. À l'attention de M. Obama et concernant le même sujet, rappelons les mots de l'un de ses illustres prédécesseurs et non le moindre.
Abraham Lincoln, qui reste dans les mémoires comme l'un des personnages les plus emblématiques de la lutte contre l'esclavage, disait : «Il est reconnu depuis longtemps que les problèmes liés à l’alcool ne sont pas dus à l'usage d’une mauvaise chose, mais à l'abus d’une bonne chose».
À l'inverse, le Ku Klux Klan, organisation ségrégationniste, fondée au lendemain de la Guerre de Sécession par d'anciens officiers confédérés, fut un des principaux promoteurs de la prohibition.
Et fut même, après une période de relative inertie, réactivé en 1915 à Atlanta notamment dans ce but :
http://www2.potsdam.edu/hansondj/Controversies/1107362364.html#.UuEprtJKEf4.
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Réactivé à Atlanta ?
Mais Atlanta c'est bien la ville où se situe le siège de la "Coca-Cola Company", n'est-ce pas ?
C'est d'ailleurs à l'interdiction de l'alcool à Atlanta dès 1885 que le monde doit la création du plus célèbre des sodas gazeux par John Pemberton, vétéran confédéré.
Une sorte de limonade brune à base d'acide phosphorique carbo-hydraté dont nous parlons parfois ici.
.
Lorsque c'est le cas, il nous arrive d'utiliser le mot "cocacolonisation", un néologisme créé dans les années 1950, c'est à dire à la période au cours de laquelle ce phénomène prenait pied dans notre pays et que commençait, par sbires interposés, à se mettre en place une véritable stratégie de discrédit à l'égard du vin.
Afin qu'il cède la place qu'il occupait à cette époque sur la table des français.
Une stratégie qui ne cessera dés lors et jusqu'à nos jours de monter en puissance... et en férocité!
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Peut-être, pour rendre un triple "hommage" à la lettre K, faudra-t-il que désormais nous écrivions plutôt : "KoKaKolonisation" !
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jeudi 16 janvier 2014
Conférence de presse présidentielle
Mardi dernier, comme désormais tous les 6 mois, le président de la République donnait une conférence de presse.
Celle ci semblait très attendue pour diverses raisons que nous ne commenterons pas...
Et elle a été très commentée le lendemain dans les médias.
.
Un passage nous a particulièrement interpellé. Il est court.
C'est celui où M. François Hollande dit :
«Pourquoi est-ce qu'il y a ce dénigrement de nous même ?
Peut-être parce que ça fait partie de la tradition française : on est à la fois très orgueilleux et en même temps on aime bien dire du mal de nous.
En pensant pas que les autres peuvent entendre.
Mais ils écoutent tout maintenant.»
À écouter de 51mn 42 sec à 51mn 58sec :
http://www.lcp.fr/emissions/politique-matin/vod/155306-la-matinale-du-mercredi-15-janvier-2014.
.
Cela a paru beaucoup amuser l'assistance et notamment Mme Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
.
Mais nous osons une question : est-ce que le dénigrement de nous même ne commence pas avec celui de nos productions.
Et notamment celles qui font le prestige de notre pays dans le monde entier ?
Et en particulier du vin ?
.
Et si l'on en convient, pourquoi, de manière directe ou indirecte, paie-t-on un certain nombre d'individus qui s'adonnent en permanence à cette sinistre occupation ?
A-t-on pensé au moins à solliciter les pays concurrents de la France afin qu'ils participent à ce financement ?
Ce ne serait que justice !
Et le budget de l'état aurait tout à y gagner : c'est pas une proposition pragmatique, ça ?
.
Et s'ils se faisaient tirer un peu l'oreille, ces dits pays, il suffirait de leur rappeler l'exemple de 2009, année d'attaque historique contre le vin dans notre pays et, consécutivement, de décrochage sur les marchés internationaux.
Voir notre fiche : "Exportations : 2009 atypique".
.
Au fait ! Tant qu'on y est, il faudrait leur demander d'aider le Sénat à assurer les émoluments de son président, M. Jean-Pierre Bel.
Pourquoi ?
Parce c'est à ce second personnage de l’État que l'on doit la nomination de M. Bernard Maris au prestigieux Conseil Général de la Banque de France : http://www.senat.fr/presse/cp20111223.html.
Et alors ?
Alors, c'est bien Mr Maris qui déclarait récemment à la télévision, à une heure de grande écoute et dans le cadre d'une émission très prisée qu'«en terme de santé, les vins français sont les plus mauvais d'Europe» !
Relire notre article du 30/10/2013.
.
Sans doute «en pensant pas que les autres peuvent entendre»...
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Est-il prévu de créer un "Prix du dénigrement français" (PDF) ?
Parce que si tel était le cas nous avons des noms de candidats à proposer...
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Celle ci semblait très attendue pour diverses raisons que nous ne commenterons pas...
Et elle a été très commentée le lendemain dans les médias.
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Un passage nous a particulièrement interpellé. Il est court.
C'est celui où M. François Hollande dit :
«Pourquoi est-ce qu'il y a ce dénigrement de nous même ?
Peut-être parce que ça fait partie de la tradition française : on est à la fois très orgueilleux et en même temps on aime bien dire du mal de nous.
En pensant pas que les autres peuvent entendre.
Mais ils écoutent tout maintenant.»
À écouter de 51mn 42 sec à 51mn 58sec :
http://www.lcp.fr/emissions/politique-matin/vod/155306-la-matinale-du-mercredi-15-janvier-2014.
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Cela a paru beaucoup amuser l'assistance et notamment Mme Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé.
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Mais nous osons une question : est-ce que le dénigrement de nous même ne commence pas avec celui de nos productions.
Et notamment celles qui font le prestige de notre pays dans le monde entier ?
Et en particulier du vin ?
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Et si l'on en convient, pourquoi, de manière directe ou indirecte, paie-t-on un certain nombre d'individus qui s'adonnent en permanence à cette sinistre occupation ?
A-t-on pensé au moins à solliciter les pays concurrents de la France afin qu'ils participent à ce financement ?
Ce ne serait que justice !
Et le budget de l'état aurait tout à y gagner : c'est pas une proposition pragmatique, ça ?
.
Et s'ils se faisaient tirer un peu l'oreille, ces dits pays, il suffirait de leur rappeler l'exemple de 2009, année d'attaque historique contre le vin dans notre pays et, consécutivement, de décrochage sur les marchés internationaux.
Voir notre fiche : "Exportations : 2009 atypique".
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Au fait ! Tant qu'on y est, il faudrait leur demander d'aider le Sénat à assurer les émoluments de son président, M. Jean-Pierre Bel.
Pourquoi ?
Parce c'est à ce second personnage de l’État que l'on doit la nomination de M. Bernard Maris au prestigieux Conseil Général de la Banque de France : http://www.senat.fr/presse/cp20111223.html.
Et alors ?
Alors, c'est bien Mr Maris qui déclarait récemment à la télévision, à une heure de grande écoute et dans le cadre d'une émission très prisée qu'«en terme de santé, les vins français sont les plus mauvais d'Europe» !
Relire notre article du 30/10/2013.
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Sans doute «en pensant pas que les autres peuvent entendre»...
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Est-il prévu de créer un "Prix du dénigrement français" (PDF) ?
Parce que si tel était le cas nous avons des noms de candidats à proposer...
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